Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

lundi 27 juin 2011

Trail : Cross du Mont Blanc - 23 km avec ses 1900 de dénivellé....


L'organisation = des choses à revoir Quand on change radicalement de position entre le matos obligatoire qui tout d'un coup ne l'est plus, on peut rester quelque peu perplexe. Par ailleurs, à moins d'avoir appris le parcours par cœur, aucune indication de kmage parcouru n'est donnée, c'est pas grand chose mais cela aide quand même. Bien sûre la plupart des gens ont des montres multifonction ou des téléphone GPS qui indique tout cela, mais bon y'aura toujours des novices comme mes braves collègues de boulot, qui découvrent ce genre de manifestation et qui reste un peu déboussolé par le manque de repère autour d'eux. Même moi, je me suis fait piégée en voulant de pas courir avec ma montre et comptant uniquement sur mon téléphone branché en mode GPS qui lui a fait de la spéléologie au fin fond de mon sac et qui communiquait donc à ma couverture de survie le timing horaire et les kms de fait. C'est fou comme on se sent seule tout d'un coup quand on n'entend plus la voix nazillarde de la runkeepeuse qui vous fait réviser gratuitement en plus vos leçons d'anglais sur le temps et la distance.
Mais bon, voyons le côté positif de la chose, abandonnée à moi-même, et ne sachant toujours pas lire l'heure à travers le soleil dans le ciel, cela vous force au moins à faire un brin de causette au gens autour de vous pour savoir où on en est. Et cela sera les seules échanges verbaux que j'aurais eu en 3H30 avec le fait de saluer tous les alsaciens que j'avais reconnus soit à leur accent, soit à leurs tenus !
Autre souci au niveau de l'organisation, est le manque de ravitaillement au point d'accueil. Si on était allergique aux bananes et aux oranges, ou passée un certain timing horaire le risque d'hypoglycémie n'était pas loin, il fallait donc juste compter sur ces réserves personnelles, faut il encore être assez expérimenté pour emmener de quoi manger et même sur un 23 km ! Mais la encore une fois je dirais c'est la maturité qui fait toute la différence que ce soit en vélo de route, vtt ou autre, moi perso, étant une "mangeuse" je ne me laisse plus prendre au dépourvue quitte à emmener et trimballer 500 grammes d'alimentation, cela ne me dérange pas du tout. Donc pour tout ce qui n'avait pas pu se ravitailler correctement ils n'avaient pas d'autres choix que de prendre leurs jambes à leurs cous pour se nourrir du paysage, sublime à gogo, et essayer d'arriver au plus vite au sommet de la montagne.
Encore faut-il avoir échappés aux coups de bâton qui étaient interdits d’après le règlement mais qu’une petite partie de gens avaient quand même !!!

Bon passons au positif, ne soyons pas ingrats. Lors du retrait des dossards, voyons voire ce qu'il y a dans les sachets cadeaux :
- un tshirt, pas mal du tout, salomon le partenaire de la manifestation y est pour beaucoup, super enfin un vrai tshirt technique avec une bonne coupe (certes un peu grand pour les petites souris XS comme moi) dans lequel je ressemble un peu à quelque chose de féminin.
- Ahhhh la dernière mode, les gobelets soi disant écolo : le gobelet plastique. On en a un on est tout content mais quand c'est le 3 ou 4, on se dit encore un de plus qui va servir aux piques niques en familles mais qu'est ce qu'on devra boire alors....allez levez haut les verres, c'est l'heure de l'apéro, à la tienne, étienne !
- un ticket pour la descente en télécabine de Planpraz, whouais super, on va voire défiler en moins de 5 mn toute la dénivelé qu'on aura mis toute la matinée à faire ! Ca c’est juste pour se dégouter un peu…
- Le DVD de la course qu'on aura qu'en d'octobre 2011 - quoi en octobre il va falloir attendre si longtemps....
- le ticket pour le buffet d'après course où on a tous faillit tomber en syncope tellement il fallait attendre longtemps car certains philosophaient devant les gargantuesques plats de salade de carottes, de pâtes, de riz, de patates, de tomates, taboulé, les viandes, les fromages, les différents fruits du dessert, du gâteau, etc, etc, etc... Beaucoup choix, trop de choix !
- et le petit plus, la médaille du finisher avec laquelle on peut assommer quelqu'un si on sait s'en servir correctement !

La course, le parcours et les paysages super ! Même avec sa dominante ascendante, j'ai trouvé le parcours assez accessible. J'avais tellement appréhendé cette notion de dénivelé mais finalement tout c'est bien passé. J'en arrive à penser qu'il est bien plus facile à gérer ce type de parcours qu'à encaisser une petite Mac6 mais qui a autant de dénivelé positive que négative, ou alors est ce le fruit de mon entraînement ??? Note pour plus tard, refaire absolument le parcours de Niederbronn pour voir si mes genoux tiendraient cette fois ci !
Évidemment il y a eu des passages plutôt très chauds avec des gentils gendarmes pour vous rattraper si vous loupiez les marches à la via ferrata, des tous petits minis rikikis single avec l'immense vide du ravin à côté, ohhh tiens y'a encore de la neige la bas, mais bon, j'ai pas trop envie de voir si elle est vraiment fraîche...alors je regarde fixement l'horizon devant mes petits pieds...des montées bien raides et surtout une descente super technique dans un pierrier où chacun a dû penser qu'à ce moment précis, la cheville est la partie la plus importante de son corps...et pour terminer un petit mur, ohhh rien que pour le plaisir, avec une petite montée, plein soleil, on aurait cru qu'on était des poulets qu'on voulait faire rôtir avant de les manger tout crus sous les holàs de l'arrivée.

Ma course dans tout cela, finalement je m'en suis bien tiré physiquement. Je n'ai pas trop "souffert" de l'effort et cela j'en avais vraiment besoin suite à la mauvaise expérience de la Mac6. Riche des enseignements de mes maîtres, je me suis bien alimentée toute les heures, et comme d'habitude à chaque ravito, j'ai fait le plein du camelbag. Et qu'est ce que je vous sers avec cela nadia ? benn oui les gens vous connaisse tous ici et vous appelle par votre prénom, car il est marqué sur le dossard, et çà j'avoue cela fait super plaisir quand les gens hurlent votre prénom pour vous encourager, j'avais jamais connus cela, autant de fois entendre son propre prénom....Je suis plutôt contente de mon résultat mais loin d'en être fière car je n'ai pas cherché à faire absolument un temps pour une première fois. Je voulais être de retour pour les midi, et je suis arrivée avec 10 mn de retard, inadmissible, mes parents m'ont toujours appris à être à l'heure pour manger la soupe, au risque de ne rien avoir... et comme toute bonne alsacienne qui se respecte, l'heure c'est l'heure !
De toute façon cela a été très difficile, surtout toute seule, de m'estimer par rapport aux autres gens autour de moi. Étant parti en plus à l'arrière du peloton et voulant rester un minimum avec les collègues de boulot, je n'ai finalement que pris très tardivement mon rythme. Après c'était une longue quête pour remonter sur les autres personnes. En plus étant une manifestation de masse, parfois il est bien difficile de dépasser, et pour ainsi dire, on se pli au rythme des autres, mais évidement de temps en temps, on craque, on joue la kamikaze, en prenant des risques en passant à gauche le long du vide, mais ce serait bête de tomber ici dans les alpes dans le ravin, car je ne suis pas sur que quelqu’un m'aurait rattrapé ! Donc oui, dommage pour la satisfaction personnelle, il me manquait un poison pilote pour m'épauler, mais bon, même seule, je pense m'être bien débrouillée, et la prochaine fois, fort de ce bonne expérience, je ne pourrais que mieux faire.
Merci au boulot, merci à Isi d’avoir proposé cette sortie avec le taff, une superbe opportunité pour venir à bout du Mont Blanc, c’est vrai que je n’avais jamais pris part aux concours de pêche mais là je reviendrais !

samedi 18 juin 2011

Nec Pluribus impar

"A nul autre pareil combat permet de vaincre..." . Dernière petite séance de fractionnée monté-descente avec coach lolo. Son mot d'ordre sera : il est interdit de marcher. Ok j'accepte l'ultime défit avant le Mont Blanc.
Dernier bastion à remporter, la montée par le rectangle jaune en partant du Pfaffenschlick pour aller au Soultzerkopf. Niveau de confiance = 70%, motivation = 100%. Merci la Maaf "Je l'aurais un jour, je l'aurais... et ce jour sera aujourd'hui ! J'attrape mon coeur et attache mes poumons à mon sac et c'est partie pour jouer la biquette. Le terrain est en plus humide et un peu glissant, mais cela rend le challenge encore plus intéressant...Arrivée en haut, le soleil perce à travers les nuages, tout un symbole...
La récompense d'une telle victoire, la descente via le sentier botanique, que demandez de plus...
http://runkeeper.com/user/nadiakurtz/activity/39832162

jeudi 16 juin 2011

Dernier entrainement long pour le trail du mont blanc

http://runkeeper.com/user/nadiakurtz/activity/39531601
Au programme 2 heures de courses mais avec le maxi de dénivelé. Pour cela destination de choix le Pfaffenschlick, et un meneur de premier ordre avec lolo.
Heureusement il a mis un tshirt vert fluo, chouette !!!! Je n’aurais pas trop de mal à le voir de loin dans la forêt. Les grands classiques sont prévus ce soir : col du piegonnier, la scherhol, et pour finir le sentier botanique pour remonter au Pfaffenschlick. Super parcours, presque que du sentier, les mollets grimpent presque partout. De toute façon ils n’ont pas le choix, mon coach m’interdit de marcher ce soir ! Et si je ralentis encore mon allure, c’est sur que je perds lolo dans les sous bois, surtout avec la tombée de la nuit qui s’approche à pas de velours. Mais heureusement, il bat son record de pause pipi et m’attend quand même à chaque intersection. Petit moment de recueil sur la souche où JC a faillit avoir ma peau, dépose d’une croix en bois, petite Aude de joie et c’est repartie pour la descente…On terminera notre aventure par un magnifique couché de soleil sur les Vosges du nord, que demandez de plus…
Bilan de cette ultime séance avant d’affronter le Mont Blanc : les voyants sont dans le vert, encore quelques réglages techniques pour pouvoir s’alimenter correctement sans faire du camping par terre, à se demander où on va mettre les papiers collants, et ce sera tout bon...

lundi 13 juin 2011

12/06/2011 Les mollets verts Phalsbourg - VTT 65km

Le RDV incontournable du vttiste. Présence en nombre du club de soultz, mais Yvan sera le seul que je réussirais à rattraper et côtoyer un minimum. Donc pas de photo de groupe, puisque chacun roule à son rythme, le chasseur de tête devant, les apprentis astanas le poursuivant de près, et les diesels à l'arrière....
Cette année, pas de nouveauté, on pars sur le même parcours que l'année dernière mais avec un terrain super bien sec (tout ce que j'aime !). Donc les sensations seront-elle les même que l'année dernière ou pas ? Comment analyse-t-on un an après une même rando, avec une donne légèrement différente (avec une maturité supérieure). Donc test, je fais mon récap et je relis mon CR de l'année dernière pour voir.

En tout cas, ce que je retiens avant tout du parcours dans l'ensemble est super positif : un peu de difficulté technique, mais c'est tout. Rien d'insurmontable pas comme dans leurs grandes années avec un cumul de passages dans tunnels, montées impossibles avec un vélo sur le dos car sinon il s'envolait par l'apesanteur, des traversées de rivières sur des ponts en cascade... Non, presque rien ! Quelques passages çà et là pour donner quelques sueurs froides aux gens récalcitrants comme moi à la technique en vtt, mais rien de plus. Que quelques montées, où j'ai délibérée marché sur certaines portions pour gérer mon effort, des descentes agrémentées de quelques grosses pierres pour calmer les plus fous ou divertir les plus trialistes, des racines tellement sèches que même moi je roulais dessus sans claquer des dents. Mais merci aussi à la météo complice sans qui je n'aurais pas tant apprécié ce terrain sec et agréable en terme de température.

Alors la difficulté était où cette année ???? Mais dans le comportement des autres con-génères en vtt. Heureusement pour moi, la séparation du grand parcours se fait dès le départ avec les autres circuits. Ce qui veut dire, que j'ai pu rouler sans stress sur 3 bornes, en chauffant le moteur diesel, sans me faire bousculer par les troupes de nerveux en puissance qui malheureusement nous recroiser quelques km plus tard. Aie, aie, aie, aie. Mais il faudrait vraiment obliger tous les fongios du vtt à faire les longs parcours, car cela les calmeraient peut-être un peu avant le premier ravito. Non messieurs, c'est pas le premier arrivé au ravito qui a gagné ! Non vous êtes pas des chiens de course, qui ont besoin de marquer par leur urine au contrôle, leur terrain : "yes je suis arrivé avant un tel, je prends vite une barre et je repars" au risque de rouler sur son pote qui n'a pas encore démarré lui...Je ne parle même pas du taux de chutes aux quelles j'ai assistée, par des malheureux moins adroits que leurs meneurs qui devaient aussi me dépasser et prendre parfois des risques complètement stupides, et qui se sont retrouvés par terre. C'est dur d'être un chien de file !

Bref après ce méli-mélo de vélo, passant à droite, à gauche, on bifurque enfin après le premier ravito sur la grande boucle du 65km, qui est la juste récompense de l'aventurier téméraire des longues distances, puisque nous avons droit à 90% de petits singles, trankkillllle, dans la forêt, slalomant entre les sapins, roulant sur des tapis d'épines bien moelleux pour le confort de nos roues délicates....presque des duvets ! A part le dénivelé en plus, il n'y a aucune grosse difficulté sur cette partie qui finalement passe très bien, et bien vite, midi passé la faim se fait resentir, j'ai perdu beaucoup de temps à essayer de ne pas me faire écraser dans la première partie, donc j'attends avec impatience ce second ravito.
Un peu light, il n'y a que le stricte nécessaire, mais c'est vrai, ici c'est bien la preuve, que lorsqu'un un parcours vtt est bien, finalement la majorité des gens s'en fichent de se qu'il y a à manger sur les ravitos....sauf moi, évidemment, je ne mange pas de ce pain là, enfin si du pain oui, mais comme il n'y en avait pas... ! La petite dame que je suis est exigeante, normale moi qui régale les petites oies passant à mon ravito de la Soultzerbike avec du 100% maison, chaque petit détail compte, et la faim motive bien des avis.

Bref ici on pédale, on ne mange pas, d'ailleurs, d'autres le disent TB, on ne va  pas s'éterniser ici, un petit bout de chocolat et c'est parti ! Petit combat avec mon camelbag, et c'est reparti donc pour une longue descente, mais whaouuuu, çà descend vite, j'en ai presque la chair de poule, de froid bien sûre ! Je commence à voir et croiser régulièrement du monde, certainement les premiers novices de crampes, n'ayant pas gérer leurs efforts pour passer sur la fin du parcours en toute quiétude. Pour ma part, j'en garde encore sous la pédale, je ne n'explose pas sur ces faux plats, même s'ils sont très ludiques, je n'ai pas envie de terminer embrochée dans les sapins et faire la guirlande en attendant qu'une bonne âme vienne me délivrer. Finalement le dernier ravito ne se fait pas trop attendre, l'odeur du barbecue suscite enfin tout mon intérêt, j'essaie d'en plaisanter, mais visiblement les braves dames du ravito n'apprécient guère la "rivalité" féminine. Ouhhh l'ambiance est hostile....heureusement le photographe du club, m'aide à ouvrir ma poche à eau, toujours aussi récalcitrante, et me sert bien gentillement, ahhh quelqu'un de sympa, merci mr, d'ailleurs je vous rappelle qu'il est interdit de me flasher en pleine descente, avec ma tête d'ahurie, quand je m'aperçois que je suis entrain de descendre des marches, et que je ne suis pas en talon aiguille sur un tapis rouge à Cannes, aucune chance d'ailleurs, comme de terminer de passer les marches sans poser pied à terre !!!!!!

Dernière partie du parcours, j'en garde un souvenir un peu houleux de l'année précédente où les gars du club étaient venus me repêcher et me mettre la pression, et pas dans les pneus....trop pourri le jeux de mots mais bon, on fait ce que l'on peut...aujourd'hui mon objectif était juste devant moi, puisque Yvan venait de quitter le contrôle à mon arrivée. Les dernières montées, les plus dures à mon sens, quand on a pas gérée sa rando, ahhhh mais le moral est excellent, je peste même pas sur les dos d'âne de racines, les passages dans les sous bois sont presque asséchés, je réussi quand même à me salir, un exploit ces derniers temps, mais c'est scandaleux faut passer dans des passages à guais mouillés !!!!. Yvan est juste dans l'épingle au dessus de moi, yes objectif atteint. Michel du club de saverne, me rattrape à son tour et décidera de rester à mes côtés jusqu'à la fin.
C'est bien.... comme cela, je passe un peu moins pour l'insociale à vtt, et je réussis même à lui parler tout en pédalant. Extraordinaire ! Super parcours, j'arrive même encore fraîche et dispo.

Bilan, en relisant mon CR de l'année dernière : j'ai pas l'impression d'avoir lutté contre la nature aujourd'hui mais juste bien progressé techniquement en fermant les yeux en descente en espérant que cela passe,
dans les montées les murs de l'année dernière sont tombés, enfin les portes se sont plutôt ouvertes sur un terrain bien propice à mes modestes capacités de grimpeuse.

dimanche 5 juin 2011

Rondes Alsaciennes à vtt, rando d'Urhwiller - 67km

http://runkeeper.com/user/nadiakurtz/activity/38150530
Au départ matinale ce matin : Jc, MarcS, Charles, Nadia
C'était ma première participation cette année à une rando organisée et j'en attendais beaucoup. Ccertainement un peu de trop. Pourtant j'avais gardé que des bons souvenirs des années précédentes mais là j'avoue cette année m'être ennuyer. Le profil avec 3 grosses montées (puis descentes à pic, un peu frustrant d'ailleurs) sur des chemins trop lardes à mon goût ont eu raison de ma patience. Bien sûr il y a eu des petits singles sympa d'ici delà, mais le changement est tellement brutale, qu'on a du mal à s'adapter tout d'un coup à du super technique avec marche, pierre, et épingles, et pas à nourrice, mais à bébé tellement elles étaient serrées. Par ailleurs, ces monotraces ont du mal à balayer les longues montées monotones, la tête dans le guidon, les jambes moulinant sans cesse car en plus il y a très peu de monde sur le circuit, donc peu de distraction. Bizarre, bizarre ! Pauvre JC qui s'est retrouvé seul avec moi, les silences ont du être bien longs pour lui.
Heureusement à partir du second ravito, nous faisons cause commune avec le parcours des moyens, et Marc S a réussi à revenir sur nous, abandonnant Charles à son dérailleur et sa chaîne capricieuse. Chouette un peu de monde, un peu d'animation, non nous ne sommes pas les seuls dans la forêt, non les tireurs de niederbronn n'ont pas abattue tous les vttistes qui montaient au Wintersberg. La fatigue se faisant aussi resentir chez les autres collègues du 67km, nous réussirons finalement à croiser une quinzaine de vttistes en tout. C'est surprenant pour une telle rando qui attiraient tellement de monde les années précédentes. Mais bon, on se console comme on peut avec les ravitos bien garnis, d'où l'on repart bien rassasiés.
Finalement nous arrivons enfin à Uhrwiller, où une pluie de coupe et de tombolas nous attendent. Merci à JC de m'avoir supporté, même quand un essaim géant de mouche me tournait autour et que mon camelbag avait ses fuites urinaires.

samedi 4 juin 2011

Les Courses de Morsbronn

C'était il y a un an, c'est symbolique après tout, une première bougie d'anniversaire pour ma première course populaire dans mon village. Un petit déclic dans la tête pour oser courir sur des 10, et voilà c'était parti ! Donc malgré un emploi du temps surchargé, il fallait marquer le coup. Bon j'avais pas de gâteau, mais beaucoup de sueur dû à un magnifique 30° C au thermomètre. Et cette année, tout le monde court, des plus grands aux plus petits. Chacun sur sa distance, selon ses moyens.
Côté organisation, ils ont en plus changé le parcours. Sympa de passer par Didiland, avec quelques manèges qui tournent mais sans enfants qui hurlent....Il manquait les lumières et l'obscurité, et cela aurait été féerique.
Côté course, la chaleur évidement, un trail dans les pattes, donc aucun objectif de chrono. Sympa quand même de courir avec d'autres filles d'un niveau équivalent, où finalement seule l'expérience et le mentale prend le dessus pour arriver au plus vite. Arrivée en fanfare avec la famillia qui m'escorte jusqu'à la ligne...super !
http://runkeeper.com/user/nadiakurtz/activity/38103448

vendredi 3 juin 2011

Un trail à la Bel-Bel

Ce matin j'avais rdv avec 2 de mes acolytes mais en version trail au 7 fontaines. 10h départ vers le soultzerkopf avec el torero et lolo en tant que coach et meneur. J 'avais préparé grosso modo le parcours mais évidement quelques variantes plus techniques ont été apportées par jc. Donc montée directe par le rectangle bleu, aie, aie ça pars très fort et mal pour moi, surtout avec les 2 mulets qui m'escortent et qui n'arrêtent pas de me promulguer leurs conseils afin d'accélérer ma cadence.
Mais je ne prête qu'une oreille discrète car chacun part comme il peut et pour ma part ce sera en mode échauffement pour l'instant. Heureusement que JC est là, il arrive à occuper plus ou moins lolo le temps que j'arrive, il est vrai que je porte aussi 2 fois plus lourd qu'eux puisque je me suis mise en mode répétition trail mont blanc avec l'ensemble de mon paquetage, qui entraîne bien des moqueries en plus de la part de mes gardes du corps.
Après le Pfaffenschlick, nous enchaînons directement vers le col du Stiefelsberg via le triangle vert. Sur cette dernière montée, lolo remonté à bloc, m'interdit clairement de marcher et de pousser à fond sur les derniers km, sous le coup de la menace et connaissant surtout le parcours, je prends mes jambes à mon cou et escalade finalement sans trop de difficulté cette dernière ascension. Je garde en mémoire mes repères de vttiste, et je sais très vite où poser pied à terre pour absorber le moins de difficulté possible.

Après l'effort, le réconfort avec la descente via le cercle jaune puis rond rouge par le flan Est. Que ce soit à pied ou à vtt, ce petit sentier est toujours autant agréable à prendre et à mener tambour battant. Par contre, la descente demande une vigilance très soutenue. Parfois c'est pas facile surtout quand on a 2 zigotos devant soi qui font les pitres. Voulant répondre d'ailleurs à JC, je détourne mon attention du single, et je ne manque pas de faire une pirouette, cacahuète, et vol plané direct dans le devers où JC me repêche afin que je ne finisse dans le ravin. Houlà, comme dans les films de série B, la blonde qui court en agitant les bras et la seconde d'après, plus là .....Petits oiseaux tournent autour de ma tête, les pieds c'est bon, mes bras sont encore là, quelques écorchures, bosses sur la tête, finalement tout va bien. Bon avec tout ça j'ai plombé l'ambiance, mes bodygardes sont presque calmés, et pour un peu, ils ne me font plus de remarque désagréable sur le fait que je ne cours pas assez vite.
Ahhhh c'est donc cela la recette, la prochaine fois, je m'allonge dès le départ, et je mettrais aussi d'ailleurs un casque sur la tête !

jeudi 2 juin 2011

L'ascension des châteaux alsaciens

photo Martine Schnoering
A défaut de pouvoir gravir le grand ballon, chaussons les chaussures de marche et en route avec les enfants à  l'assaut du Schoeneck et du Wineck. Petite randonnée de moins de 6km, à faire tout simplement le matin pour se donner faim à midi, où l'on peut enchaîner sans aucunes difficultés deux ruines de la région, le tout en restant pratiquement que sur du single (triangle vert, schoeneck, triangle rouge vers le col de Langthal, rond jaune, wineck, MF Herrenhof, retour triangle vert)

Curieusement d'autres voitures sont garées au départ du sentier menant directement à la ruine. Tiens, bizarre, bizarre, les hauteurs des ballons nord vosgien appartiennent qu'à une poignée de vrais passionnés et connaisseurs de vieilles pierres !!!! Loin du tourisme de masse et des aires de pique nique à gogo, d'habitude on ne rencontre personne sur ces hauteurs. What's happen ???? Nous arrivons rapidement au Schoeneck, où l'association Cun Ulmer Grün, présente "officiellement" le fruit de leur travail acharné au "grand public" et quel boulot de réalisé !!! Mieux que mes mots, leur site : http://www.chateauschoeneck.fr/lassociation
A découvrir absolument.

Pour encore plus de belles images et d'infos voir les pages mail des passionnées suivants :

http://www.martineschnoering.com/pages/Chateau_de_Schoeneck_tous_les_articles-3098896.html
http://www.martineschnoering.com/

http://martine-schnoering-jura.over-blog.com

Merci à martine pour de si belles photos....