Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 29 juillet 2012

Meilleur spot au Soultzerkpof, mon Sumatra

Départ stade de foot Memmelshoffen - Rectangle bleu direction les 7 Fontaines, rectangle jaune Soultzerkopf, pfaffenschlick, triangle vert Stiefelsberg, Luchenskopf, retour par drachenbronn par rond rouge - kmage rectifié : 23 ou 24 je pense
http://connect.garmin.com/activity/204205938


3 au départ ce matin, dany accompagné de didier est venu renforcé les troupes...
Départ sous le soleil direction le bosquet vert devant nous, et si on trouve la montagne, on y grimpera. La dernière fois que j'avais fait ce parcours c'était au printemps, entre temps, la nature a bien repris le dessus. J'ai du mal à trouver le bon chemin, j'en profite pour tester la patience de mes collègues de course, mais elle est très bonne. Bon au moins ces aller retour m'auront permis de découvrir l'accès via Lobsann sur ce même sentier de la Wintzemulhle. Je ne reconnais même plus mon sentier, dire que je l'avais élaguer au mois d'avril, aujourd'hui il faudrait repasser avec le coupe coupe histoire de se frayer un vrai chemin entre les herbes hautes. On se fait fouetter par les ortilles et les ronces, euhhhhh mais quel délice !!!! Tout ce que j'appréhende et déteste, car on sait à l'avance comment cela va se passer. Non je ne me gratterais pas, non, non, non, en plus avec la fraîcheur du petit matin mélangé aux restes de pluie, même les feuilles restent collées aux bras. Non les herbes folles, vous ne me capturerez pas....je réussirais à passer, ouiiiii avec les deux pieds bien crottés dans la merdasse. Chouette j'adore commencer un parcours avec des chaussures  Foqui sentent la vase....même l'odeur des petites crottes des chèvres sont plus agréables une fois arrivé au 7 Fontaines.
On traverse la route et changement totale de terrain. Chouette on commence à rentrer dans le vif du sujet, enfin un terrain bien sec et propre même si dorénavant on ne va que monter. Petit exercice de médecine chinoise par maitre didier pour respirer correctement sans se fatiguer. Autant dire que c'est peine perdu pour moi, étant déjà complétement nulle en jeux psychomoteurs à l'arrêt, alors en courant...Non je plaide coupable je n'arriverais jamais à respirer correctement....Pourtant il faudra bien que je passe ce stade si je veux progresser !
C'est avec grand plaisir que je guide mes 2 compagnons de route sur ces petits sentiers que j'aime tant. Un plaisir est toujours plus grand quand il est partagé.
Il manquait juste un peu de vin, de pain et de boursin...et tout aurait été bien....

mardi 24 juillet 2012

Meilleur spot autour de la Celtic mon Maverick

Croix jaune pour monter au Borneberg- Descente rectangle rouge
http://connect.garmin.com/activity/202691857

Certainement un des plus beaux 10km sur les sentiers de niederbronn, en passant par le col du Borneberg. Une montée bien longue comme je les aime, semé de petites pierres, des racines et des petits passages techniques à genoux....enfin pour moi car je suis toute petite...une belle montée vers le wintersberg tout en surfant sur un terrain tout bosselé, on ne s'ennuie pas un instant...un single sur lequel, il ne vaut mieux pas s'aventurer en cas de gel....
Demi tour sur le col du riesthal, un peu de calme avant la montée finale vers la tour, un grand classique. La descente, une de mes préférées le rectangle rouge mais version camp celtic, c'est bien plus divertissant et ludique....
Vraiment un best-off, à compiler avec une autre partie, pour faire un super parcours...et je sais qu'il y a de quoi faire. La suite mardi prochain
http://www.youtube.com/watch?v=jFg_8u87zT0

dimanche 22 juillet 2012

Randonnée des Myrtilles à Ottrott

http://connect.garmin.com/activity/201860625

Du soleil, du vent et du froid mais un terrain globalement très sec...Voilà en résumé les myrtilles en 2012.
Le descriptif de la rando, on prend le parcours de 2011 et on fait copier coller. Très facile d'autant plus que toute la première partie reprend la TMV jusqu'au mont saint odile. Trop facile !
Pourquoi faire compliqué quand c'est si simple de reprendre de l'existant ! Pourquoi se tracasser la tête pour proposer des nouveautés ???? Ben tout simplement c'est cela que l'on recherche quand on vient faire une rando. Reprendre un balisage permanent, je dit Niet ! En plus cette montée sur gros chemin, franchement faut vouloir...oui vouloir en venir à bout et terminer au plus vite car c'est super lassant !
Changement de terrain, et cela devient enfin plus ludique, ouf le chemin des bornes est là pour égayer un peu tout ça. Passage par le premier ravito, c'est du light que l'on nous propose, mais on ne s'attable pas longtemps, de toute façon il ne restait que quelques madeleines mais rien qui ne tient au corps.
Alors direction la suite du parcours. On se refroidit toujours aussi rapidement, après chaque raidillon où l'on chauffe enfin on a le droit à une belle descente bien froide. On arrive enfin sur les hauteurs du champs du feu où se profile les changements de parcours. Alors que faire ?
C'est une belle journée, ce serait vraiment dommage de redescendre directe et de ne pas profiter des pistes de ski de fond recyclés en circuit vtt. En plus cette petite variante offre enfin les beaux singles qu'on attendait depuis le départ. On les aura bien mérités, finalement c'est une des plus belles parties, sans grandes difficultés supplémentaires.
Second ravito, on le connaît bien celui là au bord de la route : on sort les bonnets, les vestes, les coupes vents et les polaires pour ceux qui avaient prévus le coup et on prend un bon grog avant d'attaquer la descente. Il fait froid, brouuuueuuueee, on est tombé à 10°C mais le soleil est là pour réchauffer nos coeurs.
Les sentiers sont au rendez vous et la fin de ce parcours tranche vraiment par rapport au 17 premiers KMs. Comme le balisage qui se fait beaucoup plus rare et qui demande une attention toute particulière pour ne pas se tromper. Comme d'habitude, le ravito se fait attendre, mais quelle idée de faire un contrôle à moins de 10km de l'arrivée ! Cela doit être pour rassembler les troupes car nous avons vraiment croisés très peu de monde en roulant ce matin. Pourtant toutes les conditions étaient réunies pour passer une belle matinée de vélo. Et cela nous manquait depuis les 3 dimanches de pluie....

Un grand merci à MarcH de m'avoir attendue tout au long de cette journée et d'avoir sauvée d'une mort attroce et douleureuse mon galet de dérailleur...

vendredi 20 juillet 2012

Corrida de la Streisselhochzeit à seebach


allalllla les corridas, pleins de monde, tout le monde sur le même parcours, et tous en avant. Une météo bien propice à la course, ouf pour une fois on est pas sous une chaleur à tomber par terre. Un peu moins de spectateurs cette année, merci le froid de l'automne...même le tshirt noir est à l'image du temps : noir....ohooo un peu tristounet tout cela. Alors la course comment je l'a sens, euhhh je sens rien à part l'odeur des tartes flamblées, et des apfenkuchens...
Suite à ma déconvenue lors de la dernière course tout ce que j'ai appris et ce que je retiens désormais c'est que mes petites séances de fractionnée m'ont surtout permis de pouvoir partir vite. L'année dernière sur cette même course, je pouvais encore accélérer à mi parcours, maintenant c'est l'inverse je tiens plus ou moins un bon rythme jusqu'à la moitié et après patatras...Avant j'arrivais à dépasser des gens, maintenant c'est moi qui me fait rattraper systématiquement vers la fin....Et ça change énormement le regard que l'on a sur soi même.

Alors la course...ehhh bien c'était la course, partie de tout derrière, ce qui est juste horrible car il faut se frayer un chemin et quand on est petite c'est pas évident, pardon les grands, une souris passe...les bousculades, euhhh pardon, je veux juste passer, promis c'est pas moi qui vait vous courir dans les pattes...
Il a fallut attendre le second passage dans le centre pour que tout se décante. Bien maintenant que le champs est libre on va pouvoir attaquer la première montée à côté du stade. Tiens ça monté autant l'année dernière ? J'avais pas remarqué. Par contre la descente, elle était pas plus longue ? Non plus ! Allez deuxième tour en ville, en reprend la même trajectoire, sauf que des météorites défilent de toutes parts, et je n'arrive même pas à prendre ne serais ce que leurs aspirations.
Alors que mes pas tapent sur le sol tel un hippo, les deux premiers de la course, survole le sol en passant à côté de moi. Époustouflant de grâce et de légèreté, et moi collé au dessus du sol. Mon centre de gravité doit être plus bas qu'eux, c'est pour cela que j'ai toujours dit, si on a pas les prédispositions génétiques pour courir, on a juste à ramasser les miettes. L'arrivée au centre du village est toujours aussi exceptionnelle sous les acclamations du public...Super conviviale le repas pris dans le petit corps de ferme même si le prix du jambon revait du pure luxe.

dimanche 15 juillet 2012

Circuit de la Mossig à Wasselone

Les dimanches se suivent et malheureusement se ressemblent. Motivé oui on l'est, mais pas complètement maso. Alors oui, on se sacrifie pour aller voir et soutenir les copains de wasselone, mais bon y'a pas une récompense pour le plus méritant sous la pluie. On est pas à kolanta : "mais kiki restera le plus longtemps sur son vélo sous la pluie ?". Ben pas moi...Le plan galère de la semaine dernière est encore trop frais dans ma tête pour récidiver ce dimanche.
Pourtant tout commençait bien, pas de pluie au départ, pas de chemin hyper boueux, beaucoup de nouveauté au parcours niveau approche du ravito mais les bonnes choses ont toujours une fin.
Le ciel plus que sombre laissa transparaître les premières gouttes...
Plic, Plac, Ploc...et puis la pluie commença à tomber. Toujours et encore, en continue. Mais une pluie bien humide, bien insidieuse, qui s'immisce jusqu'au travers de mes chaussettes soi disant étanches. Alors oui je le confirme, une fois que les chaussettes ont réussi à capter toute l'eau qui coulent le long de mes jambes, elles retiennent comme des sachets plastiques l'eau à l'intérieur des mes petits petons. Et là oui elles sont étanches, plus une goutte ne sort de mes chaussettes.
Tiens c'est rigolo de pédaler non pas sur des coussins d'air mais sur de l'eau. Tiens même au triathlon je n'étais pas autant trempée en sortant de l'eau. Sos je suis en crue...je me shampouine directement le visage avec le reste de Dove qui me coulent dans les yeux. Petit briefing rapide avec mes deux compagnons d'échappée dany et alain. Pour ma part, le parcours s'arrêtera sur cette montée de Reinhardsmuster.
Demi tour et direction au plus rapide vers le ravito pour boire une bonne tasse de thé bien chaude. Ahhhh qu'est ce que cela fait du bien de prendre un gobelet bien chaud dans ses mains. Petite agitation au contrôle, ils n'arrivent pas à retrouver un vttiste tombé dans la forêt. Surgit alors le pompier de service en porsche cayenne à la recherche du malheureux et assez vénère car il ne le trouve pas.
Euhhh laissez tomber monsieur le pompier, moi je suis là, je suis aussi sinistrée...oui un dégât des eaux et j'ai aussi besoin qu'on me ramène en porsche - tant qu'à faire !!!!! Faisons vombrir le moteur...
Mais non, allons bon, je ne suis pas tombée aussi bas, je vais rentrer à vélo ! Restons digne !
Ne dis-t-on pas :  « La vie est comme un arc-en-ciel : il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs."
Ok, alors maintenant, on a droit à un dimanche sous le soleil, pour la pluie, on verra ça le lundi non ?

dimanche 8 juillet 2012

Xterra France, triathlon nature, parcours découverte


Mon expérience xterra france, format découverte pour une première participation en triathlon nature. Rien à voir avec le format classique sur route. Une ambiance de tonnerre, une très bonne conviviabilité, même en temps de course...
J'en sors véritablement grandie, beaucoup plus confiante en moi malgré l'épreuve de force que c'était au vue des conditions météos et surtout l'état du terrain. Je pensais que cela allait être une longue matinée de galère et puis finalement cela fut comme une résurrection au fur et à mesure du temps qui passait.

Petite rétrospective de ce we qui avait pourtant commencé sous un soleil de plomb. Samedi, direction le Tour de France, histoire de prendre l'ambiance au cœur des Vosges.
Premier bain de foule, premier coup de soleil de la saison, le dernier du we ! Une caravane qui se fait attendre, toujours aussi spectaculaire que de voir les véhicules transformés en voitures publicitaires, et je ne parle même pas des boys et girls qui se trémoussent sanglés de toutes parts sur les voitures. Ohh ben tiens, je vois des spectateurs avec des maillots xterra, ehh bonjour les copains, demain on va jouer sur le même terrain de jeux...

Retrait des dossards aussi le samedi, me voila parée de mon bonnet vert fluo, ouf au moins les sauveteurs me retrouveront plus facilement dans l'eau si je me noie. Un petit sac en tissu en mémoire de la course, et le tshirt adidas collector, mal taillé pour les petites femmes comme moi. Petit tour rapide dans le parc, tiens je m'attendais à quelque chose de plus grand, plus aéré, mieux agencé. On se bouscule un peu entre les différentes files, les tables avec les inscriptions, et les vélos des coureurs. Les chapeaux de pailles, les casquettes, les lunettes sont encore de sortie. Au brief de l'organisation, on nous promet un dimanche sous le soleil, n'ayant pas d'ordinateur et de net sous la main, je crois bêtement ce que j'entends. Je me pose même la question sur l'utilité de la combi, n'étant toujours pas persuadée du gain de temps de celle ci, et du temps perdu à essayer de l'enlever. Mais ça c'était avant...avant le déluge de pluie du matin.

Petite nuit d'angoisse à savoir si j'allais être disqualifiée ou non. Alors que je m'attendais à du soleil ; quelle ne fut pas ma surprise en ouvrant les volets. Non je cauchemarde, je les referme, je me suis trompée, je les ouvre à nouveau et c'est pire encore. Il pleut à torrent, tout est fermé, on ne voit même pas le lac au loin. Je suis dégoutée ! Mais pas le choix, faut y aller, je ne peux pas m'enfouir, j'ai mon bonnet fluo qui m'attend. Pour gagner du temps, je commence par mettre le bas de la combi. C'est très chic de prendre le petit déjeunée de la sorte...Par contre je n'avais absolument pas prévu le pire des scénarios catastrophe que j'allais vivre donc je suis parti juste avec un sac contenant mes affaires. Pas de sachet, pas de boite plastique, rien. Heureusement un gars super sympa de la buvette sortit un rouleau magique et me voila parée au moins d'un sac poubelle pour mettre mon sac dedans. Est ce que si je rentre dans un sac poubelle et qu'on me jette dans le lac, je ne nagerais pas plus vite ? Bon voila mon sac protégé, il fallait au minimum ça ! 5 cm de flotte sur les tapis rouge du Bike parc. Autant dire, qu'il fallait mieux accrocher le sac sur le vélo et faire tenir le tout en équilibre.

Adieu les lunettes de soleil et bonjour les parkas et les parapluies aujourd'hui. Chouette finalement c'est super bien une combi, cela tiens chaud et tant qu'à faire, je mets directement mon bonnet de bain avec les lunettes, au moins je sentirais moins la pluie. 10min avant le départ, le speaker a le don de mettre une ambiance de tonnerre. Je me demande vraiment ce que je fais là sous la pluie, moi qui sait en plus à peine nager !

La natation trempée
Première épreuve attendre sur les petits cailloux qui transpercent mes petits petons, séance gratuite d'acupuncture chinoise pour me requinquer de l'intérieur. Est ce que si je me cache à l'intérieur d'un kayak, on me remarquera ? Oui ahhh bon, je suis inscrite, faut assumer maintenant...mais il est où mon premier xterra sous le soleil ? Parti à Hawaï où règnent le soleil, les chemises à fleur, le monoï, le king Elvis entrain de vivre une retraite pèpère.... Bon allons dans l'eau, histoire de savoir pourquoi je suis mouillée. Le départ se fait attendre, les premiers sont déjà à l'eau, le coup de feu est lancé, tout le monde se jette à l'eau, eux c'est normal ils ont une compétition, moi j'ai juste une série d'épreuve et j'espère juste pouvoir partir pour courir. Là oui j'aurais tout gagné aujourd'hui.

Donc j'attends, tranquilou, je laisse bien partir toute cette masse impressionnante devant moi et je m'engage doucement dans cette eau bien chaude et algeuse à souhait. Je pense que j'étais quasiment la dernière à l'eau. Pas de stress, ce n'est tellement pas mon élément cette vague humaine, que je prends aucun risque à me faire assommer. Premier objectif la pyramide de Keops la devant moi au loin. Mais qu'est ce que c'est que tout ce remous dans l'eau. En plus contre courant, cette première bouée, je ne croyais jamais l'atteindre. Je barbotte dans l'eau, je me tranquilise comme je peux et me voilà enfin passée. La seconde est beaucoup plus proche, j'en ai mare de faire le canard, et je pars en crawl, ahh mais tout ce passe bien, logique j'ai le vent dans le dos et du courant favorable.
Super je suis parmi les dernières encore dans l'eau. Mais quelle surprise, imaginez Louis de Funes dans le petit baigneur, ben c'est moi...Mission maintenant le bord du lac, je frôle des poissons, ohhh bonjour, non ne vous effrayez pas, moi je ne fais que passer, et c'est moi qui ait le plus peur. J'entends toujours le speaker qui commente nos prouesses aquatiques, oui je sais je suis toujours dans l'eau mais faut bien que j'en profite car je ne reviendrais pas avant l'année prochaine...
Non je ne stresse pas, je ne voulais pas me faire noyer dans l'eau par les coups des autres concurrents.

La première transition vélo.
Enfin, je sors de l'eau, tiens y'a presque le soleil qui sort, j'arrive doucement mais certainement à enlever la combi grâce à une peau bien graissée de crème. Mais arrivée au vélo, c'est la panique, faut sortir les affaires du sac accroché dans son sachet. Evidement tout tombe parterre, je pensais mettre un maillot sec, me voila entrain de l'essorer comme un panier à salade...misère de misère.
L'arbitre n'oublie pas de préciser qu'il faut repartir en ayant rangé toutes ses affaires.
Ahhhh faut que je fasse le ménage, le repassage et que je range le linge, soit, je passe aussi la serpillère tant que vous y êtes car c'est un peu humide par terre monsieur...?!
J'en oublie mes gants, demi tour rapide et je repars enfin à la poursuite de mes concurrents. Zut j'ai encore perdue des places dans la transition, le speaker m'annonce que je suis parmi les derniers à partir...

Le vtt
Le parcours je le connais, il est très exigeant physiquement et je n'ose pas imaginer ce que cela va donner avec toute cette pluie. Un savant mélange comme je le déteste : humidité, pluie, racines glissantes, caillasses savonneuses, et la boue. Que du bonheur. Il va falloir serrer les fesses et rester sur le vélo. Ne prendre aucun risque (une chute serait impardonnable) et faire super attention à ses trajectoires. Ma hantise, le temps limite. Mes angoisses reviennent au gallot mais faut rouler assez vite tout en restant prudent. Premiers kms avalés et déjà plus d'une dizaine de concurrents dépassés. Il faut que j'arrête de jouer à la mijaurée, faut que j'oublie toutes mes chutes, et surtout que je me repose sur mon expérience en vtt. Ce sera mon salut et ma force aujourd'hui. Rouler je sais le faire, tenir sur terrain difficile j'ai la ténacité pour y arriver aujourd'hui.

Dépasser de plus en plus des concurrents me redonne du baume au cœur et libère enfin mon esprit. J'arrête un peu de me poser milles questions; ça passe oui, non, peut être...et je trace ma route. Pour une fois, j'ai une raison pour accélérer mon allure, je veux partir pour faire la course à pied. De toute façon le terrain est tellement gras par moment, que je ne force même pas à patiner dans la boue, un passage éclair en courant, ira tout aussi vite. Quand cela n'avance plus, je ne force pas plus que cela, je ne voudrais pas non plus maltraiter mon vtt car si je casse quelque chose, faudrait que je termine à pied et là ce serait la disqualification assurée. Finalement toutes les parties trop techniques je les ferais à pied, cela me fait perdre beaucoup de temps, mais je gagne en assurance. Je grignote au fur et à mesure les concurrents, dire que je suis sortie la 4ème dernière du parc et voilà que j'ai remonté déjà plus d'une 50taine de concurrents.
Je redoutais le plus le vtt et c'est pourtant grâce à lui que je revis au sein de la course.
Dans les pâturages, il fait super froid, la brume est tellement dense qu'on ne voit pas à 100 mètres devant. Mais comment font tous ces athlètes en mini-débardeurs pour ne pas avoir froid. Ahhh ils sont à fond. Je fais office de mamie à côté d'eau, j'ai froid à la nuque, zut y'a du courant d'air, vous pouvez fermer la porte svp ! Euhh svp les vaches, arrêtez de remuer les queues si rapidement, j'ai un peu froid au dos....

Pour la descente, j'essaie de rattraper encore un peu le temps perdu mais je reste toujours sur les freins pour ne pas me planter dans un sapin. Je m'en doute que je ferais une jolie guirlande de noël mais c'est un peu tôt pour la saison. J'arrive enfin sur les hauteurs de Xonrupt, il me reste juste à passer la fameuse bosse, euhhhhh à pied, ce serait bête de repartir en marche arrière au milieu de la butte sous le regard amusé des passants. Non je n'ai pas fait tout ça pour me vautrer en Freestyle les fesses à l'air à 1 km de mes cascadias qui m'attendent pour courir.



Le final en toute beauté
Transition plus rapide cette fois ci, je n'oublie pas de faire le ménage car sinon le commissaire va être fâché et je repars en courant. Mais oui, ça y est c'est gagné pour moi, j'y suis à cette cap. Enfin cap, euhhh non, c'est une manche de strong-fisherman-women. Presque un petit parcours de combattant à travers la forêt. C'est plus des chemins qu'on a pris mais des éboulis de terres humides entre des nids de rivière. Finalement c'était bien à vtt, mes pieds ne trempaient pas tout le temps dans la bouillasse.
Ouhhh je ne m'attendais pas à cela, et je me fais un peu piéger par la difficulté des passages en force. Je ne savais pas que je partais en mission JI !
Ahhhh le lac, je le vois enfin, reste plus qu'à rejoindre l'arrivée. Un concurrent me colle au train juste avant l'arche et me pousse dans mes derniers retranchements, alors voila encore que je sprinte maintenant....ouie, ouie, ouie j'aurais tout fait aujourd'hui. Ehhhh la galanterie tu connais mon gars !



Un grand bravo aux Furieux arrivés 5ème en relais et mes enfants qui m'ont accompagné sur ce triathlon....

Ce que j'ai oublié de dire....
- super organisation, mais comment font-il pour rassembler autant de monde....
- super mélange des genres, des anglais, des français, des vosgiens, des suisses, quel beau melting pot.....
- des ravitos bien fournis
- bel article dans le journal des vosges, tiens on parle de moi et surtout du gars qui a faillit me faire tomber sur le sprint final comme si on était dans la même catégorie, ridicule... et comme quoi cela a marquait tout le monde...

dimanche 1 juillet 2012

Ronde des bucherons à Schirrheim

http://connect.garmin.com/activity/194434884
http://www.schirrhein.net/
http://www.performance67.com/resultats/Resultats2012/Schirrhein10km.html


35° à l'ombre des cocotiers de Schirrheim. Un peu d'air frais en forêt, mais rien de plus à part un gros rhume qui me guette. Pas confiante du tout aujourd'hui, je suis stressée même...pas bon tout ça....
Arrivée sous les 48min sera l'objectif, les décrocher sera un coup de poker. Pour m'épauler dans ma quête, je pars avec olivier. Il sera mon pilier, mon roc avec ses 2m, il les vaut bien.
J'écoute attentivement ses conseils au départ, que dire, tenir une vitesse moyenne, je veux bien mais faut il encore pouvoir l'appliquer. J'ai peur qu'il me demande de partir trop vite et c'est moi au contraire qui file trop rapidement au départ. Ce qui est pris est fait...
Je joue ma carte Reine de cœur, le feeling c'est ça non ???? Je laisse mes jambes tourner. Alors soit j'arrive à maintenir l'allure soit je repasse à la case départ mais sans toucher le jackpot.
Olivier m'avait prévenue, je suis partie trop vite, je ne suis pas arrivée à tenir le coup et le 7ème km fut décisif. Moi j'avais juste espérer gagner du temps au départ, pour essayer de temporiser à la fin. Mais les 3 derniers kms  furent beaucoup trop long, je crois qu'on me les a rallongé cette année.
J'aurais du boire je pense. J'avais même faim dans la dernière montée. Plus de jus en moi, comment réagir, sinon continuer et faire au mieux. A un moment une coureuse eu pitié de moi et me donna une éponge. Une éponge, euhhhh mais pourquoi faire ? Je ne vais pas essuyer la table maintenant ! Ahhh avec une éponge on peut boire, en la serrant contre sa bouche....c'est un concept certes !!!! Mais moi je suis déjà déconcentrée quand on m'asperge d'eau, je m'étouffe avec les gobelets en plastique, alors s'éponger, c'est trop me demander. Faut pas bousculer mamie dans ses habitudes, mais je crois que c'est la dernière fois que je partirais sans avoir à boire sur moi par une pareille chaleur...
Une bonne claque voila ce que j'ai donc pris avec 2 min en plus au final. Nummm pas contente du tout la petite locomotive.
Alors à quoi m'ont donc servit tous ces kms d'entrainement en plus depuis l'année dernière...cela me laisse un peu songeuse...
Merci à toi olivier pour m'avoir suivie, la proche fois, tu me taperas sur les fesses pour que j'avance un peu plus vite....
Belle participation de l'oh morsbronn sur les courses, plus d'une 10ène de coureurs....je sais maintenant après qui courir pour progresser...