Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

mercredi 28 décembre 2011

Cross de Noel à Wissembourg

http://rac.wissembourg.free.fr/resultats/Cross_de_Noel_2011/8000metres.htm
http://connect.garmin.com/activity/136534781

Après avoir passé un premier test en Allemagne, on pousse les portes de la frontière pour fouler les premiers pas sur le sol français, enfin plutôt en territoire germanique à wissembourg. Faut y aller progressivement, on va pas se lâcher comme cela en France, parmi les camemberts, faut un minimum savoir crapahuter dans l'herbe avant d'affronter les grandes foules.
En ce jour de Saint Etienne, cette sortie fait surtout office de bouffée d'oxygène pour un estomac bien malmené depuis une semaine. Alors la question que je me pose en partant est de savoir si je suis capable de vomir les excès alimentaires et en même temps de recourir derrière. Quel suspense.

Premier constat par rapport à la semaine dernière, c'est un vrai parcours de cross auquel on a le droit de goûter : un peu de forêt marécageuse, petit saut de rivière, passage dans les vignes, zizag dans le devers autour du stade, et rebelotte pour 3 tours. Un circuit bien exigeant physiquement, surtout qu'au fil des tours certaines parties deviennent vraiment très bourbeuse. Étant venue en avance, j'ai le temps de faire une reco, histoire de voir la température, ainsi que la nature du sol. Cette fois ci j'ai emmené toute ma garde robe et toutes mes chaussures mais ça accroche vraiment beaucoup au niveau des semelles.

Pour les habitués, nul doutes, ils se chaussent de chausson à  pointes mais c'est pas pour jouer à Casse Noisette mais plutôt le dernier acte du prince Siegfried dans le Lac du Cygne, lorsqu'il triomphe des maléfices de Von Rothbart; alors que moi je me débats, non sans mal, comme le Vilain Petit Canard dans la canardière.Tandis que les uns survolent les obstacles, moi avec mes petites pattes, je me démène dans la barbotière en y laissant quelques plumes. Décidément ce genre d'exercice demande vraiment beaucoup de punch, il faut sans cesse relancer pour trouver un rythme de course. J'ai aussi remarqué qu'à force de vouloir éviter certains bourbiers, on se fatigue plus qu'autre chose. Mais bon je ne suis vraiment pas prête pour mettre mes petits petons délibérément dans la gadoue. J'avais mal pour mes cascadia, les pauvres petites brooks, je ne suis pas sûre qu'elles aiment bien se retrouver noyées dans la mare. Sur la dernière boucle, j'avais optimisé mon bain de pied aux herbes naturelles, mais plus personne n'était là pour admirer la fraîcheur des mes orteils.

En effet, les premiers crosseurs arrivés, on range tout, on enlève les spectateurs, on éteint la lumière et au vin chaud ! Heureusement, il y a avait encore les bippeurs à l'arrivée pour pointer les temps des derniers arrivant. Tant mieux, car j'avais un peu peur de devoir parler allemand, alors qu'on est encore sur le sol français. Heureusement ils n'ont pas encore rangé le ravitaillement et je saisie au vol une bonne tisane bien chaude en contemplant tous ces bouseux entrain de lessiver leurs chaussures au-dessus de saut d'eau mis à disposition des participants. Je rigole aussi au détour d'un regard sur le panneau indiquant les contrôles anti-dopages, à droite à côté des vestiaires. Les douches quand à elles, miracle aussi, chaudes et l'avantage des cross c'est qu'on peut bien s'étaler dans les vestiaires vue le peu de féminines qui il y a.

Le pavé dans la mare
A l arrivée on me confirme que je suis 4eme féminine et 3eme en senior
comme conclurait Andersen « Un jour, cependant, ébloui par la beauté des cygnes, le vilain petit canard décide d'aller vers eux et réalise, en se mirant dans l'eau, qu'il n'est plus un vilain petit canard (et qu'il n'a, en fait, jamais été un canard), mais qu'il est devenu un magnifique cygne.»
Alors la comparaison est un peu facile mais c est en tout cas une belle métaphore, car après tout je ne cours peut être pas aussi mal que ça...
En tout cas j ai pas vomi et cette sortie après les fêtes a été vraiment salutaire pour ma forme.

jeudi 22 décembre 2011

Garmin suite - La Forerunner 405CX

Qu'est ce que l'esprit Garmin "Chez Garmin, on ne sait jamais comment va naître la prochaine idée de génie. Mais on sait qu’elle ne va pas tarder à surgir" ahhh dans ce cas là, il faudra revoir
  • leur centrale d'appel
  • leur système de synchronisation sans fil
  • le mode d'emploi pour y arriver

Etape 1
relancer par mail, c'est plus simple car mon casier judiciaire n'est plus vierge, en plus avec l'historique du retour c'est mieux, par contre bizarrement pas de réponse. Essai un pour les joindre = essai nul. Mais oh surprise, on me rappelle directement sur mon portable.

Etape 2
Essayer de régler un problème de connexion à distance sans montre, et sans ordi. Autant dire que c'est mission impossible. Excusez moi mr de travailler en journée et de ne pas me promener avec ma garmin et mon pc. Donc faut savoir rester zen, face à votre interlocuteur qui vous prend à la limite pour une brèle en informatique, quand il vous rexplique pour la seconde fois une technique top secrète pour essayer de faire communiquer une montre avec un ordi. On écoute attentivement et tout ce qu'on espère c'est que cela va marcher....Car ça doit marcher ! Voir même courir ! En tout cas sa méthode de connexion n'est détaillée dans aucun mode d'emploi et sur aucun forum, personne ne vous explique cela.

Etape 3 : Méthode scientifique du tâtonnement "des fois ça marche, des fois ça marche pas" du grand philosophe Garcimor.
Il est vrai que j'aurais pu faire appel à des méthodes plus conventionnelles et rationnelles mais Aristote, Bacon ou Descartes se seraient retournés dans leurs tombeaux. L'idée, encore faut-il le savoir est de réinitialiser non pas le logiciel uniquement sur l'ordi mais la montre aussi, et en même temps, en les prenant tout les deux dans le bon sens du vent, et à la bonne dose de luminosité, les jours de pleine lune,
J'exagère un petit peu, mais bon...

Bref, pour l'instant les oreilles de Mickey sont bien rentrées en contact avec la montre, le gps fonctionne bien, mais pour combien de temps ?

Je relis avec passion le descriptif de la forerunner : Marathons, Trails, VTT, courses à allure constante, sprints. Vous exigez beaucoup de votre corps et de vos performances ! Soyez exigeant avec votre équipement. Nous vous présentons le Forerunner 405. Cette montre de sport GPS vous accompagne dans votre vie sportive et transmet vos données à votre ordinateur, via une connexion sans fil.
Patati et Patata....Ahhh le marketing, je me suis fait eu !

mardi 20 décembre 2011

Mon premier cross à Ruelzheim

http://www.lgruelzheim.de/images/stories/ergebnisse.pdf
http://connect.garmin.com/activity/135010769
http://www.lgruelzheim.de/lauf-veranstaltungen/213-cross.html


Nouveau défi lancé par laurent,  un nouveau objectif d'hiver, une nouvelle façon de compléter et enrichir un plan entraînement, passer au cross.

L'idée ne m'a jamais effleurée l'esprit mais après tout pourquoi pas. C'est un retour aux sources, aux lointaines annales de l'enfance. Les premières foulées qui marquent les esprits à l'école, les premiers mauvais souvenirs : se traîner dans la boue et revenir complètement vidée et dégouttée. Voilà ceux qu'ils m'en restent....
Nous prenons donc la route de l'aventure avec laurent pour aller en direction de nos voisins allemands, à Ruelzheim, où la course fait partie en faite d'un challenge franco-allemand relié par le club de Lauterbourg. Ce qui explique peut-être le fort nombre de français présents, de Colmar à Bordeaux même. Ehhhh ben dis donc moi qui me sent déjà une étrangère alors que je viens juste d'Alsace du Nord, mais que font donc ces bons français ici ????.... La cup, ahh oui !!!!
Au vue du temps du vendredi, je ne m'attendais pas à autre chose qu'un combat violent dans la boue, je n'ai donc pas hésité trop longtemps quand au choix vestimentaires ni des chaussures. Du long, du chaud, du gore-tex, ce qui me rassurent fortement au vue des étendues d'eau que l'on croise le long de la route avant d'arriver au point de départ.
On trouve facilement le stade, on voit déjà des jeunes en train de courir autour du stade, mais ohhh quelle surprise, ils sont presque propres. Accueil simple mais efficace, ici on ne s'embête pas avec les certifs médicales, sur le papier d'engagement on met une croix et c'est parti. Je gagne donc en confiance quand aux mauvais souvenirs, le terrain à l'air sympa, y'a de la forêt partout, chouette, on va s'amuser en pleine nature. Dommage que le soleil n'a pas passé la frontière mais on va faire avec.

Première mauvaise nouvelle, laurent sur un coup de hasard tombe sur le descriptif du parcours et c'est la déconvenue. 8 tours à faire, le même évidemment, mais un km à peine et seulement la moitié en forêt. C'est court. Ohhh mais quel dommage, on est juste à côté de la nature, on y met qu'un pied dedans, et on revient par le stade. Ahhh c'est donc pour cela que tout le monde reste propre. Pas de boue, rien ! Même en courant dans les champs chez moi, je suis plus sale. Mais quel gâchis quand même ce choix de parcours mais c'est ça le cross après tout, c'est pas une vraie course nature. En plus 8 fois le même tour c'est très monotone.
Le pire est à venir. Il faut compter soi-même les tours, heinnnn quoi, mais on est où, ici ? Je dois aussi siffler le départ, et faire les commentaires tant qu'à faire (car le speaker allemand est d'une vitalité extrême, je pense qu'il doit avoir une voix mono corde avec un octave seulement, qu'il annonce un décès, une victoire sportive ou une blague à toto, c'est pareil, tout est orchestré de la même façon, un vrai bout en train)...
Compter les tours soi-même, et bien c'est bon enfant, ici. Compter les tours, quel programme, rien de mieux pour stresser en courant. Au début, on maîtrise, ok jusqu'à 4, c'est bon; après y'a comme un flou. Et plus on y réfléchit et plus on s'y perd. Pourtant cela semble simple, compter les tours, j'ai bien 8 doigts, mais bon, en condition de "course" je trouve cela très pénible, surtout que moi, j'occupe mon esprit de 10 000 façons différentes. Alors cette bosse au stade, je l'ai faite combien de fois, la première fois, je l'ai pris en courant, puis j'ai dérapé, puis j'ai couru dessus, et puis je ne sais plus...C'est vrai que j'ai la montre qui m'indique la distance mais les tours ne font pas 1km et faire un calcul arithmétique, en faisant des additions et des soustractions c'est inhumain...bref un peu galère cette histoire de tours.
Avant notre départ pour le cross long, on assiste au court avec là encore beaucoup de surprise. Je sais bien que nous ne sommes pas tous égaux devant la nature mais quand même, y'a une grande différence de température entre celui qui court en short et débardeur, les corsaires, les joggings fluos des années 60' et la tenue tout en maintien de Booster.
Une très forte diversité aussi en âge, ici le cross court doit faire partie de la sortie quotidienne de tout un chacun le samedi après midi avant d'aller à la messe, y'a même beaucoup de vétérans +++++,
et les "temps" de courses, une vrai claque, impressionnant. J'en prends plein les yeux, 17min en moyenne, mais y'a pas d'amateurisme ici. Je crois vraiment que le cross est une pratique de très très très bon coureurs.

Ma course à moi, clap de cinéma, première...
En faite, tant que j'arrivais encore à courir et compter les tours, cela allait plutôt bien. Après 4 tours, on s'enfonce quand même de plus en plus au niveau du terrain, il faut sans cesse relancer le rythme, et c'est assez usant avec le vent de face en retour de stade. Je me surprend moi-même à me fatiguer sur l'herbe et finalement au lieu de pouvoir accélérer au niveau du rythme comme sur un 10 classique/ùroute, j'ai juste réussi à gérer l'effort en ralentissant même un peu. Mais bon, la forme des grands jours n'était pas là et pire encore elle c'était concentrée sur mon estomac avec les restes d'un bon confit d'oie et de patates de midi. La course était à 15h30, fallait bien que je me nourrice correctement avant, un peu trop riche, certes, je le saurais pour la prochaine fois...Mais faut pas oublier qu'on partait aussi à l'aventure, je ne savais pas où on allait poser les pieds, en plus on a passé la frontière, faut s'adapter au pays, fallait bien que je prennes des forces, en plus on ne sait jamais, on aurait pu ne pas revenir...
En plus, le terrain étant presque propre courir avec les asics en goretex est une grosse épreuve de masse pour mes petits pieds...Et que c'était mignon de se faire rattrapper par tous ces coureurs à pointes...
Mais de façon général, l'impression est plutôt très positive. Je sens surtout que ce genre de sortie fait vraiment aussi progresser quand à la façon de courir et dans la gestion de l'effort pour la pratique du trail. Donc excellent exercice de style.

De retour au vestiaire, test de la douche. Attention. Le bâtiment ne m'inspire guère confiance, mais quand il faut y aller, faut y aller. Bon déjà c'est pas mixte, c'est déjà bien, en plus on dirait qu'il y a de la vapeur d'eau qui se dégage. Ahhh, mais le pommeau est réglable, ce qui est pour moi, déjà un gage de qualité. En effet quand il y a que de l'eau froide, en principe,un simple poussoir suffit. Or ici Hans Grohe est passé par là et a rapporter avec lui l'eau chaude, très chaude. C'est la première fois de ma vie que moi nadia je suis obligée de régler la température de l'eau sur moins chaud. Un vrai régal. Ahhh je parlais la semaine dernière de la Deustche Qualit, mais là on n'est pas dans une opel mais bien dans une mercedes. Que de luxe cette douche. Je ne suis pas au bout de mes surprises, dans la salle, sur chaque table, la magie de Noel, a dressé des jolis décorations de table. Vin chaud, gâteaux, hotdogs, brochette de saucisse et fromages, on se croirait au marché de l'avent. Y'a pas de couronne mais une table remplie de coupes, à vue d'oeil, plus de récompenses que de gens dans la salle. Malheureusement ayant encore un programme chargé, nous n'assisterons pas à la remise des récompenses.
Un rapide coup d'oeil sur les classements, oups cela fait plaisir de se retrouver à nouveau tout derrière....ahh le retour à la nature se mérite...

dimanche 11 décembre 2011

à l'heure où blanchit la campagne

Retour à la nature, la vrai, avec un de mes parcours favori, avec comme cerise sur le gâteau, la montée des escaliers pour arriver au sommet de la tour du wintersberg.

Départ tranquille, on superpose les couches anti froid, le garmin edge ne supportera pas le froid, la forerunner je ne l'emmène même pas, de peur qu'il lui arrive encore un malheur de plus, déjà comme cela ses oreilles de mickey sont gelées à la maison pour communiquer avec l'ordi alors la sortir par -3°, ne prenons pas le risque.
J'ai l'honneur d'être accompagnée par maître lolo, qui m'affiche une bonne tête de fêtard mal réveillé. Le froid aidant, personne en forêt, même pour un dimanche matin, un promeneur isolé attend l'ouverture de la buvette du refuge du cv, mais les volets resteront résolument clos. Quelques mètres plus hauts, des touristes allemands sont venus passés la nuit en camping sauvage au pied de la Tour du Wintersberg, mais quelle bonne idée, premières gelées nocturnes certes mais un ciel rempli d'étoiles par une nuit de pleine lune. Ahhh la "Deutsche Qualitttttt" n'est plus ce qu'elle était, la preuve, ces allemands obligés de venir chez nous pour admirer des paysages magnifiques. La tour étant de nouveau accessible, petit détour au sommet pour redécouvrir un panorama exceptionnel d'un hiver qui s'approche à grands pas. Devant nous, un soleil éclatant de luminosité, il se faufile un chemin à travers les conifères, des nuages se mêlent encore aux sommets vosgiens d'un côté, et de l'autre ce n'est pas du brouillard que l'on voit un loin, mais des filets blanc qui dessinent comme des lacs de glaciers au fond des vallées toutes proches.

Les sommets alsaciens non jamais autant pointés leurs poitrines si généreuses, on se croirait un instant en Auvergne, j'ai pas besoin d'avoir le Puy car j'ai le Fou à côté de moi, mais bon aujourd'hui c'est pas l'Ile de la Réunion qu'on traverse, mais simplement le Wintersberg, mais cela peut être tout aussi "dangereux", surtout quand on prend la descente via le camp celtic. Cette descente est vraiment remarquable, on a juste la place pour poser un pied devant l'autre et le sol est très piègeux. Les grosses pierres que l'on retrouve plus bas dans le ravin ne sont pas là pour nous rattraper en cas d'une mauvaise chute ! Donc molllo dans la descente, on profite juste du bonheur de pouvoir courir dans la nature, sous le soleil, le froid cela fait longtemps qu'on y pense plus. Sous nos pas crépitent le sol à peine gelé, arrivés à la celtic tout est blanc, çà y est l'hiver est à notre porte...

vendredi 9 décembre 2011

Ma Forerunner ou comment j'ai pas de chance

Quand on se lance dans la recherche d'une nouvelle montre GPS pour courir, c'est compliqué, compliqué, compliqué.
 Le choix est tellement vaste, qu'une petite étude de marché s'impose. Après m'être cassée 25 neurones sur différents forum et sites Internet, retour vers le lien social et tour d'horizon de qu'utilise les copains pour courir...Bon on me déconseille certaines marques, m'en revendique d'autres, bref, après un premier tour d'horizon, et vu l'investissement que cela représente autant prendre le "top" soi disant du GPS.
Mon choix se dirige donc vers Garmin, et pour une montre polyvalente CAP et vélo, tout en gardant un oeil aussi sur le prix, car sinon cela aurait pu être le grand luxe pour le choix. Mais acheter un tel bijou c'est pas seulement de l'argent qu'on dépense mais c'est aussi un nouveau choix de "sport" qu'on s'impose, l'entraînement surveillé. Donc c'est pas juste un nouveau joujou, derrière y'a un choix mûrement réfléchi, des nouveaux objectifs qu'on se donne donc on peux comprendre que l'on soit exigeant avec le matériel que l'on acquière. Je ne pense pas en avoir trop demandé, je voulais juste un produit de qualité et fiable. Et aujourd'hui j'ai juste un mini ulcère au ventre, de la faute à pas de chance on va dire....

Premier problème rencontré avec la Forerunner 405CX, au bout d'un mois et demi, plus de signal satellite. Alors dans un premier temps, on pense que cela est juste passager :
  • c'est le brouillard,
  • l'automne, les feuilles qui tombent, l'air qui devient plus humide,
  • le changement d'horaire, il n'aura pas supporté et le satellite Garmin cherche encore le nouveau fuseau horaire
Mais non, au bout de 2 semaines, il faut se rendre à l'évidence, Neil Armstrong est bien le seul à avoir mis ses empreintes sur la lune, ma garmin elle, restera bien sur la terre en attendant de retrouver son chemin ne serais-ce que pour trouver le nord....
Premier combat avec l'informatique, car il faut être aussi experte en "Geek technologyyyyyy" quand on veut devenir une sportive plus performante sur le terrain.
C'est compliqué, c'est compliqué....
Si on ne sait pas télécharger un soft sur 2 ordis différents avec 2 navigateurs différents, on est perdant d'avance. Y'a que Mozilla qui marche correctement pour rattraper la queue du renard. Mais çà c'est inscrit dans aucune notice d'assistance. Bon de toute façon le fox ne sera pas assez rusé pour rattraper mes signaux GPS partie à Zinguawoua.

Après de multiples échanges avec le monde merveilleux du SAV, malheureusement sans Omar et Fred, j'ai enfin obtenu ma "green card" mon ticket de retour pour renvoyer ma montre à Garmin. Ce bon là c'est comme un ticket de loterie, faut pas le perdre c'est un bien très précieux.
Arrive ce moment extraordinaire où on doit presque prendre un jour de congés pour remballer et essayer de réexpédier le colis. La poste et ses horaires d'ouvertures. Encore une belle aventure humaine, et encore y'a pire, récupérer un colis avec un bordereau qu'on a récupérer dans sa boite à lettre. Car bizarrement c'est pas le lendemain qu'on peut le récupérer mais 2 jours après, et entre temps y'a le WE, et entre temps y'a le boulot et je ne parle même pas des horaires d'affluences qui sont signifiés à l'extérieure de la poste de Woerth, histoire que vous ne veniez pas les stresser le samedi matin à 9h, car c'est la période rouge. Rouge comme faut pas venir sauf si tu veux te pourrir ta matinée à attendre devant une porte vitrée à écouter les problèmes de santé de l'insociable du coin, qui vient récupérer des sous, et qui ne se lave que le samedi mais à 19h....

Autant dire que lorsque j'ai récupérée ma montre au bout de 3 semaines, j'étais contente comme toute, avec une petite appréhension quand j'ai lancée le gps, mais bon au bout de 3 mn, j'ai bien retrouvé l'étoile polaire et mon coeur battait la chamade sur l'écran...
C'était jeudi, j'étais contente, j'allais à mon second entraînement de fractionnée, tout était sous contrôle, un enregistrement de données parfait ! Puis vient ce moment, on est tout excité encore, on se précipite sur l'ordi pour comptabiliser le nombre de gouttes de sueurs qu'on aura lâché dans l'entraînement et puis rien. Pas de bip, électrocardiogramme plat. Zen, zen, zen, enfin donnez moi un pétard et puis alors je serais zen......
Deuxième combat avec l'informatique, c'est comme un jeu informatique plateau en multi-niveau, tu as réussi à déjouer tous les premiers pièges et tu veux passer par dessus le dernier pont avant la porte secrète de Zelda Garmin Connect toi à ton compte avec MarioCarte GPS cardio, non, non, non, non, non.....Tiens j'ai laissé le cardio tourné, il y a plus que 2 chiffres de marqué, mais que je suis surprise......
Technologie de merde, j'ai vraiment pas de bol, la clé secrète Ant ne marche pas pour m'ouvrir la porte du temple ! Je rappelle que Garmin est le leader mondial de solutions de navigation,  en eaux troubles certainement !
Et c'est reparti pour un tour, play again !

lundi 5 décembre 2011

On pagaie sur le vtt....


Véritable image d'Annecy

Direction 1975, je n'étais qu'une toute petite chose, on sort les pantalons pat'defs et le polo bleu marine :
Aujourd'hui ABBA va guider mes pas ! 6h30, le réveil sonne dans la nuit, direction le couloir pour l'inspection de la météo,

"Quel temps va-t-il faire aujourd'hui ?
Les arbres sont encore pleins d'ennui
Les trottoirs tout mouillés..."

Bon, le ciel est chargé, mais pas de pluie pour l'instant, les voyants sont donc au vert pour tenter une petite sortie. Je pars directement de la maison, tant qu'à faire, pour rejoindre les copains d'ina, à défaut d'avoir des supporters du côté de soultz pour un départ à Liebrauenthal.
Malgré la météo, nous nous retrouvons à 11 au départ, et évidement mon local du coin, El Torero viendra nous rattraper un peu plus tard. Pourquoi venir à l'heure quand on a juste le village à descendre.

Le parcours, un grand classique du genre :
http://connect.garmin.com/activity/132565112 un peu osé par un temps pareil surtout les singles comme le botanique et le rond rouge en rentrant, avec la partie marécageuse derrière drach, un vrai supplice !

Départ en direction de Lembach, par le côté ouest, on sent bien l'air chaud de ce côté là. Premier striptease pour trouver la tenue adéquate histoire de pouvoir grimper en toute sérénité, mais le groupe est déjà au loin, et il faudra que je bataille grave pour essayer de revenir rapidement, car les petits pois, quand on les déverse, ça roule, en plus aujourd'hui à 11, ça pars dans tous les sens.

"Les arbres nous regardent en riant
Ils rêvent au printemps..." - et ils ne sont pas les seuls....

Tiens, tiens, tiens les nuages deviennent de plus en plus menaçant, une pluie fine commence à tomber, on continue pourtant à s'aventurer vers le pigeonnier, je le sens pas bien cette histoire..., j'ai envie de changer de disque, mais le ciel ne répond pas au zapping, tant pis, je me remet mon kway, et si j'avais eu un gilet de sauvetage, je l'aurais mis aussi....

"Hou ! Viens faire un tour sous la pluie, oui
Les oiseaux vont venir aussi, oui" - euhh non je ne crois pas, quel oiseau aurait l'idée de se mouiller les ailes par ce temps la.

....puisqu'il commença à pleuvoir, pour ne plus s'arrêter. Petite halte arrivés au refuge, pas de vin chaud à l'horizon et encore moins de soleil, alors on mange un bout rapidement et on enchaîne la descente. Le hic, c'est qu'en descente, çà mouille beaucoup, beaucoup plus. En plus le terrain est un brin glissant ! Malgré la pluie, et même si j'ai envie de rentrer bien vite, je ne prends aucun risque. Désolée les gars de jouer les boulets, mais c'est pas le déluge qui va me rendre audacieuse pour essayer de voler par dessus les pierres et racines aujourd'hui. Mais y'a pas à dire, groupé on est parti, et groupé on restera et cela jusqu'à la fin. Même au risque d'une pneumonie aiguë pour certains. Mais quel bon esprit de groupe ! Y'aura bien eu d'autres tentatives de fuites par ci, par là, je comprends que c'était tentant de faire semblant de se perdre devant la piscine de Drach, mais je crois qu'il n'y a pas de sauna sur place, ça sert à rien....donc chaque brebis égarée a été ramenée gentillement à bon port.
La dernière rincée, on l'aura pris en revenant par la piste cyclable avec El Torero, un dernier masque de beauté, avec le vent qui balayait les poussières de carbone directement sur le visage...Mais la bonne humeur de mon compagnon d'infortune a réussi à maintenir le bateau à flot bien que le dégât des eaux était déjà complet, merci aux chaussettes waterproof et aux chaussures goretex, je ne peux même pas compter sur vous 3 heures de suite, sos, il faut appeler un plombier, j'ai pris l'eau, j'ai des infiltrations partout....

Je t'en donnerais moi du ABBA !
"Hou ! Viens faire un tour sous la pluie...."  c'est nulle, c'est vieux, c'est dépassé, basculons en 2011 pour le final, merci Fefe que le ciel t'entende :

et évidement aujourd'hui comme d'habitude, après un dimanche de pluie, un soleil magnifique éclaire mon bureau, alors non les collègues, je ne baisserais pas mon volet aujourd'hui ! J'veux du soleil, ppappapppaaa...

vendredi 2 décembre 2011

Un fractionné, première...

Ahhhh le fractionné, je ne m'y suis jamais risquée seule, mais voilà, les copains de l'oh morsbronn ont lancé un appel de rassemblement massif sur le parking du didiland, attention à ne pas nous confondre avec les manèges, alors pourquoi, pas, de toute façon pour progresser cela va être un mal nécessaire...
alors le fractionné c'est quoi ?
= Courir le plus vite possible autour du parking, se dévêtir progressivement de tout ce qui est fluo la nuit quand on éclaire dessus avec une frontale...histoire de voir où on coure...ne pas se tromper en comptant les tours, ne pas avoir le tourni...avec la barre à hauteur du coeur.....aieeeee, aieeeeeee
soit donc la méthode

La méthode permet aux athlètes de s'entraîner à rythme intense sur une durée plus importante que lors d'une séance continue à vitesse constante - séance à vitesse constante, quésako ? cela n'éxiste pas ou bien ? Démarrant comme un escargot, bien souvent le reste d'un entraimenent est une course après le temps pour rattraper ce qui a été perdue avant....
et d'améliorer leurs endurances cardiovasculaire dans les domaines aérobie et anaérobie lactique.

ahhhh oui c'est ça.... !!!!!!??????? l'actimel du sportif.... enfin c'est cela dont j'ai besoin, les jambes avancent mais pas les poumons...mais comment que c'est possible ? A moins d'emmener un défibrilateur sur moi pour apprendre à respirer normallement, mais je crois que c'est lourd quand même....je reste sceptique....mais curiose et intéréssée, on me parle de moteur, de puissance, soit, soit, soit... ..mais bon, analyse à postiori, je vis encore....même pas trop usée par l'exercice, donc : ai-je vraiment pousser l'exercice ? Et pousser jusqu'à où, le feeling, numm, je reste sceptique, olivier me dit trop haut dans les tours, mais moi mon coeur je le connais, c'est pas lui qui ne suit pas...
Allons bon, si Garmin me renvoit un jour mon pack montre et cardio, je vais pouvoir entrer dans une nelle aire sportive où le cardio aura droit de faire sa première sortie et en nocturne en plus, j'espère qu'il n'aura pas peur...
http://connect.garmin.com/player/132086186

dimanche 27 novembre 2011

Run&bike Oberhausbergen


Le jour n'est pas encore levée, que l'on s'engouffre déjà, telles des petites fourmis, allant au charbon, versnotre Zénith à nous, perdu dans le brouillard, encore une fois. Pourtant on nous a promis du soleil, mais tous mes espoirs disparaissent en s'approchant de la salle. Finalement la journée rimera avec grisaille, le "Zénith" sportif on ne l'atteindra pas aujourd'hui. Je me contenterais juste de garder le meilleur cap possible et de rester concentrée sur mon nadir, car aujourd'hui c'était pas une partie de jeux au PMU mais une course steeple chase grandeur nature.

Petite nouveauté cette année, une première partie plus longue pour le coureur à pied, 1km2 pour étirer le peloton. Sauf qu'il fallait être un étalon de premier ordre pour arriver pépère devant les autres, et le gros de la troupe a de nouveau déboulé en même temps, créant des bouchons et des stress pas possible au départ.
Pourtant le chemin est large, mais impossible de rester sur le vélo, sans se faire bousculer de part et d'autres par les concurrents. Resté à côté de son équipier est déjà une première épreuve.
Ouf arrivée encore saine et sauve à cette fameuse barrière, j'ai l'impression déjà d'avoir fait une partie d'un stage de survie, alors qu'on a fait 80m à tout casser depuis mon départ à vtt. Bon maintenant, il faut que je remonte la fourmilière sans perdre trop de plume.
Mais là encore sur le premier tour, impossible de dépasser et garder une trajectoire correcte. Ça dépasse à gauche, à droite, ça prévient pas, ça courent dans tous les sens, ça se pousse pas du tout pour laisser passer le vélo. Une horreur, jouer les coudes à coudes sur le vélo c'est pas mon truc, je suis bien trop précautionneuse et peureuse pour ça.

A un moment, je commence quand même à m'énerver un peu pour pouvoir passer, et j'élève un peu la voix pour signaler mon trajectoire, mais très vite un mr me rappel à l'ordre...Mais pardon mr, je veux juste signaler mon passage pour pas retrouver quelqu'un dans ma roue ! Et passer à côté des gens et leur tailler des shorts en même temps, c'est pas non plus mon truc ! Et puis fait trop froid pour courir les jambes à l'air, bien que j'ai vu quelques minis slips de course par si, par là....
Bref un premier tour à mon sens très pénible, j'ai perdue énormément de temps sur le vélo, et il faudra essayer de rattraper cela sur le second tour. Les coureurs commencent à prendre leurs marques, y'a un peu moins de bouchon, mais encore une fois, à des endroits stratégiques, les passages à vélos étaient bien difficiles et à aucun moment j'ai pu reprendre le bon rythme pour compenser mon handicap en cap. Désolé mon coyote mais aujourd'hui c'est pas une course de galop à plat mais plutôt un trot attelé qu'on fait et ton sulky à bien du mal à se frayer un chemin parmi les purs sangs tout feu et tout flamme sur leurs vélos.
Le dernier tour s'annonce déjà. Tout va se jouer maintenant. Mes poumons m'ont finalement pas trop lâchés, ils se sont presque habitués au pas de course "effrénées" des jambes. J'ai devant moi, un objectif "féminin" qu'il me faut devancer. Alors qu'à niederbronn on avait super bien géré les montées, ici en campagne urbaine on aura perdu le plus de temps dans la forêt, c'est quand même ballot ! Rapide mise au point pour ce passage de relais car je savais qu'il ne fallait plus perdre de temps dans cette dernière partie. Cela aura été notre faille du jour d'un point de vue stratégique. Heureusement au dernier passage, on était un peu décalé et j'ai bien pu gérer la dernière montée entièrement en cap. Je savais que lorsque je retrouverais le vélo, le reste serait une formalité jusqu'à la ligne. Coyote sait maintenant aussi qu'il  n'a plus le droit de se retourner pour terminer entier à l'arrivée surtout qu'on avait décoiffé de quelques secondes nos amis lolo et jc...sur le fil mais bon...
Belle course quand même, même si la partie vélo n'a pas servie à grand chose, merci au soutien massif des copains tout au long du parcours, mais si j'ai pas fait honneur, en y répondant mais le coeur y était à défaut de la baboule et du sourire.
Finalement j'aurais pas tout perdu aujourd'hui puisque en prenant le désert, j'ai trouvé la fêve. C'est pas encore Noël, et voilà déjà la fête des rois mages, allons bon....J'attend encore mon diadème (ils sont partis voir Geneviève, elle doit bien en avoir un qui traine encore dans ses cartons), mais vaut mieux patienter jusqu'au prochain run&bike à la wantzenau, histoire de peut-être couronner de nouveau une petite troisième place sur le podium mixte....ahhh l'espoir fait vivre et progresser non ? en tout cas motiver !

dimanche 20 novembre 2011

VTT en route vers le Guttenberg

https://picasaweb.google.com/PHILSTORY67/Sortie20112011#5677063390900314914
https://picasaweb.google.com/104588916898785929131/Sorties_WE_VTT_201102

http://connect.garmin.com/activity/129795205



Ma seconde sortie de l'année avec les copains du club de Soultz. On est le 20 novembre, vaut mieux tard que jamais, et si cela se trouve, c'est le début du nouvel air du renouveau au sein de ce club. Mais pour cela, il faudra savoir fédérer un "groupe", et vouloir rouler ensemble, quitte à faire certains sacrifices pour certains. Affaire à suivre donc...
Au rendez vous fluotté ce matin : Philou notre guide, benes, charles, xavier, jean-christophe, thierry et nadia. On aura la grande chance d'être au-dessus des nuages, pas l'ombre d'une trace de brouillard, un sol plutôt sec, malgré quelques passages fortement en feuillés.
Avec Philou, on ne traîne pas, à peine sortis de wissembourg, on prend les premiers singles et on commence à monter. Rien de tel pour chauffer toutes les parties du corps, la voix, la tête ohhh ça va, on va dire aussi les jambes et les doigts pieds sinon on va encore me demander ce que je fais. Enfin bon l'essentiel est de rester sur le vélo le plus longtemps possible, même si la chute de Charles m'a tout de suite plombé. Miracle il n'a même rien cassé. Étonnant !
Leçon du jour, les déplacements aérien sur le vélo, j'écoute le cours théorique de vol plané, mais je ne sens pas pousser mes ailes, la piste d'atterrissage est quand même limite, avec mon petit 36 au pied, j'ai du mal à poser un pied à terre à côté des pédales, mais le ravin lui est prêt à m'accueillir. Aucune prise de risque aujourd'hui, tant pis je travaillerais mon déhanché (c'est aussi important quand je me mettrais à la Salsa...)  pour descendre et remonter sur le vélo en un tour de main, ou plutôt de pédale, et hopla ! Çà c'est aussi pour le run&bike.....

Première étape, les ruines du château de Guttenberg, on l'admire de l'extérieur, faudrait quand même pas pousser le vice jusqu'à aller escalader les tours intérieures. Ehhh je suis parmi des vttistes, un peu cyclos touristiques sur les bords mais enfin !!!! Sympa on s'arrête déjà pour les novices comme moi pour admirer le paysage, alors faudrait pas pousser pépé dans les fougères... Tout le monde n'est pas amateurs de vieilles pierres et d'escalade comme moi. Et puis après tout c'est pas grave du tout car on est en mode vtt et le "temps" est compté et cela suffit pour me mettre l'eau à la bouche pour revenir avec les enfants, et là on se fera une joie d'aller à l'assaut des rochers.
C'est parti pour la seconde partie du parcours en direction de la forêt magique, où les arbres ont des oreilles géantes, et les tours décorées d'ornement florale gigantesque. Ohhh mais dans le Pfälzer Wald l'art vient même jusqu'au plus profond de la forêt, on trouve même sur le parcours de nombreuses stèles décorées de peintures diverses, de quoi rythmer notre sortie aux accents bien culturel pour une fois. Pour clore cette  belle sortie, nous passons même pas le Weintor, puis un détour finale dans le vignoble pour admirer la vue imprenable sur l'Église St Pierre et Paul de Wissembourg. Enfin pour terminer comme les grands aventuriers on remonte le cour du fleuve, de la  Lauter certes, pour rejoindre notre point de départ à la piscine.
Super belle sortie, tant bien au niveau des yeux que des jambes que du coeur ! On reviendra, n'est ce pas les gars !
http://www.youtube.com/watch?v=ypJiUBHAJ3k

samedi 19 novembre 2011

Reco run&bike oberhausbergen, le dernier essai !

Une vrai partie de bowling perdue dans le brouillard.
Aujourd'hui on est à une semaine de la course et il faudra bien accorder les violons, même au travers de la brume. Un vrai temps de chien, chouette tous les promeneurs du we resteront blottis au chaud devant la cheminée en attendant que le jour se lève à travers le brouillard. Taux d'humidité à 80%, le terrain commence à accrocher aux chaussures, c'est bizarre, j'ai presque l'impression d'avoir des talons. En plus tous les tracteurs du coin, ont décidé de labourer les champs durant la semaine, on sent bien les chemins de terres qui sont entrain de se transformer, un peu de pluie cette semaine, et on aura droit de nouveau à une belle mare de canard !

Au départ, peu de monde, quelques équipes déjà présentes sur le parcours et un groupe de marcheurs, qui je pensais aller partir à l'aventure, équipé comme ils étaient avec leurs bâtons ! C'est vrai qu'on est à Ober haus bergen, ça monte vachement alors autant bien tirer sur les bras pour s'aider à braver l'altitude.
Je pars la première à vélo et bien sûr sur qui je tombe dans le premier single, le seul endroit où il faut vraiment poser sa roue au bon endroit. Mon groupe de Nordic Walking !!!  Aiie, aiee, aieee, strike géant, cible en vue, surtout que la communication s'avère difficile, mon "passe à droite" est interprété par erreur, par "poussez vous à droite" je passe, nonnnnnnn brave gens, c'est moi qui veut passer à droite, ne vous dérangeais pas pour moi, je préviens juste par politesse et surtout pour ne pas retrouver un de vos sympathiques bâtons dans mes roues !!!!.....Aie, aiee, aiee, aiee comme au bowling, les quilles ne tombent jamais de la même manière.
Ouf premier test de maniabilité passé ! Bon maintenant pédalons gaiement à travers le brouillard, je vois rien, mais où est cette descente à droite, aoooh oui la ferme, mais y'a plus de ferme, une lumière au loin, zut, non, c'est déjà les maisons, aie, aie, aie, ça commence mal pour se caler pour le premier tour....zen, zen, zen
En plus niveau de forme pas terrible, j'ai l'impression de me traîner comme un sac à patate, je me fais en plus rapidement rattrapée par un coyote qui a enfin retrouvé sa cheville !
On enchaîne direct sur le second tour, je reprend de nouveau le vélo, ouhhhh les gens commencent à sortir avec leurs chiens, j'aime pas çà, j'aime pas ça. Et voilà, forcément le petit truc tout en muscle, qui bave en plus, s'amuse à nous courser, par l'odeur alléché soi disant de notre bidon. Bon je prends la poudre d'escampette et direction la descente en vélo, et kiki je ne vois pas au loin, notre joyeux groupe de marcheur entrain de faire des exercices avec des plots au sol !!! En plein milieux du parcours ! Mais que je comprennes, ils apprennent à faire quoi là ??? C'est un concept qui m'échappe un peu, pourtant moi aussi je suis friande de randonnée mais là, comprends pas ?! Bon, bon, j'évite les gens, je passe entre les plots, on essaie de faire passer un message sympathique d'humour, mais c'est pas gagné.

J'ai l'impression de me traîner toujours autant, est ce que ce serait le fruit de mes efforts successifs cette semaine ? Je cherche mes jambes en cap mais ne les trouve pas, heureusement que mon coyote est là, un cri dans la brume pour me rappeler qu'on est pas là pour cueillir les champignons. Deuxième tour de fait, mais on est toujours pas synchronisé avec les relais. On discute, on suppose, on avance, on recalcule, on négocie, je remonte sur le vélo, oups la selle est trop haute, aohhhh oui c'est la nouveauté pour que joel arrive aussi à pédaler sur mon vtt. Houllallallla, c'est compliqué pour moi tout cela, allez hop, je saute comme une malade pour faire baisser le cou de la girafe et c'est reparti pour la dernière boucle. Bientôt je ne reconnaîtrais plus mon vélo, tellement il a changé depuis quelques temps, une nelle tige de selle, un blocage de fourche que j'avais fait enlever, mais c'est du poids en plus tout çà ! Ça va pas, il va falloir que je fasse un régime pour rééquilibrer le poids de l'ensemble ! Et cela va être compliqué avec la saison des "Manneles" qui s'annonce...
http://connect.garmin.com/activity/129555782
http://www.youtube.com/watch?v=SDTZ7iX4vTQ

dimanche 13 novembre 2011

Reco du Run&Bike Oberhausbergen

Le temps fait grise mine, le brouillard ne veut pas se lever, allez, autant aller en ville pour faire un premier essai de relais run&bike. On y va sans trop forcer, la cheville de coyote est encore fragile.
Sur place, nous sommes sensés rattraper lolo et JC partis à l'aube, histoire de se planquer du grand publique. Ou auraient-ils peurs de nous ???? C'est vrai que leur stratégie est simple : être devant nous ! Qu'à cela ne tienne, faudra juste pas perdre le vélo ! Grâce au mauvais temps, il n'y a pas trop de monde, quelques équipes çà et là mais on fera que les croiser au niveau du parking.
Heureusement pour nous, pas trop de chien non plus, juste quelques petits enfants traumatisés par mon passage en vélo dans la descente technique, mais bon pour éloigner l'esprit du mal, avec leur père, ils ont fait un feu dans la forêt, bizarre ces citadins ! Ils doivent encore avoir des gênes d'indiens en eux !
Avec l'humidité le terrain est devenu un brin plus scintillant, une chose est sûre, vaut mieux mettre les chaussures de trail, que de déraper dans le single herbeux, et se prendre des coups de pédales dans les mollets, aie, aie, aie, que c'est dur quand on est habitué aux cales, de tirer sur les pédales à nus, c'est tout une autre histoire !
Premier essai de relais avec jo, mais la première boucle ne nous donnera pas entière satisfaction, finalement le parcours nous a pas encore livré tous ces secrets, se caler s'avoue plus difficile qu'à Niederbronn, où on avait une vitesse constante en montée. Ici les boucles sont plus courtes mais c'est plus vallonné. Seconde boucle, je chauffe comme une locomotive, une couche de trop habillée, les sensations ne sont pas bonnes pour optimiser la course à pied. C'est aussi à cela que sert une reco, mais comment je m'habille ???? Je reste une femme après tout... Relais toujours pas corrects, c'est sur nouer un lacet c'est pas non plus prévu dans le timing, erreur de débutant que de ne pas penser au double noeud ! On se lance dans la troisième boucle, j'enlève une couche, au risque d'avoir les doigts gelés, ce qui n'a pas loupé, mais bon comme c'était le dernier, c'est pas aussi grave, faut juste que j'arrive à changer les vitesses sur le vélo. On se rapproche presque d'un relais optimal, cela à du bon le froid, je cours beaucoup plus vite ! Sur le retour, nous croisons un membre de l'organisation du run&bike qui nous invite à la reco officielle du club le 20/11, au programme vin chaud et raisins secs. Raisins secs, raisins secs ! Mais ils se moquent de moi ou quoi ? On va pas manger des raisins secs si on peut mettre de la brioche autour ! Non si c'est comme cela, nous on fera notre prochaine reco le samedi, et na ! Je ramerais du jus de pomme chaud et des maneles aux raisins !



dimanche 6 novembre 2011

A la faveur de l'automne, bike puis run

Tome 1 : Bike http://connect.garmin.com/activity/126788806
Sortie tranquille ce matin toujours sous la houlette des petits pois d'Ina qui grossissent à vue d'oeil. 11 ce matin au départ, bientôt on pourra faire une soupe. Parcours roulant, ouf cela fait du bien pour se réconcilier avec le vtt suite à la sortie de mardi. Juste quelques singles çà et là, histoire de me ramener de nouveau à la triste réalité de queue du peloton mais sinon rien d'exubérant. Même eu le temps de grignoter, puisque pour une fois c'est pas moi qu'on attendait dans les montées. Ouf, ouf et reouf. Le groupe a fini pas se scinder suite à différentes pannes, forcément quand on prend tellement de vitesse en descente, les pneus ne tiennent plus forcément la route...Je suis contente, les miens ont tenues car sinon j'aurais encore du jouer ma blonde.
Belle sortie grâce au soleil de l'automne qui transperce à travers la forêt pour illuminer les arbres et mettre en valeurs les couleurs resplendissantes de cette douce fin de saison.



Tome 2 : Run http://connect.garmin.com/activity/126870699
Allez on troque les chaussures de vtt contre les runnings et direction la "ville" pour courir dans les champs. Mais quel paroxysme pour nous campagnards que nous sommes !
Première reconnaissance du parcours du run&bike d'oberhausbergen, mais en cap uniquement. Coyote toujours pas remis de sa chute préservera sa cheville en faisant le tour en vélo. Je redécouvre ce circuit au bout d'un an, mais les cartes ne sont pas du tout les mêmes. Un peu de vent, un peu fraîcheur avec la soirée se profilant mais un terrain sec ! Tout sec ! Mais bon, c'est pas parce que aujourd'hui les conditions météo sont idylliques que cela sera le cas dans 3 semaines.
Une foule monstre comme pas possible, c'est vrai c'est l'heure de la promenade de digestion pour les citadins en manque d'air. Finalement le faire en courant était le meilleur choix pour ne pas s'énerver avec les chiens-chiens à leurs mèmères et pèpères. Avec coyote on palpe déjà le terrain car il va falloir être autrement plus stratégique pour ce nouveau challenge bien plus relevé surtout avec une moitié de cheville.
Allez rendez vous ce WE pour un véritable essai..

mardi 1 novembre 2011

le petite et la grosse pierre

moi aujourd'hui...

Ce matin je voulais changer d'air et voir des paysages nouveaux, et bien je fus servie !
Départ Rothbach vers le chateau du Lichtenberg, grosso modo et retour sous la houlette des petits pois. Des sonorités de lieux étranges : Seelberg - la mer où çà j'ai pas vu ??? kuehberg, aujourd'hui j'en aura qu'une, et j'ai pas besoin de faire un dessin pour la désigner, Champagne, Picardie, ooohh purée on vient de repasser la frontière, et j'ai rien remarqué, mais bon pas pour longtemps, nous voilà dans le Schweinstich, en passant par la Melch, mais tiens donc c'est comme cela que les anciens nomme le nom de mon lieu de travail, j'ai pas remarqué non plus être passée par mon bureau !!!!, puis on rebascule en France par la Redoute, tiens faut que je commande une nelle veste, pour passer le col de Steige, voilà les vosges, pour rebasculer en allemagne du côté de L'Eselberg...
bref tous les animaux de la campagne y sont passés,  j'aurais eu l'impression de traverser 3 régions au moins et au final qu'est ce que j'ai vu du paysage ?
Rien à part des racines bien trop humides à mon goût, de la caillasse à gauche avec le ravin à droite, une version arbre et ravin à gauche, des pièges, des feuilles malicieuses qui cachent toujours et encore des racines et, et, et du brouillard en veux tu en voilà.
Le château, on ne devine même pas sa présence, le paisible village fait office de ville morte avec ce temps de chien. Ahhh si le chien, lui je l'ai vu, même faillit le prendre dans ma roue avant, ok y'avais priorité à droite, mais quand même ! J'ai qu'un coeur et faudrait que je le ramène en entier. Déjà que je le maltraite en essayant de suivre, de loin, et de bien loin d'ailleurs les gars d'ina aussi alèses sur ce parcours (bien trop technique pour moi en ce moment) que des chats sur leurs gouttières. Çà glisse aussi pour eux, mais c'est rigolo tout plein !!!.
La seule curiosité que j'aurais l'occasion de découvrir est la "Affenstuble" le long du Affenfels, et encore 2 secondes pour l'admirer car mes "singes" à moi sont déjà tout en bas du sentier. J'ai bien compris que l'on se trouve sur leur territoire de jeux préféré, et qu'ils prennent leurs pieds alors que moi j'essaie de les laisser caler, en vain, dans les pédales.
A refaire par temps sec et avec quelques bornes de plus de technique dans les guiboles...

dimanche 30 octobre 2011

30/10 - Trail, Montée du wintersberg 2011 à Niederbronn

Amoureux des courses nature, voila le retour, mais cette fois ci sans le vtt mais toujours au départ de Niederbronn.

Le Garmin, ne trouve toujours pas le GPS, j'aime pas trop ça, ok le ciel est un peu chargé de nuages, mais bon c'est quand même pas normal.

Problème à suivre !
Tant pis, j'aurais aucunes données de la course, à part le chrono finale. Mais bon à la limite j'ai pas besoin de GPS pour constater que j'ai perdue 1minute76 en descente face à une autre concurrente que j'avais rattrapée en montée !
Pas besoin non plus de GPS pour me dire de sauter par dessus les obstacles en descente, et de me servir des appuis pour rebondir dessus, au lieu de jouer à la grenouille et de crapeauter à côté !
Pas besoin de GPS non plus, pour débrancher mon cerveau et d'oublier cette chute cet été ou j'ai faillit me fracasser la tête contre un escalier en pierre, juste une dose de folie et de confiance en soit feront l'affaire.
Pas besoin non plus de GPS pour essayer de faire rentrer de l'air désespérément dans mes poumons partis en vacances à Hawai !!!

La course
Beaucoup de monde au départ ce matin, c'est bien pour les organisateurs, au moins cette manifestation gagne d'année en d'année, et elle le mérite bien, car autant la montée n'est pas trop intéressante d'un point de vue technique de par ses chemins larges mais les descentes en singles, un vrai régale !

Les parkings se remplissent vite quand vient la question du jour : Mais quoi mettre pour courir aujourd'hui ? Petits tours de chauffe en long mais bien vite le petit sweat vole au profit d'un tshirt mi saison qui m'enferma bien dans ma chaleur tout au long de la course. J'ai bien essayé de jouer à Hulk en tirant sur le col, mais y'avait rien à faire, finalement c'est solide un asics !

Départ au stade, comme d'habitude, les premiers détallent comme des lapins, pas de stress, on attaque la montée progressivement et tranquillement, plus le % augmente, et plus on voit les gens marcher progressivement. Chacun prend ses marques, je dis bye bye aux copains partis loin devant.
Je ne forcerais pas mon allure dans ces premières ascensions, de peur de me faire piéger dans les deux dernières montées avant l'arrivée.
Le premier palier au chalet se dessine et la file des marcheurs s'allonge aussi. Nombreux sont les vttistes venus soutenir les efforts des traileurs, ou alors ce serait pour nous voir souffler comme des boeufs dans la fin de cette montée ?!.
Je retrouve aussi ma petite famille venus me soutenir avant d'attaquer le sommet de la tour, là où tout va basculer pour moi, puisque les bons descendeurs vont remettre un peu d'ordre dans le classement final.
L'orgueil en prend un petit coup au passage, mais bon c'est le jeu ma lucette !
Et c'est cela qui est intéressant aussi. Oublions donc nos inhibitions, et faisons au mieux pour gérer la descente entre les feuilles et les pierres.
Comité d'accueil par les services de secours au pied du dernier escalier, allez si on est arrivé là sans bobo, on va pas se jeter sur eux, juste pour justifier leur présence.
Derniers virages au pied de la Lichteneck avant d'attaquer la dernière montée pour remonter en ville. Pas de surprise dans cette montée, avec mes voisins on joue au yoyo, ceux ce que je devancerais en montée, me rattraperont dans la descente vers le stade, forcément pendant qu'ils font une foulée dans la descente, moi je dois en faire deux !
Malgré les encouragements du coureur De Dietrich, je n'ai pu suivre le rythme effréné des gars une fois arrivée sur le tarmack, et de toute façon les cartes étaient jouées depuis bien longtemps, c'est pas les dernières secondes dans le stade qui allaient changer quelque chose à mon niveau de course.

A peine arrivée, je suis éblouie par une armada de coureurs de la DDE, mon cerveau n'est pas encore rebranché, mais comme ils sont nombreux, je ne savais même pas qu'ils avaient une team de sportif ! Oups, non, je viens d'allumer la lumière à l'étage, c'est les maillots pour les finishers.
Fallait oser ! Pas de doute, avec une telle couleur, on pourra voir les traileurs du sommet de la Tour de wintersberg quand ils reviendront recourir dans la forêt.
Pas de bol, pour les tailles enfants, ce sera du noir, encore une façon pour me perdre de vue !
Quoique le logo est en filigramme argenté, super pour mes soirées branchées, je pourrais le mettre pour scintiller de milles feux...
Je rigole mais bientôt je ferais moins la maligne quand je recevrais ma récompense pour être arrivée dans les 10 premières féminines.
Me voilà armée d'un beau parapluie jaune canari, en version familiale, tant qu'à faire !
Un véritable rayon de soleil quand il pleut. Tout un symbole quoi !
Une bonne note de plus d'ailleurs au vosgirunners, c'est les seuls pour l'instant que je connaisse qui récompensent les 10 premiers dans une course.
Voilà comment se clôture une belle course, une bretzel, du vrai jus de pomme, un morceau de pain surprise, c'est royale quoi !

http://www.lesvosgirunners.com/mdw/resultats2011.pdf
https://picasaweb.google.com/103753433894450802494/LaMonteeDuWintersberg2011?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMzo1ILDkpKerAE&feat=directlink

http://connect.garmin.com/activity/125284796
avec GPS qui déconne toujours !!! le garmin n'est pas fiable, déjà plus d'une semaine qu'il cherche les satellites, en vain...

jeudi 27 octobre 2011

Idée de cadeau de noel

ben oui on y pense déjà, on a pas le choix, les catalogues de jouets arrivent en vrac à la maison, même en mettant des oeillères, on ne peut pas passer à côté, faut se rendre à l'évidence, l'hiver frappe à notre porte. Premier signe extérieur qu'on ne peut pas louper : ça y est Haguenau doit être la première ville à avoir mis les premières décorations de Noël en place. Je découvre émerveillée ces étoiles dans le ciel, cette année je sais ce que je vais commander au père Noël : un maître nageur.
Premier retour à la piscine après la trêve estivale, le spectacle est édifiant, et consternant de nullité. Cette fois-ci, c'est bien de la magie de Noël qu'il faudra pour remettre tout cela à flot. Après tout entre un maître nageur et le père Noël, y'a pas mal de point commun : le rouge de l'habit, car il va de soit comme dans tout bons délires féminin, tous les maîtres nageur ont des petits maillots de bains rouge ! Tous les deux font rêver, tous les deux nous remplissent d'espoir, tous les deux nous récompensent à notre juste valeur...
ou pas !


dimanche 23 octobre 2011

Run&Bike des Vosges du Nord, Niederbronn, essai concluant !

Matin brumeux, matin heureux....Allez hop, tous en voiture, la banderole, mon vtt, les trails, les enfants et le sourire, l'espoir. Une tactique bien définie et calculée au plus juste. Ça passe ou ça casse ! Equipe Bip Bip et Coyote au point, résultats à voir pour me prouver que notre stratégie est la plus concluante (j'ai encore un doute....). Objectif en tête, terminer devant, le plus possible.... mais dans la catégorie des gens affranchis !!!!
Au cas où j'avais encore un doute, la première place mixte je peux l'oublier définitivement, le journal a déjà annoncé clairement les grands vainqueurs de cette première édition dans les vosges du nord à Niederbronn, en mixte c'est Pascal Schuler qui est le grand gagnant, et pour les masculins, tiens, tiens, à vérifier si le tiercé gagnant était juste....
Arrivés sur niederbronn, on ne perd pas de temps, le briefing commence dans 20 minutes, retrait des dossards, wouahhh pleins de cado : un sac baluchon digne d’un explorateur des fins fond de mer, des entrées pour la piscine, super on a une semaine pour se laver, des bons de réductions pour une vitrine de sport triathlon sur Niederbronn, quoi ???? cela existe ici dans ma région, au fin fond de la forêt ????? cela ne me dit rien, à tester à l’occasion !!!! Et le cado sympa, la bouteille souvenir à l’effigie de la manifestation, chouette, on va pouvoir se bourrer la gueule ce soir pour fêter ce premier bike&run avec mon coyote de mari comme coéquipier. C'est une première aussi.
Préparation rapide sur place, et direction le Montrouge, la sono est efficace, même en s'échauffant à l'autre bout du stade on entend de façon clair et distincte le discours d'entrée. C'est quoi déjà le réglement !? Vite, vite petits bonjours rapide aux copains autour de nous, il y a un peu de tout, les vrais triathlètes, les pures vttistes, les spécialistes des CAP sur route, du lourd, des curieux, des brandés de toutes parts, et nous les seuls rigolos du jour, portant bien haut le nom de notre équipe, avec nos mascottes bip bip et coyote accrochées sur nos casques. On ne perd pas de temps, je me met en place pour le parc vélo et joel prendra le départ à pied.
Au niveau du parc à vélo, c'est un peu l'anarchie qui règne, on peut se mettre de part et d'autre de la route, pas de rangement par ordre de dossards, même la zone n'est pas clairement définie, à la limite dans le flot des premiers coureurs, on pourrait même partir sans voir son coéquipier, puisqu'il n'y a guère de contrôle. Je m'amuse à écouter les potins autour de moi, et surtout les discours des novices qui vont estimer le niveau de forme de leur coéquipier avant de savoir qui repart en vélo... Les premiers partent bien vite, je désespère de capter le gps, tant pis, je contrôlerais mon niveau de forme à la fatigue de mes jambes demain. Ça y est je vois mon coyote arriver, je lui fais un signe et je pars telle une flèche, sans me soucier de rien puisque je sais exactement où poser le vélo. Mais que c'est gratifiant de pouvoir partir de cette manière !!! Je devance vraiment beaucoup de monde, se retrouver à l'avant c'est quelque chose que je ne connais pas, c'est inouïe, se laisser prendre dans ce flux, ahhhh mais c'est super, en plus, même si les gens courent après le chrono à ce niveau de course, y'a pas de stress, on ne se roule pas dessus, et les chemins sont suffisamment larges pour doubler. De toute façon en vélo je préfére signaler mes dépassements pour éviter d'avoir un gars sur mon guidon. Dans la première montée on est encore bien entourés de part et d'autres, mais le parcours n'est pas technique, et chacun peut prendre ses marques. . Finalement le passage au second point de contrôle marquera le rythme de la course et les ordres de passages des concurrents. Après c'est juste un bon calcul de stratégie pour arriver ensemble en bas de la côte. N'ayant rien laissé au hasard avec nos relais supers longs (ce qui peut être un peu hasardeux, si jamais il arrive quelque chose à l'un ou l'autre), on arrive à se coordonner à quelques secondes près.

Les enfants nous attendent aussi à ce point de ravitaillement et nous manquons d'ailleurs un carton rouge de près (on est pas au foot ou bien c'est quoi ces histoires de carton! ?) puisque Coyote a bu à la bouteille qui se trouvait chez eux. Alors oui pardon, monsieur le commissaire, on est pas des licenciés, vous l'avez vu tout de suite, on ne connaît pas le règlement du triathlon par coeur : "aucune aide extérieure". Ok c'est bien noté pour nous, euhhh coyote tu peux recracher svp l'eau que tu as bu à côté du monsieur. Merci ! Et c'est reparti, bon avec tout ça je suis un peu perdue, ahhh oui c'est moi que repart en courant, TB on y va alors...
On enchaîne notre seconde boucle, la deuxième montée en vélo se fera un peu moins vite pour moi selon les dires de mon coéquipier, qui me met la pression en me mettant la main aux fesses pour m'assister au mieux...non monsieur le concurrent c'est pris !!! Mais vous pouvez mettre la main sur les fesses de votre collègue, cela ne me dérangera pas ! Allez un dernier effort, le contrôle avec le large sourire de JC arrive bientôt, j'essaie au maximum de tenir le rythme. Ouf finit le plus gros est fait. Dans la descente en vtt je met le paquet pour essayer de rattraper d'autres concurrents, mais la plupart tiennent la distance sans problème, et c'est en courant que la différence s'allonge. Au revoir les tribiches....c'est toujours pas aujourd'hui que je pourrais rivaliser avec vous...
Il nous reste à enchaîner la dernière partie du parcours pour rejoindre le stade. On se tient avec une équipe masculine, mais il creuse la différence sur la dernière montée avant l'air de jeux. Mais je sais qu'ils sont à portée de jambes, car je ne cesse de les croiser et une fois de retour sur le vélo, on pourra les devancer. Sur le final, je les dépasse sans souci mais ils mettent les bouchées doubles en voyant joel débouler vers moi. Je l'attend devant la ligne d'arrivée et je l'encourage afin qu'il mette un dernier coup de boost pour terminer avant eux. Mais dans le stress, coyote se retourne pour estimer leur distance, et le voila les fesses à l'air terrassé par les deux furieux, qui ne se retournent même pas sur lui (par geste de fair play quoi pour l'aider à se relever au moins), et pour un peu il se serait fait écraser le petit loup...Une scène digne de vidéo gag, je me voyais déjà le traîner jusqu'à l'arrivée avec la jambe qui lui restait....Mais l'animal se relève, je reviens le remorquer en vélo, mais il termine boitillant jusqu'à la ligne d'arrivée. Ahhh l'honneur et l'orgeuil du mâle....

On termine second un mixte, bien loin de schuler, mais bon, on ne joue pas dans la même catégorie. Je suis super contente d'avoir marqué par un podium cette première édition de run&bike à niederbronn.
Le parcours et l'endroit sont vraiment supers.Et que c'est chouette la forêt quand même. On est bien loin des champs de boue d'Oberhausbergen, mais cela fait du bien. En plus, c'est juste à côté de chez nous. Pour faire la différence aujourd'hui, il fallait absolument se la jouer stratège, et c'est ce qu'on a fait ensemble avec mon coyote. J'avais un doute, mais il faut aussi avoir confiance dans son coéquipier surtout quand le résultat est concluant !
Merci aux potes venus nous encourager, merci aux concurrents qui m'ont aussi soutenus dans ma quête, et un grand schmoutz à Monsieur, qui s'est trainé avec sa patte folle jusqu'à l'arrivée au péril de sa vie, euhhh de son collant ! Allez soit heureux on a gagné un bon d'achat chez Goerich à Niederbronn, ils vendent des sous-vêtements pour gens d'âges mûres, et c'est bien connus tout les papys mettent des caleçons sous le pantallon, tu l'auras de nouveau ton collant de running...

https://picasaweb.google.com/104588916898785929131/RunBike_niederbronn_2011

dimanche 16 octobre 2011

Bip Bip et Coyote en répétition


Dernier week end de préparation du run&bike de niederbronn. Le stress augmente peu à peu. Il ne reste que 2 jours pour fixer une stratégie. Premier essai vendredi, digne d'un film burlesquee puisque je me retrouve à faire 21 km de vtt, complètement perdue dans la forêt, et joel 4km de cap....Et je peux certifier quand on loupe le virage au second point de contrôle et qu'on part tout droit dans le sens contraire, on arrive dans le nomensland des vosges du nord, où il n'y a aucun balisage sur un périmètre de 10 km à la ronde. Super, on va dire que c'était une petite balade en forêt, un coup d'essai de maître pour tester la motivation....
Samedi, on va mettre les bouchées doubles, dernière chance pour la répétition, on ne peut pas se louper aujourd'hui. Entre la théorie et la pratique y'a la réalité du terrain, les forces et les faiblesses des personnes.
Ma tension est au comble, premier souci technique, compteur vélo en panne. Bon c'est pas la fin du monde, mais c'est quand même plus pratique pour mesurer précisément une distance. Tant pis, ma garmin va prendre le relais, faudra que le coup d'oeil soit rapide et précis pour lire sur l'écran, ou sinon faisons plus simple en prenant des repères dans la nature. Au moins ceux la resteront en place pour la semaine prochaine. Tractations pour la mise en place de la stratégie, forcement avec coyote, on est pas d'accord, je suis pour les relais courts, il ne jure que par les relais longs, la loi du plus fort prenant le dessus, je range ma théorie au placard et me met à pédaler.
Mais comme dans le dessin animé je pars à l'avant mais le coyote revient sans cesse sur mes traces, que ce soit à vélo comme à pied, il est toujours là me rattraper. Il est bien plus fort que moi. J'arrive même pas à le semer en vtt. Bon je crois que j'ai moins de souci à me faire maintenant, si je reste bien sur le bon parcours (ça devrait être balisée, donc j'ai pas de souci à me faire, et sinon je suivrais les autres....) que joel ne perd pas le vélo (ça c'est pas gagné, penser à mettre une puce siffleuse....), on devrait y arriver sans problème. Notre stratégie est au point, un peu étonnante pour moi, qui n'a pas l'habitude des relais longs, mais bon, de toute façon on a pas le temps de contre vérifier cette théorie. Le reste maintenant se réglera la semaine prochaine.