Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

jeudi 31 décembre 2009

31 décembre, derniers tours de roues de l'année avant la pluie

L'année se termine par une petite sortie route. 1H avant la pluie. Juste le temps d'admirer mes nouvelles chaussures. Tiens elles vont bien avec mon canon. Je croise quand même quelques téméraires sur la piste cyclable, même que certains sont en short et manches courtes ! Je sue comme une bête à côté, habillée pour affronter, on ne sait jamais le grand froid qui pourrait me rattraper dans la forêt. Mais le soleil disparait peu à peu, les nuages me menacent, arrivée sur Haguenau, demi-tour direction maison. Je suis quand même arrivée à me salir...





dimanche 13 décembre 2009

13/12 VTT à Zinswiller-Ina : Constat Doux Amer

Que dire de la sortie d’aujourd‘hui si ce n’est qu’on se sent tout petit et minable par rapport aux cadors d’Ina. Pourtant je croyais avoir un minimum de conditions physiques après les km accumulés cette année. Mais non, y’a toujours des situations qui vous remettent bravement en en place. Et dire qu’on a fait que 30 bornes ! Bordel j'arrivais quand même à faire des sorties de 60-70 bornes cet été ! C’est vrai que les conditions météo n’étaient pas favorable mais bon habillé bien chaudement avec 4 couches (donc impossible de faire pipi à moins de se retrouver le pt’bidon à l’air), ça passe sans problème. Le terrain, mauvaise excuse aussi, c’est beaucoup moins boueux que par chez nous, mais c’est vrai que mon petit cerveau féminin n’aime pas les racines ni les singles tout humides,houllahoulla sous le paquet de feuilles y’a peut-être des pièges alors là aussi attention et prudence. Mais trop de précaution retarde de trop le rythme.
Alors que dire, ah je sais la brusquesse, mot que je viens d’inventer, du parcours. On a pas le temps de chauffer la machine, on monte dès le départ bien raide, on ne lésine pas sur le portage sur des flancs de montagne où j’ai pas vu de chemin, un charmant chemin le long d’une rivière, où le soleil vient réfléchir toute la beauté du paysage est juché de racines, et ainsi de suite...Heureusement qu’il a toujours un qui crève pour manger un bout. Merci le ciel, car après ce sera en roulant qu’il faudra grignoter. Conclusion, à moins de déconnecter mon cerveau et de faire, minimum des transfusions de sang de Vouilloz, Absalon, Martinez, impossible de suivre. Constat doux amer en cette fin de saison, j’ai beau me plaindre à la maison, on me répond VELOCITE ! C’est quoi çà, des gâteaux au chocolat ? j’ai comme un doute !



dimanche 6 décembre 2009

6 déc. Saint Nicolas avec Ina, nanannnaa! L'enfer au paradis

une vague promesse de rouler avec les petits pois, depuis le temps qu'on se croise sur les chemins ! Se faire forcer la main, en décrouvrant sur leur calendrier que je serais leur "guide" le 6 déc, ça tombe bien, j'avais rien à faire ce jour là....

Selon toutes vraisemblances, les soultz riders seront de tout coeur avec moi, à défaut d'être présents...c'est chouette de se sentir épauler par les collègues du club ! C'est donc seule que je filerais vers Liebfrauenthal.
7h30 je suis prête mais dans un bien vilain état. C’est bizarre, je n’arrive rien à manger, et j’ai un truc qui me pèse sur l’estomac. Ne pouvant décliner à cette heure ma mission, je m’élance sur la piste cyclable, où je serais bientôt rattrapé par JY. Peu de temps après, nous arrivons à Liebrauenthal où nous attend 6 autres vttistes tout de vert vêtus, ahhh petit pois vert jusqu’au bout. La joie de trouver de nouveaux collègues me fait un peu oublier mon estomac. Direction du jour Wissembourg. Le terrain est bien gras, j’ai l’impression de ne pas avancer, entre le reste de Schnupe de cette semaine et ces satanées crampes. Mais j’ai une mission aujourd’hui, alors j’essaie de me concentrer sur mon objectif. Toute la petite troupe gravit sans souci les premières côtes, petit tour complet autour du chalet du Soultzerkopf et direction Pfaffenschlick. Mister Orbéa, je tiens à citer cette marque, tellement ils font des bos vélos avec les résidus du vélo d’Absalon, donc Mister Orbéa me fait l’extérieur dans un virage et ploufffffffffffff, tubeless mort ! Là j’ai fait l’erreur de la matinée en prenant une barre de céréales. C’était le début de la descente en enfer pour mon estomac. Je gère tant bien que mal face aux difficultés restantes, mais heureusement que le sport provoque de l’adrénaline et compense plus ou moins mes crampes. Les premières descentes s’amorcent, mon objectif sera maintenant de ne pas m’arrêter pour vomir. Mais le corps a ses limites, ou plutôt ses priorités, je commence vraiment à traîner la pâte sur les dernières montées. Je gère, je gère. Je repense au repas de fêtes ingurgités la veille à l’occasion de l’anniversaire de mes parents, et je me dis que ce serait dommage qu’il termine là dans la forêt. Vers la descente sur Liebrauenberg, je me dis qu’il faut absolument que j’en termine au plus vite, 2ième erreur, je fonce vraiment trop vite dans la descente et là la honte, je crève. Mais les gentlemens prennent les choses en mains. En 2 ou 3 mouvements, la chambre est changée et s’est reparti pour le dernier Km.

Résumé donc de cette sortie : l’enfer au paradis, l’enfer car j’ai souffert beaucoup intérieurement à me battre contre mes crampes, et le paradis car super bien entourée de gaillards très sympathiques. Comme quoi c’est stupide d’avoir des apprioris et désolée encore par ma petite mine et faible forme vers la fin. A 17h, la délivrance, j’ai enfin tout vomi ! Joyeux saint nicolas !