Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

samedi 26 février 2011

26/02/11 : Un temps de chien sur la route...du beignet


Enfants invités à un anniversaire = occasion rêvée pour sortir le vélo de route un samedi après midi. En plus pour une fois, notre Guigues n'a pas d'excuse, il aura bien essayé avec la température mais j'ai réussi à le motiver en lui bardant 3° de plus qu'annoncer. Mais le timing est serrée et dès le départ, je suis stressée de devoir trouver un parcours respectant la contrainte horaire du retour.
14h pile, traditionnelle photo de départ, force en présence : Guy, Jok, lolo et moi. Direction le col du pigeonnier par la voie centrale. Départ par une partie de cyclo cross en traversant la forêt d'Oberdorf, tiens c'est bizarre ça grince des dents au niveau de mes arrières, mais ils ont oublié d'où ils viennent ces crasseux de vttistes ou quoi ! Je suis désolée mais nos machines de guerre sont sensées aussi traversée les routes forestières en mauvais état.
Mais bientôt on va retrouver nos petites routes départementales bien tranquilles où seuls les bûcherons du samedi croiseront nos routes. Traversée de villages typiques nichés au creux de la forêt : Preuschdorf, Lampersloch, Lobsann et début des hostilités lancées par Guy. Ahhh l'ivresse de la montée, seule à l'arrière je résiste aux assauts soudain car je sais très bien que nous sommes à peine aux débuts des festivités.
Notre duo de choc Lolo et Jok prendront eux aussi la poudre d'escampette motivés par la course au tracteur avant l'arrivée à Drachenbronn. Ahhh faut bien qu'ils pédalent tous les deux, à défaut d'avoir fait du vtt lors du run&bike de la wantzenau, et puis aujourd'hui ils ont aucune raison de perdre leurs vélos, puisque chacun est bien calés dans ses pédales !!!

Petit détour touristique en longeant encore la route des vins, et même aux Caves de Cleebourg, y'a pas un chat. Au loin on aperçoit Wissembourg, toujours et encore de la brume, virage à 90° et direction le Pigeonnier. Avec un peu de chance, on sera passé au dessus des nuages là haut...Chacun monte à son rythme, merci les lacets, j'entrevoie mon bioman jaune, rouge et bleu devant moi. Un vrai arc en ciel de couleurs ! Même pas croiser un seul vttiste lors de la montée, arrivée à l'intersection du Pigeonnier je décide de ne pas m'arrêter, essayant de reprendre de la distance sur mes 3 compères. Mais mon bonheur sera de courte durée, le froid de la descente coupe net toute violente offensive, et déjà les 3 bombas sont de retours, puisque même en descente, il faut toujours tracer au plus vite...Arrivés sur Climbach, le soleil daigne bien montrer un peu sa présence mais très rapidement sur la descente vers Lembach, le vent du nord nous rattrape. Ne voulant pas terminer par de la piste cyclable sous peine de jouer les Mister Freez, nous décidons de rentrer par les hauteurs de mon petit parcours historique et culturel. Sur les collines d'Elasshausen on retrouve enfin le soleil qui aura réussi à percer durant 5 mn dans la journée. Où alors serais-ce les lueurs d'espoirs d'un bon beignet à la confiture qui nous attend ???? Panique à bord, la boulangerie à Woerth est fermée, adieu petite image du beignet dégoulinant de confiture qu'on est obligé de manger en 4 bouchés pour ne pas en avoir plein les doigts. Ahhh non il reste un espoir, la carte de la dernière chance au Super U, bon tant pis ce sera chimique mais on fera avec ! Faut bien se consoler un peu de ce temps de chien !

jeudi 24 février 2011

Sauvez Willy

Ça y est alléluia, après une petite choucroute, version light (juste 1 patate au lieu des 2 ou 3 traditionnel...), direction la piscine. Et le miracle a eu lieu...ça y est je batifole dans l'eau en pouvant enchaîner les longueurs de crawl. Oui Brice de Nice est un peu en moi, je sens la wave...la vague me porte enfin sur l'eau...c'est comme si tout d'un coup les mouvements devenaient naturels dans l'eau. J'arrête de me battre contre l'apesanteur...une coquille vient de s'ouvrir, et c'est bien une perle qu'il y a à l'intérieur !

dimanche 20 février 2011

20/02/2011 Run&Bike Wantzenau, CD 26 km


6h45, les paupières s'ouvrent, je me précipite pour voir le temps dehors, la pluie n'est pas encore tombée, mais elle ne serait tardée, je le sens bien. Mais j'avais tord, à peine en voiture les premiers flocons tombent...Se rapprochant de la ville évidement dame neige se transforme en pluie. Super, il faisait beau depuis 4 dimanche, pourquoi on y aurait droit aujourd'hui. C'est à croire qu'un bon run&bike, doit se faire dans la boue. Bon que mettre au pied ? J'ai bien ramené mes 2 paires de chaussures mais en discutant avec les autres concurrents, et surtout avec les mauvaises sensations que j'avais eu mercredi en courant avec les trails, tant pis, je pars avec mes petits chaussons de brooks, tant pis mamie aura les pieds mouillés mais au moins je pourrais bien courir et après tout, le terrain ne pourra pas être aussi gras et mouillé que cela....il a pas plu de la semaine !
Ahhhaaaaaaaaaa la bonne blague ! Mauvais choix de chaussures, je galère comme pas possible dès les premiers mètres dans les chemins, je patine comme Brian Joubert lors des jours de compétition, à deux doigts de prendre un bain de boue, version à l'horizontale le corps tout étalé dedans. Mais on est pas en thalasso ! Même en vtt, je me surprend à perdre le contrôle de la bête, puis à mouliner comme un press purée électrique. C'est quand même terriblement frustrant de se faire dépasser par les coureurs alors qu'on est entrain de se débattre sur son vélo. Finalement nous les grands amoureux de la nature on est tout content de retrouver les précieux mètres de bitume du parcours, qui seront nos seuls points de récup. Et on est prêt à le lustrer ce maccadam comme du parquet tout neuf.
Par contre l'inconvénient, c'est qu'en vélo on prend très vite de la vitesse, et merci les retours de boue et de cailloux dans la bouche et le visage, les restes, ça c'est pour tout ce que tu n'as pas pris en courant mais qui s'accumulent bien sur le vélo, et tiens, te le rend bien,  encore un peu de boue dans la bouche à défaut de pouvoir boire correctement, tu peux toujours sucer des morceaux de cailloux ou alors apprendre à faire du sport en fermant la bouche et ne respirant qu'avec le nez.


Bref on en termine avec notre premier tour avec alain, on passe sous l'arche, tiens, y'a pas vraiment d'animation sonore quand on passe devant la salle, c'est dommage c'est quand même un passage facile à animer pour les coureurs, pour leur donner du baume au coeur avant de reprendre le second tour. Entre temps, le parcours sprint nous a bien labouré le parcours, et on termine en puisant dans nos ressources, les relais se font plus courts mais on tiens par rapport aux différentes équipes autour de nous. L'arrivée n'est plus loin, dernier relais avant d'arriver à l'arche, on se doit de terminer moi sur le vélo et alain en courant.
Nous ne sommes pas surpris de retrouver à l'arrivée jok et lolo frais et dispos, mais qui ont écourtés leur course faute d'avoir perdu leur vtt, c'est dingue quand même...no commet. Peu de temps, après notre arrivée, suivront les copains des Tribischs ainsi que JC et Philou qui même sans entraînement sérieux on réussi à terminer dans un bon temps. Bravo à eux.

Les bonus de cette édition
Vue lors de l'épreuve une équipe avec un coéquipier qui s'arrête pour faire pipi ! La mano sur le terrain avec la seconde équipe 100% féminine avec leurs gentils encouragements tout au long de l'épreuve.

Carton rouge

J'avoue être déçue par l'organisation propre de cette journée par un club qui semble pourtant bien fonctionner et surtout bien nombreux. Je n'ai pas retrouvé le professionnalisme que j'attendais au regard de leur super site par exemple.
Bon les douches froides, comme c'est un argument super facile, je vais en faire abstraction ....
Niveau animation j'ai comme un doute, quand on a une super sono et un spikeur comme c'était le cas, et bien on anime un peu la place publique, histoire de faire oublier la grisaille extérieure !
Je ne vais même pas parler de la beauté des plaques de cadres, car mes gamins auraient mieux faits !
Niveau aménagement, je pense qu'ils devraient revoir leur gestion de l'espace d'accueil. Je trouve super déplaisant de devoir faire le parcours du combattant pour pouvoir retirer un dossard. Pour peu, étant petite, je me serais fait écraser comme une mouche avant même d'avoir mis mon casque.
A l'arrivée, l'espace d'accueil pour manger est quasi nul. Comment peux-t-on espérer retenir les sportifs dans des conditions pareils. Pour avoir une place assise, il vallait mieux réserver la veille. Pourtant on est dans un périmètre où y'a des salles partout !!!!
Question repas, j'ai bien compris, quand on est soi disant un sportif, il ne faut pas chipoter avec ce que l'on a dans l'assiette, et pourtant moi si, je paie la même chose, que ce soit bon ou mauvais. Alors comme dirait Jean Pierre Coffe.....il est parfois pas plus difficile de bien manger !

l'air du jour : http://www.youtube.com/watch?v=uSD4vsh1zDA


en attendant les photos officielles
Résultats et photos : http://www.triathlon-wantzenau.org/index.php?page_id=12154

mercredi 16 février 2011

Peux t'on courir en forêt sans se perdre ?

...parfois je me demande si c'est possible ?? autant en montée, les risques sont moindres mais en descente et en courant, y'a rien à faire la géométrie du balisage du CV ne veut pas s'imprégner de mes pas.
Point de départ de cette après midi créative sous le soleil, la celtic à niderbronn. Pour atteindre le sommet du wintersberg, aucune difficulté majeure, j'ai encore la grimpée des Vosigrunners bien en tête, mais cette fois ci, aucune prétention de chrono, juste une belle montée pour le plaisir de courir en forêt. Au fin fond de la vallée du Lichteneck, je croise un papy en plein pique nique, quelques mots d'encouragements de sa part, et c'est reparti pour les parties les plus ascendantes de la montée. Je suis surprise par le nombre de feuilles sur les sentiers et à ma grande stupéfaction, y'en a tellement que je m'enfonce carrément, tel un bourbier. Bon temps pis, je continuerais à pied mais avec un rythme assez soutenue (tiens c'est bon ça comme préparation pour le Mont Blanc..).
Arrivée au col de la Liese, pas une âme qui vive même au niveau du chalet du club vosgien, je poursuis jusqu'à la tour, pareil, à part les oiseaux, tiens c'est le signe du printemps çà par contre ! Étant pressée par le temps, pour la descente, je décide d'innover pour une fois. Je joue d'ailleurs même les experts en sortant la carte et en analysant la descente la plus rapide pour retomber sur la source. Cela semblait tellement simple sur la carte, un rectangle rouge, tout droit, zou en avant. Mais non, il arrive forcément un moment où on se dit tiens c'est bizarre le rectangle rouge c'était le GR, cela devrait être un joli sentier jonché de petites pierres...alors pourquoi je cours sur une grosse autoroute....
Bref comme d'habitude,quand on veux innover, on se trompe souvent de route, trop confiant... mais comme tous les chemins mènent à Rome, dirait l'autre, pas de panique je vais bien y arriver...Je retombe enfin sur un balisage que je reconnais et je termine en beauté par les petits lacets du triangle rouge. Triangle, rectangle, peu importe après tout, c'est déjà la bonne couleur. Pour prendre le bon signe géométrique, je remettrais cela à une prochaine fois, surtout que j'ai lu sur la carte et les panneaux, qu'il y a un camp celtic. D'ailleurs une légende raconte qu’un pont aérien reliait le camp au jardin des fées qui se trouvait sur le Riesberg (près de la Wasenbourg, sur le massif d’en face). Tout un programme pour la prochaine sortie. Tiens en rejoignant ma voiture je salue le papy qui revenait de son pique nique ! Belle après midi pour tout le monde...

dimanche 13 février 2011

Sortie route, voyage dans le temps et l'histoire !


http://www.youtube.com/watch?v=-sXvIMLmZPU
pour l'air du jour, trop facile, et comme dirait le titre de la chanson de Jason Mraz, toi petit synapse, Make it Mine !
Première petite virée avec ma nouvelle Machine. De quoi tester la position, les vitesses, les freins, la tenue de route, bref un bon petit rodage. Après la journée printanière du samedi où les ados, ces gens pas très normaux qui se baladent en débardeur au premier rayon de soleil, petit retour en arrière, virée dans l'hiver avec un épais brouillard qui flirte encore sur les Vosges du Nord. Pas de qui donner envie de grimper pour essayer de passer au-dessus de la brume alors que le soleil a réussi à percer sur la plaine de la vallée de la Sauer. Arrivée au rond point de Lembach, je fais deux fois le tour afin de prendre la meilleure décision par rapport aux conditions climatiques : humm monter c'est bien, cela permet de chauffer mais si c'est pour redescendre après dans la brume sur route humide, avec les mains sur les freins, et le froid rentrant en moi, glissant sur les gravillons en virage...hummmmm à une semaine du run&bike que je prépare rigoureusement depuis 3 semaines, non risque inutile !
Direction mes ballons vosgiens, sur ces routes secondaires, que seuls les vrais connaisseurs apprécient. Jouons à chat perché sur ces petites routes bien vallonnées afin de tester le vélo et surtout le système Apex.


Petit voyage dans le temps et l'histoire, ou comment rendre une sortie vélo ludique...
Mattstall, qui sait qu'il y a sur le contre fort de la "montagne" une authentique chévrerie, appartenant à des jeunes qui en veulent et qui croient encore à la beauté de leur métier,  où on peut venir en famille pour assister à la vie de la "ferme" avec d'ailleurs vente directe de fromage, hummm trop bon !
Langensoultzbach, avec son exposition de Dieux, déesses et sanctuaires des Vosges du Nord, et son fanum (temple gallo-romain) dédié à Mercure.
http://langensoultzbach.free.fr/fr/decouverte/musee.htm à faire lors du prochain WE de pluie
Froeschwiller, avec son château du 14è siècle en plein coeur du village, à côté de sa magistrale église.
Elasshaussen, au riche passée pas très glorieux de stupide guerre humaine, où l'on retrouve le long de la route un certain de nombre de stelles, tombes, et statues de tous genres de 1870...
Puis retour dans la jungle de la piste cyclable du dimanche matin, tiens il faut que je pense à faire mettre une sonnette afin d'éviter les chiens-chiens dans les roues.

dimanche 6 février 2011

2ème Entrainement Run&Bike Wantzenau : Ali tu l'as dans le baba et le voleur


Parfois les contes disent vrais et on n'est jamais assez méfiants, la preuve de notre mésaventure ce dimanche matin. Pourtant tout avait bien commencé, le soleil, pas trop froid, 3 équipes motivées au départ : fabien et jean-michel, victor et olivier, alain et moi.
En attendant que tout le monde vienne, ehhh oui les Tribiches se laissent désirer, on part en échauffement tranquille à la recherche de la petite boucle du départ running, que bien évidement on ne trouvera pas. Durant ce temps là, on rassemble les oies du côté du parking, fabien se met à regonfler un pneu à plat, euhhh les ennuis techniques commencent... Tout le monde est fin prêt, enfin presque, dernier changement vestimentaire pour ma part...ahhh oui les gars vous ne me connaissez pas encore mais je me change toujours 15 fois avant de partir...
Allez hop, réglage chrono montre, vtt, que diable, on part tous le coeur léger, les jambes et la tête dans le guidon. Premier tour, bien synchro avec alain, on se tient bien aussi niveau temps avec tribich1, ça motive à fond pour tenir la cadence. On enchaîne directement sur le second tour pendant que d'autre regonfle leur pneu...Nous voila seuls pour le second tour. Ayant mangée trop de tartes flambées la vieille, avec un petit genou récalcitrant, j'ai l'impression de traîner la patte comme un canard boiteux et je subit tant pas bien mais mal le rythme d'enfer mené par alain. Bizarrement je recroise en sens inverse et à pied olivier sur le parcours mais je ne pense à rien de mal à ce moment là. Il faut dire qu'à la Wantz, y'a pas beaucoup de passage, à part les papis et mamis et les coureurs du dimanche y'a pas grand monde. On est loin de la populasse qu'on avait croisé lors des entraînements à Oberhausbergen. On termine notre parcours sur un bon petit temps, dans le finish, on recroise les Tribich1 avec le pneu à plat, eh oui certain se donne les handicapes qu'il faut pour faire gagner la dame. Petite séance d'étirement obligatoire en attendant les autres, mais nos collègues nous informe toute de suite, qu'ils ont perdu le vtt dans l'équipe 3. Il est vrai que si on ne connaît pas le parcours, il parait probable que l'un des équipiers s'égare, voir qu'un petit imbécile le déplace...mais le temps passe et toujours pas de 3ème équipe, je décide donc de faire péter l'apéro en attendant leur retour.
Peu de temps après, on les voit qu'ils arrivent tous les deux à pied et le verdict tomba : vol du VTT ! Consternation générale ! Y'a vraiment des gens très bêtes et méchants partout ! Cela me semble quand même extraordinaire de se lever le dimanche matin, et de se dire : tiens je vais faire un tour en campagne et si je trouve un vtt, bennn je vais le ramener chez moi....et se barrer en toute vitesse dans le sens opposé. Avec un peu de recul, je me dis que ce stupide imbécile de voleur a dû certainement préparer son coup car finalement en stratégie classique de run&bike, le vélo, le coureur l'a en visu presque tout le temps sauf dans les virages ou lors des changements de cap...

Voilà comment terminer sa matinée sur un sentiment très amer, d'autant plus que cela ne donne certainement pas envie à l'équipe 3 de se retenter un entraînement et leur participation au run&bike va leur coûter cher. Je pense, si on retrouve le voleur, même si les probabilités sont infimes et qu'on a trois fois plus de chance de gagner au loto bingo du foot, qu'on devrait l'envoyer au pied d'une montagne en russie, et le faire grimper en courant, avec un crocodile qui le morde dans les fesses dès qu'il s'arrête.
Bon maintenant on a plus qu'à espèrer que la police trouve la caverne d'Ali Baba et du voleur, et pour le mot de passe, on demandera au génie de la lampe de nous filer un coup de main !
D'ailleurs dans l'histoire ali ne rentre pas avec un vtt dans la caverne !

samedi 5 février 2011

la famille des neurones s'agrandit

Une synapse est une zone de contact entre 2 neurones : le neurotransmetteur et le neurorécepteur. Dans le langage courant d'un cycliste c'est aussi un cadeau qu'on attendait pour Noël mais qui viens pour l'anniversaire. Soit ! Soit ! Soit ! Mais cela valait le coup d'attendre. Tel dans un haras, la bête m'attend pour être chevauchée. Manque juste la selle et les étriers que je ramène avec grand soin. Le staff technique du magasin est au petit soin pour les derniers réglages. Pascal et Gaby me chouchoute avant le grand départ, porte bidon installé, le bidon remplis (avec du produit énergétique, faut au moins cela pour une première fois) et c'est parti pour la traversée du Grand Ouest de la Californie, euhhh enfin, du pigeonnier d'abord et après le reste on verra.
On a gagné quelques précieux degrés par rapport à la semaine dernière, mais au profit d'un fort vent dont je ferais les frais très vite. Heureusement arrivée aux premiers contreforts de la montée, on s'engouffre dans la forêt, ce qui permet d'être totalement protégée du vent. La montée se grimpe, j'avais peur de ne pas y arriver avec le double plateau mais ça passe bien. En temps normal, tout cycliste aborde la descente avec une certaine joie et beaucoup d'entrain mais mon nouveau pur sang entre les mains et additionné d'un vent redoutable me font baisser rapidement ma garde. Dans la dernière descente vers Lembach, je sers d'ailleurs les fesses comme je peux pour ne pas me faire balancer de l'autre côté de la ligne blanche.
Je constate rapidement une véritable différence par rapport à mon précédent vélo : un comportement très nerveux mais une grande fluidité dans le "roulage". Faut apprendre à se connaître maintenant.
Arrivée à la maison, Monsieur se précipite pour la pesée, c'est comme au tiercé gagnant, si tu n'as pas le bon poids, tu ne passes pas les éliminatoires. Mais monsieur est triste, ça y est son cannondale n'est plus le vélo le plus léger de la maison...il va falloir qu'il fasse encore du tuning avec des nouvelles pièces en carbone, aie, aie, aieeeeee....