Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

mardi 20 décembre 2011

Mon premier cross à Ruelzheim

http://www.lgruelzheim.de/images/stories/ergebnisse.pdf
http://connect.garmin.com/activity/135010769
http://www.lgruelzheim.de/lauf-veranstaltungen/213-cross.html


Nouveau défi lancé par laurent,  un nouveau objectif d'hiver, une nouvelle façon de compléter et enrichir un plan entraînement, passer au cross.

L'idée ne m'a jamais effleurée l'esprit mais après tout pourquoi pas. C'est un retour aux sources, aux lointaines annales de l'enfance. Les premières foulées qui marquent les esprits à l'école, les premiers mauvais souvenirs : se traîner dans la boue et revenir complètement vidée et dégouttée. Voilà ceux qu'ils m'en restent....
Nous prenons donc la route de l'aventure avec laurent pour aller en direction de nos voisins allemands, à Ruelzheim, où la course fait partie en faite d'un challenge franco-allemand relié par le club de Lauterbourg. Ce qui explique peut-être le fort nombre de français présents, de Colmar à Bordeaux même. Ehhhh ben dis donc moi qui me sent déjà une étrangère alors que je viens juste d'Alsace du Nord, mais que font donc ces bons français ici ????.... La cup, ahh oui !!!!
Au vue du temps du vendredi, je ne m'attendais pas à autre chose qu'un combat violent dans la boue, je n'ai donc pas hésité trop longtemps quand au choix vestimentaires ni des chaussures. Du long, du chaud, du gore-tex, ce qui me rassurent fortement au vue des étendues d'eau que l'on croise le long de la route avant d'arriver au point de départ.
On trouve facilement le stade, on voit déjà des jeunes en train de courir autour du stade, mais ohhh quelle surprise, ils sont presque propres. Accueil simple mais efficace, ici on ne s'embête pas avec les certifs médicales, sur le papier d'engagement on met une croix et c'est parti. Je gagne donc en confiance quand aux mauvais souvenirs, le terrain à l'air sympa, y'a de la forêt partout, chouette, on va s'amuser en pleine nature. Dommage que le soleil n'a pas passé la frontière mais on va faire avec.

Première mauvaise nouvelle, laurent sur un coup de hasard tombe sur le descriptif du parcours et c'est la déconvenue. 8 tours à faire, le même évidemment, mais un km à peine et seulement la moitié en forêt. C'est court. Ohhh mais quel dommage, on est juste à côté de la nature, on y met qu'un pied dedans, et on revient par le stade. Ahhh c'est donc pour cela que tout le monde reste propre. Pas de boue, rien ! Même en courant dans les champs chez moi, je suis plus sale. Mais quel gâchis quand même ce choix de parcours mais c'est ça le cross après tout, c'est pas une vraie course nature. En plus 8 fois le même tour c'est très monotone.
Le pire est à venir. Il faut compter soi-même les tours, heinnnn quoi, mais on est où, ici ? Je dois aussi siffler le départ, et faire les commentaires tant qu'à faire (car le speaker allemand est d'une vitalité extrême, je pense qu'il doit avoir une voix mono corde avec un octave seulement, qu'il annonce un décès, une victoire sportive ou une blague à toto, c'est pareil, tout est orchestré de la même façon, un vrai bout en train)...
Compter les tours soi-même, et bien c'est bon enfant, ici. Compter les tours, quel programme, rien de mieux pour stresser en courant. Au début, on maîtrise, ok jusqu'à 4, c'est bon; après y'a comme un flou. Et plus on y réfléchit et plus on s'y perd. Pourtant cela semble simple, compter les tours, j'ai bien 8 doigts, mais bon, en condition de "course" je trouve cela très pénible, surtout que moi, j'occupe mon esprit de 10 000 façons différentes. Alors cette bosse au stade, je l'ai faite combien de fois, la première fois, je l'ai pris en courant, puis j'ai dérapé, puis j'ai couru dessus, et puis je ne sais plus...C'est vrai que j'ai la montre qui m'indique la distance mais les tours ne font pas 1km et faire un calcul arithmétique, en faisant des additions et des soustractions c'est inhumain...bref un peu galère cette histoire de tours.
Avant notre départ pour le cross long, on assiste au court avec là encore beaucoup de surprise. Je sais bien que nous ne sommes pas tous égaux devant la nature mais quand même, y'a une grande différence de température entre celui qui court en short et débardeur, les corsaires, les joggings fluos des années 60' et la tenue tout en maintien de Booster.
Une très forte diversité aussi en âge, ici le cross court doit faire partie de la sortie quotidienne de tout un chacun le samedi après midi avant d'aller à la messe, y'a même beaucoup de vétérans +++++,
et les "temps" de courses, une vrai claque, impressionnant. J'en prends plein les yeux, 17min en moyenne, mais y'a pas d'amateurisme ici. Je crois vraiment que le cross est une pratique de très très très bon coureurs.

Ma course à moi, clap de cinéma, première...
En faite, tant que j'arrivais encore à courir et compter les tours, cela allait plutôt bien. Après 4 tours, on s'enfonce quand même de plus en plus au niveau du terrain, il faut sans cesse relancer le rythme, et c'est assez usant avec le vent de face en retour de stade. Je me surprend moi-même à me fatiguer sur l'herbe et finalement au lieu de pouvoir accélérer au niveau du rythme comme sur un 10 classique/ùroute, j'ai juste réussi à gérer l'effort en ralentissant même un peu. Mais bon, la forme des grands jours n'était pas là et pire encore elle c'était concentrée sur mon estomac avec les restes d'un bon confit d'oie et de patates de midi. La course était à 15h30, fallait bien que je me nourrice correctement avant, un peu trop riche, certes, je le saurais pour la prochaine fois...Mais faut pas oublier qu'on partait aussi à l'aventure, je ne savais pas où on allait poser les pieds, en plus on a passé la frontière, faut s'adapter au pays, fallait bien que je prennes des forces, en plus on ne sait jamais, on aurait pu ne pas revenir...
En plus, le terrain étant presque propre courir avec les asics en goretex est une grosse épreuve de masse pour mes petits pieds...Et que c'était mignon de se faire rattrapper par tous ces coureurs à pointes...
Mais de façon général, l'impression est plutôt très positive. Je sens surtout que ce genre de sortie fait vraiment aussi progresser quand à la façon de courir et dans la gestion de l'effort pour la pratique du trail. Donc excellent exercice de style.

De retour au vestiaire, test de la douche. Attention. Le bâtiment ne m'inspire guère confiance, mais quand il faut y aller, faut y aller. Bon déjà c'est pas mixte, c'est déjà bien, en plus on dirait qu'il y a de la vapeur d'eau qui se dégage. Ahhh, mais le pommeau est réglable, ce qui est pour moi, déjà un gage de qualité. En effet quand il y a que de l'eau froide, en principe,un simple poussoir suffit. Or ici Hans Grohe est passé par là et a rapporter avec lui l'eau chaude, très chaude. C'est la première fois de ma vie que moi nadia je suis obligée de régler la température de l'eau sur moins chaud. Un vrai régal. Ahhh je parlais la semaine dernière de la Deustche Qualit, mais là on n'est pas dans une opel mais bien dans une mercedes. Que de luxe cette douche. Je ne suis pas au bout de mes surprises, dans la salle, sur chaque table, la magie de Noel, a dressé des jolis décorations de table. Vin chaud, gâteaux, hotdogs, brochette de saucisse et fromages, on se croirait au marché de l'avent. Y'a pas de couronne mais une table remplie de coupes, à vue d'oeil, plus de récompenses que de gens dans la salle. Malheureusement ayant encore un programme chargé, nous n'assisterons pas à la remise des récompenses.
Un rapide coup d'oeil sur les classements, oups cela fait plaisir de se retrouver à nouveau tout derrière....ahh le retour à la nature se mérite...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire