Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 25 novembre 2012

Cross long de Lauterbourg

le premier de la saison...avec une belle douceur en perspective rehaussée d'un fort vent...
houlà, je risque de m'envoler avec, tant mieux, cela m'aidera à avancer..hissez les voiles matelot !!!!!

https://picasaweb.google.com/104588916898785929131/Cross_2012
http://connect.garmin.com/activity/246769484
classements et photos sur : http://www.performance67.com/resultats/Resultats2012/Lauterbourg9020m.html

Lauterbourg ? Petit bout de village tout au nord de l’Alsace. Population semi germaniquo française au fort accent du nord, à couper le beurre, tout seul d’ailleurs, même en le sortant direct du congélo.
Lauterbourg, des stades de foot, une belle salle polyvalente toute neuve où nous sommes à deux à nous disputer l’eau chaude de la douche.
Lauterbourg, un cross, quelques aficionados en pointe, d’autres amateurs de sports nature comme moi, quelques spécialistes des courses populaires et voila tout ce petit monde réunis pour le premier cross de la saison. Temps idéal pour moi, 14° et un terrain plutôt sec, une belle bande de copains avec l’OH de morsbronn qui a d’ailleurs remporté la coupe du club le plus nombreux…grâce à la présence des féminines, et d’ailleurs un grand coup de chapeau à Isabelle qui a réalisé son premier cross en état de souffrance mais qui a terminé grâce au soutien de Sandrine. Bravo la solidarité entre filles, bel esprit combatif et sportif…


La course, le parcours
Le parcours est très varié et ludique. On navigue sans cesse entre la forêt et le stade de foot. On se croirait sur un terrain de roller. Pour un peu il ne manquerait plus que je croise Taig Kris qui a troqué ses rollers contre un tutu de danse de salon. C’est rapide et violent à la fois. Me voila donc entrain de faire aussi une manche de Gravity Game en mode cross. Tel un jeu vidéo e me fais dépasser dès le second grand tour par les premiers de la course qui eux sont dotés de supers pouvoirs. Mais moi je n’ai pas décroché dans le chapeau magique les chaussons en or et encore moins le bonus jambes magiques.

Pourtant je me suis dit qu’il ne fallait pas que je parte trop vite afin de pouvoir accélérer sur la fin en mode Mario Bros. Mais les deux premiers grands tours n’ont pas été aisés à gérer. S’adapter si brutalement aux changements de rythme et relancer derrière ce n’est pas évident du tout. Mais bon, c’est rigolo, on se prend au jeu même si c’est vachement démotivant de voir les organisateurs commencer à démonter les rubalises alors que j’attaque tranquillement et sereinement mon 3è tour. D’ailleurs sur le dernier tour, il ne faut pas être dépressif car il n’y a plus personne sur le parcours, pour dire. Tous les spectateurs sont déjà au café Krenzel ou devant une bière. Allez, allez on se dépêche, on ne traîne pas une fois arrivée. Ici ce n’est pas un sport populaire où l’on s’attarde à bavarder. Surtout on ne va pas se doucher tranquillement comme je l’ai fait, vu que la remise de prix était déjà entièrement finie une fois que j’étais revenue à la salle.

Mais merci à l’organisation, mais la prochaine fois que vous m’appeler pour la remise des prix, venez directement aux douches pour me ramener mon cadeau qui était en plus une serviette et du savon ! Au moins j’aurais le SAV avec.

Les photos sur : http://www.performance67.com/Phototheque/Lauterbourg20122/index.html
quand je revoie les photos j'avais oublié de signaler que la tenue du crosseur est le petit short qui vole et le débardeur....

mardi 20 novembre 2012

Défier les caprices de la météo

Mais non les premiers frimas de l'automne n'auront pas raison de nous les sportifs viscéraux.
Parce que on en a besoin, on ne voit même plus les conditions météo déplaisantes. Il faut juste faire avec et rechercher sa part de plaisir à travers les éléments naturels de notre environnement.
Dimanche par exemple, petite sortie sur Saverne où un épais brouillard recouvrait toute la vallée. On aurait cru une mer de brume à travers laquelle perçait juste le château du Haut Barr qui lui est tout illuminé. Un paysage digne d'un roman de Tolkien mais en pôle inversé, vu que nous passons de l'ombre à la lumière.

Telle la montée vers les cimes, le soleil devient une quête. Pour le décrocher il faut juste chausser non pas ses bottes de 7 lieux, mais juste une bonne paire de trail et c'est parti. En moins d'une demi heure, les paysages changent tellement qu'on oublie vite toutes ses impressions affables pour laisser place à un immense sentiment de bien être et de communion avec la nature quand on découvre les premières lueurs du soleil qui percent à travers les épicéas. 





Ce soir c'est un peu la même chose mais avec en plus les bienfaits d'un bon esprit de groupe que nous partageons au sein des coureurs de l'OH de Morsbronn.

On peut dire que le temps est réellement insipide. Une espèce de brouillase tombe du ciel. Le temps est plutôt frais mais on arrive quand même à rassembler plus de 15 personnes pour une petite séance d'entraînement. Et quel plaisir partagé de retrouver les copains, se charrier les uns et les autres, échanger les banalités de la vie, le tout en courant dans la nuit.
Et pourtant le départ fut fastidieux pour moi, mais quelle horreur de devoir commencer par cette longue ligne droite qu'est la piste cyclable de woerth...Ennuyeux à souhait donc que reste-t-il à faire à part papoter ou se taper des sprints pour passer cette partie au plus vite. Mais bon, il ne faut perdre personnes, même si Freddy n'est pas la pour lancer les assauts, on veille au grain.
Jeux de cache cache dans les ruelles de woerth, ahhhh on commence enfin à s'amuser surtout dans la première montée vers la ruelle. Finalement les pavés de woeth, les ruelles sombres et étroites, le musée c'est pas mal de nuit.
Pour me mettre en émoi, nous partons avec un petit groupe pour faire une rallonge sur les hauteurs de Dieffenbach. Petit moment de magie et de mystère, 5 luciolles dans l'épaisse nuit brumeuse de la forêt et pas un bruit sauf celui de mes gloussements quand je glisse dans la boue.

dimanche 11 novembre 2012

Montée du Wintersberg 2012

http://connect.garmin.com/activity/242424950

La montée du Winstersberg, mais pourquoi c'est pas juste une montée !!!!!
Moi j'étais bien mais juste dans la montée, donc oui je veux une montée du wintersberg mais sans descente ! C'est pas possible on me dit...ahhh bon mais sisiiisiiiiii. Pourquoi faire cette fichu descente où il faut regarder loin devant soi, "comme en vtt" comme dirait mes potes.... "Ben oui si tu regardes où tu poses ton pieds, tu perds un temps fou" euhhh les copains vous m'avez filmé en descente ou quoi ???? "Regarder loin devant soi", facile à dire, mais moi si je ne regarde pas où je pose mes pieds en descente je roule ma poule...mais dans le fossé.
Donc oui fortement déçue de ma course ce jour car après tout j'avais bien grimpé jusqu'à la tour et après, pouf, paf, pif....on sort les freins et la trop grande prudence a été de mise.

La course, le type de parcours
Une belle montée toute en longueur, avec un petit mur avant d'arriver à la Tour...une descente technique, un beau parcours sur lequel il m'est difficile de faire un bon résultat, mais comme dit le plaisir d'abord....des volontaires supers sympas, des spectateurs aux rdv....une très belle course avec une super ambiance....manque un vrai repas à l'arrivée

Que dire de l'organisation.
C'est déjà la 20ène course que les vosgirunners font alors on peut dire qu'ils sont rodés. On cherche son dossard dans des files un peu mal matérialisées soit mais c'est sans problème qu'on arrive aussi à récupérer son cado du jour qui est un magnifique bonnet capote noir.
De toute façon l'ambiance est très bon enfant, on côtoie autant les amis du coin que les copains traileurs, tri athlète et coureurs de la région. C'est sympa d'ailleurs de croiser autant de monde en ce dimanche, lendemain de jour de pluie intégrale. Par contre on aura eu une veine pas possible vu qu'il n'a pas plu de la matinée. Terrain encore correcte au vue des trombes d'eau de la veille y'avais juste cette maudite descente un poil trop glissante à mon goût !!!!!

Partie en veste, j'aurais bien trop chaud dès la sortie du stade. En plus cela pars très très très vite. Dans la descente avant de rentrer dans la forêt, les premiers sont déjà en formation escadron de sprint. Le reste pour eux ne sera qu'une formalité. La montée progressive vers le refuge du club vosgien marquera les esprits et les mollets des participants. On reprend son souffle avant d'atteindre la tour et après les descendeurs reprennent les choses en main pour éliminer les angoissés comme moi. Le couperet final se fera sur la piste d'athlétisme, où la fraîcheur des coureurs se réglera sur le sprint final.
Merci à didier de m'avoir accompagné sur le parcours, à joel pour m'avoir accueilli sur la descente avant le stade, ainsi qu'à dany et olivier caché dans la forêt pour nous prendre en photos.

Record de participation cette année comme quoi c'est une course qui marche très bien et record de chrono battus donc c'est bien ce que je pensais, on n'a pas le droit de devenir moins bon au fil des années....

Donc faudra que je revienne l'année prochaine pour rattrapper ce piètre résultat...

les photos sur : http://www.flickr.com/photos/70267723@N07/sets/72157631989518861/show

dimanche 4 novembre 2012

Un we en montée...

Dernier long we de l'année, dernier pont et voilà un temps de chien auquel je rajoute un gros Rube à faire palir un canard tellement je parle avec le nez...
Mais face aux éléments négatifs, faut savoir faire face et ce we de la toussaint j'avais décidé de le passer sur les hauteurs des vosges du nord, à deux extremités certes, mais deux endroits que j'affectionne particulièrement.
Pour la veillée des prières, je commence par une classique montée du Wintersberg en révision de la course de la semaine prochaine. Les sensations sont bonnes dans l'ascension, je gagne dans mon timing, mais la descente, catastrophe...!!! Le sentier heureusement que je sais par où il passe car il faut vraiment le deviner sous les tas de feuilles. On sort les freins, pas de prise de risques inutiles...Le terrain est encore sec, on peut s'appuyer sur les rochers mais les racines sont bien luisantes...bref on verra bien ce que cela va donner la semaine prochaine.


Autre lieu, autre endroit, direction le Haut Barr que je n'avais jamais pratiqué en version trail. Le rube est toujours là mais j'ai déjà moins l'impression de courir à côté de ma tête. Départ clos de la garenne, avec le temps humide, cela nous fait déjà gagné une bonne demi heure d'ascension, dommage car au final, il n'y a pas beaucoup de dénivellé en partant de cet point là pour rejoindre le château.
On monte tranquillement par le sentier de la TMV avant de rejoindre le Hexentisch, après je prends les commande pour passer par la Tour du Brotsch, ainsi que le rocher. Petite boucle pour passer par la Cuve de Pierre puis retour au Haut Barr en passant par les ruines du Geroldseck. Très très beau parcours, ludique, culturel, et un poil technique...
Le temps humide finalement on l'aura laissé à l'entrée du bois. C'est merveilleux de traverser cette belle forêt, et de monter à travers la brume pour passer par dessus les nuages. Toujours aussi spectaculaire la vue du rocher du Brotsch, devant nous s'ouvrent tous ces beaux paysages automnales avec ces montagnes où les nuages sont happés vers le ciel. Qu'il est beau de sentir le soleil essayer de transpercer la brouillasse...pour de nouveau laisser la place à la pluie...
Circuit à refaire en partant du centre ville, car ici nous sommes sur la terre des druides et il y a encore pleins de curiosités à découvir...

jeudi 1 novembre 2012

Halloween party à la citadelle de Bitche

.....c'est un truc de malade !

Une petite annonce de l'événement sur le net, un terrifiant résumé sur le site qui donne déjà la chair de poule. Voilà une façon fort original de "célébrer" cette fête d'halloween. Sur le site, était précisé que les enfants de moins de 12ans devaient venir accompagnés de leurs parents, même si eux aussi avaient peur....
Alors peur, mais non, moi jamais !
Vous voulez des frissons, des cris, des larmes, de la peur les enfants ????? Soit affrontons les démons de satans et les fantômes à la citadelle de Bitche.
Je précise j'étais contre. Je résume j'avais raison. J'en conclue que c'est un truc à faire super peur et que cela devraient tout juste être interdit au moins de 12ans.

J'avoue que pour une fois, l'animation était au top. Il est vrai que le site même de la citadelle prêtait déjà main forte pour planter la scène, rajouter à cela un "décor" typique d'halloween basé sur les morts vivants et l'horreur et on est fresque dans un film à la Tim Burton;  où il y a vraiment des morts sordides comme ces gamins qui ne supportent plus de faire la file et qui se promènent en pleine nuit sur les remparts sous l'oeil négligents de parents déguisés en monstres et vampires.
Donc hormis la longue file d'attente le rendez vous de la peur était au programme. Rien n'a été négligé. Hormis les chemins de citrouilles flamboyantes, tout le reste étaient à frémir. Il y avait vraiment tout : les vampires, les démons, les croix en feu, les monstres, des animaux féroces, le froid, le chaud, la nuit, les cris...Bref je ne dévoile pas tout de ce qu'ils ont nommés le parcours de l'effroi mais en tout cas c'était vraiment bien foutu.

Les enfants étaient évidemment terrorisés. On a pu leurs changer un peu les esprits avec la Halloween Party organisée en haut de la citadelle autour d'une bonne soupe au potiron et d'une crêpe au nutella. Leur seule crainte était de devoir refaire le parcours pour sortir...Mais heureusement non, fallait juste réussir à passer à côté de la longue file d'attente des autres apprentis monstres et vampires.
Succès fou pour cette manifestation.