Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

samedi 24 octobre 2009

Samedi 24 octobre 09 - j irais voir si le col du Pfaffenschlick est encore là.

Oui ! Aucun cycliste sur le parcours, bonjours vaches, moutons, chevaux et même un écureuil ! Le soleil agite quand même quelques rayon par ici, par là.
Fait pas trop froid, je croise quelques papys en vélo allant aux champs, les premiers routiers, sur la piste cyclable biensûr, sortent vers 15h30, ahhhh la sieste et la digestion est terminée pour eux, moi je boucle mon parcours, fière de ma moyenne et de mon petit plateau auquel j'ai presque pas pensé !


jeudi 22 octobre 2009

Ca y est je suis une vraie luciole en vtt...


Les Lucioles à Woustwiller - Version 2008.
Randonnée de nuit - 30 km - 180 p/mn



Mais quelle bonne idée a encore eu jojo...Nous emmener à woustwiller, où c'est çà..., en lorraine, houlla c'est loin. Mois de novembre, fait nuit et froid. 4 volontaires au départ : JC, Jojo, Francis et moi ! Première épreuve, survivre dans la camionette de JC, fait froid. C'est pour nous habituer à la température extérieure de 0°. On arrive à la bourre, logique les hommes ne partent jamais en avance ! On a du mal à trouver, c'est indiquer nulle part, on se gare enfin, mais il fait encore plus froid dans ce pays. Je manque de me rompre le cou à pied rien qu'en traversant un pont de bois gelé, et bien cela promet pour la suite. Le ciel nous tombe sur la tête, mélange de pluie et de neige. Mais quelle bonne idée cette sortie à woustwiller. Les départs sont groupés, et les premiers qui font le 30 km sont déjà partis. On se retrouve avec une immense bande de marmot, mais qu'est ce qu'ils font là ceux-là, ils devraient être au lit à cette heure ci ! Mais les sauvageons du coin pédallent de nuit et dans la boue. ahhhh la boue, évidemment les mecs mettent le turbo en route pour dépasser tous les gosses et comme c'est pas fléché, pas le choix il faut que je suive ! C'était le début de la fin pour ainsi dire. A ce moment là, la course commencà pour moi. Dépasser tout le monde, bourriner à côté dans les champs pour remonter les jeunes et essayer de rattraper les groupes des 30 bornes.
Mais quelle idée ! Heureusement, on arrive enfin à rattraper un premier groupe à l'arrêt sur panne. Y'a des gens qui sont vraiment trop fort pour crever partout ! Maintenant il s'agit de suivre notre guide Olivier. Super il a remarqué que je n'arrivais pas à suivre le tempo des hommes, en plus de nuit, no comment.



Je note en lorraine, ils sont fous, d'abord c'est super boueux, et ils nous font des singles, et des sentier moto cross ! Mais qu'est ce que je fous là. En plus, pas de bol, il faut suivre, j'peux même pas m'échapper, si j'aurais du me précipiter sur l'autoroute et faire du stop ! Petit pause rapide, notre guide se barre déjà, les pertes humaines on s'en fout en lorraine. Le retour, total black out ! On réussit à perdre notre guide, un autre gars décide de nous faire changer de parcours et on file direct en forêt, sentier en dèvers, des racines partout et là , évidement je craque un peu moralement, le guide continue à son hallure, je me retrouve toute seule en tête avec des gens qui réclame derrière moi ! Mais pourquoi, personne se dévoue pour ouvrir la voie ! Non ils préfèrent se foutrent de ma gueule et rester sur mes traces, alors déjà de jour, je suis tout le temps à la recherche des trajectoires, mais de nuit, en forêt lorraine....Le cauchemar, on arrivera jamais ! Une lumière au loin, des voix, de la vie, de la boue, on arrive sur le chemin du départ ! A l'arrivée, attente bien trop longue pour le jet d'o, je me précipite sur la soupe maison légumes-saucisses, enfin un peu de réconfort dans ce monde de brutes ! Non les lucioles c'est un truc de fou ! Tiens le chauffage marche sur le chemin du retour, et il était à fond !


Je remercie le local du coin, qui a remarqué que j'ai réussi à faire tout le parcours avec des pythons ! Bon évidemment je ne savais pas pourquoi il me disait cela ! Puis j'ai eu droit au cour technique sur les pneus... quoi y'a différents types de pneux en VTT ! Ah bonnnnn !






22 novembre 2009  - Luciolles version 2009
La déception ! 40 p/mm de moyenne !


H moins 4 heures, JE NE VEUX PAS Y ALLER, et pourtant je ne comprends pas pourquoi mon vtt est déjà prêt ! Je sens qu'on va me mettre telle une boite, dans une voiture ce soir.

H moins 1H, bon je me suis fait une raison, il va bien falloir que j'y aille. Bon regardons le bon côté des choses, y'a pas de neige au programme ni de pluie. 15° il fait presque bon !



Le circuit qu’on ne refera plus !
Comment dire, pour rester positive, c’était la découverte des ZI de la région, entrecoupés de quelques chemins bien boueux, et quelques rares passages en forêt sur des sentiers. Cette année, il fallait beaucoup de techniques pour passer toutes les barrières qui se trouvaient sur notre circuit. Je ne pense pas que de l’année je n’ai franchi autant de barrières. Dans cet exercice certains excellent pendant que d’autre, enfin moi quoi, se rétame en beauté, en créant un superbe bouchon. Pour ma défense, je dirais quand même qu’il y avait une racine ! JE DETESTE LES RACINES ! D’ailleurs, ce matin je pense avoir une cuisse plus grosse que Carl Lewis quand il a battu son record du monde sur 100m.
 
Le groupe : le mauvais choix , celui qu’il fallait éviter !

Vu l’épreuve de vitesse subit l’année d’avant, à la conception des équipes. On resta très perplexe à l’annonce du groupe des « rapides » ; à part notre torero et Jok qui étaient déjà dans les startings blocks. Afin de rester groupé, pour une fois, et que tout le monde puisse bénéficier de mes chants nocturnes, on décida de prendre le second départ.
Mauvaise idée. Le groupe était déjà beaucoup trop nombreux donc beaucoup trop inégal. De ma vie de pratiquante de rando, je ne me suis jamais autant arrêtée. Heureusement qu’il ne faisait pas froid. D’ailleurs à la fin, cela devenait vraiment très risible surtout après le vin chaud, ahhh non, c’est du jus de pomme chaud (tiens cela fait déjà un peu cidre fermenté) que j’ai recraché sur Benes, morte de rire car Gillou venait de découvrir qu’il pouvait aussi faire du vtt à Mothern et que la descente de son garage serait une excellente descente ! Faute de réelle épreuve sportive, on a pu déconner et je crois n’avoir jamais autant parlé. La déception de Jok et notre Torero était visible sur leurs visages, on leur a bien proposé de les handicaper en prenant sur leurs vélos les boulets qu’ils fallaient attendre, mais non !


Donc, les Lucioles 2009, mauvais point, on s’est ennuyait sur le circuit, en plus y’avait pas assez de pain, j’ai pas pu manger mon fromage, et en plus un chevelu a essayé de me piquer mon couteau, j’ai pas pu saucer ma soupe, pas de gato avec le café, ni de savon dans les toilettes, on nous a gentiment mis à la porte mais heureusement la soupe était toujours aussi bonne !

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dimanche 18 octobre 2009

Sortie club le 18 oct à Zinswiller : le brame des cerfs

Avant même le jour J, certains sont déjà chauds pour y aller en VTT...Pourquoi faire simple ! Evidement cela stress déjà d'autres qui ont peur de venir, oui messieurs, vous faites peur je suis sure ...Cool c'est pas une compét les gars ! la preuve je suis là

Moi j'opte pour la formule, aller en voiture avec le chauffage et la radio bien à fond !
Jour J
Au départ : Yvan, notre guide du jour, lourde responsabilité car subie les fougues de ces coéquipiers, march, fab, et moi, et moi et pas 300 millions de chinois, et les tarés venus en vtt directement : bigfil, JC, Jok.
Départ sur les chapos de roues, non pardon pour ces "cerfs" c'est normal et encore ils ralentissent pour m'attendre.
Bref, à fond dès le départ, et comme on commence par monter, cela chauffe rapidement, donc une première sous couche vole déjà au fond du sac. Le stress du départ, la pression des cerfs qui attendent, première embrassade avec le sol, oh tiens du sable, et il n'est pas froid. Pas perte de temps, le resto est réservé pour 12h30. J'ote encore une couche de vêtement. Je ravale ma salide tant bien que mal, évidement j'ai pas le temps de regarder le paysage, car il y en avait, entre chatos, vallées et petits villages où des gens arrivent à vivre loin de la civilisation. On arrive sur les singles tant attendus par les cerfs qui se mettent en rute...wouahhh ma tension monte, je maitrise plus ou moins, moins ou plus, mais lors d'une vilaine descente, oui vilaine, sur un virage à 90, avec grosse pierre, cette fois, le goût du sable me semblait un peu plus amère. Et là, je vis un de ces moments magiques, furtif et rapide, où ne sait plus bien ce qui se passe, on se dit juste c'est bizarre (comme sur la planête de patati et patata, ohhhh c'est pas grave certains parents comprendront mon allusion, et non je ne débloque pas encore du choc...), mon vtt passe au dessus de moi. Mais c'est tellement rapide, qu'on a même pas le temps d'avoir peur. Je me souviens encore de ma peur lors d'une chute due aux pédalles, où là le cerveau comprend encore ce qui se passe et surtout voit ce qui va arriver, et le résulat doit encore être visible sur le goudron, car évidement avec la chance que j'ai toujours, l'action c'est produite sur le bitume.
Bref méchante chute, cela m'aura calmée pour toutes les autres descentes.
Grâce à une intervention divine, Yvan crève, merci mon Dieu, j'osais pas demander quand on prenait le goûter de 10H. Montée sur le Arnsbourg, pause pipi, et là bizarement j'ai jamais vu autant de vtt passer. Après 10 bonnes minutes, c'est reparti pour une chevauché sauvage pour rattraper le groupe qui m'attendait en haut. J'arrive quand même à gratter 2 vttistes au passage, ouhhhhhh cela fait du bien au morale. Quoi les cerfs en rute, vous avez pas l'habitude de rouler avec une gazelle je sais, non seulement elle ralentie le groupe, se change et fait pipi ! Que du bonheur nature quoi ! Mais on a pas le temps de plaisanter, on est déjà en retard, à qui la faute, hiiiiii. On décide de couper une dernière montée, pour ne pas retarder mes cerfs dans leur lancé, mon homme me donne en becquettée le grany qui servira à me caler jusqu'au resto. On joue même à Kolanta, dommage Olivier que tu ne sois pas venu, les cerfs balancent mon vtt entre les coupes des arbres, je cours à pieds à côté, pour essayer de suivre...Dernière montée, dernière descente, ça y est c'est terminé, je vais pouvoir parler maintenant !

SUPER PARCOURS YVAN, et pas dégouttée du tout, faut juste que j'arrive à me caler un peu plus sur votre rythme... et si on essaie pas...merci aux cerfs de leur patience car il faisait quand même frisquet!


jeudi 15 octobre 2009

WE 15 oct – Choucroute et prout alors !


Samedi pluie, zut j’avais prévue d’aérer mon canon ! Dimanche matin, bordel de bordel, y’a du soleil et il faut que je prépare une choucroute. Le soleil me nargue à la cuisine, je rajoute une bonne couche de choucroute entre le lard et le kaasler, et il fait même bon dehors ! Choucroute prout, je rajoute la saucisse en pensant que c’est dommage de ne pas pouvoir digérer tout cela sur le vélo. C’est bientôt l’heure de l’apéro, y’a même un souffle d’air chaud qui balaye mon visage, Choucroute prout ! Bon si je commençais à vider une bière, non cela me rendra malade, les bulles de limonades noieront mon chagrin ! Il ne me reste plus qu’à m’équiper de ma frontale ce soir et courir pour digérer cette satanée chroucroute, proute alors ! S’il pleut pas d’ici là…



dimanche 11 octobre 2009

11/10 Sortie route la journée de la femme

Ce matin, les jambes me démangent par un samedi passé sous la pluie. 8h30, le ciel est gris, mais le besoin de pédaller est bien là. Afin d'être de retour à 11h, un petit tour en route s'impose. Je m'élance sur la piste cyclable direction le Gimbelhof où je peux espèrer croiser en vtt JC et Fab avec un peu de chance. Je me retourne à plusieurs reprises, afin de voir s'il n'y a pas un petit canari fluo qui me suit, mais pas de Guitouné à l'horizon.

Tiens tout les hommes ont décidé de faire la grasse mat ce matin. Est ce qu'ils se sont tous refugiés sous la couette se laissant prendre au jeux de leur fille chérie qui s'étonne de voir leur père au lit et qui s'amuse à jouer à la maman. Cette impression ne fait que continuer au fil des kms. Aucune hormone masculine sur la route. Pourtant il fait pas aussi froid que cela, il ne pleut pas. Je constate avec surprise, que les premières personnes que je croise sont des femmes, puis une autre, puis encore une autre, bon ce ne sont pas des férues comme moi, à les voir sur leurs vélos, mais l'esprit est là. Les rouleuses du dimanches sont là, puis je croises les joggeuses, toujours pas un seul homme à l'horizon. Donc cela me fait dire, que nous les femmes, on est bien plus résistantes, plus courageuses que nombre de gros mollets que je croise. C'est vrai le sol commence à être glissant, les feuilles qui trainent, les marrons etc...et puis y'a téléfoot et turbo le dimanche matin !
Arrivée au col du Litschoff, pas de sangliers en vue, je veux dire de JC ou Fab, mais bon cela auraît été un sacré coup de bol ! Je me rhabille pour la descente, et je croise à nouveau une courageuse à vélo. De retour sur lembach, je croise enfin les premiers mollets vellus de routiers. Tiens, il est presque 11h, ils ont enfin eu le courage de sortir.

Pire je me dis que toutes les femmes que j'ai croisée ce matin étaient matinales car elles doivent être rentrée pour préparer le repas dominicale. Oui cela doit être cela, car ce n'est pas la journée de la femme à ce que je sache ! Arrivée à Woerth, petite pause à la boulangerie pour chercher des baguettes fraiches, miam, miam et surprise je croise Fab qui venait de se lever ! Petit brin de causette, 11h passée je suis en retard, je file avec mes 2 baguettes, le soleil est sortie, on me klaxonne au passage, Quoi vous n'avez jamais vu une mère de famille déguisée en cycliste rammener le pain à sa famille ! C'est dimanche, faut bien aussi se nourrir.



jeudi 1 octobre 2009

Fin des randos organisées

Fin des randos organisées, bonjour la solitude des parcours automnales et hivernaux, dans mes petites vosges du nord...
Si jamais vous croisez un lapierre rouge ou un synapse noir, arrêtez vous 2 secondes, relax prenez le temps de parler, je ne vous mordrez pas !