Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

mercredi 30 mars 2011

Magnolia For ever


Ça y est oui, mais j'ai pu enfin mettre la frontale au repos. On redécouvre la nature, toutes les fleurs du printemps, tous les arbres en pleines floraisons, et ces majestueux magnolias, magnifiques quand on passe sous leurs branches, les pétales d'une volupté extrême viennent vous caresser le visages. Et tous ces parfums qu'on avait oublié, youpi c'est le printemps, et il fait jour jusqu'à 20H. Avec la lumière naturelle, la confiance se regagne sur chaque kilomètre englouti, tout en courant je repense à cette nouvelle revue que j'ai découvert Endurance Trail, et spécialement à cet article où ils décrivent le vocabulaire type du coureur.
Mais non dieu comme c'est compliqué, grossso modo, courir à l'instinct, sans cardio relève du surnaturel. 
Je n'ose même pas penser aux mots barbares comme VMA, FCM, PMA, c'est des noms d'équipes de foot, non ?!
son anaérobie, et sa copine aérobie, non on ne parle pas de Véronique et Davina et de leur séance de gym là ?! en tout cas c'est tout ce que cela m'inspire.
pire encore comme insulte la taux d'acide lactique, nummmeee on parle de yaourt là ? c'est pour que j'achète des bifidius bio pour améliorer mon transit et la teneur de mes os en calcium car c'est bien connu, bientôt c'est la ménopause et puis après c'est foutu, dixit une pub vue à la TV !
Bref jamais de la vie, venant du vélo à la course à pied, je n'aurais imaginais qu'il y avait un tel vocabulaire dans cette discipline. A croire que c'est encore plus compliqué que de pédaler ! Quoi qu'il en soit tous ces mots c'est bien beaux, mais maintenant il va falloir que je sache tenir sur mes jambes 2 heures pour aborder sereinement ma Mac 6, et ça c'est pas gagner, vous avez dit aérobie...

samedi 26 mars 2011

130 km de petites routes, comme quoi on peut se faire plaisir même sur le bitume

Dans la série à thème les des"routes" du samedi j'avais prévu une belle sortie de 130km, un parcours de choix, celui du coeur dicté et préparé avec beaucoup d'attention le long de petites routes tranquilles des vosges du nord afin d'attirer tous les amoureux d'espaces verts et de vélo.
http://www.routeyou.com/route/view/305134/randonnee-a-velo-sapins-pins-routes-forestieres-et-rivieres-dans-le-nord.fr

Au départ, ce matin, 1 seul malheureux mais valeureux cycliste en la personne de Dany qui lui ose braver les prédictions alarmistes de la météo qui nous avez prévu une bonne alternance de pluie et des éclaircies. A nous deux, mon garde manger de survie sur le dos, les kways à porté de main sur les vélos, nous voilà partis pour une bonne journée de pédalage sur les petites routes de campagne.
Alors je ne sais pas ce qu'il y avait ce matin, mais nous sommes quand même partis sous de bons cieux, baignés de beaux rayons de soleil, avec des températures dignes d'un mois d'octobre certes, mais pas un seul chat ( ahhh si un mais écrasé sur la route...), pas un chevreuil, pas une voiture, pas de tracteurs, pas de débiles en quad, rien, nada, personne sur la route. Pour croiser le premier cycliste, il aura fallu faire 100 km, et nous rapprocher de la presque civilisation et des nuages gris pour croiser le premier courageux en vélo en début d'après midi.
Passés Zinswiller, on se croit seuls au monde, tiens c'est bizarre y'a peut-être eu une fulgurante alerte de nuage radioactif japonnais qui nous serait retombés dessus, et par sécurité, les gens sont confinés chez eux. Mais non, on croise quand même quelques bûcherons et pêcheurs par si, par là, bon après tout on a basculé en lorraine, et ils n'ont pas forcémement les dernières infos du monde ici...prudence donc, mais arrivés à Baerenthal, on retrouve un semblant de vie humaine avant de replonger dans le nomensland entre Mouterhouse et Lemberg. 
Une fois ces collines gravitent, le plus gros en dénivelé est fait, mais le reste sera une succession de bosses usantes à souhait pour les petites jambes que j'ai. Mais la beauté des paysages prendra le pli sur le moral et j'y puiserais à fond pour affronter la menace des nuages bien chargés qui se profilent au loin.
Mais le plus dur aura été de reproduire en réel ce que peut afficher une carte. Et même avec les signes d'indiens de Dany sur sa feuille de route, on aura réussi à se perdre au détour de quelques chemins, mais à chaque fois, on retombera heureusement sur nos pattes, en procédant à de fines analyses de géolocalisation. Voyons le côté positif, bientôt je serais une experte de la géographie régionale !
Je connaîtrais toutes les routes où il faut rouler avec les pneus neiges ou les chaînes au mois de mars.  Par contre, cela prend malheureusement du temps sur le timing de roulage, mais tant pis, si déjà on se donne de la peine de faire un tracé, autant essayer de le respecter au maximum. Et puis les fesses sont aussi contentes de respirer le grand air de temps en temps !

Dernière ligne droite, de retour dans notre région à l'entrée d'Obersteinbach, le ciel se charge de plus en plus de grisailles, par précaution, j'enfile directement le kway, et arrivés sur Lembach, les premières vraies gouttes qui mouillent se font sentir. Très chanceux jusqu'ici, nous n'échapperons pas à notre sort. Dany me pousse dans mes derniers retranchement en me fixant un objectif mobile droit devant nous à 600 mètres. Allés, on va essayer de se le faire cet unique dépassement de cycliste qui se présente à nous aujourd'hui. Après un petit moment, nous réussissons enfin à devancer ce grand "dadet" que je m'apprêtais à engueuler car il n'avait pas de casque quand je reconnais sous le bonnet, monsieur Bernard H des tribisch !!! Mais biensûr cela ne pouvait être qu'un bon nageur pour ce mouiller par ce temps ! C'est donc à trois que nous terminerons sous la pluie jusqu'à Morsbronn où nous attend un café bien chaud. Merci Dany pour m'avoir supporté dans tous les sens du terme toute la journée...

mardi 22 mars 2011

Ouf dernier entrainement de trail en nuit

Oui logiquement ce soir c'était la dernière, et au bout d'un moment faut que cela s'arrête, mon corps et mon mentale n'est pas conditionné pour courir seul et terminer systématiquement la nuit dans la forêt. Aussi loin que va mon imaginaire débordant va dans ces cas là, dans aucun conte, aucun film, il y a des fins heureuses à ce genre de scénarios! Alors on début on trouve cela drôle, mais bon, stop ! On est pas en Finlande. C'est déjà dure de travailler l'endurance en trail mais terminer systématiquement de nuit, ça démotive quand même pour progresser...
Y'a plus de bûcherons avec des tronçonneuses à la tombée de la nuit que de supporters français les jours de match ! Mais c'est dingue à croire qu'ils n'ont pas le temps de couper le bois en journée ! Aaah c'est vrai, la journée ils bossent comme tout le monde ces braves gens ! Et en plus eux, comme loisir, au lieu de faire de la gonflette en salle, la stupidité extrême du m 'as-tu vu, ils préfèrent faire des exercices natures et font en plus des économies de chauffage. Bravo messieurs, mais arrêtez de regarder si méchamment quand on passe à côté de vous, je vous jure qu'au casting de Groland ou Esprits Criminels vous êtes pris ! Brouuuu j'en ai encore froid dans le dos, tellement que j'ai même écourté mon parcours !
Alors printemps vient, changement d'horaire intervient ! Pour le moral de tout les tiens !

dimanche 20 mars 2011

20/03/11 Randonnée des Handicapés Schoenenbourg, variante route 80km

Petite Poucette sort son vélo pour affronter les géants et les vents !!!
Et j'aurais aimer comme elle, qu'un oiseau m'emmène au grès du vent, mais non, j'avais droit à une armada de géants, tous plus grands les uns que les autres pour cette traversée d'Ouest en Est des bosses vosgiennes. 
Au départ ce matin : Jean Marc et Dany les géants verts, Markes, Philippe et Bernard, les géants rouges.  

J'avais à peine dégainer l'appareil photo, que Markes a déjà pris la poudre d'escampette, d'où son absence sur la photo. Le but de son jeu aujourd'hui jouer l'insociable à vélo afin de terminer devant. Et cela a presque marché ! Mais pour jouer à ce jeu là, il faut avoir de sérieux atouts dans ses cartes, il en avait un majeur, l'As de coeur du moral d'acier et surtout le Roi de Piques de celui de la motivation et le valet de trèfles des jambes pour terminer absolument devant moi.

A l'heure où blanchit la froide campagne..
.des cyclistes se mettent en route pour affronter les premières réjouissances du matin : le Pfaffenschlick, le gimbelhof, puis le Pigeonnier. Pas la peine de préciser, malgré la présence du soleil que sur l'ensemble de notre variante montagneuse, par 1°, on ne croise personne. Commençons par le Pfaffenschlick, tant qu'à faire autant faire le plus dure en premier, un petit 13% histoire de réchauffer l'extrémité gauche du petit doigt, au cas où il avait encore froid. Du froid, dans l'air il y en avait comme sur terre, les plaines sont toutes recouvertes de givres alors que nous sommes le premier jour du printemps. Dans la descente vers Lembach, les virages se font sur les freins pour éviter les petites plaques de verglas présentes. Ce serait dommage de chuter à 15km de la maison, ils seraient susceptibles de me renvoyer à pied à la maison pour le bien de mon entraînement trail !!!!
Dans les différentes montées et descentes, chaque géant joue au yoyo, histoire de contenir les premiers, de ne pas laisser partir markes dans sa quête du peloton seul, et surtout pour ramener poucette dans la horde.
Puis les montées des cols se feront en principe en binome. Sauf pour poucette qui a droit à un traitement de faveur ou plutôt pour être sur de ne pas me perdre, on me colle un géant devant et un autre à l'arrière pour me rattraper au cas où je pédalerais à l'envers...Finalement le piegonnier se montera avec une bonne facilité collée dans la rue de benes et le petit mot d'encouragement qui va bien à la fin, heinnnnnnn benes c'est marqué, c'est bon, j'ai pas oublié.
Puis nous attaquons la seconde partie du parcours, où nous rejoignons le parcours officiel de la rando. Les températures grimpent doucement, nous croisons de plus en plus de cyclistes. Mais ce genre de parcours est très exigeant, outre le vent, il faut sans cesse retravailler ses relances et moi aussi je commence sérieusement à retravailler les miennes: arrêt pipi, prises de barres, pause goûter. Non je ne suis pas encore une vraie cycliste, j'ai besoin de mes petits ravitaillements, de mes petites pauses. Et encore, mes colosses peuvent s'estimer contents car maintenant je ne m'arrête plus pour me moucher dans un mouchoir ! Et même pas le temps de prendre des photos du paysage. Timing, timing.

Sur la dernière partie du parcours, Jean Marc nous abandonne pour rentrer à l'heure pour l'apéro et Marc définitivement ne veut plus rien lâcher, et prend même le risque de m'offusquer en oubliant LA Pause Romantique, imaginez 30 secondes, le paysage : les mouettes, cuie-cuie, le soleil, les senteurs de la mer, les dunes de sables, ahhh non pardon, c'est pas exactement cela le paysage, mais on s'y trompe avec un peu d'imagination... on est devant la décharge de Wintzenbach... un rêve se brise...
à ce même endroit, où nous avions partagé l'année dernière mon quatre quart aux pommes ! Mais quel crève coeur ce garçon ! Oublié les sentiments et les bons souvenirs de gâteaux, monsieur file tout droit vers l'arrivée. Un peu requinquée, on reprend donc la route pour retrouver finalement notre loustique à 10 km de l'arrivée entrain de discuter avec un pote ! Tout cela pour rien finalement.
Il est midi, les cloches sonnes, l'odeur des fleschkeschles en haut de la colline nous appellent ! Timing, Timing, un coca pour certain, une bonne bière pour d'autre et hop au passe à table. Et la bonne nouvelle on est pas obligé de reprendre le vélo après, contrairement à samedi prochain !

mardi 15 mars 2011

Dora l'exploratrice

Les grands objectifs de l'année sont lancés, maintenant il s'agit de les tenir. Le première échéance est dans un mois et se résume en 2 mots barbares Mac 6. Tiens d'ailleurs pourquoi ce nom, il faudra que je demande aux vosgirunners ! En m'inscrivant à ce trail, j'avais en tête un parcours de 20km...quelle ne fut pas ma stupéfaction en voyant le kmage réel : 26 !!!! Mais je ne me rappelle même plus quand j'ai fais cette distance ne serais-ce qu'à pied en marchant ! C'était, euhhhh, quand j'étais toute jeune, naïve, et pleine d'illusion, avant de découvrir qu'on pouvait parcourir beaucoup plus de distance en vélo pour voir de belles choses.
26 km, soit plus du double en temps de course que je tiens actuellement ! 26 km, à tenir sur ses jambes soit en faisant un simple calcul arithmétique 3h (quoi, quoi 180 minutes, soit 3 fois plus de temps que je cours actuellement !!!!) donc 3h  passé à espérer à ne pas choper de crampes et le pire du pire des ampoules, ahhhhh, mission impossible ! Petit détours sur le site et côté parcours, qu'est ce qu'ils mettent :
"Avec ses 26 Km et son dénivelé positif de 700m, dénivelé le tracé de la MAC VI présente une diversité de configurations représentatives de ce qu'on peut trouver sur un trail long tout en restant abordable de par sa distance"
Donc 26km, mais abordable !!! Soit, soit, donc maintenant entraînement endurance !

Et qu'est ce que cela change les perspectives et les préparatifs. Maintenant me voilà que je me transforme en Dora l'exploratrice à courir à travers la forêt et les champs autour de chez moi. A la recherche des petites côtes, qui font aie, aie, aie...A regarder sur la carte "j'suis la carte, j'suis la carte, toi aussi tu veux courir comme dora, il faudra donc traverser les champs de mais, la forêt de sapins, passer à gauche au monument des morts...etc, etc...", ahhh ben non, c'est pas assez long, faut encore traverser le village d'après !!! Allez je peux  m'estimer heureuse, je ne vais pas me faire manger par un gros poulet rouge, ou un criquet géant, un vautour ne va pas m'attaquer non plus, j'ai juste à traverser  la forêt après tout !
Comme dora, je viens bientôt me transformer en véritable exploratrice. Déjà maintenant, avant de partir faut préparer son petit sac à dos, emmener une petite veste (pour ne pas terminer frigorifiée comme semaine dernière), la frontrale, le gilet fluo pour pas se faire écraser, de quoi boire...Houllallaa faut s'organiser maintenant, car partir de jour c'était bien pratique mais la nuit tombe vite quand il faut tenir plus d'une heure ! Et bizarrement le temps parait bieeeeeeeeen plus long, alors on s'arme de musique pour tenir la cadence et se motiver.
Se motiver, oui, je dirais le plus dure dans un premier temps c'est de s'habituer à courir plus longtemps, réussir à passer ce cap psychologique, je peux y arriver, je peux y arriver, après cela devrait aller ! Et comme dirait Dora "c'est gagné" !

samedi 12 mars 2011

Les "des" route du samedi : 75km à travers les ruines du vosges du nord


Je pensais ouvrir la saison route au niveau du club en programmant cette sortie un samedi AM et par beau temps, verdict 0 participant, que dire !!! Rien ! Plus rien !
A mes côtés, seul Dany (petit pois sans couleur aujourd'hui) qui a osé relevé le défit pour cette après midi à la découverte de nos routes forestières vosgiennes. Rien de tel pour tester le niveau de forme en vue du brevet montagnard qui s'approche, à grand coup de pédales. Premier coup d'oeil sur le parcours, par rapport à ce que j'avais tracé j'écoute les sages conseils de mon acolyte et nous décidons de commencer par le plus dure. Direction Froeschwiller, première montée à 12%, c'est bon la température du corps est à son apogée.
Sur la descente vers Jeagerthal, nous croisons en sens inverse le club de routier de wasselone avec à leur tête Marc qui leur a concocté ce petit parcours de 140km sur la journée, et pour eux, qui sortaient du resto, se mettre en jambe en remontant par jeagerthal,  digestion directe à la russe, çà passe ou ça casse : Prost ou ZDROWIE comme dirait les polonnais ! Mais on arrête là les mondanités, car chacun a encore de la route à faire, déjà au loin nous voyons les ruines du Windstein, le premier d'une longue série qui va rythmer mon parcours.

A Neunhoffen, c'est plus le Hohenfels, la star du village mais les vaches Highlands qui s'emploient déjà à brouter et nettoyer les pâturages. Malgré leurs cornes impressionnantes, dire que ce sont des vaches très tranquilles et très dociles, mais qui aurait l'idée de s'y frotter. C'est une rumeur pour qu'on les laisse tranquillement s'engraisser ! Pour le plus grand bonheur de nos assiettes et estomac.

Dernier kilomètre avant de basculer en Lorraine, bizarrement mon compteur n'a pas supporté le changement de frontière et perd 5km dans l'histoire. Le passage par la N62 est vraiment très désagréable au vue de la circulation et nous décidons à Bannstein de couper à travers le Waldeck. Petit moment de panique quand on se retrouve devant un panneau d'interdiction de circuler au pied de la ruine, mais mon instinct de survie et l'analyse du Gps de dany feront le reste du travail. Successions de petites routes forestières super sympas, sans aucun panneau, heureusement que mon binome avait reconnu le tracé car avec mon impression de la carte de "route you", on ne serait jamais arriver à bon port !

Par contre en lorraine c'était pas seulement l'ouverture de la pêche à la truite mais aussi aux grosses cylindrés. Cela en devient presque désagréable tellement il y en a. Petite pause à Obersteinbach, je regarde amusée les différentes ruines autour de nous = idée reco pour le trail du  mont blanc, aligner la montée et la descente des 4 châteaux puis finir avec une bonne tarte flambée au Wachtfelds, quel programme d'entraînement alléchant ! On reprend la route pour la dernière ligne droite, on a perdu le soleil et 5 ° dans l'air. A 1 km de la maison, Dany, manque de bol, crève de l'arrière. Me faire le coup de la panne si près de la fin, mais que c'est bête !



dimanche 6 mars 2011

06/03/11 Run&Bike de la Pommeraie Ammerschwihr, un podium !

TIC et TAC c'est de la Tactique !
9h Arrivée sur le site de la Pommeraie, 3 équipes sur le Qui Vive : La revanche des soultz'riders Lolo et Jok bien décidés à ne pas perdre leur vtt, Tic et Tac (nadia et vincent) pour une première en binôme, mes petiots pour leur premier essai en run&bike.
Découverte des lieux, vraiment sympa l'environnement, une grande exploitation fruitière qui met à  dispositions ses locaux pour une course, franchement bien. Y'a de l'espace, les enfants ont même une aire de jeu, le soleil brille, le terrain est sec, tout est réuni pour passer une bonne matinée. Ma première crainte sera vite dissipée, l'organisation annonçait un parcours vallonnée, euhhhh non, c'est du plat à 100%, ouf !!! Car aujourd'hui n'ayant pas droit à la gadoue, on a l'immense privilège d'avoir la mistral, mais pas gagnant pour une fois ! Le parcours, très chouette, alternance de chemins, passage entre les vergers : attention aux branches, petit sentier même, du dur, du mou, de l'étroit, des belles lignes droites pour tracer à fond avec les vtts, des beaux virages à 90° où faut pas rouler sur les coureurs, et du soleil, et du soleil mais que de vent ! Bien sûr une bise bien fraîche et que de face pour bien corser les choses. Pas mal de spectateurs, c'est sympa pour le moral des troupes, whouhhha et que de Triathlètes brandés de toute part, du lourd, du sérieux, des visages fermés, à croire qu'on vient là en touristes nous les non licenciés...

TIC et TAC, tic et tac, et l'horloge tourne...
2ème angoisse du jour, gérer une course avec des relais sur un territoire inconnu. Pour cela y'a pas de secret, découvrir le parcours sur le premier tour, accorder ses violons en parlant beaucoup, et y aller à fond ! Aucun souci donc pour la prise des relais, c'est vrai que Vincent c'est une vrai machine à courir mais qui se soucie aussi de sa co-équipière, et c'est pas forcément facile et surtout pas donner à tout le monde, en plus pour sa première expérience en mixte et en run&bike, chapeau mon partenaire !
Le deuxième tour sera donc plus facile, on a déjà nos repères, la foule s'est décantée, nos plus proches adversaires en plus, je les connais bien, puisqu'on est à la mano avec notre bande de petits furieux de lolo et jok. C'est d'autant plus motivant pour rien lâcher, puisque eux aussi nous encourage à tours de roues et de foulées. C'est aussi marrant de constater, que c'est sur le vélo, que l'on reconnaît d'autant plus d'où on vient, avec nos habitudes typiques de vttistes de prévenir par où on dépasse par exemple, où alors quand on essaie de prendre la roue de l'autre. Par ailleurs on a aussi cette stupide frénésie d'accélérer en vtt pour gagner le plus de terrain possible sur les autres concurrents, alors que la plupart des coureurs profitent du vélo pour récupérer... Enfin chacun à sa tactique en fonction de ses forces et faiblesses et surtout de ses convictions sportives.
Le troisième tour, sera finalement une formalité puisque l'arrivée est au bout, chacun essaye de tenir la cadence, y'à juste les bourrasques de vent à affronter sur les lignes droites qui semblent interminables à ce moment là. Mais le parcours est suffisamment sinueux pour se motiver, y'a plus qu'à surmonter cela, après on lâche tout. Jusqu'à l'arrivée on sera au coude à coude avec lolo et jok et finalement nous terminerons ensemble sur la ligne. Vite à l'abri maintenant, on superpose les couches, un petit thé bien chaud et bien mérité puisque nous terminerons 2ème équipe mixte ! Merci Vincent d'avoir accepté de faire équipe avec moi !

La course des petitos
Que dire...que c'était une première pour eux, l'important est de participer après tout, et qu'il faut bien se lancer un jour ! Alors c'est vrai, déjà nous entant qu'adultes, non licenciés d'une écurie de triathlon, on fait office d'exception, je ne parle même pas d'eux ! En plus ma louloutte était la plus jeune et la plus petite de toutes. J'émets aussi un gros doute sur la longueur de la partie run du premier coureur qui me semblait bien trop longue pour des gamins de 6, 7 ans. Par un manque de bol énorme, laura chute au bout de 200m, se retrouvant la dernière, et bien loin encore de julien, les larmes coulent à flots, elle éclate en sanglot et refuse de courir. J'ai beau essayer de la motiver, et de la tirer par la main, la petite demoiselle a décidée que ce serait fini ! Mais c'est pas forcément sympa pour son frère qui attend désespérément seul au départ. Esprit d'équipe ! Mais pour une enfant blessée par un méchant caillou pointu et en plus têtue comme une mule c'est mission impossible. Alors comme une mère "indigne" je l'entraîne par la main jusqu'au départ vtt afin de prévenir julien de ce qui s'est passé. Heureusement les arbitres sont sympa et laissent partir juju seul en vtt sur le parcours ! Heureux il a reçu sa médaille comme les autres...Ouffff !

jeudi 3 mars 2011

Pool Mate à mâter !

Maintenant que j'arrive à apprivoiser l'eau de la piscine, je n'ai qu'une hâte, devenir une "vraie" sirène qui arrive à nager dans l'eau mais de manière efficace, si si, cela se mesure, on appelle cela la progression en langage du peuple et le taux d'efficacité chez les nageurs on the wave.....car il ne sert à rien de faire de grands mouvements saccadés et mouiller tous les cachalots autour de soi, si c'est pour arriver au bout de la longueur de la piscine après eux...Donc pour mesurer ma progression, cette année, le père Noël, m'a offert une superbe montre rose, youpi la honte, mais bon, la Pool Mate, on va dire l'équivalent du compteur vélo mais en piscine.
La technique moderne c'est bien, la maîtriser c'est mieux. En plus pour la geekette que je suis, cette montre est un très joli joujou mais quand on sait l'utiliser. Pourtant a pas plus simple comme fonctionnement, 4 petits boutons, un start en mode piscine...et voilà dans le principe. Un principe simple, trop simple. D'ailleurs félicitations à la boite qui a été payée pour réaliser et faire traduire le mode d'emploi. Souuuuuperbe travail ! Ce que je retiens avant tout c'est ce fameux taux d'efficacité, calculé par des gens qui ont au moins fait math plus, plus, plus et qui doivent je l'espère savoir nager ! Combien y'en a-t-il dans le réel ? Quels sont les probabilités que nos petits rats de laboratoires alignent les longueurs ? Puis après qui définissent des grilles de valeurs pour déterminer les performances sportives des gens ? Formidable quand même comme métier ! En tout cas pour ma part, pas de surprise, j'ai une larggggggggge marge de progression devant moi !

mardi 1 mars 2011

Tic et Tac pour le Run&Bike de la Pommeraie à Colmar

En tout cas cette image représente bien un peu l'idée que je me fais de ce qui va arriver ce dimanche, suite à l'entraînement de ce soir, et cette impression bizarre qu'il me reste que Tic"ette" nadia même en vélo n'arrive pas à rattraper son Tac qui courre....
Des craintes et des doutes en séries, une préparation très sommaire....
Donc nouveauté pour ce 3ème run&bike, changement de partenaire donc d'habitude de course avec toutes les appréhensions qui vont avec : est ce qu'on arrivera à se retrouver au départ du premier relais, est ce que Vincent (Tac) reconnaîtra mon vtt, arrivera-t-on ensemble au point de contrôle????
Houllalllaa, tous ces doutes que je dissipais en préparant minutieusement chaque course avant. Mais là pour la pommeraie impossible, trop loin...impossible de tester le terrain à l'avance et de gérer les relais par rapport au point de contrôle.
Ce soir nous nous sommes contenté d'une première approche du run&bike en se calant pour les relais. Très facilement, chacun à trouver ses repères, Vincent Tac coure comme un petit lapin, très alaise,  et moi Tic je mouline comme une malade en essayant de le rattraper...tout cela avant la limite fatidique de la barre des contrôles des 5 bornes. Le tout en se basant sur un terrain légèrement vallonné, mais virtuellement ressemblant aux vignobles colmariens avec toute la gadoue qu'il faut !!!! Que du bonheur, 20 mn de course pour 40 minutes de nettoyage !Allons, zennn, dimanche, le mot d'ordre sera improvisation et surtout ne pas perdre mon Tac, car une fois qu'il est lancé aux pas de courses, même en vélo sur terrain gras, impossible de suivre le rythme, alors double dose de menthol pour dimanche et un incubateur à l'arrivée...