Retour à la nature, la vrai, avec un de mes parcours favori, avec comme cerise sur le gâteau, la montée des escaliers pour arriver au sommet de la tour du wintersberg.
Départ tranquille, on superpose les couches anti froid, le garmin edge ne supportera pas le froid, la forerunner je ne l'emmène même pas, de peur qu'il lui arrive encore un malheur de plus, déjà comme cela ses oreilles de mickey sont gelées à la maison pour communiquer avec l'ordi alors la sortir par -3°, ne prenons pas le risque.
J'ai l'honneur d'être accompagnée par maître lolo, qui m'affiche une bonne tête de fêtard mal réveillé. Le froid aidant, personne en forêt, même pour un dimanche matin, un promeneur isolé attend l'ouverture de la buvette du refuge du cv, mais les volets resteront résolument clos. Quelques mètres plus hauts, des touristes allemands sont venus passés la nuit en camping sauvage au pied de la Tour du Wintersberg, mais quelle bonne idée, premières gelées nocturnes certes mais un ciel rempli d'étoiles par une nuit de pleine lune. Ahhh la "Deutsche Qualitttttt" n'est plus ce qu'elle était, la preuve, ces allemands obligés de venir chez nous pour admirer des paysages magnifiques. La tour étant de nouveau accessible, petit détour au sommet pour redécouvrir un panorama exceptionnel d'un hiver qui s'approche à grands pas. Devant nous, un soleil éclatant de luminosité, il se faufile un chemin à travers les conifères, des nuages se mêlent encore aux sommets vosgiens d'un côté, et de l'autre ce n'est pas du brouillard que l'on voit un loin, mais des filets blanc qui dessinent comme des lacs de glaciers au fond des vallées toutes proches.
Les sommets alsaciens non jamais autant pointés leurs poitrines si généreuses, on se croirait un instant en Auvergne, j'ai pas besoin d'avoir le Puy car j'ai le Fou à côté de moi, mais bon aujourd'hui c'est pas l'Ile de la Réunion qu'on traverse, mais simplement le Wintersberg, mais cela peut être tout aussi "dangereux", surtout quand on prend la descente via le camp celtic. Cette descente est vraiment remarquable, on a juste la place pour poser un pied devant l'autre et le sol est très piègeux. Les grosses pierres que l'on retrouve plus bas dans le ravin ne sont pas là pour nous rattraper en cas d'une mauvaise chute ! Donc molllo dans la descente, on profite juste du bonheur de pouvoir courir dans la nature, sous le soleil, le froid cela fait longtemps qu'on y pense plus. Sous nos pas crépitent le sol à peine gelé, arrivés à la celtic tout est blanc, çà y est l'hiver est à notre porte...
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