Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 28 novembre 2010

28/11/2010 Run et Bike D'Oberhausbergen

Notre première expérience en équipe, notre premier run et bike ! 
Une découverte, une révélation, une confirmation !
Pour accompagner mon récit, je remercie Serge Gainsbourg pour les paroles : La gadoue, la gadoue, la gadoue, Hou la gadoue, la gadoue

Arrivée en retard ce matin, normal avec 2 GPS dans la voiture et aucun allumé, et c'est seulement la 4ème fois qu'on essaie d'y aller à ce satané centre sportif d'Oberhausbergen, en tout cas à celui d'Hautepierre, à 8H y'avais pas un chat. Une personne qu'on attendait pas : le brouillard qui n'a pas décidé mettre les voiles de la matinée. Bon, nous on avait sorti les hauts fluo des grands jours ! 
Au départ ce matin, 3 équipes de notre côté : Jok et lolo les prétendants au trône, Oli et JC qui nous ont joué le remake de Perdus de Vue et Avis de Recherche en live et non stop, moi et alain, les fins stratéges. En face de nous les grosses écuries de triathlète comme les copains du club de Bisch visiblement moins à l'aise sur ce genre de terrain.

Car aujourd'hui ce qui faisait véritablement la différence c'était le vtt. Pour se sortir de la masse, il fallait jouer de la voix, des coups de sonnettes, et calculer au mieux sa trajectoire. Communiquer un minimum avec ces concurrents avec des " Je passe à droite, à gauche, au milieu" fallait se faufiler au mieux tout en restant maître de son destrier au milieu de la boue. Et pour cela  il était nécessaire de maîtriser son vtt et pas hésiter à foncer droit devant soi. Nombre de bikers ont marché dans les ornières après la tour ou alors dans la descente avant la partie commune. Je me suis surprise moi-même à signaler qu'on faisait quand même du vtt et que cela passait. Mais bon c'est bien drôle tout cela, dans le dernier tour, j'ai même délibérément avec un malin plaisir couper directement les trajectoires en filant tout droit dans les marres de boues. De toute façon, les pneus tiennent la route !
Mais c'est à pied, qu'il y a eu le plus de chute, en tout cas, c'est le spectacle que j'ai eu. Ehh les gars, faut pas sortir les ballerines pour faire un run&bike. Et franchement y'avais pas assez de neige pour se rouler par terre et faire du snow. C'est kiki qui fait le linge ?
Une à une les gouttes d'eau, Nous dégoulinent dans le dos, Nous pataugeons dans la gadoue
La gadoue, la gadoue, la gadoue, Hou la gadoue, la gadoue

Le départ
L'histoire de partir à 2 bornes de la salle je trouve cela moyen. Autant pour s'échauffer c'est pratique mais pour revenir après c'est un peu long. Enfin surtout quand il faut porter une enfant sur ses épaules, un autre qui faut tirer par la main et qu'on entend toutes les 2 minutes "c'est encore loin", oui très loin le pays de "Fort Lointain" et non il ne fait pas froid....
Après je ne vois pas trop l'intérêt de faire partir le coureur en amont si c'est pour s'engouffrer de nouveau 700 mètres plus bas. Finalement hormis les Usain Bolt de service, le premier tour est une véritable jungle parti. On a toutes les difficultés du monde pour retrouver son partenaire à la Tour, après y'a tellement de bouchon, qu'il est impossible de remonter les files à moins de rouler sur les coureurs. L'idée de séparer le coureur du bikeur est bonne mais elle n'est pas du tout exploitée dans le bon sens pour que cela fonctionne bien, surtout vu le terrain, alors messieurs les organisateurs faudrait réviser le règlement du départ. En plus, nous les bikers, on ne savait même pas quand les coureurs étaient partis. J'ai du interrompre ma conversation à la vue du premier sprinteur pour essayer de retrouver au plus vite mon vtt ! Et C'est partie pour le Show !Il fallait venir jusqu'ici, Pour jouer les amoureux transis, Et patauger dans la gadoue 
La gadoue, la gadoue, la gadoue, Hou la gadoue, la gadoue



La course : le meilleur et le pire !
Ma pire crainte pour aujourd'hui c'était qu'on loupe un relais avec Alain et qu'on se retrouve tous les deux à courir sans vtt ! Sur le premier tour c'était vraiment pas évident mais on avait une sstechnnnikque bien rodée et comme on s'étaient bien préparé, on a su estimer au plus juste les distances de l'un par rapport à l'autre. Ouf on a échappé aux scénarios catastrophes qu'on a vu sur les autres novices : le coureur qui attendait debout sans vtt, le gars qui courait dans le sens contraire pour chercher le vtt, celui qui cherchait son équipier et qui savait pas s'il était derrière ou devant lui (non JC et Oli je ne vous dénoncerais pas mais vous m'avez fait bien rire !). Les 2 autres tours sont une formalité pour nous, on est calé et on se met d'accord d'avance sur les points de chute du vtt. L'unique erreur aura peut-être été à  la fin ou on a décidé de ne plus faire de changement avant l'arrivée ce qui a poussé alain dans ses derniers retranchements alors que j'aurais pu peut-être tenter une arrivée plus fraîche au sprint ...mais bon, avec le temps que "coûte" un changement est ce que cela en valait la peine ? Qui sait ? On verra au prochain !
L'année prochaine nous irons, Dans un pays où il fait bon, Et nous oublierons la gadoue, La gadoue, la gadoue, la gadoue
La bonne surprise aura été aussi le bon comportement Fair Play de la plupart des concurrents (hormis sur le premier tour bien évidement), comme quoi certains vttistes que j'ai déjà côtoyé sur des simples randos, c'est vraiment des gros beufs.

les premières photos de notre reporteur exclusif Titi en repérage pour son club de Tria de Bischwiller et nous....les bouseux de vttistes polyvalents mais visiblement mieux à l'aise sur ce genre de terrain...C'était un vrai régal, l'éclate !

les photos officiels de notre reporteur et intendant MarcS, merci à lui pour le baby sitting, pour l'assistance technique, et tout le reste.

mercredi 24 novembre 2010

Les 7 péchés capitaux : La tentation

Péchés capitaux  N°1 : l'envie
Au vue des exploits de mon équipier lors de notre reco de dimanche dernier, j'étais quand même très perplexe quand à l'utilisation de comment dirais-je....ce que moi je considère comme du dopage, et ce que les sportifs accomplis considèrent eux comme des compléments nutritifs ou substitue alimentaire..
Péchés capitaux N°2 : La gourmandise
Pour certains "patients très atteints", y'en a qui remplacent même tout le charme d'un petit déjeuner traditionnel, où se mêlent dans une tasse de couleur crème avec des carreaux bordeaux, l'odeur du café bien chaud, avec celui du pain frais, juste assez chaud encore pour faire fondre le beurre, afin que la confiture faite maison s'étale bien dessus...Ceux là qui se privent de tous ces petits rien et qui les remplacent par des tubes, et des gels..oui ces sportifs là m'inquiètent !
Péchés capitaux N°3 :  la luxure
Moi qui pour les efforts intenses des grands jours, je mettais tout simplement du sirop de grenadine ou orange dans mon camelbak ! Bref tout cela pour dire que j'étais toujours très hostile à tous ces trucs chimiques !!! Mais bon, pour ne pas mourir idiote j'avais quand même demandé un petit tube de pseudo compote à mon ami, tellement cela m'avait intrigué...
Péchés capitaux N°4:  l’orgueil
Partant pour ma séance hebdomadaire de course à pied, avec le ventre gargouillant un peu, je me suis dit, tiens au lieu de manger des aliments normaux, je vais essayer ce truc !
Et là je dois avouer, effet placebo ou pas, mais en tout cas, j'ai couru avec beaucoup plus de facilité pulmonaire, sans jamais ressentir le froid extérieur alors qu'un simple bandeau en tissu léger me recouvrer les cheveux... Même en accélérant, je n'avais guère besoin de recharger davantage mes petits poumons. Moi qui va toujours faire une exploration telle 20 milieux sous la mer pour chercher l'air !
Par contre pour lutter contre les effets de crampes d'un début de course sans échauffement, aucun effet ! 
Péchés capitaux N°5:  l’avarice
Donc oui ces "trucs" servent bien à quelque chose ! Un peu surprenant d'ailleurs et j'avoue avoir au du mal à reprendre mes repères "physiques".
Aujourd'hui j'arrive mieux à comprendre comment certains arrivent à recharger leurs batteries si vite ou plutôt à les maintenir à un certain niveau. Comment des coureurs professionnels en vélo ou à pied peuvent être capables de faire ce que j'appelle quand même des exploits sur-humains.
Car soyons optimiste 2 secondes, rien qu'à analyser le comportement de son propre corps avec une simple compote Isostar truc chose, ehhhh oui, juste çà j'ai pris, mais à ma décharge mon corps est vierge de toute forme de parasites comme le tabac, la drogue, médicaments ou d'alcool...donc effet directe et immédiat, je n'ose donc pas imaginer ce que cela donne avec certains cocktails fortement vitaminésssssss.....
Allons bon, on est encore loin des 7 péchés capitaux , rajoutés à cela les péchés véniels, je suis encore loin d'être "corrompue" par le système surtout quand on a en soit toute les bases des sept vertus cardinales...
Surtout qu'aujourd'hui j'ai eu trop la honte au boulot, en me baladant avec une écharpe qui était plus longue que ma jupe. Les vitamines c'est bien, mais cela fait oublier le froid extérieur, qui lui a réussit à rentrer dans la gorge !
C'est pas le moment de tomber malade avec la neige qui s'annonce et surtout le WE Run et Bike d'Oberhausbergen.

dimanche 21 novembre 2010

Dernière Reco Run et Bike Oberhausbergen

Ce matin ce n'était pas du run & bike mais du bike qui run après le coureur.
Le jour se lève très calmement sur la colline d'Hausbergen, on sent par contre qu'en ce dimanche matin à 8h, on est en ville. A part une mamie qui sort son youki au pipi, au départ c'est le "no mans land". C'est parti pour nos 3 tours en configuration course. Dans la première descente en vtt , comme d'hab, je manque de shooter dans un chien-chien et j'explose au passage ma superbe et mythique sonnette Laurent Fignon, paix en son âme !
Le reste du parcours sera une réelle course poursuite après mon Clyde gonflé à bloc à l'Isostar. D'ailleurs c'est particulièrement rageant d'avoir son partenaire en ligne de mire et ne pas pouvoir le rattraper en montée surtout quand la boue vient à s'en mêler et rend le terrain super glissant en vtt. Grâce à la super forme d'alain on termine en un temps honnête notre parcours, et heureusement on a eu la bonne idée de venir tôt car après 9h30, si on maîtrise pas les coups de pieds dans les chiens-chiens sans laisse, vaut mieux rester à la maison ! Et j'ai constaté un truc très bête, souvent ce genre de bestioles, qui courent dans tous les sens et qui n'obéissent pas, vont toujours par paire. Donc si on arrive à en éviter un sur la gauche, on chope automatiquement celui sur la droite !
Run, bike et shoot the dog !
Note
Le terrain a pu un peu se détremper depuis la semaine dernière mais avec ce qu'il annonce cette semaine, entre la pluie et la neige, cela promet pour dimanche !
Run, bike an sliding on snow....

samedi 20 novembre 2010

et la Palme d'or des écrevisses est décernée à...

ça y est, cela devait arriver !!! Plus d'autres choix pour palier aux syndromes de l'écrevisse.
 Moi qui ne supportait pas ces personnes qui nagent avec palmes et planches et qui monopolisent la moitié d'une longueur de piscine, j'en fais partie. Numhummmm ! Tout ça pour réussir à faire des battements de jambes. Bon je plaide quand même en faveur de la sportive terrestre que je suis et qui est habituée à plier les genoux que ce soit pour pédaler ou courir.  Bon malgré de nombreux forums où les avis sont mitigés je reste persuader que les palmes sont l'unique manière pour arriver à faire des battements de jambes correctes pour les neneux à défauts psychomoteurs dont je fais partis.
Alors oui j'y suis arrivée, j'ai apprivoisée les papattes de canard, et affublée telle Daisy, j'arrive enfin à aligner les longueurs en crawl. Mais c'est quand même bizarre quand le cucul et les jambes partent plus vite que les bras. Pas de marche arrière palmée ! Prochain objectif arriver à faire avancer cette satanée planche pied nus !

mardi 16 novembre 2010

quel est le point commun entre une écrevisse et moi ?

les mêmes joues rouges = non c'est pas çà !
les mêmes pinces = non mon humour est plus grinçant !
la petite taille = soit c'est un argument recevable mais cela ne se joue pas sur le physique !
Ne dit on pas « rouge comme une écrevisse »  = c'est vrai j'ai tendance à rougir très vite mais question forme je ressemblerais alors plus à une tomate !
2ème expression populaire "aller comme les écrevisses", nous y voilà ! Il suffit de rajouter dans l'équation de départ : nadia, planche, battement de jambes, et c'est la timbale, jackpot ! Je suis sûr que personne au monde n'arrive à faire l'écrevisse comme moi !
Comme dirait Shakespear : Ohhh rage, ohhhh désespoir, va revoir le maître-nageur !

dimanche 14 novembre 2010

En avant les grosses cuisses

Sortie organisée par notre Benes/Golgot sur ces terres à Wissembourg. 10 personnes au RDV ce matin devant la piscine : JoK, Benes, Jo, Philou, Lolo, MarcS, Fanny, Titi et Alain . Chapo bas pour le temps, 6° au départ mais rapidement cela grimpe vite,18° au final, comme le terrain d'ailleurs.

D'ailleurs avant de partir on assiste au levé du soleil sur Wissembourg, ohhh comme c'est beau mais bon je n'ai pas trop le temps de jouer à la touriste puisque le parcours de Golgot, est très simple. On grimpe, encore, et toujours, pour descendre mais surtout regrimper derrière. D'ailleurs je vais réfléchir si on a fait une seule circulaire où y'avais un semblant de plat : euhh non ! Mais bon cela n'a rien de répréhensible, golgot voulait gagner la coupe du plus fort dénivelé sur un petit parcours, c'est son choix et il l'assume ! La preuve tout le monde a survécu. Enfin presque ! Il y a bien eu 2 grosses tentatives pour perdre une partie du groupe à 2 reprises différentes, mais après une gentille mise au point de ma part, la fin c'est très bien passée et tout le monde a pu regagner le parking. Après tout c'est pas moi qui ait dit qu'il fallait rester grouper, donc là aussi on assume.

Donc parcours fait pour les gros cuissots, malgré tout très bien puisque chaque montée reste un défit en soi pour savoir si on va échouer à cause de la boue, des racines, des pierres, ou du tronc qui traverse le single. Pour les descentes, ayant fermée la marche à chaque fois, je sais que psychologiquement y'a encore du boulot pour refoncer comme avant. Et puis de toute façon, est ce bien nécessaire ? Si moi je prends mon pied en roulant à 20, tandis que les autres sont à 30, quel est le problème ? Ahhh il faut m'attendre ! Soit !  Mais je reste convaincue que le plus beau mérite reste les montées, donc merci golgot c'était un régal !
Côté ambiance, j'avais tout ce qu'il fallait avec un lolo tout euphorique sur un canon semi-rigide poursuivit et chasser d'un Furious Jok à l'essai sur le tout mou ! Ahh ces deux encore entrain de peaufiner leur stratégie de run&bike ! Et n'oublions pas la séquence émotion entre les 2 frangins pour ramener tout le monde à bon port : un pour tirer la bourre du groupe de tête des astanas et l'autre pour récupérer les brebis égarées. Tout est bien qui finit bien, la patrouille des Aigles peut rentrer à Euphor.
NB : si quelqu'un connait un resto sympa pour manger rapidement sur wissembourg qu'il me le dise, car moi j'ai pas trouvé !

jeudi 11 novembre 2010

Reco du Run&Bike Oberhausbergen

Il y a bien des façons différentes de célébrer l'armistice mais celle-ci est certes bien originale : Aller en ville pour se rouler dans la boue ! 5 au départ ce matin : Jo et lolo Furious, Alain qui sera mon Clyde, et Olivier recherchant sa moitié. Tiens décidément on est toujours un nombre impaire ! Olivier ayant déjà pratiqué l'exercice nous éclaire de ses conseils. Nous profitons aussi de la présence d'un sympathique membre de l'organisation du Run&Bike ainsi que les vainqueurs de la cession de la wantz. On mélange tout cela dans un panier, on secoue bien et voilà qu'on remet toutes ses convictions et ses théories en cause. Pourtant on essaie de bien faire avec son coéquipier et de trouver le meilleur compromis afin de se caler mais c'est vraiment pas facile sur une épreuve pareille.
La véritable difficulté du jour aura été le terrain. Boueux à souhait, une vrai partie de plaisir pour les trialistes cul-terreux. Déjà de l'avoir fait juste en courant et sur terrain sec je redécouvre carrément le parcours, et comme je l'annonçais "il va y avoir du sport" mais moi je ne reste pas tranquille !
Déjà il faut trouver un équilibre avec Clyde, pas forcément à l'aise sur le petit vtt de Bonnie. Moi de mon côté, j'apprends à rouler dans la gadoue sans faire mon timorée, et çà c'est déjà énorme pour le coup. Mais fort est de constater que sur un parcours de ce type, il n'y a presque aucun intérêt de faire un run et bike. Le vtt est au contraire un handicape super frustrant et on constate avec effroi qu'on arrive avec beaucoup de mal à rattraper son coéquipier coureur. Ça patine dans tous les sens, dans une des montées la roue arrière ne fait absolument pas le poids, à cela on rajoute l'herbe trempée, finalement on se dit qu'à pied cela ira mieux, à l'issue de cette belle montée, on enchaîne sur un sacré faux plat montant pareil, le coureur lui avance presque mieux, car avec le vtt, on se prend directe en plus le vent de face, on a l'impression qu'on est en Bretagne, la Tramontane vient pas se claquer le long des falaises mais directement sur nos visages. Après cette épisode houleux, on doit affronter une partie très humide où on commence d'abord à s'asperger en traversant des flaques qui sont presque devenus des marécages (ehhhh oui on était nombreux à faire la reco ce matin), le tout en descente, à pied ou en vtt c'est super chaud, je parie d'ailleurs sur une belle descente façon tobbogan le jour j si le terrain n'évolue pas...
Je comprends aussi pourquoi les enfants n'ont pas fait certaines descentes en vtt, car entre les cailloux, les ornières, et les crevasses, son guidon faut bien le tenir, en plus, techniciens que nous sommes plus habités à des cales normales, faut bien plaquer les chaussures complètement encrottés sur les pédales.
J'avais aussi négligé le côté western de la chose, savoir descendre et remonter sur son destrier assez rapidement, zut j'ai toujours refuser jadis dans ma vie passée lors des séances de gym au collège de pratiquer le cheval d'arceaux, mais cela m'aurait peut-être aidé aujourd'hui.

D'ailleurs j'en profite aussi pour rappeler aux gens qu'en descente, suite à un incident que j'ai eu, et cela s'est reproduit sur un second tour d'ailleurs, je rappelle donc aux gentils proprios de chien-chiens de petite taille non attachés et qui n'obéissent pas, ou pire qu'on prévient à multiples reprises d'écarter le chien-chien-à-maman, qu'une roue de vtt ou un pied dans la gueule cela fait mal ! Voili, voilà...
Au final on est presque plussss content de courir que de faire du mal à son vtt, le pauvre il a souffert aujourd'hui balancé à tout va dans les champs, je ne parle même pas de la transmission, les vitesses qui sautent dans tous les sens, l'amortisseur arrière complément embourbé, à l'arrivée on a pesé la bête :  2kg de plus de boue ! Yes au jeux de la boue à Koh Lanta j'aurais gagné aujourd'hui. Petit conseil d'ailleurs, cela ne sert à rien de prendre son tout-suspendu, un bon vieux tout rigide mais super light c'est le mieux !

samedi 6 novembre 2010

Découverte du Run&Bike Oberhausbergen

Des campagnards qui vont en ville pour courir et faire du vtt, on aura tout vu !Mais bon, Oberhaus. c'est la campagne à la ville ! Déjà chose surprenante, mais y'a pleins de gens partout, entre le club de papi/manies qui font des exercices de nordic walking avec leurs bâtons, les sportifs du WE qui peuvent sortir grâce à leurs chiens, les vrais coureurs et les autres sportifs comme nous, qui font leur reco, cela se bouscule sur les chemins, on aura même croiser un tracteur et une calèche ! A obershausbergen c'est animé le samedi matin.

Ce matin, c'est une première reco pour une version pour ma part plus run que bike avec les gamins qui nous accompagnent. Mais le duo Forrest Gump et Furious Jo eux sont bien là pour prendre déjà les marques, et repères tactiques sur le parcours. Car contrairement à ce que l'on pourrait penser c'est avant tout une course tactique à mon sens qu'il s'agit de repérer pour optimiser au mieux les passages de relais. Je ne parle même pas des choix judicieux pour savoir qui ferait mieux d'être sur le vtt lors des montées un peu technique (eh oui j'en a quand même) ou lors des descentes, surtout pour moi qui sera avec un binome plus performant  (bon c'est difficile de faire moins bien, aussi !) mais moins à l'aise sur mon vtt ! Non c'est une course qu'il faut préparer avec intelligence, sauf si son partenaire est une copie conforme de soi, ce qui ne sera pas mon cas ! Je laisse donc le soin aux fous furieux de prendre leurs marques afin de pouvoir se caler sur leur expérience pour aménager jeudi lors de la prochaine reco, notre parcours avec alain.
Pour moi ce sera donc un matin Run avec des portions en bike de 16 pouces, encore en descente c'est rigolo mais en montée, impossible on se bouffe les genoux, et les choses se corsent sérieusement quand il faut encore pousser un 20 pouces ! Les gamins eux trouvent cela très drôle ! A vue d'oeil à pied le parcours est quand même bien physique, à voir maintenant ce que cela va donner en exercice réel jeudi !
"Il va y avoir du sport, mais moi je reste tranquille..."

Bon il ne reste plus qu'à trouver un surnom à mon binome : Jane et Tarsan, la Belle et la Bête, Chouchou et Loulou, Sheila et Ringo, Bony et Clyde, et pourquoi pas Le lièvre et la tortue tiens !????

mardi 2 novembre 2010

Combat de lumière

Et c'est donc bien partis pour les versions Night des entraînements course à pied. Après cette première séance, le fait de courir en club permet de faire un bon comparatif de la qualité du matos de chacun...et le winner du soir est : la lampe Petzl qui éclaire vraiment le mieux !

lundi 1 novembre 2010

Retour sur le vtt

Depuis quelques semaines, le Wintersberg je le connaissais plutôt version crampons à pied alors le redécouvrir enfin en vtt après ma petite convalescence c'était que du bonheur. Du bonheur comme le temps et le terrain. Soleil qui se lève doucement pour nous chatouillez les papilles lors des pauses goûters, et qui nous réchauffe dans les descentes.
Au rendez-vous ce matin, 7 petits pois et Yvan mon renfort et rempart psychologique. Wouahhh, faudra pas que le moral flanche pour ce retour sur le vtt. Force est de constater qu'après cette pause imposée, les mollets ont un peu oublié à quoi ils servaient. Partant de la Celtic, il était difficile de ne pas commencer à monter, mais rien de très contrariant, cela permet de chauffer vite et bien dès le départ et marquer les jalons auprès des guérillos à l'avant "yehhh les gars cool, vous avez aujourd'hui une Schnacke à trimballer qui se change, mange et fais pipi !!!".
Je remercie particulièrement Domes pour ce magnifique parcours, que j'ai apprécié car il était à la fois ludique, avec un brin de technique mais dans l'ensemble bien roulant mais surtout riche en points de vue (ooohh que c'est beau l'automne avec tous ces camaïeux de couleurs pourpres) et qui nous a permis de passer par les différents points incontournables de cette belle région en terminant par un magnifique final via le Wasenbourg. En plus entant que bon guide, il avait un délicieux sandwich qu'il a du partager avec moi, afin que je puisse grimper plus vite dans les montées. Mais cela n'a pas été suffisant pour rattraper Yvan mon fer de lance, ce qui atteste bien du niveau de mé-forme qu'il faudra combler au plus vite. Motivation quand tu nous tiens et comme dirait la Maaf, je l'aurais !
Les descentes techniques sont encore bien timides aussi, stigmatiser après une chute n'est pas aussi facile que cela. Faut savoir reprendre confiance en soi, en son vélo, ses sensations et sa chance aussi car cela en fait parti (ehhh oui les gars sous les feuilles, y'a des vilaines racines et des pierres qui sont cachées !).
Merci aussi à Titi de m'avoir attendu et ramener dans la meute à chaque fois car sinon je serais encore perdu dans le rond bleu en resdecendant vers Niederbronn.  Mais la niac est bien revenue et le RDV est déjà pris pour la semaine prochaine.