Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 26 février 2012

Reco run&bike de la pommeraie

Dernière aventure de la saison run&bike et on se dirige maintenant vers le Haut Rhin, pour revoir ce que donne ce parcours de la Pommeraie de dimanche prochain. Une reco, y'en aura qu'une, alors il faut mettre les bouchées double et veiller à ce que tout colle bien. Et effectivement tout a bien collé, mais pas comme il fallait. Oui les pneus du vtt sont bien restés collés dans le sol. On est bien loin de la boue de la semaine dernière à la Wantzenau, mais ici c'est une variante toute aussi physique que l'on a. Le vélo est comme happé par le sol. Je bourrine comme une malade entres les pommiers pour essayer de devancer au maximum mon coyote. Mais la mèche du bip bip a bien du mal à flotter dans l'air. Rien n'y fait, je n'arrive pas à avancer en vtt. C'est un soulagement de courir et de se débarrasser du vtt. Difficile dans de telles conditions de planifier une stratégie d'attaque pour dimanche prochain.

 
Le parcours : http://connect.garmin.com/activity/152835004

vendredi 24 février 2012

Soif de découverte

Petite sortie nature après une semaine de taf, au programme de l'air frais, du vert, du humus, l'odeur du pin, la douceur du sol tapissé d'épine, enfin tout cela c'est de la théorique, car en faite, aujourd'hui on se croirait dans un paysage des Carpates. Le sommet des vosges et la brume ne font qu'un. C'est comme dans Jacques et le Haricot Magique, il suffit de grimper sur un arbre, de traverser les nuages, et on atterrit dans le ciel. Allez attrapons la branche magique et c'est partie pour l'aventure.

Pour monter, cool, je prends le triangle bleu comme pour la montée du winstersberg, histoire de prendre la température. Mauvaise idée ! Cette longue montée qui file au fin fond de la vallée du Lichteneck est encore toute gelée. Des plaques de glaces recouvrent tout le chemin de long en large. Ici le soleil n'a pas encore réussi à percer depuis fort longtemps. Bon pas le choix c'est parti pour une séance d'Holiday on Ice, mais à pas de velours, ce serait bête de tomber maintenant.
Arrivé au chalet de club vosgien, tout devient encore plus sombre et encore plus vaporeux. Question timing, j'ai peur de ne plus rien voir du tout si je continue à rester sur le wintersberg. Tant pis, oublions les km à faire dans le plan d'entraînement et je décide de redescendre par acquis de conscience. Devenant une grande exploratrice de la carte, j'avais repérée un chemin large pour descendre en toute sécurité. J'avais juste oublié une chose, ma carte date de quelques années, et entre temps, les balisages ont bien changés. Des ronds, des cercles, des croix, du bleu, du rouge, bref j'ai beau regarder sur la carte, je ne trouve pas mon cercle rouge, mais la croix jaune me tend les bras pour redescendre. Et je me laisse séduire par son appel.
Descente tranquille à travers les bois le long d'un tout petit sentier de bouquetin. C'est bizarre, j'ai l'impression de suivre la route mais en hauteur. Comme l'animal à l'affût qui guète sa proie, je suis le chemin, qui monte et qui descend le long du ravin. J'adore ce genre de Single, on le croirait secret, tellement il se faufile à travers le paysages. Jeux d'ombres et de lumières, pierres et devers. Au bout enfin, je retombe sur un balisage qui ne m'est pas inconnus. Ce sont les circulaires bleu et verte de l'air des châtaigners. Mais me voilà bien aidé. A chaque fois, que j'emprétais l'un ou l'autre, je me trompais forcement pour me retrouver au final là où je m'y attendais pas. Et je ne parle même pas des variantes avec les chemins Bis pour prendre les Directs. Et cela n'a pas loupé. Au vue du peu de luminosité, je me trompe forcément.
Grrrrrrr prochain programme pour la sortie trail, tracer moi-même sur une carte en faisant chaque boucle, les différents parcours de couleurs. Au moins j'apprendrais aussi à connaître la forêt dans ses moindres recoins.

Par curiosité, à la maison, je me suis amusé à vérifier mon parcours pour voir où ce situait cette descente  croix jaune, qui à mon sens n'existait pas. La je reconnais les limites du logiciel d'exploitation de garmin, qui ne prend pas en compte les fonds de carte IGN. Après quelques recherches, mon choix se dirige naturellement sur Openrunner, où l'on peut charger en plus directement le parcours.
Pratique, rapide, clair, et simple d'utilisation avec surtout les fond de cartes IGN. Le top pour se repérer. Ouf je suis rassurée, c'est bien un tout nouveau sentier que j'ai pris....


http://connect.garmin.com/activity/152175335
http://www.openrunner.com/
Celtic -col de la liese-retour heidenkopf , Trail, 13.713km, Dénivelé 653m

dimanche 19 février 2012

Run&bike de la Wantzenau 2012 version boue...

les photos à suivre


Je  veux un mot en quatre lettre, formée d'un mélange plus ou moins consistant de terre, sable, matière organique, d'eau, aggravé par de multiples passages de petits jambes et de roues de vélo ?????
Et je dis que le vainqueur du jour est la boue. Mais pas un peu de boue, beaucoup, passionnément, énormément...de boue.
Alors les chronos et les belles performances on oublie. Adieu les doux rêves de podium, adieux les belles stratégies et nos théories toutes faites. Vive l'improvisation avec le stress qui va avec. En route pour Bip Bip et coyote vers une nouvelle épreuve....


C'est à quatre que nous nous rendons aujourd'hui à la wantzenau, co-voiturage oblige, avec notre grande équipe concurrente mais néanmoins ami de Lolo et JC. Les plaisanteries vont bon train dans la voiture. Je reste plutôt silencieuse en cette belle matinée bien grise. Je garde à l'esprit certaines craintes et la plus grande étant la perte du vélo puisque l'année dernière sur cette même épreuve mon coéquipier de coyote qui faisait alors équipe avec lolo avaient abandonnés sur perte du vélo.

Formalités de départ
Recherche de dossards, et découverte du pack cadeau. Alors cette année, à quoi a-t-on droit ? Ahahahhha surprise, un bandeau multi taches et un beau bonnet bleu. Ahhhaahhaa, mais cela ne va pas du tout,  c'est pas du tout assortie à l'écharpe noir de l'année dernière. On ne peut mélanger du bleu roi avec du noir, en plus les marquages ne sont pas du même magenta. Houlallla, la honte, le new look cette année pas terrible, car le secret c'est de venir toujours avec le cadeau de l'année précédente pour voir les "heureux" mariage que cela donne. Ou de divorce comme c'est le cas cette année. On commence déjà le troc, je te refile le bonnet, tu me donnes le bandeau...ah la mode, c'est quelque chose.
Idem que l'année dernière, les plaques !!!!!! Non c'est pas possible ils ont refait le coup du truc découpé par la classe de maternelle de la citée qui a du récupérer dans une décharge des chutes. Alors là, non messieurs de la wantzenau ces plaques sont indignes pour un club comme le vôtre. Autre tour rapide de l'enveloppe, non rien, à part l'espoir....
Petit tour de chauffe, ça y est je perds déjà mon coyote, il faut qu'il aille regarder les vélos, allons bon ! Le temps de le retrouver, le briefing a déjà commencé mais il faut que je retourne à la voiture.....
....Le Stress de la course....

...donc pas pu écouter le speaker du départ (Mea culpa...) faute d'un rendez vous fight club entre moi, ma veste et ma tirette. J'arrive haut la main alors que les coureurs se placent déjà sur la ligne de départ. Je cherche désespérément mon coyote pour lui signaler mon changement de couleur de veste, un petit détail très anodin mais qui pourrait quand même avoir son importance : je le vois déjà courir derrière une autre belette à pied sur un faux semblant de veste, ce serait dommage pour l'équipe...

On repère quand même rapidement ensemble l'emplacement pour qu'on se cale pour le départ et zou les voila déjà partis. Le stress augmente, je papote avec les copains pour tuer le temps et là on m'explique gentiment que je suis mal rangée. Ahhhhhhhhaaa quoi y'a deux couloirs ? Et je suis dans le mauvais ! Va expliquer à un commissaire de course, que si je change de place, mon coyote jamais il me retrouvera. Je suis trop petite, il n'aura pas l'idée de me chercher de l'autre côté. Mais c'est sans oublier que je crie très facilement et fort. Je le vois arriver au loin, je crie, une fois, deux fois, trois fois, adjugée, vendue...Yes, il m'a entendu, on peut passer l'arche. Start.

La course
Jo n'ayant pas pris un départ trop brutal, on se retrouve dans le gros du peloton pour démarrer. Mais quelle galère en vélo. Sur 200 mètres, j'ai essayé d'esquiver les coureurs et les flaques mais c'est peine perdue. Garder une même trajectoire de côté et avancer, c'est ça le secret. Mais comme foncer dans les gens c'est pas mon truc, je donne de la voie pour signaler mon passage. Mais un train peut toujours en cacher un autre. Dans mon sillage, j'ouvre la voie à mon lolo qui me tanne de près en vélo. La course est lancée entre nos deux équipes. Avantage pour eux, puisque lolo a beaucoup plus de punch en vélo, mais très vite je reprends la main car nos relais sont plus longs.
Je pose le vélo un peu avant la première traversée de champs et commence à m'aventurer dans l'herbe. Premier passage et déjà les choses sont délicates mais bon, le rythme reste encore correcte, on ne s'enfonce pas encore de trop. Je pensais avoir affronté le plus gros à ce moment la. Arrivée au chevaux, on a l'impression de s'envoler sur le bitume. Mais c'est le calme avant la tempête. Je vois la forêt au loin et j'étais loin de m'imaginer déjà de  l'état du sol. Je passe en courant le premier point de relais et la grosse angoisse, coyote ne m'a toujours pas rattrapé en vélo. Je décide de continuer de courir, mais il n'arrive toujours pas. A ce moment là je vois lolo qui me dépasse et lui demande où est joel. Lui non plus, ne l'a pas vu.  Je crois qu'à ce moment là, à ce même endroit, il y a un an en arrière, je voyais aussi pour la dernière fois lolo avant qu'il abandonne... sur perte du vélo !!!!!!
Les pulsations du coeurs s'accélèrent, je n'ose pas imaginer à quelle sauce, je cuisinerais le vélo s'il fallait que je lui fasse manger par petites pièces à mon coyote. Les quelques mètres que je fais à ce moment là à pied me paraissent une éternité. Devant moi je vois aussi passer une autre concurrente mixte. En la voyant, j'avais compris à ce moment là  qu'on venait aussi de perdre une place sur notre classement.
Alléluia, il arrive enfin. Dans une bike&run c'est comme une apparition divine, le relais de son coéquipier. On l'attend, on l'espère, on le guette, surtout dans le cas de stratégie de relais long. Il me pose le vélo, du mauvais côté du chemin, je ne dirais rien...Après cette douce promenade à pied, je retrouve donc mon vélo pour affronter le premier passage dans la forêt. Affronter est bien le terme. Je me débat comme une hyène dans la brousse, j'avance à peine sur le vélo, ça patine dans tous les sens, mais ça passe encore. Pas un seul moment de récup finalement sur le vélo, je perds pas mal de temps d'ailleurs sur mon avance à vélo. On se refait un petit relais avant le contrôle, et c'est reparti mais pour une portion enfin plus roulante. Finalement le passage sur le petit pont c'est de la rigolade aujourd'hui. Sur la partie goudronnée je reprends l'avantage sur JC et j'arrive à quelques secondes près la première au second point de contrôle. On attend nos bikers et on repart joyeusement tout les quatre sur la fin de cette première partie.

Le déclin
Deuxième et dernière boucle. Maintenant il s'agit de rentrer au plus vite au bercail. C'est sur cette seconde boucle que chacun va devoir puiser dans ses réserves. Encore faut il en avoir ! Moralement je suis bien plus forte qu'au premier tour, j'ai vainqu la malédiction de la perte du vélo, faut voir maintenant ce que le terrain va donner. Et là j'avouerais qu'il a été généreux. Tu veux une louche ou deux de boue ? Et bien tu en auras 4. La traversée du champs est un pur moment de bonheur pour le crosseur. Heureusement que j'avais déjà pris mes marques en la matière, car sinon, j'aurais bien grincer des dents. Ce que je trouve d'ailleurs amusant à ce moment là, c'est de voir avec quelle dextérité je m'élance dans ce tourbier, moi qui fait milles détours en temps normale pour pas me salir...
Et comment mon corps peut faire une totale abnégation face à des chaussures complétement crottées et trempées.
Mais ce n'était que le commencement. Je craignais de plus en plus la récup du vélo pour la partie de la forêt. Et je ne m'étais pas trompée. Comme expliquer cette scène, alors que dans ma tête elle est si bien figée. Je récupère le vélo, je vois coyote qui détalle en courant et moi coincée sur le vélo dans la boue.
Petit plateau, euhhh mauvaise idée, petit pignon et essayer d'avancer. Euhhh ça marche pas. En fait, tout le monde avance, sauf toi sur le vélo. C'est comme une scène au ralenti, Steve Austin, l'homme qui valait 3 milliards, le seul gars qui va au ralenti pour feindre la prise de vitesse. Bien c'est toi, tu es sur le vélo, presque en équilibre dans la boue d'ailleurs tellement y'en a, et les gars passent plus vite à pied à côté de toi....
Stop on arrête le magnéto, mon équipier est devant moi et je n'arrive pas à  le rattraper. Pas bon ça. On va inverser les rôles. C'est kiki le Quid du vtt et des passages en force ? C'est kiki est sensé être le plus fort en vtt ? Je donne de la voix, mais coyotte n'entend pas. Je continue de l'appeler et enfin un autre concurrent lui explique la situation. Merci mr ! Joel reprend donc les reines du vélo et je l'abandonne à son triste sort dans la forêt.
Après je ne sais pas très bien comment il s'en est sorti mais en tout cas, il y aurait eu combat de motte de boue entre lolo et jojo....ahhh les gamins !!!. Lolo a été touché mais c'est jojo qui a laissé le plus de plume dans l'histoire. En tout cas, on aura perdu beaucoup de temps dans cette partie de gadoue. Toute l'avance qu'on aura eu jusqu'à présent, on l'a perdu peu à peu, car on n'arrivait pas à remonter sur le temps de vélo. Progressivement on a retrouvé d'autres copains qui étaient plus loin derrière mais qui ont eux repris du terrain. Merci pour leur soutien et grâce à l'expérience accumulé de cap, j'arrive à tenir le rythme.
Pas facile cette année ce run&bike. Finalement on termine pas trop mal dans le classement. La note de la fin sera un petit proverbe français qui dit "Il faut aimer la nature et les hommes malgré la boue".


Petit bémol pour les organisateurs : arrêter de vouloir entasser tous les participants dans le mini hall d'entrée, c'est franchement très désagréable de manger une fesse sur un banc, et le reste contre une personne debout !


-ERRATUM-
1er mars : Ouf je suis rassurée après deux semaines de doutes, nous retrouvons notre troisième place en mixte. Je me disais bien, que je n'avais pas vue 4 équipes mixtes devant nous. La gentille dame qui se promenait avec son panier de course est retournée faire ses emplettes sur le sprint.


Vidéo:
Pour remember, Run&bike de la Wantzenau 2011 :
http://www.youtube.com/watch?v=Hc1-S3JLhSM

lundi 13 février 2012

Le froid persiste et signe, avec le vent

Le froid persiste et signe, avec le vent....d'un z qui veut dire zélée comme un zèbre, toute de noire revêtue dans un paysage blanc,  tout en contraste avec la météo, et le soleil. Les derniers we se suivent, et se ressemblent point de vue météo. Ohhh toi grand soleil, mais pourquoi ne réchauffes tu pas un peu cette atmosphère ? Non en fait, il faudrait juste que le vent disparaisse et ce serait déjà une manche de gagner.

Samedi
Dernière reco pour notre challenge run&bike à la wantzenau. Zut on avait oublié de gérer le contrôle au passage de la ligne de départ, c'est chose faite. Je pensais qu'il y avait du vent semaine dernière mais ce n'est rien en comparaison à ce qui nous attendait samedi après midi. Le vélo, lui ne voulait pas avancer. J'aurais pris un char à voile j'aurais tout gagné, et au moins je serais arrivée au point de relais qu'on s'était fixé. Mais non, on se la joue grand seigneur, on prend un vélo, pour lutter dessus comme Ben Hur dans l'arène. Alors j'ai beau tirer sur le guidon, les jambes ont beaucoup de mal à tourner.

Même sensations à pied, on oublie le froid. D'ailleurs on ne le ressent même plus, on est juste agacé par la superposition de tirettes, ehhh pas bien pour une course, à moins de vouloir se faire un rasage de près au niveau de la gorge....enfin je dis çà pour les "grands" poilus....moi cela ne me concerne pas, mais ouvrir une tirette avec une double superposition de gants c'est déjà une épreuve en soi.
Le terrain étant toujours gelé, je sors les glycerines pour courir, je ne risque de toute façon pas de m'enfoncer dans la boue. Je pensais qu'en allégeant les pieds, cela permettrait aux jambes de s'assouplir !!! Mais non rien à faire, le froid est quand même là et même si on met des bons vêtements techniques, le corps a quand même ses limites.  A moins de se frictionner les jambes avec du Cajoline et d'avoir le petit ours qui viennent vous masser les jambes, histoires qu'elles soient moins raides, non y'a rien à faire. J'arrive pas à avancer en courant, en plus avec le vent, comment dire....euhhh ben un tour suffira aujourd'hui ! La vrai course c'est la semaine prochaine.

Dimanche
-14° : froid toujours là, soleil aussi et il me manquait le dernier : le vent. Bon j'ai fait mon petit pèlerinage bien à l'abri du vent semaine dernière au Soultzerkopf, essayons donc cette semaine de rallonger un peu. On remet tout l'attirail anti-froid, le bonnet noir Sport, c'est marqué dessus à défaut de pouvoir le constater sur la performance du jour. J'avais juste oublié qu'il avait reneigé un petit coup vendredi et cela à suffit à blanchir mon parcours de toute part. Pas vraiment gênant sur toute la partie montante, mais rythme très ralenti en descente.
Cette semaine, par contre, le sol est jonché de traces de toutes parts. Les vrais amoureux de la nature ont bien compris qu'il faudrait faire avec les caprices de la météo.
Les vttistes ressortent, les marcheurs reprennent la route, des J'nes vivent leurs premiers campings semi-sauvages, les 4 x 4 se promènent dans la forêt, d'autres traileurs ressortent aussi le bout du nez, les écureuils recommencent leurs pirouettes, et on entend même quelques oiseaux chanter au soleil. Est ce que le redoux frapperait enfin à la porte ?
http://connect.garmin.com/activity/148974009


Dans l'esprit "jeune, sauvage et libre", il est juste dommage de comprendre les paroles que je ne cautionnes absolument pas, je garderais juste à l'esprit de ce WE, le titre...
http://www.jukebo.fr/snoop-dogg/clip,young-wild-free-ft-wiz-khalifa-bruno-mars,qz5rk3.html

dimanche 5 février 2012

Première sortie trail de l'année, tout givré avec un tapis blanc

Première petite sortie trail de l'année. Il va bien falloir que je m'y remette doucement, les premiers grands rendez vous approchent à grands pas, et j'aimerais cette année aborder la mac 6 avec une bonne préparation et ne pas rester sur ma déconfiture de 2011.

Dire que ce WE y'avais des recos en veux tu en voilà des différents trails, et plus les températures chutent, plus les annulations tombent.

Pourtant je ne suis pas morte gelée hier sur le vélo, c'est donc que tout va bien pour courir. Ce matin grasse mat, 8h, inspection de l'air frais dehors, numm ah oui quand même -14 encore. Bon, tout va bien quoi. Le soleil brille, que demandez de plus.
Une fois, bien habillée, cela va aller pour courir, autant la pluie je peux comprendre que ça rebute mais le froid, euhhh non. Surtout qu'en courant en forêt en plus, c'est quand même un des sports où l'on chauffe le plus et de partout. Donc quand les pieds et les mains ont chaud, tout le reste c'est bon.

Allez zou, objectif aujourd'hui ? Non pas d'objectif, sinon j'aurais fait le cross cet AM à Neubourg, mais justement, je ne voulais pas me fixer un horaire, un timing, un déplacement, une prépa, aujourd'hui c'est 0 stress. Et c'est ça aussi le côté pratique de la course à pied. Ne pas avoir de contrainte, juste courir pour le plaisir avec une envie de parcours et c'est tout.
Personne avec qui courir, aucun rythme à tenir, juste moi et mon sony à fond les ballons, des ballons rouges remplis d'étincelles, qui remplissent le bleu du ciel....trallalllalaa. Et autant dire qu'aujourd'hui je ne risque pas de croiser grand monde.
Programme du jour, simple, se garer au resto au liebrauenthal et monter jusqu'au Soultzerkopf par le rectangle jaune. Une bonne montée, et pour revenir, tranquille et prudemment on redescend par le chemin des carrières. J'emmène une petite bouteille d'eau mais j'ai bien trop peur qu'elle fuit et la laisse bien au chaud au fond de la poche. De toute façon il fait tellement froid, que la soif n'est pas là.
Je suis très surprise par la quantité de neige que je trouve sur mon parcours. Entre les plaques de glaces et les différents obstacles de dame nature, le parcours devient même très ludique. C'est amusant de faire les premières traces dans ce tapis tout blanc que personne n'a osé encore braver. Je ne suis pas à Hollywood Street Boulevard, mais pourtant ce sentiment doit être un peu le même, quand on laisse ses traces sur le sol, comme souvenir de notre passage sur la terre. Moi aussi je suis le temps d'une matinée, une aventurière qui foule pour la première fois, un sol vierge de tout passage humain. Je suis la First Lady... et les étoiles moi je les aient dans mon coeur.

Le soleil je veux le décrocher tout la haut au soultzerkopf. C'est comme un pèlerinage qui ressemble plus à une exploration polaire digne de Nicolas Vanier. Quel sentiment étrange de se retrouver seule dans la nature toute blanche. Chaque chemin est une redécouverte pour le corps et l’esprit. Les sentiers se dévoilent au fur à mesure de ma progression dans la végétation toute blanche, inerte et transit par le froid.
De nombreux branchages craquellent lors de mon passage. Le soleil matinal est bien bas dans le ciel, on joue à cache cache, un jeu immense d’ombres et de lumières se dessine tout autour de moi. Au détour de certains arbres, je dois rester bien vigilante à ne pas m’égarer de ma route. Je connaissais des paysages verts comme des émeraudes, et maintenant je foule des terres laiteuses et givrées.

Et une fois le but atteint, on est bêtement et simplement heureux de redescendre. Au détour d'un chemin, je me trompe de sentier, et c'est partie pour un petit coup d'improvisation et d'adrénaline. Au loin j'aperçois une biche qui me montre à sa manière, la façon la plus rapide pour regagner le bon parcours. Allez hop, je ne suis pas à mon niveau de forme optimale, mais j'essaie tant bien que mal de remonter ce petit flan de colline pour rejoindre mon chemin, mais c'est à pied que je terminerais sur cette bosse. Zut ! Alors que la biche frétillant de la queue saute déjà gaiement de l'autre côté de la butte. Ahhh oui mais j'avais un lacet d'ouvert et pas elle, forcement, elle n'a pas besoin de s'arrêter pour faire un double noeud !

Reco run&bike de la wantzenau en Sibérie

Parcours en intégralité dans le froid sibérien....
On aura eu la marée haute, les coupes, la boue et maintenant le froid sibérien. Il ne nous reste plus que la neige à tester la semaine prochaine et on devrait être paré pour pouvoir affronter notre 3ème manche de run&bike dans toutes les conditions possibles.
Les données changes mais les cartes restent les même. Pas évident de jouer avec le vent, surtout à vélo, surtout quand il s'agit de se retrouver synchro au point de contrôle.
Arrivés sur place, je m'enveloppe d'une triple couche de vêtement, fin - enfin plus beaucoup, bien grosse oui, prête à affronter le vent. Il me faudra bien ça, surtout au départ, où le vent souffle à fond. Youhouuuu, heureusement je me suis alourdie, je me cramponne à mon vtt pour flirter au plus prêt des plaques de glaces. Mais sensations très bizarres, voire même impalpables. Je traîne des pieds, j'ai l'impression d'être au ralentie, mes pas sont lourds comme un ours polaire noire, je ne sens rien rentrer en moi. Je cherche l'air mais rien ne filtre. C'est pas une combinaison anti froid que j'ai mise, mais une barrière à rendement. J'ai l'impression que la sangle de mon casque se serre progressivement sur ma gorge, pour m'étrangler à petit feu...Pas facile de trouver le bon réglage entre le bandeau, les tirettes 1 et 2, le casque, le bluff, le tuyau du camel, surtout quand on a les doigts de Tinky-Winky...
Par contre, encore une fois, j'apprécie tout le confort que m'apporte le camelbak women's racebak, pas de problème du gel, la chaleur de mon corps régule sans soucie la température de la poche à eau contrairement à coyotte qui joue avec son mister frize de bidon.
Le terrain plus que sec, gelé par endroit, aucune nécessité de s'embêter avec des chaussures de trail d'ailleurs si ces conditions perdurent. Pas un grain de poussière sur moi, je suis partie avec des chaussures sales et je reviens plus propre qu'au départ. J'avais peur d'enchaîner avec la seconde boucle, mais finalement je m'habitue à mon nouveau corps gonflé de vêtement et arrive progressivement à dérouler les foulées. Mais encore une fois, je sens bien que je suis loin de mon rythme de croisière habituel. Essayer une fois de nager avec un gilet de sauvetage, voilà l'image que j'ai en tête, je suis parée pour lutter contre le froid certes, mais avec une chaleur qui se comsume à l'intérieure.
Mais bon c'est pas le moment d'attraper un coup de froid, donc moi et ma chaleur avec ma combinaison de Télétubbies ont termine tant bien que mal cette première répétition et pour la productivité on verra la semaine prochaine et la rentabilité le 19....


à contre emploi de ce temps, un vent de soleil et de jeunesse, et de chaleur : http://www.dailymotion.com/video/xk7qvv_the-wanted-glad-you-came_music