Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

samedi 23 février 2013

l'hiver persiste et signe

…et rappelons nous qu’il se termine qu'au 20 mars....

Pfoupfouuuu mais que c'est long. Retour du froid cette semaine avec un vent qui vient direct du front russe en plus...histoire de nous rappeler que l'hiver ce n’est pas seulement de la neige, mais du froid aussi qui glace les lèvres. Les sorties de running s'enchaînent malgré tout et jeudi lors de l'entraînement du fractionnée je me prends ma première claque de l'année.
Whouais cela fait du bien de se faire engueuler pour une histoire de cardio et de se faire remettre gentiment à sa place pour cause de mauvais rythme de course. Alors peux t on réellement parler de plan d’entrainement pour ma part. A priori non. Moi qui pensait que courir c’était de mettre des runnings et d’enchainer les sorties, je me trompais. Certes faire des progrès pour les novices comme moi c’est facile. Partir de presque rien mais en ayant un bon acquis de sportive c’est aisé.
Par contre faire un résultat c’est autre chose alors que je suis sensée y parvenir. Et j’y arrive pas….Mes maîtres me tannent de plan d’entrainement productif, de vma, de cardio, de zones de FC cardiaques…de plages et de coquillages mais j’en fais qu’à ma tête….et mes jambes je dirais même….

Huouuuuuuu sérieuse remise en cause…..Mais alors faire un temps ne serait pas simplement le fruit des kms accumulés (quand on n’a pas un don bien sur !) ?????

Quoi il « faut » travailler selon un plan d’entrainement ?! Mais c’est quoi cette histoire d’autodiscipline ! On parle bien de sport, de liberté, de divertissement, de dépaysement, de découverte et…… et de stakhanovisme ! Je retourne donc à ma plage et je mets la tête dans le sable telle une autruche….

Donc pour samedi retour en forêt sur un beau tapis de glace recouvert par une fine couche de poudreuse. Histoire de changer….
Partir le samedi matin c'est comme redécouvrir une nature vierge. Même les animaux ne sont pas encore sortis de leurs tanières. Aucune trace au sol, aucun bruit, le silence total. Aujourd'hui c'est laurent que je retrouve avec un grand plaisir pour partager cette sortie. Mais lui est en mode 4X4 avec des chaînes sur ces trails. A priori c’est plutôt efficace à voir avec quelle facilité il arrive à courir alors que moi je patine avec allégresse. Comme dirait les juges : Total du programme TSS  (Total Segment Score)  Nadia 6 Points pour la chorégraphie artistique sur les petits sentiers verglacés, 9 Points dans l’enchainement des descentes et le rattrapage aux branches,  10 Points pour la qualité d’exécution du parcours même que laurent n’est pas chaud pour faire davantage de kms…et 3 points pour faute pour être partie sans bidon car celui-ci n’a rien trouvé de mieux que de se vider sur ma polaire dans la voiture…..
Belle sortie toute blanche encore une fois, je crois que mes cascadias ne se souviennent même plus ce que c’est que de courir sur de la terre….
et mon cardio n'a pas pu prendre mes pulses vu le froid qui régnait !!!!!


lundi 18 février 2013

Sortie ski de fond ….à fond dans la neige


Sortie ski de fond au champ du feu …. à fond ensevelie dans la neige tellement la reprise est dure. 
Plus d’un an que je n’avais pas chaussée les lattes et la remise en route est bien difficile.


Direction donc le champ du feu en ce dimanche matin avec didier avec comme ambition de faire le grand parcours de 23km. Ce qui ne parait rien quand on court au quotidien. Évidement partir ainsi sans rien préparer sur le papier hormis quelques souvenirs en tête sur la géolicalisation du lieu de départ des parcours, c’est perdu d’avance !

Beaucoup de monde sur le parking de la Serva. Un jeu de quille géant se met en place au départ des pistes. Espérer arriver au point de départ du parcours sans prendre un accroc quelconque est un défi.
Cela ne parait rien mais pouvoir ouvrir les portières de la voiture et sortir les affaires sans avoir peur pour la carrosserie c’est impossible. Si ce n’est pas le voisin qui se gare sur ta boule de remorquage pour grappiller quelques centimètres en moins à faire à pied, ce sont les piaffants qui passent comme des furies le long de la portière pour eux aussi se garer au plus près du départ des locations. Comment ???? Tu n’arbores pas un girophare sur la voiture pour demander l’autorisation de sortir, mais tu te crois où. Tu es sur un parking près d’une station de ski, tu avais oublié ou quoi !!!
Une fois cette épreuve de passée, combinée à celle de l’habillage (terrible passage aussi que de sortir du cocon bien chaud de la voiture…) direction le départ du parcours en espérant ne pas se prendre soit un coup de latte dans la figure, une luge dans les tibias, voir un pic de bâton dans les côtes….J’exagère un peu certes mais c’est presque Total Wipeout.

Ce qui est bien au champ du feu c’est que les départs se font directement avec un dénivelé positif histoire de faire le tri dès le départ. Pas besoin de faire un test pour savoir dans quelle catégorie je suis. Je crois que j’ai tout oubliée du ski de fond, ajouté à cela une toute petite forme physique encore moins grande que moi et me voilà déjà en état de faiblesse dans la première « montée ». La journée va être longue…. !!!!!

Ce qui me fait rire au ski c’est le melting pot des gens et de leurs tenus vestimentaires. Non ce n’est pas carnaval mais presque vu qu’il manque les beignets et les fanfares. Donnez-moi des vieilles tenues fluos, des collectors de survêtements rose adidas 1976, du Knickers velours côtelés à la limite du Leader Hosen Tyrolien et des bonnets à pompons bordeaux comme le mien et me voilà au défilé à Rio.


Départ du circuit en empruntant les traces de la Hochscheit puis on bifurque de l’autre côté du parking des myrtilles pour trouver le départ du grand parcours - que l’on trouvera jamais ! Leçon du jour, ne jamais se fier à ses souvenirs mais valider un parcours sur une carte.
Mais bon on ne se démonte pas pour autant et on décide d’ enchaîner au pire quelques boucles. Peur de rien on s’embarque directement sur la piste noire. Mauvaise idée pour l’enchainement par la suite. Didier me conseille de me servir des mes bras et de tirer dessus pour aller plus vite.  Hummmm pardon mais pourquoi faire, le ski n’est pas un sport de glisse sur les jambes ?! Ahhh bon, il faut se fatiguer et travailler tous le corps et les bâtons ce n’est pas pour tenir en équilibre ! Moauiisss, et toi tu ne peux tomber dans les descentes ? On irait aussi plus vite non….

Bref très beau parcours physique et ludique au milieu de paysage immaculé de blanc, où l’on aura eu la chance de voir le soleil transpercer quelques minutes à travers les sapins. Quelques instants fugaces où on a admiré une steppe toute blanche se mêlant au loin un ciel tout bleu luttant contre les nuages gris. Finalement il n’y a pas que moi qui me bats aujourd’hui contre les éléments naturels comme les lois de l’apesanteur dans une montée à 30% où chaque centimètre gagné est une victoire personnelle sur soi même.
Non je ne sais pas faire le canard en ski mais celui à l’orange dans une marmite oui !

http://connect.garmin.com/activity/274393158 en regardant l'allure vaut mieux encore courir...

lundi 11 février 2013

Reco blanche Course du Soultzerkopf

Bonnet blanc, blanc bonnet. Température fraîche, on est passé sous la barre des 0 degrés, direction le Soultzerkopf avec les coureurs de la saline pour la reco de la course qui aura lieu au printemps.


Habituée des lieux, j’y vais les jambes légères, aucune difficulté majeure en vue…à part le sol….et la neige dont j’avais oubliée la présence. Et de la neige il y en avait sur les sommets !!!!
Sortez les gants et les skis y’a de la bonne poudreuse partout, au secours vite donnez moi des chiens de traineaux pour me hisser de là…Je ne suis pas sûr que la veste blanche soit une bonne idée aujourd’hui, en cas de chute personne ne me retrouvera et ce n’est pas la horde de coureurs présents ce matin qui va changer la donne.

Au départ, le terrain est plutôt sec et grâce au sol gelé on évite le terrain gras qu’il y a sur les pourtours de Lembach. Petit entrainement de patin à glace artistique, des sauts de lapin au demi Lutz en passant par les triples axel, chacun fait son possible pour rester au mieux sur ces guiboles. Les traces au sol des véhicules à moteur ont marqué profondément le sol tel une piste noire de ski toute bosselée. Chaque pas me rappel oh combien une petite ampoule de rien du tout peu faire souffrir le talon et qu’il est toujours préférable de vérifier l’état de ses chaussettes avant de partir…. Le B à Ba de tous coureurs un brin beaucoup chochotte…
Arrivée sur les contres forts de Lembach, le sol se recouvre entièrement de neige et toute la montée vers le Soultzerkopf se fera en Moon Boots. Quelques petites pauses pour rassembler les troupes, les premiers eux n’attendent pas, tiens donc il y a donc des Furieux dans tous les clubs…C’est en file indienne que l’on grimpe le rectangle bleu, je reconnais à peine les lieux, tellement le manteau blanc a pris possession des lieux. Cela confère tout un autre charme, un brin plus difficile et fatiguant que prévu. Ce n’est pas ma petite banane qui me permettra de recharger les batteries et je peine un peu avant l’arrivée au sommet où le froid se fait plus virulent. Pas de pause photo au chalet, c’est dommage je suis sûre que la plupart des coureurs n’auront pas remarqué que nous sommes passés à côté de celui-ci. Ouf enfin de la descente, on va pouvoir se lâcher un peu. Doucement quand même…le parcours se révèle très piégeur entre la neige, les plaques de verglas, les feuillages et la gadoue qui a repris le dessus sur certaines portions. Pas la peine de vérifier le laçage des chaussures ! Une petite plongée dans un ruissellement d’eau dans une épingle aura suffit pour geler l’avant de mes petits petons. Super !!!! De quoi anesthésier l’ampoule de mon talon !!! Sinon j’aurais toujours pu faire un passage rapide à Marienbronn, j’aurais peut être trouvé un peu de vodka planqué sous un matelas pour me requinquer.

Bref, une bonne sortie finalement bien éprouvante, du rythme, un bon tempo, on n’a pas trop le temps de plaisanter.... Merci aux coureurs de la saline pour cette belle reco atypique. Manquait juste l’apéro à l’arrivée mais chacun a bien hâte de se réfugier au chaud…

http://connect.garmin.com/activity/271758613
http://www.facebook.com/media/set/?set=a.521703081199889.110597.158474557522745&type=1