Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

lundi 27 mai 2013

Course des Lavoirs

http://connect.garmin.com/activity/318318846


Seconde édition de la course des lavoirs pour ma part. J'avais ardé un très bon souvenir de l’édition 2012 alors c’est avec un très grand plaisir que je reviens ici.
Même avec certainement presque 10° de moins par rapport à l’année dernière. Le parcours, il me semble, est identique à celui de l’année dernière. On peut schématiser celui-ci en deux parties : une première partie montante vraiment très ludique et sympathique sur des petits singles comme je les adore et un retour sur chemins roulants pour ceux qui aiment envoyer en descente sans prendre de risque.
Ma course no comment…. c'est comme les essais de lancer de fusées. On aime en parler quand elle décolle mais pas quand elle reste dans les startings blocks. 18kms de questionnements sur moi-même c’est longs….

Organisation au top (hormis le problème de rubalise qui disparait), voila encore un club qui permet de faire une course à un prix raisonnable avec un sandwich à l’arrivée pour se requinquer, une rose pour les femmes et un vrai Tshirt rose girly qui ressemble à quelque chose. 

lundi 20 mai 2013

Pentes et côtes de wissembourg

http://connect.garmin.com/activity/315459342


Déjà pour le jeu de mot à deux balles, j’adore !
Après le choix du parcours : pas mal. On se croirait presque sur un urban trail avec la longue distance en moins. On enchaîne bitume et chemins, maisons alsaciennes et remparts historiques, du plat le long de la rivière aux montées en escaliers sur pierres glissantes.
Enfin la météo, comme d’habitude de la pluie qui transforme le circuit en un véritable cross par endroit.
Et le clou de la journée, enfin une bonne idée de cadeaux qui change du traditionnel Tshirt qui me va si rarement, un sympathique sac de sport noir où je peux arriver à me mettre dedans quand j’aurais retrouvé mon poids de forme !

La course
Beaucoup d’ambiance sur cette rencontre sportive du nord de l’Alsace rassemblant pas mal de clubs locaux. OH morsbronn venu en force et départ groupé avec le 5 km permettant de courir un peu avec les collègues. Enfin un peu, pas longtemps non plus. Surtout quand les collègues passent à côté et éclaboussent d’autant plus que si on se baignait directement dans les flaques ; on serait moins crotté. N’est ce pas Sandrine….ohhhhh la vilaine fille qui adore la boue.
Je prends le départ avec Christophe qui se chargera de l’allure. Mais comment dire. Quand on n’a pas les jambes et le mental difficile de tenir le rythme. En plus dés le départ je chauffe trop vite, et oubliant de mettre un tshirt et joue les playmettes en brassière. A défaut de briller par les performances sportives autant reluire par autre chose….
Désolé Christophe de ne pas avoir tenu la distance …j’espère que sur la prochaine course que nous ferons ensemble, je serais plus optimale.

samedi 18 mai 2013

C’était bien le pont en ce we d’automne….

…Comme dirait l’autre : y’a plus de saison ma bonne dame !!! 
Mais siiiii nous sommes repassés de l’hiver à l’automne avec un détour rapide par l’été par l’unique journée de soleil et de chaleur en ce samedi 18 mai. Donc je n’hésite pas une seule seconde, et je fonce en forêt pour une petite séance de duathlon sur le Liebfrauenberg. Je pars bien décidée à affronter la boue collante pour travailler au mieux ma motricité et faire fonctionner la moulinette. 

Je suis d’ailleurs étonnée que le terrain ne soit pas plus marécageux et m’amuse à rouler à pleine roue dans le bourbier. J’affine mon bronzage terre de glaise à souhait à défaut de prendre le soleil.

J’avais juste oublié un petit détail, c'est ue le vtt ne supporterais peut être pas autant que moi les passages fangeux maintenant que je n’ai plus d’assistance technique.
Ohhhhhh lallllaaa la galère, pourquoi un dérailleur ne tient pas deux sorties de suite sans être bichonné et révisé !!!!! Bon cela m’aura permis de monter sur le grand plateau et d’amortir le prix des dents qui glisse dessus. Petit détour par Pfaffenbronn en essayant de trouver une vitesse qui tienne sur le dérailleur mais il n’y a vraiment plus rien à faire…quand la machine a le hoquet, tousser ne sert à rien. Essayer de comprendre d’où vient le problème est totalement inutile. Quand on a aucune compétence mécanique, faut juste adapter le parcours au cycle de pédalage. Bon cela devrait donc le faire, je connais le terrain et décide donc de prendre du roulant pour redescendre. J’avais omis aussi un petit détail, nos amis les bucherons. Tiens un petit panneau qui prévient du débardage, mais bon cela va passer…
Règle n°1 dans ces cas là, surtout rester dans la trace du tronc qu’ils ont tiré sur des kilomètres et des kilomètres pour garder de la motricité...
Règle n°2, ne pas vouloir changer de vitesse en tirant brutalement sur les cuisses quand le tronc traine en plein milieu du chemin…..
Règle n°3, pleurer un bon coup quand la chaine se retourne et bloque le dérailleur….
Alors oui le vtt c’est super, sur terrain sec et sans problème mécanique. Heureusement qu’il fait beau aujourd'hui les oiseaux chantent, la forêt sent bon le pin frais, et les petites fleurs s’étendent le long des sentiers….que du bonheur pour enchainer avec la course à pied où mes lacets ne devraient pas me faire défaut et entrainer une casse moteur….
Finalement courir c'est plus accessible comme activité sportive…
http://connect.garmin.com/activity/315459287

lundi 13 mai 2013

Test les nouvelles Glycerin Brooks 2013


A peine deux ans, et voilà déjà que les Glycerin commencent à rendre l’âme et surtout des bout de tissus. Petit tour rapide sur le marché des chaussures de running et premier constant la flambée des prix….Difficile de trouver une bonne paire de pompe sous la barre des 100 euros.
Voir donc sur le net les promos. Encore un défit à relever quand on chausse du 36.5….De toute façon brooks je suis, brooks je reste. Après quelques recherches, je trouve mon bonheur sur un site allemand 21run.com. Commande passée facilement même si l’allemand n'est pas bien traduit mais la livraison à ma grande surprise est faite en deux jours express.
Quel plaisir de trouver ce paquet dans ma boite aux lettres à deux jours du semi de strasbourg.
Remarque 1 : on peut faire le ménage avec…cool elles sont très polyvalentes les nelles glycerin 2013….
Analyse des autres évolutions.
D'abord le look. Y’a vraiment rien à redire, elles sont trè
s girly avec ce mélange de rose et de gris. On peut oser les mettre avec une robe, même si cela peut faire rire votre ami.
Après le confort. J’ai vraiment l’impression que cela a été encore amélioré. Le pied glisse à l’intérieure telle cendrillon dans son chausson en ver. Les lacets sont d’une douceur extrême, on pourrait se carresser avec telle une plume.
Le system d’amorti est toujours le même techniquement mais passer dans des chaussures neuves est très significatif pour le ressenti. Au final après le test du semi, aucun souci, vraiment brooks c’est du happy run. 

dimanche 12 mai 2013

Semi, Courses de Strasbourg

http://connect.garmin.com/activity/311523536

Une première pour moi alors que je n’étais pas prête du tout pour faire cette course. Mordre du bitume sur 21km n’est pas quelque chose que je trouve d’attirant.
Mais enfin bon, il faut savoir ouvrir ses horizons et pour décrier une épreuve sportive il faut bien d’abord la faire. Même si cela n'est n aucun cas un des mes objectifs sportifs, me voila donc enrôlé dans cette course avec Didier à mes côtés pour me soutenir.
Niveau de confiance d'avant course, plus bas que terre vue la façon dont je me déplace depuis quelques temps sur mes petites jambes quand il s'agit de courir. La veille sur une petite séance de bike&;run, je tapais du pied tel une séance de claquettes irlandaises. Rien de rassurant donc.

Arrive donc le jour de la course, hasard, le matin en y allant il pleut comme vache qui pisse.
Tiens donc ! Mais my gode, mon brushing va être complètement défraichit, et mes nelles chaussures mouillées, je vais ressembler à quoi…On court quand même en ville ! C’est dimanche en plus, il faut s’habiller un peu classe et en plus y’a du monde….
(Nb pour plus tard oublier le cuissard noir décathlon qui remonte de trop quand on court et qui irrite l’entrejambe, et en plus vous oblige à marcher comme une cow girl au boulot le lundi...)

Et quelle foule d’ailleurs ! Je n’arrivais pas à palper ce qu’était une manifestation d’une telle grandeur mais en se faufilant dans les sas de départ, on peut dire en effet que c’est impressionnant…
Du monde partout, tout le temps, des animations, des coureurs, un public très nombreux malgré le temps automnal…une course de ville quoi !


Mon première expérience de semi….
Le départ déjà en soi est très bizarre. Un coup de feu retenti mais on ne bouge pas avant les 500 premiers mètres. Allez déplacer un tel troupeau en ville au son des cloches….Difficile… Quoi qu’il en soit, il faut chercher et tailler dans le vif pour trouver son rythme. Encore plus difficile. Ca court de partout et à tous rythmes, sans vraiment partir franchement. Maitre mot décanter et rattraper le drapeau des deux heures, puisque c’est le temps que je pensais faire.
Finalement arrivée devant ces porteurs, l’allure ne me convenait pas non plus, et, surtout il y avait trop de monde autour du pot de confiture. Exit de jouer les mouches, je prends un peu de distance et zou en avant.
Qu’ils m’ont paru long les 10 premiers kms. Je cherche un rythme de course et de souffle que je ne trouve pas. On a beau passer dans les « beaux quartiers » de Strasbourg, cela ne m’aide guère. Petite baisse de régime à mi parcours. Je me rends compte que je n’ai à peine fait la moitié et que la route est encore longue jusqu’à l’arrivée.

Petit coup de blues, qu’est ce que je fous là….bon je vais essayer de manger un truc et boire un coup pour me rebooster un peu. Je dis définitivement non au gel (formule classique) d’antioxydant d’overstim trop difficile à téter. A part réussir à l’ouvrir et le garder en main, niveau nutritif zéro.
Manu, un collègue de l’OH me rattrape d’ailleurs à ce moment là et me demande de ne pas lâcher le rythme. Mais où vais-je, que suis-je ??????

Heureusement on arrive dans un coin de verdure au château de Pourtalès…ahhh enfin un peu de forêt, et me revoilà ragaillardie pour continuer sur ma lancée. Ahhh je retrouve un peu de campagne en ville, un parterre de terre, des flaques d’eaux à éviter pour ne pas salir ses chaussures et être présentable à l’arrivée…
Bref un peu de bonheur et de joie reviennent en moi. La fin de parcours m’a paru très longue une fois revenue sur le bitume. Chaque km avalé me rapprochait positivement de l’arrivée. J’ai beau regarder autour de moi, cela m’angoisse de voir tous ces coureurs tellement à l’aise en train de courir alors que moi je reste crispée sur mon effort. Et qu'est e que le dernier km était long…Au final un temps honorable pour quelqu'un qui n’y croyait pas un instant.

Je te remercie didier de m’avoir attendu et pousser jusqu’au bout du parcours. 

mercredi 8 mai 2013

8 mai Victoire 1945… et sur moi-même ? non…


Vive les jours fériés et le soleil qui se fait trop rare en alsace ces derniers temps…
Après une séance bien laborieuse de cap la veille avec les copains de l’OH, aucun doute ce matin, il faut retourner sur le vtt et commencer les enchainements avec la cap en vue de la préparation de l’xterra en juillet.
Je ne sais pas pourquoi mais je pars avec l’idée en tête que le terrain est plutôt sec en forêt et que mes pieds ne toucheront pas le sol.
Je sors donc les chaussures d’été bien blanches et zou en avant sur un petit circuit que je maitrise all dente. Plaisir enfin retrouvé de retourner sur le vtt mais avec rien dans les cuisses pour monter confortablement. Bien vite je me fais rattraper par la réalité du sol qui est complément détrempé et labouré par les grumiers. Véritable saccage sur ce bout de sentier qui mène au col du Wiep. J’étais de couleur chair en partant et me voilà recouverte de boue de haut en bas. Je pars en guerre en ce jour de Victoire et mon ennemi sera la Saleté. Mais la défaite est au bout du chemin. Je n’ai pas les armes pour lutter contre elle. Je sonne l’armistice.
Et bien bravo, comment je vais faire moi pour nettoyer mon vtt en rentrant….Pourquoi les gens construisent des apparts sans faire des points d’eaux à l’extérieur ! Il faudrait créer un label éléphant bleu pour les sportifs…
Retour de parcours par un chemin plus roulant, histoire de tirer autre chose que de la boue, puis enchainement par une petite séance de cap.
Je n’avais pas encore salie les trails alors autant y aller franco histoire de rentabiliser les galères de nettoyage. Je voulais aussi voir si j’avais pu récupérer de la veille et le constat est bien vite affligeant. Rien dans les mollets. Je n'arrive pas à avancer. Je crois vraiment les copains quand ils me traitent de grosse ! Ce serait donc un début de piste…