Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

lundi 25 avril 2011

Vtt, un lundi de paques avec les lapins....

Départ ce matin à la celtic, à la recherche des oeufs de Pâques. Les soultz'ridders présents : jok, jc et Yvan, face aux petits pois d'ina : Dany, Philippe, Hervé, Dominique et Yvan. Donc on l'aura compris on aura droit à un combat de 2 Yvan les Terribles. Ce qui est drôle en plus, c'est que chacun est habillé en bleu, coïncidence ? Non  c'est peut-être pour tromper l'ennemi...rouge contre vert, on se mélange pas de trop, on reste avec son clan, on tâte l"ennemi" et de temps en temps on met un petit coup de pression surtout après avoir embêter la petite dame en roulant tranquillement derrière elle, en lui faisant écho de l'apothéose d'une chaîne un tel, montée sur un dérailleur landa, la perfection quoi du changement de vitesse...

Round 1, force verte prend les choses en main pour nous faire grimper comme des petits lapins jusqu'au Wintersberg, en moins de 17 km, il nous affiche un reccord de dénivellé sur un si faible kilométrage, c'est même plus des singles par lesquels il nous fait passer, mais juste une trace perdue dans la pampa, avec pour variante, des sentiers parsemés de coupes et restes de débris de bois, tout pour casser un dérailleur qui peine déjà. Mais apparemment je suis la seule à avoir peur pour mon vtt, et chacun survolent les obstacles comme si de rien n'étaient. Après on s'étonne que je suis à la traîne, je respecte mon matériel messieurs, et oui je passe à pieds et alors !!! Bon si j'avais le courage de rouler sur les branches et les troncs, je ferais comme eux...Mais non, il faut savoir cultiver sa différence après tout. Vive le trail !

Round 2, force rouge, reprend le parcours en main, les sentiers deviennent plus larges, et plus roulant. Je dirais pas que je commence à parler (c'était très difficile aujourd'hui avec tous ces gens en sous régime qui font que jacquetter au lieu d'aller chercher des champignons...) mais en tout cas, je tiens enfin sur le vtt. Au détour des chemins, nous passons par l'arnsberg et terminons par le Wasenbourg. Très joli final après le château avec un single tout sec, à peine chaotique avec juste un passage "limite pour moi = soit ludique pour les autres" avec une marche que je réussis à passer en fermant les yeux !

Round 3, jok se rebiffe...
Arrivés à la voiture, nous regardons le compteur et l'heure, évidemment cela n'est qu'un apéritif pour jok et finalement nous décidons de rentrer en vtt. Première partie du retour sur la TMV, en alternant des sentiers de CV, j'ai honte de n'être jamais passée par là. Je découvre des chemins que je n'ai jamais pris alors qu'ils sont juste à côté. Mais bon c'est vrai que tout ceci est juste utile pour rallier 2 points de rencontre, mais quelqu'un qui fait un tracé, ne verrait pas un grand intérêt technique à passer par là. Pourtant nous empruntons des petits passages en forêt très ludiques, sans dénivelé certes, mais rappelons que nous avons eu le compte avant ! Dans ses grands élans, furious jok veut remonter jusqu'au windstein pour revenir par lembach. Rapide calcul des vivres et du timing du retour, si j'additionne tout, cela voudrait dire se nourrir de barres et rentrer en début d'après midi !
Euhhh c'était pas prévue au programme cela ! Pas possible de brusquer mon organisme comme cela alors qu'il y a une variante plus courte. Et c'est très jolie aussi la forêt à Langensoutlzbach ! Oh tiens la croix jaune y mène ! Ohh ben oui, en plus pour une fois, on va essayer de ne pas se perdre dans la descente vers le village...essayés...

Merci finalement au 2 Yvan, en joignant leurs idées, ils nous ont concoctés un parcours très varié, et ils ne nous auront pas posés de lapins, eux....


samedi 23 avril 2011

VTT Sortie nocturne du vendredi saint

Pour un retour en vtt, ce sont des retrouvailles bien ensablées ! C'est l'impression majeure laissée cette année, tellement le terrain était sec, nous avancions tels des touareg au travers de la nuit, c'est pas la poussière d'étoiles qui tombaient du ciel, mais réellement des nuages entiers d'escarbilles que nous traversions.
Come back "fracassant" dans le monde du vtt (mais sans bobo, pour l'instant, facile après tout vue l'allure où mon pur sang de vtt filait dans les descente, digne de Petit Poney, un peu effrayé, et encore...), digne d'un remake à la Lawrence d'Arabie, made in Elass, avec comme acteur principale le héros qui file tout droit dans la nuit...sans se poser de questions....Pourtant il y avait des indices auxquels je n'aurais pas dû faire la sourde oreille comme l'initiateur et le meneur du parcours en la seule personne de mon furious JoK.

Cette année donc, malgré le temps magnifique et les multiples invitations que nous avions lancés, il n'y avait pas grand monde pour ce crû 2011 de cette traditionnelle sortie nocturne du vendredi saint.

Les présents : Jok, nadia, gilles, philippe, bernardT., Charles, dany et didier, puis JC en renfort technique et logistique. Le départ est donné à 20h au refuge du Soultzerkopf, où un nouveau panneau d'information a pris sa place. Très succinct avec un joli dessin d'escargot il met en valeur quelques parcours pédestres autour du site. Je repère rapidement un petit parcours de 5 km facile, très bien pour une remise en jambe en vtt cela fera l'affaire. Bon humour, bien sûr !!! Même à pied, on ne me l'aurait pas laisser faire...

Le parcours c'est M. jok qui l'a en tête, alors pas le choix, personne ne se rebiffe et faut bien suivre les autres. Mais pourtant je le connais bien l'animal et je sais d'avance que je vais souffrir en descente, puisque notre batman roule tout aussi vite de jour que de nuit, quelque que soit le type de chemin. Et personne n'ose rien dire, je prends donc sur moi !!! Un petit temps, juste... Mmmmmais oui c'est donc tout à fait normale de faire des petits singles tortueux de nuit avec des racines, des pierres, et des vilaines branches qui viennent en plus casser le dérailleur du copain qui roule tout schouss à fond derrière le jok pour essayer de lui suivre....Rassemblement de la petite troupe pour une séance nocturne de bricolage au fond des bois.
Avec nos superbes éclairages, pas de souci, on pourrait pu faire la disco mobile s'il le fallait, on avait le son (mes cris d'angoisses), le cri-cri du vélo de charles et  les Spot light de Gilles. Heureusement pour notre victime, Lembach n'est pas loin, et au lieu de l'abandonner seul dans la forêt sombre à la merci des sangliers, on arrive à le ramener au village assez rapidement, car sinon le pauvre aurait du rapidement prendre goût au Run&Bike mais en nocturne c'est pas génial comme initiation...
Mais super JC armé de sa camionnette d'Agence Tous Risque vient récupérer notre malheureux afin de terminer la soirée avec nous au chalet. Pour nous, il ne reste plus qu'à arriver avant les éclairs qui éclatent au loin. 9 km de montée, mais ohh miracle pour changer, suite à une erreur d'orientation, on a le droit de monter directe à travers un pierrier  (au cas où y'aurais eu encore une casse, pour taper sur le matériel défaillant c'est bien plus pratique...) pour attaquer finalement la dernière montée vers le Soultzerkopf  à partir du Wiep. Dany à son tour veut jouer au mariole et termine à 2 reprises par terre, n'ayant pas suffisamment manger de nuage de poussière auparavant. Autant goûter de près pour voir si les senteurs sont les même. Où alors c'est juste une mise en bouche par rapport au reste de la soirée qui nous attend.
Finalement nous arrivons tous sains et sauves au refuge. JC et charles nous attendent. Comme d'habitude, JC nous sert la soupe, faute de volontaires, y'a pas de saucisses fumés pour l' agrémenter, mais on va faire sans ! Dany et didier font péter la bière, Gilles calent nos estomacs grâce aux bonnes quiches maison dont nadège a seul le secret et je clôture le bal avec les cafés-gâteaux sans trou cette année ! Après l'effort le réconfort...

https://picasaweb.google.com/Furious.jo/SortieNocturneDuVendrediSaintLe220411#5598664630249970402
https://picasaweb.google.com/nadiaVTT/Nocturne

dimanche 17 avril 2011

17/04/11 Mac 6, Trail 24km, mon petit Défi des Vosges....


Le parcours, rien à redire

Journée magnifique pour cette première MAC6, le parcours vraiment très sympa, j’ai bien aimé les petits singles à travers les myrtilles, je me serais presque cru dans une aventure de Charlotte aux Fraises, sauf que la saison est bien trop précoce pour récolter les fruits. Niveau « découverte », parfait aussi, on court tel un Indiana Jones à travers la forêt et les épines de sapin, parfois on a envie de prendre un coupe-coupe pour tailler les branchages qui viennent nous chatouiller le visage mais il n’en ai rien… Malheureusement certains passages sont tellement étroits et techniques, impossible de dépasser, tant pis, on se ménage les guibolles, et on profite de l’instant présent…

Mon premier trail sur une telle distance = apprendre à prendre des coups... comme rambo

Sans entraînement spécifique, verdict sans appel et sans surprise (pour la simple sportive que je suis…), je me suis ramassée comme il se devait, sans pelle mais avec le reste des feuilles mortes de l’automne…Mmmmais pourtant je suis très contente de moi, car finalement j’ai eu le gâteau sec mais sans la crème, la chantilly et la cerise au kirch….C’est comme si j’avais assiégé le château mais sans pouvoir y résider, donc oui je me sens « conquérante » du Wintersberg, mais pas victorieuse du petit défit des vosges…
Explication de texteDans ma tête, avec le profil du parcours, je n’avais qu’une idée en tête avec une stratégie de course très simple, ne rien lâcher avant l’arrivée au pied de la tour, puis après gérer la descente au mieux….Donc oui, je suis arrivée à tenir, plus ou moins bien, sur toutes les difficultés des ¾ du parcours, nous étions un petit groupe à courir ensemble, les uns rattrapant les autres dans les montées ou les descentes selon le choix de ses armes physiques.

Mais finalement la dernière étape fut la plus longue et la plus terrible. La majorité se sont taillé la bonne part du gâteau, logique, 7km avec une dominante de profil descendant puis l’arrivée. Moi je n’avais même pas imaginé une seconde, ne pas pouvoir courir dans la descente, mais la brusque réalité de la souffrance du débutant est bien là et ainsi sonne le glas…et celui la se manifeste, comme dans un dessin animé, par un petit être invisible qui vient près de vous, d’abord vous mordille gentiment le mollet par une petite crampe au mollet, puis vous achève avec son violent coup de marteau dans les genoux.
En plus sur la première partie du parcours, déjà moralement j’avais perdu des balles inutilement, j’aurais pu refaire tout le cours d’anatomie de formation des ampoules, et des parades du pied pour essayer de se positionner autrement. Avec le recul, je me dis que ces petits exercices de styles, ont certainement influencé sur la pression du mollet et contribuer à la chute des « genoux » après les montées…

La descente d’enfer ou en enfer…
Arrivée à la tour, je suis certainement la seule qui est refait le plein de son camelbak. Ehh oui j’ai quand même réussi à boire plus 1,5 litres et on me demande si il est encore nécessaire de refaire le plein !!!!!. Bhennn oui, pour moi, fondamentalement les crampes surviennent avec une mauvaise hydratation, donc la prochaine fois, tant pis, je boirais jusqu’à 2 litres entre les ravitos, mais en tout cas, j’aurais essayé de mouiller ma crampe. Et puis je ferais comme tout le monde, je mangerais même sans faim, je me moquais des abonnés au gel et barres en tout genre, et bien cela aussi il va falloir changer, le trail est après tout le bûcheron de la route, faut que cela tienne au corps, pour tenir l’esprit…
Ahhh cette tour de Babel, je l’ai tant attendue et espérée pour finalement « chuter » totalement en descente. Et quand les genoux flanchent, y’a plus rien à faire et pire encore en descente. Que c’est terrible cette frustration de « travail » accomplie pour rien, enfin si se traîner tant bien que mal sur les derniers kilomètres, et en arriver à penser que si c’était plat ou si cela montaient serait finalement encore mieux, car de toute façon, faudrait marcher…Mais non…faut essayer de courir. Le portable commence à sonner dans le sac, c’est bon je sais déjà que je suis hors délai, même pas besoin de regarder sur mon chrono ! Les derniers concurrents vous dépassent vous jetant quand même des notes d’encouragement, autant que les premiers du Grand Défis, passant à côté de vous, très alèses encore dans leur course. Sur les derniers km, heureusement JC vient me secourir moralement, et va même jusqu’à me porter mon sac jusqu’à l’arrivée. Rien que pour son geste,  je ne m'écroulerais pas devant lui, et je la franchirais cette ligne...pour jeter mes chaussures le plus loin possible !

Ce que j’ai pas apprécié….
outre mes chaussures, mes ampoules, mon tshirt trop court pour supporter les frottement de mon sac serré déjà au maximum, mon mollet droit, mes genoux et mon mental pas assez fort pour outre passer la douleur….
- les gens qui jettent leurs mouchoirs en papier dans la nature et qui font comme de rien été quand on leur crie dessus
- les gens qui coupent le parcours à travers les bois ou les virages…
- tous ces gens qui ne souffrent pas d’une once de transpiration alors que eux aussi c’est leur premier trail et qu'ils ne s’étaient pas entraînés non plus !!!
- le manque de Faire Play des gens dans les singles, qui t’empêchent volontairement de passer, car eux ne veulent pas prendre de risque ici, alors tu attends ….d'ailleurs eux je vais les envoyer en stage de vtt, en descente, à l’avant des copains qui vont leur mettre une de c’est pression pour pouvoir dépasser, eux aussi vont apprendre à se jeter dans les fourrées !
- les journalistes qui vous interwievent à l’arrivée alors qu'on a une tête d’ahurie totale, et un débit de paroles digne d'une zombie vue la situation…
- un classement scratch qui n’en est pas un, avec un temps faux pour ma part, si si c'est possible même avec une puce électronique et bien que cela soit en ma faveur c’est terriblement gênant quand même…

Alors prête pour retenter l'expérience ? Il va bien falloir s'y remettre, le mont blanc c'est dans 2 mois, soit 6 semaines pour se fortifier des genoux à la rambo qui devront endosser bien des montées...et les ampoules je n'osent même pas y penser, de toute façon c'est bientôt paques, je peux continuer à marcher sur les oeufs.

Vidéo de la déterrée sur Alsace 20 : http://www.alsace20.fr/video.php?id=2421

mardi 12 avril 2011

Les Giboulées d'avril

Une giboulée est une averse aussi brève que violente qui se produit lors du passage de l'hiver au printemps, principalement aux mois de mars et d'avril (d'où l'expression « giboulées de mars »), et qui est due au phénomène météorologique de convection[1],

Soit ! combiné tout cela à un violent orange, sous une pluie de grêle, le tonnere, les éclairs, et non c'est pas les flashs d'un photographe qui m'aurait suivit en forêt...
c'est bon je rentre à la maison, je n'entamerais pas ma troisième boucle, repos cette semaine, c'est le ciel qui me l'ordonne !
Petit détour amusé sur une peinture d'art contemporain très représentative de mon parcours ce soir, son intitulé les Giloulés de Mars...

vendredi 8 avril 2011

Essai reco Mac6, une colombe et la petite cabane au fond de la forêt

Ohhh my Gode !!!! Que dire, suite à cette entraînement pour la Mac 6 à part que je ne suis pas prête du tout pour affronter cette épreuve. Travailler un trail demande vraiment un entraînement et un terrain spécifique, et ce n'est certainement pas mes petites balades hebdomadaires à travers les champs vallonnés autour de ma maison qui suffisent pour être opérationnelle. Non il faut des vrais sentiers qui montent bien longtemps, longtemps, longtemps !!!!! L'endurance seule ne suffit pas, il faut avoir la technique, les jambes et les poumons pour grimper. Alors quand on a pas eu le temps de se préparer assez, que sa technique de grimpe ressemble plus à un pintade qu'à une biquette, et que dès le départ, on cherche désespérément les poumons qui se sont peut-être réfugiés dans le camelbak, à forcer d'aspirer sur le tuyau, c'est pas gagné du tout cette histoire de Mac 6. 
Alors tant pis, j'irais juste pour l'honneur et non la gloire.

Pourtant aujourd'hui toutes les conditions étaient réunies pour faire une bonne reco. Le temps idéal, le parcours je l'avais retracer moi-même sur la carte, bon cela m'a pris une bonne partie de la nuit la veille, mais bon, le tracé est tellement compliqué à retenir que je ne voyais pas d'autres moyens, à part essayer de le transférer en vain sur le GPS de mon ami avec qui j'ai couru mais qui ne voulait pas s'embêter à apprendre à s'en servir et qui est resté sagement dans la voiture.
Bref, on se lance à l'aventure avec ma carte IGN et c'est parti pour la montée. Evidemennt dès le km2, on perd la bonne trace et on s'élance sur une variante plus simple mais balisée de repères du CV, ohhh combien rassurant quand on essaie de joindre 2 bouts. Donc finalement on ne fera qu'une partie du parcours de la mac 6, je me laisse les mauvaises surprises et toutes mes appréhensions pour le WE prochain.

Au hasard de notre sortie, histoire de faire un peu de culture, je découvre pour la première fois ce qu'est le Taubensee. On ne fait jamais assez attention à ce genre de petit lieu et je découvre amusé qu'il s'agit pas d'une vision de l'esprit telle une oasis au milieu du désert, mais véritablement d'un petit lac de montagne reposant au pieds des sapins...ohhhh bon non je rigole !!!!! il me reste plus que l'humour...cela ressemble plus à une marre à canard qu'à autre chose, presque totalement insignifiant si il n'y avait pas un panneau pour le signaler. Par contre, je n'ai vue aucune colombe blanche dans le ciel ou dans les arbres. Et depuis quand, les colombes ont besoin d'une pataugeoire pour se baigner au milieu de la forêt ?!
Étrange, étrange, comme la découverte, de ce petit chalet au fin fond du petit wintersberg, signalé sur aucune carte. Est ce la demeure de Shrek, du loup garou ou du yeti des vosges, en tout cas, personne à l'horizon, pas une colombe dans le ciel. De simples poubelles à l'extérieur marquent la présence d'humains civilisés dans ce coin reculé de la forêt. Mais y'a vraiment un camion poubelle qui monte jusqu'ici ou c'est Blanche Neige qui ramène tout à la déchetterie !!! En tout cas pour Hansel et Gretel, la vue de la Tour marque enfin la fin des montées. Pour terminer cette sortie, on s'accorde un petit plaisir en descendant d'un bloc vers la Celtic. Fin de parcours, arrivée devant la piscine, je "pleure" juste assez pour remplir le pédiluve de la piscine en regardant le chrono.

mardi 5 avril 2011

Entrainement mathématiquement fractionné...

Fraction quoi ? Fractionné !!!! pour une reco Trail ? Humm fraction = mais qu'est ce donc ??
Définition wiki

"Une fraction, en mathématiques, est pour un profane un certain nombre de parts considérés après la division d'un nombre entier en parts égales. Par exemple, la fraction désigne le quotient de 56 par 8. Elle est égale à 7 car 7×8 = 56. Dans cette fraction, 56 est appelé le numérateur et 8 le dénominateur. Les nombres que l'on peut représenter par des fractions de nombres entiers sont appelés nombres rationnels. L'ensemble des rationnels est noté .Il existe une définition plus générale et plus abstraite des fractions. Si (A, +, .) est un anneau intègre, on peut créer le corps des fractions de A. Ses éléments se notent (par analogie aux fractions d'entiers relatifs) et possèdent les mêmes propriétés opératoires (somme, produit, simplification, ...) que les fractions....
Je vous épargne la fin de ce charabia, car dans tous les cas, ce n'est certainement pas une opération mathématique que va me faire mon maître traileur lolo...  Alors qu'est ce qui m'attend ? Lieu de RDV: le Pfaffenschlick, ahhh oui je connais pour son restaurant et pour les sentiers que j'ai l'habitude d'arpenter en vtt. Étrange, on va donc faire du fractionnée la-bas, soit ! Si j'en reviens à la définition mathématique, je vais quand même garder en mémoire 2 choses : rationnel et abstrait et l'attribuer à 2 personnes, moi et laurent. Et prendre comme constat  : on a les mêmes propriétés opératoires, on va dire les jambes pour grimper. Soit un même numérateur, donc tout cela est très mathématique après tout. Mais voyons ce que cela donne sur le terrain.
Le choix du parcours fractionné de lolo, MDR comme dirait les j'nes. Ben voyons, le rectangle jaune jusqu'au en haut avec une variante petite boucle cercle jaune pour se décontracter en descente, soit 180 mètres de dénivelé directe sur les poumons. Son principe, le maximum de boucle possible sans marcher.
En résumé la montée pour moi = abstrait, la descente : rationnel. Essayer de le faire en courant pour moi = abstrait, pour laurent = rationnel, enchaîner les boucles pour lolo rationnel...s'arrêter de courir et le faire en marchant, voilà ce qui est rationnel pour moi.
Donc des mathématiques à la réalité il n'y a qu'un pas (de course certes) , il faut juste le bon dénominateur commun, aimer courir en forêt sur terrain piegeux, mais le résultat sera toujours en fonction du numérateur (donc de l'opérateur soit la personne qui courent..). Alors quel est donc le résultat de cette opération ??? Nul pour moi,  euhhhh non soyons positif très frustrant car face aux montées quand le souffle ne suit pas, y'a rien à faire...on aura beau avoir des jambes, rien n'y fait ! Conclusion comme dirait Wiki, prendre un anneau intègre, j'en ai déduit directement la petite boucle de variante, car c'était l'unique moment où je n'ai pas vu lolo de dos....

dimanche 3 avril 2011

04/03/04, un ravito vtt pour wasselone, une petite sortie trail à l'Arnsberg

Nouveauté au sein du club des Soultz'ridders, faire des rencontres inter club en dehors des créneaux normalisés et organisés des randos en proposant des circuits de découvertes, typé plus culturels et singles track, choses que l'on aimerait tant faire en randonnée organisé mais qu'il est impossible de mettre en place vu la psycho rigidité des systèmes en place. Après on s'étonne qui n'y est pas plus de monde pour s'inscrire en club. Mais c'est pas étonnant, la plus part des gens jugent la qualité d'un club sur une simple organisation d'un rendez annuel d'une randonnée. Si une organisation, aussi bien rodée soit elle, ne va pas mettre en place du technique et des singles en veux tu, en voila et bien les gens adhèrent beaucoup moins. Et c'est totalement réducteur de penser de la sorte. C'est prendre des raccourcis énormes. Donc comme des chevaliers brigands, nous voulons désormais remettre à l'honneur notre belle région, car elle en veut la peine ! Son patrimoine locale, le choix diversifié de ses reliefs, y'a tant à voir.
Pour notre première rencontre inter club, j'avais mis un point d'honneur à ce que se soit Wasselonne qui ouvre le bal, vu les relations privilégiés que j'ai avec ce club. Et quelque part, moi aussi j'avais envie de montrer que par chez nous, on peut faire aussi de superbes sorties. Alors évidement on ne va pas déplacer les montagnes, ni les châteaux, ils ont un magnifique terrain de jeux naturel du côté de chez eux, mais nous, nous avons l'histoire, la culture, la bonne bouffe, et les vaches...
Par contre pour cette première, je n'ai pas pu malheureusement prendre part au "roulage" vtt que j'ai laissé à la parfaite maîtrise de nos traceurs en chef, mais j'ai assuré le côté animation et accueil d'un petit ravito surprise (ma spécialité après tout) au beau milieu d'un pré, donnant une magnifique vue sur le paysage environnant. Alors oui, ils ont pris du temps les vttistes pour me trouver, car soi disant j'avais pas pris la bonne droite, ehhh oui chez les vttistes, y'a la bonne droite et la mauvaise droite, c'est comme un peu en politique... faut s'y retrouver. Le tout c'est d'avoir la carte du parti, et moi j'avais la mienne, celle du coeur qui me disait que ici, l'endroit était bien plus sympa.
Bon après presque deux heures d'attente, les voilà qui déboulent mes vttistes et mes grands trétras. Surprise ! Vue le nombre de participants j'ai l'impression que l'idée de cette rencontre était bonne. Nous avons enfin pu faire découvrir tous les charmes et les attraits de nos forêts. Je suis d'ailleurs toujours autant surprise sur le fait que les gens ignorent que nos contrées sont juchées de nombreuses ruines. Moi ici, c'est mon terrain de jeux favori, à la fois pour le vtt, comme pour la marche avec les enfants et maintenant le Trail.
Donc aujourd'hui une fois ma mission assumée, nous plions bagage avec les enfants et direction, en mode trail à la re-découverte du Petit Arnsberg. Petit parcours sympa, mais les quelques mètres qu'il faut gravir me laissent des jambes bien lourdes. J'arrive à peine à suivre les petits loupiots, bon eux n'ont pas 215km de vélo de route dans les pattes.
Passons en mode culture donc, le Petit Arnsberg est une ruine semi troglodytique à peine à 1/2 heure du village. On grimpe vite mais bien. D'ailleurs il fait aussi le bonheur de tous les escaladeurs en herbes ou plutôt en rocher...
Photos des vttistes

https://picasaweb.google.com/ccwvtt/WE0203Avril?feat=email
https://picasaweb.google.com/Furious.jo/SortieVTTAvecLeClubDeWasselonne

02/04/11 BMR Buhl (DE) - Route 215km

Réveil à l'aube, non même pas c'est encore la nuit à 4h50 !!! direction haguenau, premier relais en co-voiturage avec Dany et direction dans le froid et la pénombre totale  (zut pas emmener de lampe...) Buhl en allemagne où nous attendent le reste de l'équipe, enfin si on peut encore appeler cela une équipe après ce qui c'est passé !Au départ donc dans la joie et la bonne humeur  : Jean MarcW, Dany, MarcS, Laurent, Philippe, Bernard, Gilles.
Je ne sais pas pourquoi, est ce l'heure matinale, le froid, la nuit, le stress qui monte, enfin tout le monde ne rigole pas ce matin. Ambiance un peu tendue, on s'inscrit assez vite, car les allemands, c'est timing, timing et on ne traîne pas, on évite de plaisanter d'ailleurs et on se met en selle. Pas de petit mot d'accueil, de bienvenue, rien, chacun s'affaire avec son vélo et voilà déjà que les premiers se serrent en rang d'oignon pour prendre le départ. J'ai loupé un truc, on fait une course aujourd'hui, une étape du Tour ? Non mais qu'on m'explique, même en allemand, je ferais un effort de compréhension. D'ailleurs on loin je vois déjà les futurs traîtres se profiler, mais j'en parlerais dans un second temps....

Le parcours

A chier ! voila c'est bien résumé, clair, net et direct mais certes un peu grossier mais bon ! Cet excès de vulgarité résumé bien la moyenne que je donne au parcours et à l'organisation qu'il y a autour. A l'heure actuelle où il existe des Gps en veux tu en voilà, des logiciels gratuits sur internet pour tracer des parcours, excusez moi mais me donner une vulgaire feuille, avec des annotations pas précises et avec cela tu te débrouilles pour faire ton parcours, non ! 
Alors l'idée en plus de prendre que des nationales et des grosses départementales, c'est carrément stupide pour un audax qui se revendique de parti du "cyclo" tourisme ! Ehhh monsieur l'organisateur y'a plein de petite route à faible trafic on l'on peut aussi rouler en vélo, je vous assure que ces routes ne sont pas limités aux tracteurs. Et le pompon finale le choix du tracé : Buhl, wissembourg, bitche, brumath, gambsheim, puis retour DE, wuooisss super c'est bien de découvrir les routes allemandes en France, mais c'est plus le même pays messieurs ! On vous ne l'avez pas dit ! Je plaisante mais bon l'attrait de ce BMR était pour moi de parcourir de nouvelles routes que je n'ai pas trop l'occasion de fréquenter et de découvrir de nouveaux paysages, et pas revisiter des classiques à colombages que l'on peut faire chaque WE ! Décidément les audax organisés c'est pas pour moi. 
Dans cette rubrique parcours, pour conclure je vais aussi mélanger le côté "organisation" puisque c'est du même acabit. Enfin organisation est un bien grand mot, puisque dès le départ, nous avons été livrés à nous même, alors je veux bien qu'il y a un ouvreur mais un "fermeur" ce serait pas mal non plus, enfin surtout au départ histoire de faire croire qu'on est quand même encadré par un semblant d'organisateur bienveillant qui vous lance au moins, telle une boule dans un flipper dans la bonne direction. Et après à la limite, on est tous des adultes et Inchala, pédale petit et petite. Mais non rien ! Qu'on me rappelle à quoi sont destinés les frais d'inscription ! Pour l'arrivée, pareil, même plus d'accueil, pourtant nous sommes rentrés bien avant la nuit, juste un simple mot posé sur une table ! Soupppperbe quand on ne se donne pas de mal autant bien maintenir le cap jusqu'à la fin.


vive les martinis !
La scission de l'équipe, la formation du team"groupe pete haut" Martini !

Donc dès le départ, alors que l'angoisse semble toucher une partie de notre équipe, je presse le groupe pour faire la photo de départ. Et déjà je sens comme dirait certain le bouchon...Mais cette fois ci ce sera pas du blanc mais du mousseux qui explose au départ comme une fusée qui prend son envol.
Même pas le temps de fermer la voiture, d'entendre le champs du coq, que voila déjà les premiers partis. Reste sur le carreau laurent avec ses belles chaussettes blanches essayant de rentrer dans ses cales, MarcS, Jean-Marc et Dany. Je rappelle qu'il fait super froid, qu'il y a un brouillard terrible et qu'on est en territoire hostile en pleine nuit. A partir de ce moment là, choix tactique, on place notre confiance en MarcS notre travailleur frontalier maîtrisant un minimum la géographie locale. Malheureusement au bout de 35km, de course poursuite dans le brouillard et le froid, nous décidons que nous sommes perdus. Enfin pas perdus, égarés en tout cas, et certainement pas sur le bon chemin. Qu'importe après tout, de toute façon, personne n'a essayé de nous attendre, ni même de nous appeler pour savoir où nous sommes, nous ferons donc à 5 notre chasse aux trésors des tampons. Et vive l'équipe Martini des "groupe pete haut", et groupetto un jour, groupetto pour toujours....c'était notre slogan pour nous réchauffer. 
J'ai quand même essayé à plusieurs reprises de joindre nos collègues français mais apparemment ils avaient tellement le nez dans le guidon, qu'ils n'ont même pas pu décrocher leurs téléphones. Car eux, étaient devant, et ils "fallaient" pédaler tout le temps. Pas de pause ! Déçue donc au premier contrôle de ne pas les retrouver, mais bon, c'était leur choix de courir après une moyenne. Arrivée à Bitche, je me suis rendue à l'évidence qu'on ne les reverra plus de la journée. Heureusement qu'on avait dit qu'on rouler ensemble !!!! Mais les martinis sont restés soudés et solidaires jusqu'à la fin (quitte à faire des multiples tours de rond point), enfin presque, aux douches près...


j'arrive plus à remettre mes chauss...

Vive la france !

Et je ne veux pas être chauvin, mais durant les premiers 65 km que nous avons roulés en allemagne, nous étions pratiquement tous transis par le froid. D'autres un peu moins que les autres. Moi j'ai perdu mes pieds sur cette première partie, et c'est quand même un comble quand il y a des chaussures de vélo bien chaudes qui dorment à la maison. Mais bon, n'ayant pas une assistance technique pour porter mes vêtements, j'allais pas non plus m'encombrer d'une seconde paire de chaussures sur 215km. Laurent lui a perdu ses mains, ce qui lui a coupé l'usage de la parole durant toute la durée de cette matinée. Je ne parles même pas de toutes les pauses pipis qu'on a faites, et merci j'en demandais pas autant mais bon le froid se fait quand même directement resentir sur la vessie de ces messieurs, et la goûte elle ne tombait pas seulement le long du nez. Notre premier point de tamponage va marquer une réelle transition dans notre jeux de "confort". On se précipite à 5 dans cette minuscule station essence et tournée générale de chocolat milka et café pour tous.
J'enlève mes chaussures pour réchauffer ce qui me reste de pied, heureusement en regardant dehors, derrière les montagnes la france se dessine et le soleil nous attend.

Vive le soleil
Enfin on quitte le brouillard, et on commence à grimper doucement sur les vosges alsaciennes. Sur cette seconde partie de parcours on allons faire défiler le temps et les saisons en moins de 2 heures. Progressivement les températures montent, le moral reprend un coup de booster alors que nous roulons seuls loin derrière un peloton lancé par les teutons partis à la conquête d'un chrono. A un moment on passe devant des nains de jardins, tiens une dernière pensée pour Benes, Philou et Gilou. Nous de notre côté, nous prenons le temps de vivre et de faire la mécanique des différents vélos aux bruits désagréables. Au fur et à mesure nous enlevons nos couches et finalement à Bitche, on se retrouve en tenue d'été à la recherche d'une petite terrasse au soleil pour faire notre pause casse croûte. Mais on a oublié qu'on était en lorraine et les terrasses au mois d'avril tu peux les compter sur les doigts de la main. On s'est donc replié sur un mauvais choix de panini chimique tout écrasé pris mais dans une petit parc bien sympathique et cool la vie ! La bonne humeur est encore au RDV, on a fait la moitié du parcours, et on se remet en selle doucement pour affronter les bosses alsaciennes. On se moque de Marcs s'immolant de crème solaire, on rigole moins aujourd'hui avec nos coups de soleil et encore moins demain quand les collègues se moqueront de nous et de nos belles marques de routier ! ^

Prochain objectif  au km150 à Pfaffenhoffen, trouver un glacier.
Quoi faut bien se motiver comme on peut, déjà la route c'est super lassant ! Mais cela sera la mission impossible du jour, manger une glace au mois d'avril dans un petit patelin, mais quelle idée ! On poussera notre route jusqu'à Brumath mais là on cède à la pression d'une bonne bière, mais non je plaisante ! Dernière ligne droite pour remonter sur gambsheim et essayer de trouver la brèche pour passer de l'autre côté du rhin sans prendre l'autoroute ni les routes pour automobile et c'est pas aussi facile que çà. C'est dans ces moments là que chaque km de détours est proprement insupportable, mais bon on arrive enfin à traverser la frontière pour se ravitailler une dernière fois et faire notre dernier tampon, yes ! A 7 km de l'arrivée on passe enfin devant un glacier mais l'objectif maintenant est de terminer pour se retrouver au final seuls face à un petit mot. Et c'est comme cela que doit se terminer mon 1er brevet montagnard de route ! Ehhh bien, c'est super motivant pour continuer de pratiquer de la route !