Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

mardi 31 mai 2011

c'est de nouveau quoi ce truc qui tombe du ciel

on se souvient à peine ce que c'était la pluie mais pourtant une fois qu'on se retrouve complètement imbibée d'eau cela ne nous manquait pas du tout ! Bizarrement dans de telles conditions, finalement un sac sur le dos cela ne pèse pas du tout lourd et ne donne pas du tout chaud. On  relativise beaucoup en se disant que si je n'arrive pas à courir maintenant mais que vais-je faire une fois au mont blanc si le temps se gâtait !
Je prend discrètement le remonte pente pour boire un vin chaud. Mais zut j'en aura pas sur le parcours.
Mais faut bien s'entraîner aussi par ce temps de chiottes, comme dirait l'autre, ce qui nous tue pas nous rend plus fort...13 degrés quand même ce soir mais complètement trempée au bout d'une heure de course, un petit exercice de fractionnée, un coeur qui monte jusqu'à 182 sans se rendre compte de rien, tiens c'est bizarre la pluie inhibe tous les efforts physiques !
Et puis c'est bien connue cet adage qui dit, qu'il vaut mieux courir sous la pluie pour ne pas être mouillée !

dimanche 29 mai 2011

28/05/11 : Trail - course de montagne de Scherviller, l'Ortenbourg 13.6km

Participer à un trail (ou une course de montagne, de nature, enfin peu importe le terme technique qui varie en fonction de la nature du terrain, distance et difficultés rencontrées...) est avant tout un moment de partage et de découverte en pleine nature. On veut en prendre plein les yeux, et pour certains pleins les mollets et le cardio... Ce que l'on retient après est un savant mélange d'un ensemble de paramètres qui prennent en compte un certain nombre de critère qui sont la course en elle-même, car après tout on est pas là pour se balader tranquillement - la magie du lieu par le patrimoine culturel et naturel à découvrir et enfin l'organisation, et les à côtés.  Alors que retenir de cette sortie à la découverte du château de l'Ortenbourg ? Une bonne sortie entre amis avec JC et Alain, où chacun c'est fait plaisir à son propre niveau.

La course
Départ très rapide au centre du village, c'est à croire qu'on a à faire qu'à des montagnards pressés par le temps afin de rentrer pour manger la soupe. Beaucoup de monde, un peu de bousculade, comme d'habitude, le cardio ne trouve plus les pulsations du coeur, et le gps n'arrive plus à capter car ranger trop vite dans la poche du cuissard (d'ailleurs mrs les intelligents du stylisme, des poches un peu plus grande dans les vêtements, ce serait pas plus mal non plus !). Je laisse les gars partirent tranquillement à l'avant. Traversée par les vignes, ou les cèpes de riesling viennent chatouiller les papilles, les mollets eux commencent à chauffer à la vue du château qui s'annonce au loin. La montée, nickelle chrome, super bien gérée de mon côté, c'est peut-être aussi grâce à un terrain très ludique, entre les racines et les rochers, on a pas le temps de s'ennuyer. Et c'est ce qui rend l'épreuve aussi intéressante. Après l'assaut de la forteresse, dommage, on ne fait que la passer et pas la traverser, les troubadours s'embarquent dans une descente sans fin.

Horrible ! Une véritable autoroute, trop roulant ! Les purs descendeurs vous passent à une allure complètement délirante, pas une once de technique. Quel gâchis ! Je me laisse entraîner, sans prendre garde à ma respiration et finalement je réussis à me piéger moi-même, avec un point de côté (dans une descente, la honte, ouhhhhhhh) et m'arrête pour refaire le plein de poumons. Erreur de débutante décidément j'ai encore beaucoup de chose à apprendre car n'oublions pas qu'une course en montagne est une addition d'une multitude de talent, aussi bien que tu peux monter, aussi bien faut-il encore pouvoir descendre.
Les vignes se profilent à nouveau au loin, maintenant il faut se reprendre en jambes et essayer de rattraper un maximum du troupeau. A 400 mètres de l'arrivée, JC et Alain me récupère et me ramènent au fil rouge. L'objectif que m'avait fixée JC dans la voiture a été gagnée haut la main, ouffff sous la barre des 1h20 ! Mission gagnée.

L'organisation
Un prix d'inscription très attractif, tiens, tiens c'est bizarre, non en fait, pas de petit cadeau de bienvenue, ohhh toujours un tshirt en moins au fond de la penderie ! Çà pêche un peu au niveau de l'organisation, pour le retrait des dossards, on se marche déjà dessus, puis j'en arrive au chapitre des douches. Ah les vestiaires et les douches, évidemment en partant sur la dernière course, il ne faut pas espérer avoir encore de l'eau chaude ! Soit ! Soit ! Mais devoir partager un petit 20m2 avec 100 autres candidats à dominante poilu, faut oser. De toute façon y'a qu'une entrée commune dans ce vestiaire, donc on y rentre joyeusement sans penser à mal, enfin aux mâles. Images flash back en série dans ma tête, la petite brebis blanche qui entre dans la fosse aux lions, la petite souris lâchée au milieu des matous, etc, etc...Une petite dame, de 60ans, prônant la liberté sexuelle, force tant bien que mal le passage. Mais oui bien sûr sous les douches on est tous pareil, à quelques différences prêts quand même....Je me voyais bien à côté d'Arnaud Bucher, qui est entré devant moi : Tiens Nono; salut, mais explique moi, tu fais comment pour courir si vite ??... et tiens passe moi le savon , t'es gentil !!!!!! Enfin bon, n'étant pas préparée à cela, l'expérience des douches communes froides, ne me tente pas plus que cela et avec 2 congénères féminines on termine devant les pissoirs pour hommes avec un petit lavabo pour se rafraîchir ! Chouette, super vivifiant après avoir couru durant 1 heure !

au final je retiens surtout la magie du lieu, et les à côtés !
Rien à redire, un mignon petit village alsacien niché au contre fort du Haut Koenigsbourg. Des jolies maisons à colombages, des fleurs un peu partout, et tout le charme d'une petite rivière qui traverse le village, et dépose çà et là des passerelles toutes en vielles pierre. Presque une mini Venise, allez avec les géraniums en plus. Une fois la nuit installée, les tavernes brillent de milles feux, euhhh rappelez moi les gars, pourquoi on s'est pas fait un vrai resto, ils ont l'air vachement bien ? Ahhh oui, on a gagné des tickets collations, c'est vrai ! Et puis c'est plus drôle de devoir se battre pour avoir de la moutarde forte, ou alors la dernière saucisse au barbec ! Durant la course aussi, pour ceux qui n'avaient pas les yeux rivés au sol, il y avait aussi des paysages magnifiques sur la vallée et les montagnes environnantes. En plus avec le soleil qui jouait à cache-cache entre les sapins, super !
En sommes, le déplacement en valait quand même la peine, mais si la descente en trail était bien ennuieuse. Cela m'a vraiment mis l'eau à la bouche pour redécouvrir sans chrono au poignet ce donjon de 32 m de haut et terminer ce parcours en version single !

jeudi 26 mai 2011

En route pour l'ascension

Mon gros défit se rapprochant à grand, il est temps de mettre les bouchées doubles côté Trail, car le cross du Mont Blanc, il faudra le terminer avant que le bus ne rentre en alsace.
Petit test difficulté sur une courte distance, monter directement par le rectangle rouge au Wintersberg. Ils sont malins les traceurs de circuits, car au début on y croit tant qu'on est sur le gros chemin, puis on enjambe le petit single, on serre les dents, on se concentre sur ces mollets, on espère que cela va passer, mais le dénivelé grandissant, il n'en est rien. Impossible à mon niveau de courir, tout le reste de la montée se fera à pied, au pas de course certes, mais à bout de souffle !
On récupère tranquillement par la suite en faisant la circulaire bleu, tiens, tiens cela fait tout bizarre de pouvoir recourir, puis descente par le triangle rouge via les Hauts Lichteneck. La récompense après l'effort, superbe descente technique comme je les aime, on voltige de pierre en pierre, faut juste faire attention à ne pas se prendre les pieds dans les racines et les feuilles, mais comme c'est bon de pouvoir de nouveau filer en descente.
Ahhh mes genoux (ressuscités) comme vous êtes choux sur les cailloux....oux, oueeeeee
cela mérite bien un hymne du jour : http://www.youtube.com/watch?v=6dLBvpXlDog
http://runkeeper.com/user/nadiakurtz/activity/37000613

lundi 23 mai 2011

La FFCT ou l’école du trial….

Hier mon club cyclo de Soultz s/Forêt accueillait la finale régional du critérium des jeunes des écoles cyclos. Qu’est ce c’est ???? Moi aussi je découvre. Une série d’épreuves théoriques, mécaniques et physiques qui récompensent par un système de point le ou la meilleure. Soit en résumer, ces pt’jeunes faut qu’ils sachent reconnaitre les différentes espèces de végétaux autour d’eux, le tout en remontant une roue de vélo, puis au final pour clore les épreuves, on leur demande de passer un parcours « nature ». Dans notre cas, l’épreuve nature se déroulait au centre CEFA de Soultz, autant dire que le Kaki était de rigueur ! Par curiosité, la popotte teminée, nous nous rendons donc à ce parcours du combattant. Je pense que si j’avais du faire les épreuves techniques en vtt, j’aurais été éliminée dès le départ, ou plutôt dit j’aurais lâché mon vélo dès la seconde épreuve !  C’est presque aberrant de demander autant de pratique technique à des jeunes sous l’effigie de la FFCT. Je découvre en fait, que les enfants dans les écoles cyclos sont formés à devenir de réelles machines de trial, maniant leur vélo tel des funambules sur un fil. Si tous ces jeunes continuent et évoluent dans ce contexte, je comprends pourquoi certaines épreuves du calendrier vttiste sont et deviendront de plus en plus techniques !
Et nous les « vieux » puristes du vtt, nous n’aurons qu’à retourner garder les moutons en montagne.

vendredi 20 mai 2011

Un ascenseur de plaisir

La dernière fois que j'avais mis mes pieds (enfin ce qu'ils en restaient) lors de la mac6 au Winstersberg, j'étais bien dans un piteux état, muscles complétement atrophiés (ohhh tiens ils avaient presque une taille normale...), incapable d'aborder la descente. Alors aujourd'hui pas de prise de risque, la confiance en soi se regagne par petits pas et surtout sans crampes ni ampoules ! Donc montée tranquille vers le wintersberg via la croix bleu, avec le petit finish à 20% avec un sac à dos paré pour affronter le trail du Mont Blanc. Première constatation: alléger le sac au maximum, car sinon ce sera impossible de grimper tout la haut sans avoir le dos en vrille, sauf si c'est pour terminer à quatre pattes, comme un escargot.  Une fois la situation redressée, ohhh hisse, on se remets droit, ohhh hisse j'ai l'impression d'être une petite vieille !!!! Phase de récupération en tournant autour de la tour, puis on attaque les lacets. La tour est toujours et encore en travaux donc direction le rectangle rouge pour la descente tout schouss. Ça galope, ça sautille de pierres en pierres, ça courent sans aucunes difficultés, merci les genoux, ils sont revenus ! Mais que c'est chouette les descentes quand même ! L'échafaud sera pour une prochaine fois !
http://runkeeper.com/user/nadiakurtz/activity/36201694

lundi 16 mai 2011

Triathlon de Bischwiller 2011 sous la pluie !

J'ai horreur quand la météo a raison et qu'elle annonce de la pluie mais pourtant l'image que je garderais de mon second Triathlon de Bischwiller sera celui d'une belle marguerite qu'on effeuille progressivement...
je t'aime, un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout !

Matinée cool, ensoleillée, tous les espoirs sont permis. Sur le parking, je vois une porche, tiens tant qu'à faire je vais me garer à côté, on sait jamais, les erreurs ça arrivent !!!! J'arrive chargée comme une mule : mon sac, le vélo, les gamins, les jouets des gamins, le sac de survie des gamins avec à manger et à boire pour 4 jours auto survie, alors qu'ils sont juste là une après midi, les clés de la voiture dans une poche, le portable dans l'autre pour prévenir au cas où je me noie dans l'eau, du chocolat pour booster le départ...
Premier arrêt à l'air de jeux, yes !!!!! J'arrive à me délester des 3/4 de mon paquetage, deuxième arrivée à l'inscription pour laisser le vélo et mise en veille provisoire à la recherche de Fanny. Rapidement, on se retrouve sourire encore aux lèvres, les lunettes de soleil sont encore de mises. Je cherche la tonnelle pour abriter nos vélos et la souffleuse d'air chaud, mais je ne trouve rien.  Petite tournée de bonjour, puis direction le parc à vélo pour l'installation des affaires à son emplacement. Chouette mon canon est tout content en face de lui se trouve sa soeur jumelle mais en version haut de gamme, mais rapidement ils copinent quand même...
Bizarre les lunettes de soleil sont déjà relayer tout au fond du sac, je n'ose même plus regarder dans le ciel tellement il est sombre et gris. Avec les filles autour de moi ont très sceptiques par rapport au temps, chacune sort ses affaires, mais bien vite, chacune sort aussi les sacs plastiques et opération camouflage car la pluie commence déjà à tomber, super je ne suis même pas encore dans l'eau et je suis déjà mouillée. Je persiste à garder mon gilet, je mets d'ailleurs mon bonnet sur la tête pour retenir ma chaleur alors que toutes les autres sur-femmes autour de moi, se pavanent en combinaison manche débardeur comme si de rien n'était ! Mais quelle abnégation quand même, c'est pas possible, j'ai l'impression que la météo ne les atteint même pas. Avec fanny, on ronchonne comme tout être humain normalement constitué, mais chouette cette année l'organisation nous fait faire le tour du proprio pour faire le briefing, et on se réchauffe au moins les pieds sur les dalles le long de la piscine. La mise à l'eau me fait toujours autant marrer. C'est fou, avec quel entrain et vitesse, toutes se jettent dans l'eau pour s'échauffer, à, croire qu'elles tournent un remake des Dents de la Mer ! Par contre, cette année, je trouve qu'il y a vraiment beaucoup plus de filles, j'ai aussi le sourire aux lèvres quand une concurrente cherche une ligne d'eau où il y a des brasseuses aussi....ahhhh je ne suis donc pas la seule à crapeauter dans l'eau ! Allez le sifflet de départ retenti, je part tranquillement la dernière, de toute façon j'ai pas un requin aux fesses ! Je commence à crapeauter tranquillement, tiens je fais un essai crawl, oauais ça passe, mais bon cela m'angoisse aussi, car je sais TB, qu'en terme de rythme, je ne suis pas calée comme si cela coulait de source, donc je ne prends pas de risque et retourne au crapeautage.
Finalement je ne sortirais pas la dernière de l'eau, - marguerite, feuille 1, je t'aime un peu... - et nous sommes deux dans ma ligne à nous hisser hors de l'eau en même temps. La pluie n'a pas encore repris, je file récupérer mes affaires, mauvais choix, je pars juste (enfin juste c'est quand même 2 couches de plus que la plupart des concurrentes, mais elles viennent d'une autre planète, c'est pas possible autrement...) en tshirt et coupe vent, mais je n'arrive pas à me réchauffer sur les premiers kms. Je remonte facilement quelques concurrentes au passage, puis 1 autre avant d'arriver à la bifurcation,  - marguerite, feuille 2, je t'aime beaucoup - où finalement le vent sera plus favorable pour revenir. J'ai croisé Fanny au passage, elle a une bonne longueur d'avance, c'est bien, à ce moment là, je ne pensais pas pouvoir remonter sur elle. Sur le retour, je croise aussi les premiers hommes lancés comme des flèches, agrippaient à leur guidon, position tout profilé presque comme des singes hurleurs,  faisant retentir le bruit de leurs pneus sur le bitume comme le cri de ces animaux qu'on perçoit jusqu'à un 1km !
Sur les derniers mètres de la grosse nationale avant de rentrer sur bisch, je suis à deux doigts de terminer ma course sur le bitume, grâce à une petite conne de promeneuse en vtc du dimanche, qui me grille la ligne du Stop en sortant des champs (alors qu'on en pleine course...normale quoi ). Elle pensait certainement que j'allais sauter dans le bas côté (allez pour le fun, une petite acrobatie dans les champs), j'ai que cela à faire aujourd'hui.... je lui hurle dessus, ouhhh purée comme cela soulage quand on est à 2 centimètres d'une autre roue ! Bon frayeur du jour passée, je remonte la ville, et sur le dernier km, je pense qu'il a plut en moins de 5mn, la quantité d'eau d'une bonne petite semaine.
Super je suis rincée !  - marguerite, feuille 3, je t'aime passionnément - Je ralentis pour arriver presque au point mort devant le rond point, pour prendre le dernier virage c'est pareil, j'ai jamais testée mon monture en aquaplanning, et j'ai pas envie de me prendre le poteau ni de décrocher la rubalise, donc je ralentie fortement. Je dépose mon vélo et saute dans mes runnings. Je pense qu'à ce moment là j'aurais du manger quelque chose pour refaire le plein, mais je n'ose pas perdre du temps avec cela et termine mon bidon à grande gorgée.  Il continue à bien pleuvoir, je mets un petit coupe vent sans manche en plus, mais finalement je m'en débarrasse rapidement car de toute façon il avait pris la flotte. J'aurais du prévoir la casquette contre la pluie, mais non zut alors j'avais espérer le soleil et j'y croyais quand même, allez finis les grosses remises en questions, je passe devant l'air de jeux, je cherche du regards les enfants, super par chance mon juju me reconnaît et m'encourage à corps et à cris...
Je sais que tout se joue maintenant. Je ne suis pas spécialement bonne en course à pied et encore moins sur des courtes distances (et surtout à froid pour les muscles propres à la CAP). Alors soit je suis capable de remonter encore des filles en courant, soit il faut que je conforte mon avance et que je me fasse surtout pas reprendre...
Départ pas facile du tout, il continue bien à pleuvoir, je pars assez vite, je dépasse Fanny assez rapidement, un petit signe amicale mais elle est concentrée dans sa course, je continue donc à mon rythme mais très vite les muscles autour de mon tibia me rappellent qu'ils ont horreur de partir brutalement, tant pis faudra donc faire avec la patte de canard traînante ! Avant l'arrivée sur le ravito, je me fais reprendre par une horde de cerfs lancés au galop. Tiens c'est marrant, eux non pas l'air du tout d'avoir froid. Je pense que finalement leur combinaison ce ne sont pas des trifonction = nager, pédaler, courir mais 9xfonction : coupe pluie, coupe vent, coupe fatigue, coupe crampe, coupe soif, coupe froid ! C'est comme s'ils avaient une armure de "super pouvoirs" comme les 4 Fantastiques....mais avec les gels en plus !
Mission accomplie pour moi, j'ai réussi à reprendre encore une concurrente, mais personne ne m'a rattrapée. La petite montée vers la piscine arrivera enfin à diminuer mes crampes, chouette les mollets reprennent du service, mais il est trop tard pour bien faire. Petit tour dans le parc, je vois enfin la ligne d'arrivée, je termine seule sous un soleil resplendissant...
J'estime mon temps bien meilleur à celui de l'année dernière. Cette année, j'ai pu faire la course dans la course  (n'étant pas sortie avant dernière de l'eau ), normal je connaissais aussi le parcours. Je ne me suis pas pris la tête inutilement (pensant que chaque seconde était vitale...). je me suis fait même fait plaisir en vélo sans tirer la langue à la fin, de toute façon je suis ne suis pas une compétitrice, j'aime juste le goût des challenges... J'en profite aussi pour remercier les tribiches pour leur soutien (Dany, Hervé, et tous les autres que j'oublie....) Joseph, le mari de Fanny qui nous a escorté et certainement flashés au passage...Petit hic au tableau je viens de découvrir le classement et j'ai comme un doute sur mon temps, surtout qu'il y a une concurrente qui a bizarrement le même prénom que moi et qui est au temps que j'estimais....tiens donc bizarre, bizarre ahhh les classements, je sais TB ce que cela vaut même dotée d'une soi disante puce électronique infaillible.... - marguerite, feuille 4,  je t'aime pas du tout -  allez on en reprend une autre  et on recommence l'histoire....
https://picasaweb.google.com/nadiaVTT/TriathlonBischwiller2011

samedi 14 mai 2011

Triathlon de Bischwiller - 339 pour 2011


Je me marre 2011 ne pourra pas être pire que 2010. Quoi que vue la météo pour demain, j'ai comme un doute, l'alerte pneumonie est lancée, dans les pires des cas, s'il pleut comme vaches qui pissent je reste dans l'eau...
J'espère juste cette année pas faire de bourde majeure et partir dans les bons sens.
Trankkkuilllllle, coollllleee, zzzzzen, aucun entraînement spécifique cette année contrairement à l'année dernière, pour ce que cela avait servit !
Ahhh la natation....mon gros souci... juste pour le fun j'essaierais vers la fin de nager le crawl, de toute façon vue le nombre de longueur à faire, j'aurais le temps de cogiter, si oui ou non, cela servirait à quelque chose de ne pas faire la grenouille dans l'eau.
Le vélo, comme dirait mon staff sportive, ne penser à rien, et surtout pas à gérer un effort sur une si petite distance, oui mais y'a la course à pied derrière, non pas pareil, okayyy les gars !!!
et je mets les gaz dés le début en CAP, je sais y'a que 5 bornes mais bon...il me faut une demi heure pour chauffer, donc;..ahhh oui, je ne l'ai pas cette demi heure, puisqu'il faut que je cours en moins de 30....houlàllllaaaa.....Trankkkuilllllle, coollllleee, zzzzzen !

De toute façon cela aurait été bête de louper cet événement organisé par mes sympathiques collègues du club de Bischwiller. En plus ma participation sera aussi un soutien morale pour ma copine Fanny- scratty girl qui se lance sur son premier triathlon, mais bon elle nage comme une sirène depuis la maternelle et maintenant c'est une grande fille, qui sait aussi courir et faire du vélo, alors malgré son angoisse grandissante je ne m'inquiète pas pour elle. Et puis à deux sur une épreuve c'est toujours plus drôle.... je m'accrocherais à ses jambes dans l'eau, en vélo, elle sera loiinnnnn devant moi, alors cela me motivera pour grapiller des secondes, puis en course à pied, super, on pourra se poupouiller la main sur l'aller-retour....on va bien se marrer, s'il ne pleut pas....
22h05, mes affaires sont prêtes ! 339 édition 2011, sympa le tee shirt (manque le côté cintré pour la version femme....) mais le noir est assorti à mon vélo !

dimanche 8 mai 2011

Vtt : 8 mai sonnez les trompettes et clairons

Je ne savais pas qu'au niveau du club, qu'il y avait tellement d'anciens combattants ! C'est certainement pour cela que nous nous sommes retrouvés qu' à 3 soultz'ridders ce matin mais avec un invité surprise en la personne du cousin à Marcs, un jeuns, un ado...on va rire aujourd'hui enfin je crois...
8h30 le rdv était donné au liebfrauenberg. C'est un réel plaisir pour chacun de venir en vtt direct de la maison au point de rencontre. Les présents du jour : El torero JC, Marcs, Bruno et moi. Pas d'astana en vue donc ce sera une sortie cool en perspective, que du bonheur en sommes sans stress, ni compétition.
Pour commencer le parcours je prends l'initiative de mener le groupe jusqu'au Piegonnier, histoire de grimper sereinement ! Et de bien commencer la journée !  Nous papotons joyeusement alors que le jeuns fait mine de s'ennuyer par le rythme pépère de la montée. Il passe donc devant pour partir à son propre rythme. Euhhh quelqu'un lui a dit qu'on partait pour faire 50 bornes ! Ahhh oui c'est un jeuns c'est vrai ! En plus rester derrière avec une nenette cela doit le déranger un peu.

Nous arrivons donc sans le moindre mal au Pfaffenschlick et déjà j'entends le mot pause flotter dans l'air. Bizarre cela ne vient pas de moi, il est encore un peu tôt pour s'arrêter surtout que ma nelle passagère (mon gps) dans mon dos n'aime pas les pauses. Allez hop, le jeun's nous sort le grand jeux en déballant un paquet entier de gâteaux, et comme c'est des Delacres, je fais quand même l'effort de les goûter (alors que le plus gros de la montée nous attend...), le tout en admirant ma nouvelle voiture garée avec ses copines sur le parking du resto.

Je presse mes compagnons pour attaquer le Piegonnier, et oups surprise, on a déjà perdu le minot en route....Youhouuuuu on est pas encore tout en haut, marcs le ramène tant bien que mal, mais arrivés au pied de la crête, nous ne séparons pour la "survie" de Bruno, car le pauvre est aussi venu à vélo et devra donc aussi rentrés de cette manière.
Avec El Torero, nous commençons donc à grimper en haut du piegonnier le long du chemin des bornes, en nous arrêtant bien devant une stelle que je n'avais jamais vue - Brissenthalertischkopf- comme quoi en vttist cultivé et curieux en vaut toujours deux ! Arrivés au parking du club vosgien du col du piegonnier, pour nous gratifier du fruit de nos efforts nous redescendons directement le sentier en direction de wissembourg, pour remonter de l'autre côté par le rectangle jaune le sentier qui mène directement au refuge. Certes pas de grosses difficultés, le terrain est plus que sec, les racines, mais je les survoles aujourd'hui !
Quelques frayeurs dans la descente par le rond rouge où JC fait mine de minimiser à souhait les "pièges" laissés par la nature sur les quelques ravines qu'il faut passer. Mais la confiance revient, surtout quand on part à la chasse de 2 objectifs mobiles en vtt en ligne de mire à quelques mètre devant soi. Sur le final on recroise Marcs qui a rapatrié son cousin chez lui, puis chacun reprend sa route pour rentrer chez lui.
J'en profite pour tapoter sur les touches du gps de mon téléphone, c'est bon il vit encore, je remet les écouteurs en place, et je termine en chansons avec comme coeurs les oiseaux de la forêt...
Super belle sortie aujourd'hui, les singles de premiers choix sur un terrain super sec, les odeurs des pommes de pins mêlés à ceux des moissons, des fleurs à gogos, une nature super verdoyante, un lèger vent pour rafraichir le visage, vive la printemps !

Relevé topo : RK_gpx__2011-05-08_0804AM.gpx
http://runkeeper.com/user/nadiakurtz/activity/34993231

dimanche 1 mai 2011

01/05/11 Epfig à la recherche du muguet sur le circuit des Rohan

Première sortie "officielle" avec mes enfants sur le petit parcours vtt 25 km d'Epfig. Ayant déjà fait un bon nombre de fois ce parcours, je pensais que le parcours allait être plus ou moins adapté pour eux. Traversée de vignes, petit saut en forêt, ravito et retour. C'est vrai qu'en tant adulte, pratiquante endurante de vtt, je ne m'imaginais pas la difficulté du parcours. Après tout epfig, c'est pas hoerdt ou kilstett, ça monte ! ça monte même beaucoup quand on a à peine 5 et 7 ans.

Au départ, beaucoup de monde, je suis obligée de mendier une photo de groupe, et voilà déjà le groupe astana prêt à partir. C'est pas qu'ils ont un train à prendre mais un certain furious à besoin de "scalper" tout le monde certainement...Je suis triste pour les enfants, cela leur aurait fait très plaisirs d'être encadrés par les "grands" sur au moins, ne serait-ce que, sur 1 kilomètre !!!...histoire de s'y croire aussi...Mais apparemment le train est entrée en gare, et c'était pas un RER mais un TGV !
Nous nous élançons donc dans les premières montées, histoire de donner le ton de la matinée; ehhhh oui les enfants ça monte ici, euuhhhh oui presque tout le temps. Mais pas d'inquiétude, après le ravito c'est fini, on redescend tout d'un bloc. Le ravito, c'est comme si on parlait du sommet de l'evrest pour eux, tellement cela parait loin et haut. Évidement j'ai droit à tous les aléas de la météo qui touche à 200% plus un enfant, enfin surtout les mistrigrettes...Mais pourquoi il fait froid en forêt, mais pourquoi le soleil disparaît, mais pourquoi il fait chaud ici, pourquoi, oui pourquoi, pourquoi l'adverbe préféré de tous les enfants un peu curieux de nature, et dans la nature y'en a des pourquoi !!!! Bon tant que cela parle et chantonne tout va bien, même si c'est nulle ici car cela fait que monter. Forcément pour le petit macho, le rythme de sa petite soeur ne lui convient pas et on repart pour une nouvelle série de pourquoi....mais les autres....
Au km 6, on assiste à la première chute de la journée, y'a une flaque de boue en vue, laura pile nette, belle cascade, ouf évitée la flaque, évidement elle est encore à 2 mètres !!! Plus de peur que mal, mais les pleurs tonitruants de l'enfant ont réussi à réveiller toutes les vaches de la vallée, et c'est dingue comme cela peut résonner dans les vignes !!! Pendant la séance de calinou-réconfort, je m'aperçois que j'ai le pneu arrière à plat. Intéressant le tubelless. Mais le ciel est trop bon avec moi, puisque à ce même moment, Yvan passe avec son fils et me regonfle à bloc mon pneu après une petite séance de démontage de ma pompe...Ouf sauvée, en plus dans la foulée, julien prend à la roue de william et voilà parti le clan des petits mâles, ce qui n'est pas à déplaire à laura au sommet de sa forme de boudeuse, meurtrie par sa terrible chute !
Pour lui faciliter les montées, et histoire de retrouver le moral, je lui prend son vtt et la fait marcher, c'est bon la mauvaise humeur passe....J'avais oubliée qu'il y avait un mur avant le ravito, et voila t il pas que je retrouve mon juju à l'agonie et qui préfère finalement rouler avec sa petite soeur et sa maman...
Tournée générale de BN qui rigolent, très important pour le moral et c'est reparti pour la grimpette. Impossible à faire pour des enfants, je décide donc de monter progressivement avec mon vtt, pour revenir en courant afin de récupérer les vélos des gamins et les remonter plus haut. Finalement ils trouvent ce jeux rigolo, et chacun à leurs tours vont quand même essayer de soit remonter sur le vélo, soit pousser ensemble mon vtt, et petit à petit on réussi enfin à atteindre ce ravito !
Dommage comme nous sommes les derniers, ils ne reste plus de tartines ni de chocolat, mais heureusement y'a des oranges ! Pour rentrer au vue du dénivelé dans les vignes, je décide de prendre la route, je ne voudrais pas en retrouver un ou une planté dans les cepes faisant office de grappe de raisins, surtout avec les freins qu'ils ont....On recoupe le parcours vers Nothalten, deuxième chute de la journée, forcément chacun à droit à ses bleus. Mais les garçons sont plus douillet que les filles et un coup de cadre mal placé et voila même le plus fort des hommes abattu à terre, réveillant à son tour tous les moutons qui dormaient paisiblement dans la prairie et c'est dingue y'a autant d'échos de ce côté de la vallée que de l'autre.
Égalité partout, 2 blessés lassés du parcours qui pestent contre la moindre des petites montées, " mais pourquoi y'a encore des montées, maman le monsieur à l'accueil avait dit que cela n'allait que descendre"...oui pourquoi, pourquoi, même moi en tant qu'adulte je ne supporte pas qu'on me mente à un ravito, alors des enfants, ben pourquoi, ben parce qu'ils ne connaissent pas le parcours tout simplement ! Retour à la salle, les enfants on retrouvés le sourire, oublié les peines et les bleus, et vive le poulet frites, si ça c'est pas un menu de fêtes, je ne sais pas ! Laura attend impatiemment sa première coupe, et elle l'aura vraiment mérité celle là ! Et elle l'attendait depuis bien des kms. Chouette elle a aussi gagnée une chambre à air, super mon pneu est toujours à plat !