http://rac.wissembourg.free.fr/resultats/Cross_de_Noel_2011/8000metres.htm
http://connect.garmin.com/activity/136534781
En effet, les premiers crosseurs arrivés, on range tout, on enlève les spectateurs, on éteint la lumière et au vin chaud ! Heureusement, il y a avait encore les bippeurs à l'arrivée pour pointer les temps des derniers arrivant. Tant mieux, car j'avais un peu peur de devoir parler allemand, alors qu'on est encore sur le sol français. Heureusement ils n'ont pas encore rangé le ravitaillement et je saisie au vol une bonne tisane bien chaude en contemplant tous ces bouseux entrain de lessiver leurs chaussures au-dessus de saut d'eau mis à disposition des participants. Je rigole aussi au détour d'un regard sur le panneau indiquant les contrôles anti-dopages, à droite à côté des vestiaires. Les douches quand à elles, miracle aussi, chaudes et l'avantage des cross c'est qu'on peut bien s'étaler dans les vestiaires vue le peu de féminines qui il y a.
Le pavé dans la mare
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Après avoir passé un premier test en Allemagne, on pousse les portes de la frontière pour fouler les premiers pas sur le sol français, enfin plutôt en territoire germanique à wissembourg. Faut y aller progressivement, on va pas se lâcher comme cela en France, parmi les camemberts, faut un minimum savoir crapahuter dans l'herbe avant d'affronter les grandes foules.
En ce jour de Saint Etienne, cette sortie fait surtout office de bouffée d'oxygène pour un estomac bien malmené depuis une semaine. Alors la question que je me pose en partant est de savoir si je suis capable de vomir les excès alimentaires et en même temps de recourir derrière. Quel suspense.
Premier constat par rapport à la semaine dernière, c'est un vrai parcours de cross auquel on a le droit de goûter : un peu de forêt marécageuse, petit saut de rivière, passage dans les vignes, zizag dans le devers autour du stade, et rebelotte pour 3 tours. Un circuit bien exigeant physiquement, surtout qu'au fil des tours certaines parties deviennent vraiment très bourbeuse. Étant venue en avance, j'ai le temps de faire une reco, histoire de voir la température, ainsi que la nature du sol. Cette fois ci j'ai emmené toute ma garde robe et toutes mes chaussures mais ça accroche vraiment beaucoup au niveau des semelles.
Pour les habitués, nul doutes, ils se chaussent de chausson à pointes mais c'est pas pour jouer à Casse Noisette mais plutôt le dernier acte du prince Siegfried dans le Lac du Cygne, lorsqu'il triomphe des maléfices de Von Rothbart; alors que moi je me débats, non sans mal, comme le Vilain Petit Canard dans la canardière.Tandis que les uns survolent les obstacles, moi avec mes petites pattes, je me démène dans la barbotière en y laissant quelques plumes. Décidément ce genre d'exercice demande vraiment beaucoup de punch, il faut sans cesse relancer pour trouver un rythme de course. J'ai aussi remarqué qu'à force de vouloir éviter certains bourbiers, on se fatigue plus qu'autre chose. Mais bon je ne suis vraiment pas prête pour mettre mes petits petons délibérément dans la gadoue. J'avais mal pour mes cascadia, les pauvres petites brooks, je ne suis pas sûre qu'elles aiment bien se retrouver noyées dans la mare. Sur la dernière boucle, j'avais optimisé mon bain de pied aux herbes naturelles, mais plus personne n'était là pour admirer la fraîcheur des mes orteils.
En effet, les premiers crosseurs arrivés, on range tout, on enlève les spectateurs, on éteint la lumière et au vin chaud ! Heureusement, il y a avait encore les bippeurs à l'arrivée pour pointer les temps des derniers arrivant. Tant mieux, car j'avais un peu peur de devoir parler allemand, alors qu'on est encore sur le sol français. Heureusement ils n'ont pas encore rangé le ravitaillement et je saisie au vol une bonne tisane bien chaude en contemplant tous ces bouseux entrain de lessiver leurs chaussures au-dessus de saut d'eau mis à disposition des participants. Je rigole aussi au détour d'un regard sur le panneau indiquant les contrôles anti-dopages, à droite à côté des vestiaires. Les douches quand à elles, miracle aussi, chaudes et l'avantage des cross c'est qu'on peut bien s'étaler dans les vestiaires vue le peu de féminines qui il y a.
Le pavé dans la mare
A l arrivée on me confirme que je suis 4eme féminine et 3eme en senior
comme conclurait Andersen « Un jour, cependant, ébloui par la beauté des cygnes, le vilain petit canard décide d'aller vers eux et réalise, en se mirant dans l'eau, qu'il n'est plus un vilain petit canard (et qu'il n'a, en fait, jamais été un canard), mais qu'il est devenu un magnifique cygne.»
Alors la comparaison est un peu facile mais c est en tout cas une belle métaphore, car après tout je ne cours peut être pas aussi mal que ça...
En tout cas j ai pas vomi et cette sortie après les fêtes a été vraiment salutaire pour ma forme.
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