Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

lundi 26 avril 2010

25/04/10 : La Diagonale du Doubs – 70km

Ou comment Blanche Neige a perdu ses nains.

L’organisation
Super bonne organisation, avec 300 bénévoles. Mais je demande comment ils arrivent à monopoliser autant de bénévoles, et rien que pour cela CHAPEAU ! Le prix est même dérisoire par rapport à la mallette cado qui comprenait quand même un petit sac à dos avec une poche d’un litre, cela change du traditionnel Tshirt qu’on met juste pour dormir quand on est une femme bien sûre, car le Male lui, le met chaque WE comme pour arborer fièrement ses médailles de guerres souvenirs de glorieux combats remportés avec succès. Les ravitos, y’avait suffisamment en quantité, et à mon goût : de la baguette fraîche à chaque contrôle avec de la saucisse et du fromage du pays, un régal !
Le seul point négatif est naturellement le sur nombre de gens à un même endroit, à un même moment. Ce qui a été super bien geré pour le retirage des plaques, en faisant étalant cela sur 2 jours. Mais ce qui me dérange beaucoup à ce genre de manifestation c'est qu'on lance d’un coup, je dirais grosso modo 1500 personnes. Le temps de déchargement des camions est très, très long, logique puisqu’on demande aux vttistes de décharger soi-même les vélos et quand ils s’agit de mettre la main à la pâte, y’en a qui la traîne loin derrière, loin, loin. Faut donc être patient, comme sur les 15 premiers km, où la meute se lance sur le parcours, pratiquement impossible de pédaler, dès qu’il y a du sentier, et je ne parle même pas des singles, où en file indienne, on pose le pied par terre, voire on est complètement à l’arrêt. Heureusement avec les km les gens arrivent un peu à prendre leur rythme et à faire des chaînes humaines de pannes techniques (gentiment garé que les côtés quand même..). Je ne pense pas avoir fait 2km sans avoir croisé un groupe de personnes à l’arrêt sur panne technique. C'est distrayant de voir ces bricoleurs du dimanche. Mais quelle hécatombe, c’est à croire que ce sont tous des bourrins sur des vtt Topbike. Faut arrêter messieurs de brutaliser de cette manière votre monture chérie. Surprise aussi par le nombre de courageux novices qui se sont lancés sur le parcours de 52 km, que je croisais régulièrement, et que je voyais se décomposer progressivement et physiquement. Mais pour eux, le spectacle grandeur nature méritait de se surpasser.

Le paquet côté animations, mais je suis du genre à pas avoir du bol alors...Par contre côté animations et convivialité, ils mettent les moyens dans le Doubs. Malheureusement je n'ai pas toujours pu profiter de cela. Déjà j'ai mis trop de temps sur le parcours pour profiter de l'animation dans la salle de M. Raphaël, ainsi que des démonstrations à l'extérieur. A écouter mes nains, l'ambiance bien souvent musicales aux ravitos était TIP TOP. Moi par contre, au premier ravito, je suis descendue trop vite, et j'ai complètement loupé le groupe de sicos. Dans le train, y'avais tellement de monde, impossible de croiser aussi les troubadours. Je n'aurais eu de chance qu'avec le dernier ravito, avec les Poux Laids qui ne l'étaient pas ! Par contre, IL FALLAIT ABSOLUMENT, que je remercie Raphaël, chose à laquelle, je n'ai pas pensé dans ma première version de l'histoire, de nous avoir accompagné dans notre délire de Blanche Neige et ses nains. Grâce à lui, on a pu monter sur scène pour nous présenter et gagner chacun quand même une bouteille de pinard, moi une rose en plus, la première, snif émotion, et claquer la bise à une vrai Miss ! Comme quoi le déplacement valait vraiment la peine. Et ce côté chaleur humaine et contact vaut tout aussi bien voir plus que tout le reste.

La rando, côté terrain, des conditions idyliques mais...
Je ne renie absolument pas les superbes paysages, le soleil, le sol super sec, (ce sont des choses que j’apprécie davantage en rando pédestre quand on peut prendre le temps de regarder…) Mais bon, au risque de choquer certains, moi c’est avant tout la beauté du terrain naturel sur lequel je roule qui prédomine et là franchement je n’étais pas séduite. Les portions de singles roulant ne représentaient qu’une partie du parcours (mais bon comme dirait certain si techniquement j'étais douée et si j'avais pas peur, je passerais partout !) Y’avait de très longues portions d’autouroute, horrible on aurait dit Lembach avec la beauté du sol en moins, car rouler sur sol caillouteux blanc, bof non ! Je me suis même ennuyée, me chopant des crampes de lassitude à force de mouliner en plein cagnard dans la même position. 31° au compteur à midi, dire que Marcs Dormeur, avait mit ses gants en Windstopper. Et suite à ces longues montées, des descentes trop abruptes, où je suis sur les freins du début à la fin, en priant que cela passent ! Mais encore une fois, si j'étais techniquement bonne en descente, cela passait super bien !

L’ambiance de la rando
Je pense finalement être un mauvais exemple pour donner un avis neutre sur cette rando car j’ai vécue cette diagonale comme une longue épreuve en solitaire. Je pense bien que cela est plus drôle quand on peut partager une telle expérience en groupe, comme l’on fait mes nains. Je regrette d’ailleurs fortement qu’ils n’aient pas jugé bon de m’attendre au moins sur l’unique portion que nous avions en commun. Mais bon, ils étaient lancés dans leur délire.... Et malgré ce que pensait notre Torero de JC, et ce que moi je savais pertinemment, je n’ai échangé que peu de mots avec mes congénères à vélo, qui devaient plus se demander ce que c’était cette débile avec une poupée de Blanche Neige sur le vélo et un avis de recherche sur le dos ! Ehh on n’est pas là pour rigoler où alors juste entre nous, ouhhhh on est sur une rando pas à Rigolande. Le héros du jour sera notre Gillou Atchoum et là j’applaudie l’égaux masculin et sa capacité à développer des forces surhumaines sur l’Homme avec un grand H qui fait quand même 20 bornes, haut du cadre cassé, plus de selle !

Photos
http://picasaweb.google.com/jcvtt67/DiagonaleDuDoubs#
http://picasaweb.google.com/nadiaVTT/Diagonale_doubs_2010
http://picasaweb.google.com/Furious.jo/DiagonaleDuDoubs
http://www.accessimage.net/galleries/event01/index_diagonale_doubs.html
P. 12 et 13 Bigfil, (195), Markès (197), J-C (199), Joël (200), Gilles (202), Benes(204) P. 74 moi (1154)
Vidéo
http://randosvttvideos.free.fr/
A suivre aussi prochainement un article dans le journal mais promis cela ne sera pas mon avis personnel !

mercredi 21 avril 2010

Pas le plat pays

Reconnaissance du parcours de mon prochain objectif du 16 mai. J'ai bien pris soin d'éviter les poteaux...En tout cas une chose est sûre, on m'a mentie, c'est pas le plat pays Bischwiller, c'est vrai que cela n'a rien à voir avec mes petites vosges du nord, mais bon, avec le vent de face c'est dingue comment une bosse de rien du tout peut se transformer en calvaire. Dommage, y'avais pas encore de l'eau dans la piscine ! Par contre, j'ai toujours pas vue de gravière. Bonne petite séance de fractionné pour ce dimanche.

mardi 20 avril 2010

Fanfan la Tulipe !

Super ! Ca y est enfin, le bonheur retrouvé de courrir comme une lapine sans crampe ! Soleil plein feu, lunettes sur le nez, et allons y franco short et Tshirt, avec une brise fraîche qui vient balayer le visage...tous les arbres en fleurs, tous les oiseaux gazouillent, maintenant on peut vraiment dire que le printemps est là, tout le monde a planté des tulipes, y'a dû y avoir une promo à auchan. Je me prends pour Gérard Philippe et je me transforme en Fanfan, intrépide, fougueuse, effrontée et généreuse, tel mon mon modèle, je part à la conquête de la gloire des km avalés et boucle avec sourire aux lèvres mes 14 bornes.

dimanche 18 avril 2010

18/04/2010 VTT Wasselonne 50km catégorie handisport

Que dire du parcours : Super = beaucoup, beaucoup de singles, voir trop technique pour moi mais bon...ca donne envie d'y arriver. Il fallait juste pas se louper dans ses trajectoires, waouhh c'était du grand slalom en permanence appeler moi dorénavant Mancuso, Vonn voire même Viktoria Rebensburg. Temps : super. Ravito : classique mais en quantitée suffisante. Accueil par nos potes de wasselonne : moyen j'attends toujours mon sandwich-chipo au ketchup avec mon orangina et ma bretzel, bon je rigole, c'était bien, ça manque encore un peu d'ambiance mais ils y arriveront si je leur donne quelques recettes. Beaucoup de monde au départ ce matin, même de trop cela bouchonnait déjà dans les premières montées. Il fallait déjà se frayer son chemin pour passer au mieux. Un gars a eu le malheur de poser pied devant moi et déchausser et bien sûr vise pile poils sur ce qui me reste de mes petits doigts. Le pauvre, le niveau sonore d'insultes qu'il a pris mais bon je me suis excusée, je reste quand même civilisée, en faite j'aurais du mettre des gants de boxe, au moins j'aurais bien protégés mes petons mais bon vu les descentes techniques qu'ils y avaient, le gant aurait vite valser.
Par contre, il est honteux de mettre autant de traversée de rivière car cela me donnait envie de faire pipi à chaque fois, soit 4 arrêts ce qui est énorme en perte de temps sur un tel parcours. Faut quand même comptabiliser 5 mn par pause, c'est hautement technique une femme qui fait pipi dans la nature. Donc c'était le point noir de la journée, rattrapper ce retard, et impossible de gratter ce temps aujourd'hui en descente avec une main avec 2.5 doigts d'opérationnels. De toute façon mon stupide combat contre le poteaux vendredi m'a laissée sur la défensive, surtout qu'une chute aujourd'hui aurait été de mauvaise augure pour le Doubs ce WE. Donc j'ai limitée les dégats au maximun, aucune prise de risque, dommage pour les jambes qui voulaient faire le 60 mais la raison a été plus forte, et le terrain trop technique pour absorber sur 10 bornes de plus des chocs sur les pauvres doigts qui restent encore opérationnels. Grâce aux pannes techniques et baignade forcée, la majorité des Soultz'ridders m'on rejoint sur le dernier ravito. Je n'aurais que croiser 2mn le temps de la photo notre fléche rouge Fab, aussi vite arrivé que parti. Bip, bip ! La saison promet...

samedi 17 avril 2010

Matinée de travail avec le club vosgien

Malgré tous les a priori que j'avais, et pourtant JE suis venue et même avec enfants, armes, bagages et nonobstant mon handicap de la veille. Pourtant je pense être une des plus méfiantes par rapport aux CV.
Et je dois reconnaître que c'était une superbe bonne matinée de travail avec le Club Vosgien. Par contre pour une première, il fallait marquer le coup et je trouvais dommage de briller par le faible nombre de Soultz'ridders présents. Comme vouloir améliorer nos rapports face à la toute puissance de ces personnes en matière de réglementation lors des randos organisées, si on ne s'implique pas un minimum. Et c'était quoi de sacrifier un samedi pour filer un coup de pioche ! Faut pas croire qu'on risque de faire bouger les choses en pédallant seul dans son coin. On est bien content aussi de trouver des sentiers où on est pas obligé de passer à pieds car la végétation, le ruisseau a repris le dessus. Pour ma part, je faisais parti du premier groupe, et même qu'avec 3 nenettes, 1 homme en devenir et 2 locaux du CV, on y est arrivé à refaire un pont et même à créer un petit ruisseau, avec des bassins dignes de Lardat qui dessina ceux du Trocadéro.
En plus le repas, rien que pour cela, cela valait le coup de pelleter en forêt.  Nous avons été reçu telles des nobles ! On nous changea même les assiettes, le service à table, le vin coulait à flot, zut on boit pas..le paim était frais, les gâteaux maison, des bretzels à l'apéro et le tout avec le feu de cheminée qui crépitaient. Ils avaient tout bon !
Soultz'ridders présents : Marie Paule,Valérie et Antoine Winling, Michel Hubert (et même pas de Soultz mais Wissenbourg) et les Kurtzelés : Laura, Julien, Jo, et moi...soit 3 adultes sur...combien déjà au club !
Photos sur http://picasaweb.google.com/nadiaVTT/Journee_travail_CV

vendredi 16 avril 2010

la route c'est plus dangereux que le vtt !

Pardi en 15ans de vtt, cela ne m'était jamais arrivée. Je ne sais pas d'ailleurs pourquoi j'ai aussi eu cette idée stupide de sortir les gants d'été, ahhh si, pour faire un pied de nez à ce dimanche de vtt tellement froid. On sort du boulot, on est tout frustré de la météo et on se dit, allons soyons fous, on se croit de nouveau au printemps, osons une tenue estivale et même les gants courts pour un petit parcours route, histoire de bien terminer la journée. Mauvaise, très mauvaise idée. Mais quelle bétise de vouloir mettre ses doigts à l'air.... Direction piste cyclable, col du Pfaffenschlick en vue. Résultat des courses, juste un petit détour sur les hauteurs de Mattsthal pour voir si les chèvres étaient déjà dehors mais non. Mais comment les coureurs professionnels peuvent-ils aligner des kms, par exemple sur le tour de France, après une chute ! Ma malheureuse expérience de ce soir me laisse bien songeuse.
Pensée du jour : cela ne sers à rien de vouloir carresser un poteau le long de la piste cyclable, il restera inébranlable !
Tout ca juste pour éviter en plus un groupe. Je me déporte, mais pas assez, et puis, j'ai toujours pensé que ce guidon était trop large, et paf la main. Aie la main, ouie la main droite en plus, à peine arriver sur woerth, adieu le Pfaffenschlick. Mais comme dans tous accident, sur le coup, on essaie juste de ne pas se later davantage, et continue son chemin, puis petite analyse, zut, aie, ouie, 3 doigts qui saignent, mais on se dit bêtement que cela va aller. Et là y'a un truc bizarre qui se passe, en tout cas pour moi, j'ai revue l'intégrale et refait dans ma tête, du dessin animée Il était une fois la vie, quand il parle de la coagulation du sang, et de la formation de la plaie. Evidement chaque petit mouvement devient pénible même la sensation du vent qui vient se poser sur la main, est douloureuse. Je me rassure, pas besoin de trop freîner dans la descente des chèvres, puis retour piste cyclable, ouf les doigts seront au repos et bien caler sur les cornes. Arrivée à la maison, je constate avec effroi qu'ils avaient bien gonflés et que surtout il allait falloir enlever le gant. Quoi que, cela dérangerait qui si je mangeais, dormais avec...Mais il faut être raisonnable et cela aurait été dommage de couper dedans ! Je prie maintenant que dame Arnica fasse son travaille cette nuit car sinon Wasselonne, ce sera chaud, très chaud !

jeudi 15 avril 2010

Il faut empêcher les baleines d'aller à la piscine

Y'a certains jours, c'est impossible de nager à Haguenau. J'en viens à penser qu'il faudrait interdire l'entrée aux baleines qui parlent entre copines. Les palmistes à planches avec encore du rimel sur les yeux, c'est les pires. Mais on dirait qu'il y a que moi que cela choque de voir ces traces noires de Maybeline filer dans l'eau. Breuk ! Et en plus impossible de les faire changer de trajectoire, à croire que leur reste de mascarat risqueraient de couler, on ne sait jamais. Mais pourquoi, la piscine ne fait pas des crénaux horaires réservés aux nageurs, on aurait au moins pas l'impression de devoir faire du surf dans l'eau. Dans ces conditions impossible de s'entrainer pour mon crawl.

dimanche 11 avril 2010

11/04/2010 : couicouic, couicouic...

Participants Soultz'riders (MarcS, Fab, Gilou, Philou), yes pour une fois majoritaire !!!!! et 3 petits pois pas vert en civil (Dominique,Philippe,+ sait plus et il était tellement causant.....euhh non pardon, je ne l'ai entendu que parler une fois et il était tout le temps devant ! = Thierry).
Point de ralliement, Liebfrauenthal, enfin c'est ce qui était prévu mais bon avec différents protagonistes qui viennent en vtt directement, le départ était un peu clairsemé. Finalement c'est le local du coin Fab, qu'on a réussi à perdre dès le départ. D'ailleurs, il vallait mieux car sinon mes cuisses auraient pris feu au Soultzerkopf. Arrivée au Pfaffenschlick, j'ai réussi à faire craquer Philou qui s'est mis à bricoler mes plaquettes tellement le bruit l'embêtait ! Mais rien à y faire, elles continueront à grincer lors de toute la sortie. Arrivés de l'autre côté du fossé antichar, Philou jouant à domicile, prie les rennes de la meute. Dans la descente vers le pigeonnier on récupéra enfin Fab et là bizarrement je ne sais pas pourquoi mais la meute mit un sérieux coup de turbo.
Comme quoi le maillot rouge de Fab, des grandes jambes de Philou à l'avant et c'était parti pour les échappées sauvages. Rien à redire, notre Philou sait nous aligner quelques beaux sentiers, où j'ai fini par décroché le groupe faute d'un pilotage aguerrie sur ce type de terrain, où il ne vaut mieux pas se louper dans ses trajectoires. Mais je reste une femme qui s'arrête pour faire pipi et pour manger, malgrès les efforts dissumulés de Philou pour me perdre, rien n'y fait. Tout le monde rentrera à bon port !

Selon la demande de Dominique, petite note historico-culturelle sur l'origine du Liebfrauenberg.

samedi 10 avril 2010

Petite sirène quitte le corail...

Dernier cours de natation avec maître Yoda, ça y est la petite, la toute petite sirène qui sommeille en moi doit quitter la barrière de corail et nager seule, progresser vers la mer et affronter les marées...
je connais mes défauts, il s'agit maintenant de les corriger par des longues séances d'entrainements, et d'entrainements ...mon objectif de départ être prête pour le 16 mai me semble par contre impossible à tenir. Donc tant pis, je metterais un bonnet à fleur pour nager la brasse à Bisch !

mercredi 7 avril 2010

Un test grandeur nature ...

Objectif du jour tester le niveau de forme physique...et mentale, mais çà c'était pas prévu ! L'idée était de rejoindre le Pigeonnier sans poser pied à terre. Pas de souci dans les premières montées, faut juste oublier un peu l'idée de se salir pour pas se planter dans les trajectoires boueuses. Première étape atteinte, le Soultzerkopf me sourit déjà. La partie par derrière sera la plus salissante et demandera pas mal d'efforts en therme de maniabilité pour pas déchausser, mais épreuve réussi. Petite descente technique par rectangle jaune et hooo miracle, tout passe sans problème, même pas la petite frayeur qui me fait déchausser. Et, et, Je ne comprends toujours pas pourquoi en dépensant 108 euros pour des plaquettes neuves, celles-ci couinent toujours et encore...même après quelques descentes. Direction Pigeonnier, évidement le passage du fossé anti-char se fera à pied. Bientôt j'arrive sur la partie du triangle vert où l'ascension est la plus pentue, mais heureusement le sol est super sec à cette endroit là, et j'arrive à monter sans même déclipser, pour moi c'est gagner à ce moment là. Petit coucou au pigeonnier et retour maison tout schuss. J'avais estimer à une heure la descente mais c'est sans oublier la nature qui nous joue toujours des mauvais tours. Je tombe biensûr sur une coupe, mais comme je suis au bout du sentier, je m'obstine tant bien que mal à faire du portage et de l'escalade. Mais c'était qu'une mise en bouche, bouche qui fallait par contre bien laisser fermer pour ne pas mourrir par la tornade de petits moucherons qui se sont sortis de leur hibernation, et ces cons, ils volent tous ensemble en peloton bien serré ! Lors de la descente, je prépare mal mon parcours, et prise sous la vitesse, je descend par un mauvais chemin. Je me rends compte bien trop tard, et voulant rattraper le coup, je décide de m'aventurer sur un sentier qui semblait remonter. Je rappelle qu'à ce moment là, il était plus de 18h15 passé.
Mais d'aventure en aventure, de sentiers en sentiers, sauvages de plus en plus, mouillés, puis callouteux, puis pampa entre les herbes hautes, des trucs qui piquent, qui égratignent la peau (super je vais de nouveau ressembler à quoi déguiser en fille au boulot..je vais encore avoir droit au remarques à 2 balles...), et ce satané sentier qui ne remonte pas, des arbres en travers, super tout ce que j'aime, seule, à 1h de la tombée de la nuit, puis tout d'un coup plus de sentier : this is the end, merci les Doors, of the road. Petit moment de panique, j'ai une carte mais à quoi bon, de toute façon, elle ne sert à rien quand on est perdu, et déjà comme cela j'arrive à peine à la déchiffrer ! Bon merci, Jean-Pierre, j'ai droit au vote du public, 50/50 et l'appel à un ami. J'appelle mon mari, qui se moque de moi, pour lui il faudrait descendre tout schuss; à la recherche d'un chemin. Mais je ne suis pas du tout convainque de cette stratégie car le seul chemin que je suis susceptible de reconnaître se trouve en amont. Bref instant de réflexion, et de yoga zen, j'ai pas envie que l'équipe de nuit VTT frustrée du vendredi saint me retrouve momifiée en forêt, donc c'est reparti pour l'escalade avec le vtt sur le dos. Je rejoins un vrai chemin qui retombe enfin plus bas sur un balisage. Je suis soulagée de cette petite escapade et je me dis en moi-même que cela a été un très bon entrainement pour le Doubs, un vrai test grandeur nature ! Purée c'est dans 17 jours !

samedi 3 avril 2010

03/04/10 : 1er Test Triathlon, avec la pince à linge, les cygnes et canards

Mon soutien morale de la matinée : Laurent Forrest Gump ! Rien de tel pour mettre un coup de pression supplémentaire !
6h55,  (tiens Forrest est même en avance !), arrivée pour le petit déj' de mon manager du jour. Après un gargantuesque pt'dej selon lui, mais tout à fait normal pour moi, oui c'est toujours impressionant de voir ce que je mange le matin surtout vu ma taille de naine, direction piscine de Schiltigheim pour notre première séance en grand bassin. Bon déjà, première constation à 8h15 nous voilà rentrée dans le bassin et force est de constater qu'il y a déjà plus d'une vingtaine d'adeptes qui nagent déjà comme des johnny weissmuller. Respect. J'attend avec impatience que Laurent arrive à sortir du vestaire pour se jeter à l'eau. Bon c'est vrai pour une première fois à cette piscine, la taille des vestiaires est vraiment impressionante, et on pourrait s'y perdre. Ce qui est surprenant c'est aussi le nombre de douche, cela ressemble un peu à Auschwitz, elles sont numérotées et drôlement chaudes pour cette heure matinale, comme si, on voulait nous faire passer à  une expérience plus gazeuse...Mais non ! Nous enchaînons nos longueurs, j'ai laissé de côté l'espoir de faire du crawl afin de réaliser la distance nécessaire en brasse; tranquilllllleeee, quoi ! Comme dirait Laurent, il me manque le bonnet à fleur ! Mais c'est vrai, en faisant la brasse, je suis consciente du temps perdu que cela représente sur cette épreuve. Et c'est quand même un sacré handicap, dès le départ. Heureusement au temps de "change", je réussis à mettre 1 mn à Lolo, alors que la petite bonne femme doit en plus mettre un soutien gorge que l'homme n'a pas, et c'est déjà cà de pris !
A ce moment là, je redoute un peu les 2 prochaines épreuves car ma jambe gauche a un peu souffert dans les travaux de force du vtt de la veille. Mais le vent est de notre côté au départ, on cafouille un peu aux niveaux des différents écluses, si on m'avait dit cela avant j'aurais bien rigoler, quoi vous vous trompez de côté quand vous roulez le lond du canal mais c'est pas possible ! C'est tout droit, le long de l'eau ! NON;NON;Non , au départ de Hoenheim, on arrête pas de changer de côté de berges, et un moment d'inattention et nous voilà dans l'herbe. Graçe à ma pince à linge, je profite de la partie vélo pour définir la longueur de notre épreuve course à pied. Notre seule hantise était de pas se prendre un cygne ou un canard dans les roues. Si jamais cela avait était le cas, il aurait terminer empailler dans le salon ! Sur le retour, la CDP de 100 est beaucoup plus dure à maintenir surtout avec les beaux relents de vent de face. Mais ma cuisse à tenue, à ce moment là, il aurait fallu manger quelque chose, puisque mon estomac avec 10 de retard a reconnu l'heure du goûter. Retour camionette, les vélos sont chargés et s'est parti pour la dernière épreuve. J'avais bien prévenu Laurent que là, on aurait pas du tout le même rythme. Il part donc tout seul à l'avant et bien sûr loupe ma pince à linge. Retour voiture, efforts bien gérer !
Petits étirements, j'abandonne les armes sur le coup du crapaud ! C'est bon j'ai vu assez de bestiauds aujourd'hui pour encore faire la grenouille par terre ! Cà y est 1er test Triathlon fait. Maintenant il va falloir travailler un peu mieux tout cela. Fini le stress et l'angoisse de la première fois.
Ce soir j'avais une sortie nocturne vtt, mais vue les trompes d'eaux qui tombent j'ai bien fait d'abdiquer !

vendredi 2 avril 2010

On remonte sur le vtt pour l'entrainement du Doubs

L'envie était trop forte ce matin, lors d'une petite balade familiale sur les hauteurs du Wintersberg de monter sur le vtt aujourd'hui. Surtout que le sol semblait bien sec. En plus harsard, on croise des vttistes tout heureux (JM d'Ina roulant seul est ayant fait déjà 1000 de dénivellé, costaud pour 30 bornes), d'autres un peu moins, vttiste borné qui roule tout en cours sous prétexte que c'est le printemps avec des poils qui se dressent à 1km, des freeriders qui préférent marcher en montée pour garder toutes leurs forces pour les descentes. Note :  c'est quand même un peu simplet de genre de pratique, peut-être qu'ils ne savent pas qu'on peux aussi monter en vélo ?! C'est quand même plus chiant de pousser son vélo que de grimper même au ralenti ! Bref, 2 heures de battement, le temps que les enfants fêtent un anniversaire chez la voisine. Petite pression horaire et c'est parti pour notre endroit culte, le refuge du Soultzerkopf. Bon une chose est sûre chez nous, le sol est encore bien trempé. Je voulais rentrer propre, et c'est loupé. Surprise au retour, on croise notre voisin sans casque sur un KTM (dire qu'il y a des vendeurs de vélos qui arrivent encore à vendre de vélos sans casque, mais quelle erreure commerciale, ils ont pas le sens du bysness ces gens ou quoi !) avec un vieux copain du lycée mais çà par contre, ne me rajeunit pas, mais cela me rappelle le nombre de bétises qu'on a pu faire avant...souvenirs, souvenirs ! Et qui aurait cru un jour qu'on se croise en forêt, surtout un AM de Vendredi Saint. C'est aussi çà le vtt, rencontrer des gens là où on les attendait pas...mais vraiment pas !
Mais une chose est aussi sûre, la nature du terrain ne me donne absolument pas envie pour la sortie nocturne de demain en vtt... à suivre...