Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

jeudi 28 juin 2012

WE sport découverte à Remiremont

La montagne, l'eau, le soleil, un lieu de découverte et voilà comment passer un week bien chargé...
Petit moment d'émotion et d'angoisse en préparant mon sac de sport, car la prochaine préparation sera pour Gérardmer mais avec une tension à son comble. Ce we direction les vosges, histoire de manger un peu de terre rocailleuse et technique en vtt. La géographie de remiremont se rapprochant beaucoup de Xonrupt, je vais pouvoir réviser tous mes classiques de la nature.

Samedi séance découverte des lieux, aux alentours du gîte avec une petite séance de cap de 10km histoire de chauffer les mollets sous un soleil radieux. Je prépare un petit programme de découverte sur lequel je croise déjà la trace du parcours vtt du lendemain, ehhh bien cela promet pour le vélo !!!. Maintenant que je sais un peu courir en montagne, je comprends pourquoi il est plus rapide de passer à certains endroits à pied ! Encore une fois, je me fais piéger au niveau du balisage par les itinéraires modifiés du CV qui sont capables de planter à un même endroit des panneaux complètement contradictoires. Ahhh itinéraire modifié mais dans quel sens ??? Évidement dans ces cas là, aucune direction principale n'est jamais indiquée. Bon tant pis, je retomberais beaucoup plutôt sur mes pas,et cela me permettra de me préparer plus vite pour affronter le plan d'eau de Remiremont.
Ahhhh le plan d'eau, quelle aventure encore une fois. J'étais pas partie pour faire de la pêche au gros ! Sortez les cannes à pêches ! Température proche de la normale, et avec une combi aucun souci pour rentrer dans l'eau. Sortez l'épuisette et les filets y'a de la poiscaille dans l'eau ! Ce n'est pas un brochet tout seul qui se balade dans l'eau mais tout un vivarium...Heureusement ils ont l'air de sentir mes mauvaises ondes et n'ont pas osé s'approcher de moi, par contre les plantes subaquatiques oui....Finalement avec un peu de recul, ne pas voir à travers l'eau, parfois c'est pas plus mal !!!! Encore une bonne séance de natation que j'ai apprécié au plus haut point, surtout quand à la sortie de l'eau on me dit que je ne n'avance absolument pas dans l'eau. Ahhhhh bon, mais quelle découverte pour moi !!!

Le lendemain, test de la randonnée vtt de la Chanoinesse.
Choix du parcours 45km, histoire d'enchainer encore par une séance de cap. Le best off de la journée est l'xxtrem marathon de 85km que feront furious, philou et el taureau. Pour ma part, c'est lolo et March qui prendront le départ avec moi, et qui auront la bonté d'âme de m'attendre.
Alors que dire de ce parcours. Oui pour les paysages typiques des vosges, on enchaine des beaux paysages bien bossus entrecoupés par les doux reliefs des lacs. Mais ça monte autant que ça pique..Des sentiers, oui, il y en avait mais finalement pas plus ni moins que sur les randos phares de par chez nous. Par contre ce que je n'ai pas apprécié c'est les nombreuses transitions sur macadam, certes c'est reposant, mais cela choque un peu de passer d'un sentier super technique à 1km de montée sur bitume. Mais bon, on oublie bien vite tout cela par la qualité des ravitos, ils l'ont l'art et la manière de recevoir. Pas de gâteaux maison, mais de la baguette fraîche avec du fromage du pays tartiné dessus, de la salade de riz à midi, un peu de pastèque comme dessert, bref des plateaux bien copieux.  Très bien. Côté technique je m'attendais à beaucoup plus de difficulté. Biensûr j'ai tremblée comme une feuille sur les singles tracks avec vue directe sur le ravin, mais rien de méchant et plustôt sporadique. J'ai donc pu laisser collée mes fesses sur la selle. Quelques descentes pour les freeriders, mais réalisables par tous les bons vttistes. En conclusion, du dénivellé c'est sure, mais tout est faisable à son rythme et cela laisse aussi le temps d'admirrer un peu les paysages.



Après cette petite sortie de vtt, on enchaine avec lolo avec le tracé du parcours marche proposé par le club mais en mode trail. Agréablement bien surprise par contre par cette partie. Du technique, du single, du tout azimut à travers les sapins, beaucoup de montées, des chemins bien propres pour récupérer en descente... Super circuit donc, impossible à réaliser par contre pour les mamans en poussettes, ou les familles accompagnés d'enfants sur des petits vélos....ce que j'étais y'a un temps....
Je me suis régalée en mode trail mais ce genre de parcours n'est-il pas destiné à un large public ? Ahhh non j'oublié on est ici dans les vosges, et ce genre de tracé même en mode marche est pour un public d'expert...Bon comme je dis toujours si on annonce clairement la couleur dès le départ pourquoi pas.

Le clou de la journée, le repas avec la boisson est offerte avec l'inscription. Au moins, ici ils ne font pas payer le fait d'emprunter des singles en forêt. La nature se partage et se fait découvrir aux autres, il faut juste braver les 2h00 de trajets à travers les nationales lorraines...

dimanche 17 juin 2012

Les dents de la mer 2, la revanche

le drapeau vert flotte dans le ciel de Seltz !!!!!

Changer le lieu et vous changerez la donne du tout au tout. Oublions un moment les eaux froides du Fleckenstein, et direction une vraie gravière à Seltz. Je troque un bel environnement vert, nature et sauvage au profit d’une petite lagune claire, ensoleillée mais avec une pollution visuelle métallique d’une gravière. Qu’est ce que j’y gagne mais tout !
Un beau sable fin, une plage d’un km de long, des parasols, des êtres humains, allemands certes, des aires de jeux, un maître nageur, et une eau à 19°. Whaouuuuuuuuu !
Le drapeau vert flotte et c’est partie !
Cette fois-ci la combi je me fais aider pour la mettre afin de bien la plaquer contre le corps et bien la positionner sur les parties mobiles par un roulé palpé. C’est plutôt efficace, les mouvements sont plus fluides.
Pas de choc thermique, une eau claire, je vois même le vernis rouge vif de mes orteils, youpiiiiiii ! Et bien voilà comment retrouver un minimum de glisse dans l’eau. Ahhh me voilà rassurée.

Par contre petit jeu de navigation et d’orientation dans l’eau. Test nul ! Garder une trajectoire c’est juste impossible en crawl. Autant en brasse coulée, pas de souci de toute façon on sort la tête droit devant mais en crawl..... c'est comme rammer avec une pagaie ! Tiens bizarre y’a des plots qui flottent et qui se déplacent en même temps que moi…. Ahhh ben non, ce n’est pas celui là que je visais mais son copain en diagonale...
Bon faudra que je pense à acheter un poisson flotteur téléguidé qui me donnera ma trajectoire dans l’eau.

Duathlon de Boersch

http://runkeeper.com/user/nadiakurtz/activity/95663740?&mobile=false
http://www.combine-boersch.com/francais/la-boerschoise-les-infos

Premier essai de duathlon à Boersch. J’en avais envie depuis un moment mais c’était un dur choix au niveau du calendrier sportif car beaucoup de manifestation tombe sur les mêmes jours. Fallait sacrifier une date, et il a fallut que cela tombe sur les courses populaires de morsbronn…. Bon j’ai envoyée ma petite louloutte pour représenter fièrement ma tribu et j’ai bien fait car elle au moins a réussi à faire un résultat en montant sur le podium...
Malgré le peu d’inscrits en ligne, le parc vélo se remplit bien vite. Heureusement j’ai la chance d’être à côté d’une cagette et un gentil organisateur m’aide à installer mon vélo sur le support car sinon j’y serais encore.

La course, une première partie à pied sous un soleil de plomb, on monte sur le vignoble pour aller décrocher le vent puis on redescend avec en ville pour revenir au stade. Sympa un concurrent m’accompagne sur la dernière partie pour ne rien lâcher dans la descente.
Puis on enchaine avec le vtt. Au niveau de la course, c’est la partie la plus déterminante. Bel enchainement de montées et de descentes, tout le temps en relance. Je perds un temps fou dans les trajectoires car les virages ont tous la particularité d’être très gravillonnés et anguleux, et je ne parle même pas du vent. Je suis rassurée j’arrive quand même à rattraper quelques concurrents, je ne terminerais donc pas la dernière.
Dernier passage en terminant avec un peu de cap. Qui m’a fait beaucoup de bien, car je commençais à sentir une crampe en vélo, mais là tout à disparu. Si j’avais su que cette dernière partie allait être si courte en terme d’effort, je pense que j’aurais moins freinée sur les guiboles. Mais bon c’est une première pour moi et dans ces situations, j’ai toujours tendance à trop gérer. Moi la reine des recos, pour faire un petit résultat, cela aurait été nécessaire de reconnaitre le parcours au moins une fois.

Sur la dernière épreuve, j’ai abandonnée. Non je n’attendrais pas 20 minutes pour faire la file aux tickets, pour refaire la queue une nouvelle fois une demi-heure aux grillades. Cela fait 10ans que le club organise cette course et cette année tout le monde s’est donné le mot pour aller manger en même temps.
Ou alors ce serait un souci d’organisation ? De toute façon les premières gouttes ont eu raison de nous et de mon short, avec les copains (Alain et Sylvain) on va manger au chaud dans une petite taverne tant pis, on aura pas cette bonne ambiance de fin de course, mais au moins au sera au sec.

Les dents de la mer replay

Seconde tentative de nage en lac, avec une marée basse à l'étang du Fleckenstein. Déjà en temps normal, ne voyant pas le fond de "mer" je n'étais pas séduite mais là, euhhhhhh vive l'ago marcégeuse thérapie.
Si c'est bon pour la peau, pourquoi pas après tout. Faut bien relativiser un peu, euhhh non beaucoup.
Choc thermique, idem voire pire que la première fois. J estime à 12° l'eau. Comment décrire cette sensation, je ne sens pas mon corps mais j'ai le visage gelé...Impossible cette fois ci de mettre la tête sous l'eau.
J'essaie par contre de resentir davantage mon corps, et je constate, qu'en faite la combi comprime un peu le corps, et renforce cette sensation d'être prisonnière mais tout en flottant sur l'eau. Soi disant cela aide à nager, mais pour l'instant j'en suis vraiment pas convaincue, surtout au niveau des bras. C'est comme si j'étais liée dans l'eau.
Quitte à être ridicule, et à nager comme un canard, premier essai pour faire les 500m avec la tête hors de l'eau. Cela crée un peu d'animation au bord de l'étang toujours et encore déserté par les touristes....

vendredi 8 juin 2012

Vtt les mollets verts Phalsbourg

http://runkeeper.com/user/nadiakurtz/activity/94044350?&mobile=false
54 km au lieu de 48km, ahhh ces lorrains ils ne savent même pas utiliser un gps ou lire sur un compteur !
Accompagnateurs : Cricri et en yoyo alain et paul

Deuxième rando de l'année et on reste du côté de la lorraine avec les mollets vert.
Sympa je retrouve une partie du tracé de mon trail des lavoirs mais comme je le pensais à vtt c'est tout une autre histoire.

Pour une fois c'est à quatre que je prends le départ mais avec un Paul bien trop impatient pour m'attendre sur ce début de parcours. Pour un peu il me stresserait presque alors qu'étant plus âgé que moi, il devrait savoir que ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire la grimace. Car oui à phalsbourg on y va pas sans un minimum de mental si on veut terminer le parcours sans trop de crampes. Et on ne flanche pas sur la fin en prenant la facilité du retour du 18km....
Effectivement j'en ai croisé des loulous remontés à bloc qui me dépassaient fièrement avant le km 35 et puis après qu'on voit prendre la poudre d'escampette sur le petit retour. Bon il est vrai qu'il y aussi des furieux qui étaient prêts à refaire une boucle sur le retour du premier ravito voir pire reprendre le parcours au départ de phalsbourg car il était trop difficile de lever la tète du guidon pour voir où était le balisage...
et je ne parle même pas des descendeurs qui tracent allègrement tout droit dans les descentes afin de boire l' apéro à lutzelbourg!
Ahhhhhlalllalll c'est dingue quand même depuis que je côtoie le monde des chronos, la plupart qui sont sur les randos ont exactement le même comportement qu'en situation de course. Ils ne savent même plus qu'à 10min prêts, la face du monde ne va pas changer. En témoigne le nombre de blessés ou des mécanos en herbe en train de réparer les casses. Mais moi je ne mange pas de ce pain la mais plutôt oui je mange mais aux ravitos. Ma seule ambition est de rester sur le vtt le plus possible mais sans pousser mamie dans les orties. Ça pique et ça gratouille de trop.

De plus aujourd'hui c'est un vrai plaisir de rouler car je suis accompagné d'un ancien collègue de boulot avec qui on s'était jurer durant des années de rouler ensemble mais sans jamais y arriver. Alors c'est deux fois plus de bonheur car lui non plus ne court pas après une performance sauf celle de me faire parler alors que je suis sur le vélo.
Et des retrouvailles de cette façon c'est juste magnifique : un beau parcours sélectif certes et un bon moment d'amitié et de passion partagée avec de belles tranches de rigolade aussi. Bennn oui imaginez ma tête quand je vois mon cricri débouler sans casque ni gants, les cheveux en pétards et sa grosse montre métallique au poignée ! J'ai l' impression de rouler à côté d'un touriste surtout que le team lapierre chante la sérénade en mi majeur grâce à leurs montures fortement grinçantes. Et dire que mon vtt sort des mains expertes de mr qui a trouvé rien de mieux pour me ridiculiser encore davantage que de me mettre un disque qui couine. COMME si je ne faisait pas assez de bruit rien qu'en respirant. La honte, mais bon il n'aurait pas eu d'autre choix ! Heureusement que cricri a oublié son casque cela occupe les gens a le décrier lui, ne prêtant qu'une faible attention à ma mécanique.

Bref pour en revenir à la rando, belles nouveautés cette année. Tout d'abord un prix à la hausse, bientôt faudra faire les fonds de tiroirs pour faire du sport organisé le we. Mais bon le club a enfin assez d'argent pour offrir des ravitos bien garnis sans tomber en rade en fin de matinée.
Nouveau lieu de départ aussi, vive les salles polyvalentes avec douches et parking accessibles !
Nouveaux choix de tracés avec des rallonges gratuites sur les 2 grands parcours, ce que je n'apprécie guère ou alors qu'on m'annonce clairement le bon klmage depuis le départ.
Le parcours en lui même je dirais moins dure que sur certaines éditions où il fallait escalader des escaliers avec le vtt sur le dos ou alors faire de la spéléologie à défaut de tomber dans des rivières. Un parcours donc plus vert, plus nature faisant une part belle à l'agent immobilier qui a du participer au tracé n'ayant jamais autant traversée de village et découvrant les derniers lots disponibles dans le lotissement des verts mollets...

jeudi 7 juin 2012

Les Dents de la Mer chapitre 1


Jour mémorable que ce premier essai avec la combi et qui plus est en étang !!!!!!
Alors que les choses soient claires, je comprends maintenant pourquoi il y a des poissons d’eaux douces, de d’eaux froides, des tropicaux...et ceux en cages. Pour ma part je sais maintenant que personnellement je nagerais fièrement comme un poisson rouge dans un beau bocal tout transparent !

Mais comment que ??? Ai-je besoin de préciser que je n ai jamais nagé hors piscine, alors comment décrire cette première séance de natation qui m'a donnée bien des sueurs froides. Les dents de la mer avec le requin en moins. La même angoisse, la même musique qui résonne encore en moi. Mais non ce n’est pas cela que je veux moi ! Je veux de la grâce, de la bouée rouge, Pamela sur la plage, Mitch dans l’eau, la vague sans l’écume, des mètres de crawl qui défilent, et pas le naufrage du Titanic...Car oui j’ai failli sombrer dans l’angoisse.
Je refais le film, la famille embarquée dans la voiture et direction l’étang du Fleckenstein. Sur place surprise super lolo est là pour immortaliser ce moment. Chouette il a déjà faillit couler en triathlon, son expérience me sera d un grand secours alors.
Première épreuve mettre la combi, opération réussie en même temps que les autres ont gonflé le bateau pneumatique. Lolo reste au bord de l’eau pendant que les marins s’éloignent déjà au loin....

Telle une preux guerrière je m’élance à la poursuite du bateau comme si j’étais piscine.
Mais je ne suis pas en piscine.
L'eau froide balaye mon visage et fouette ma bouche. C’est un bol entier que je commence à boire. Le choc thermique de l'eau froide me coupe tous mes reflexes. Les effets soi disant porteurs de la combi je ne les ressens même pas. Je ne vois rien à part cette masse sombre et humide qui vient vers moi. Mais ce n’est pas possible de nager, je ne vois pas mes pieds ! Alors qu’ils étaient à peine à 250m du bord je n’ai jamais atteint le bateau. Mais où est ma ligne d'eau, où sont les bords pour toucher et faire demi tours ?

Est ce que l’on peut être claustrophobe en milieu aquatique naturel ? Peut-on avoir le vertige en « mer » ? Oui et oui en tout cas c’est ce qui m’arrive. Je barbotte dans l’eau comme un canard qu’on vient de jeter en mer. Tous mes efforts de natation ont sombrés à pique. Les mouvements j’ai tout oublié. Au loin je vois lolo sur le ponton qui cri, le bateau lui, j ai l impression qu’il est de l’autre côté de l’atlantique. Je perds tous mes repères. Et le fait d’avancer dans cette eau sombre me plonge dans un grand désarroi. Panique à bord, tout ce qui compte c’est retrouver la terre ferme pour ne pas échouer tel un cachalot au bord de la plage.

Les paroles réconfortantes de lolo ne touchent au plus profond de moi même: « si maintenant tu n’arrives pas à nager, alors que tu es seule dans l’eau, le jour de ton triathlon tu n’y arriveras jamais, entre les remous des autres nageurs et la cohue de toute façon tu n y vois rien, il faut que tu avances et nages…. ».
Aquaphobie en milieu naturel ! Mais moi je voudrais bien pouvoir mettre la tête sous l’eau et avancer tranquillement comme dans l’eau claire et limpide d’une piscine !J’avais juste oublié que dans un premier temps il fallait d’abord que je m’acclimate à nager hors piscine. Mais quelle idée ce xterra j’en reviens à mes premières angoisses : réussir à sortir vivante de l’eau !

Pour terminer l’épreuve finale enlever la combi dans le minimum de temps. Houlllalllla, là encore il va falloir que je trouve des solutions plus efficaces pour libérer mes poignées. David Copperfield doit bien détenir quelques secrets de fabrique. A quoi cela sert de faire des tours de magies avec des chaînes quand il est plus facile de plonger une nadia dans une cage avec une combi de natation à enlever ! Suspens garantie.

Enfin pour compléter ce super we, un petit entrainement de duathlon. Troisième essai déjà et progressivement je prends mes repères. Apprendre à rouler vite en vtt c’est tout un art dont évidemment je ne maitrise pas les ficelles. Il me manque tant de technique pour ne pas perdre de temps sur les obstacles que j’évitais soigneusement jusqu’ici. Alors désormais, les racines et les pierres, je commence à les assimiler. Je ne savais pas ce qu’était une bascule du corps et là je découvre cette partie de mon anatomie sur un coup de poker chanceux lors d’un passage sur un singletrack. Mais tout cela n’est rien au vue de la technicité du parcours vtt de l’’xterra. Même pas une mise en bouche.
L’enchainement avec la CAP se réalise enfin avec moins de douleurs. Lors des premières séances, j’arrivais à peine à poser les pieds au sol, maintenant je parviens enfin à les mettre l’un devant l’autre. Mais quel progrès !