Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 25 septembre 2011

Randonnée du col du pigeonnier à Wissembourg Vtt 54km

http://runkeeper.com/user/nadiakurtz/activity/53656704


Dernière randonnée organisée de la saison et pour une fois, je peux y être de la partie. Première bonne surprise en arrivant, outre le fait de pouvoir se garer tout devant, logique quand on vient à 7h45, la température extérieure qui a doublée par rapport à la maison, 5° en partant, 10° au pied du col. Merci l'écosystème de la forêt. Super, on gonfle le buste, on balance la veste et on ose les manchettes. Ouf on est aussi arrivé avant l'assaut des allemands, on peut encore s'inscrire sans se bousculer
Mais au moment de chevaucher mon fidèle destrier, panne sèche de l'arrière ! Notube, no vélo oui !!!! Bon je regonfle le buste une seconde fois à défaut de pouvoir regonfler mon pneu, afin de roucouler et chercher de l'aide autour de moi. Allez hop, cela ne sert à rien de sortir la mini pompe du fond du sac, autant prendre la vrai de Gaby, et peut-être qu'ils auront pitiés de moi à l'Espace Cycle et qu'ils me prêteront un vélo tout neuf....
On peut toujours rêver, non ?! Euhhh non ! Finalement je vais plutôt compter sur la main forte de mes collègues du club, donc aujourd'hui, je ne me dissipe pas, pédalage, les fesses collées sur la selle, et les pieds dans les cales. Mes compagnons de chemins aujourd'hui : yvan et march, Philou ma station d'essence pour mon pneu.

Le parcours
Nature du sol, 100% approuvée et validée par nadia. Bien sec ! Tout ce que j'aime. Côté technique on passe le tour. Ici on est pas trop friand des défis physiques et prouesses de trialistes.Et cela me convient fort bien vu le peu de technique que j'ai fais cette année. Finalement pari presque tenu aujourd'hui, à peine poser le pied au sol. Randonnée type pour pédaler sur des chemins larges certes mais aussi au risque de s'ennuyer dans les montées, et les descentes filent tellement vite, qu'il faut mieux en profiter en freinant un peu et regarder les paysages aux alentours. Pourtant la dénivelé est bien là, et pari osé pour mettre presque que de la montée à partir du dernier ravito. Il y en avait des grincements de dents !  Mais bon, il faut toujours en garder sous la pédale jusqu'à la fin, au risque sinon de se faire déplumer comme un pigeon....
La randonnée
Heureusement la séparation des parcours a eu lieu dès le départ, cool pas de stress sur les chemins. Très bonne idée aussi de partir sur le grand parcours à 8h pile, les allemands ne déboulent qu'une bonne heure après, et la majorité se précipite sur la distance moyenne. Par contre à l'arrivée, on a du mal à croire qu'on est en France. Heureusement qu'il y a la tarte flambée artisanale pour nous le rappeler.

lundi 19 septembre 2011

1er Trail du Haut-Koenigsbourg - 22km


Première organisation pour ce trail au Haut Koenigsbourg. Même sans la belle et bonne communication faite autour de l'événement c'était un rendez vous incontournable pour la passionnée de pierres médiévales que je suis.
Donc même en ce dimanche matin de pluie, on y va, on emmène sa garde robe complète de traileuse, soit 10 kg environ de change, et direction Kientzheim avec mes potes Jean Christophe et Jean Louis. Arrivés sur place, la nuit et les nuages règnent encore, laurent nous attend déjà. Petit tour du propriétaire, houllalllalllla cela se complique, le départ, le retrait des dossards, les douches, l'arrivée, rien n'est au même endroit, alors Organisation.....Ma stratégie de fainéante se garer au plus près des douches pour ne pas traîner le dressing room. Par contre choix bizarre de l'organisation du HK que d'éparpiller de telle manière les différents points de passages, c'est sûr il y en aura plus d'un qui se sera perdu dans l'histoire. L'inconvénient majeur étant aussi d'abandonner dans la nature les participants à l'arrivée qui ne savent pas où aller pour se restaurer ou se retrouver tout simplement.
Bien sur, on nous a dit qu'il y avait peut-être une salle à la sortie du village, mais est ce que vous savez combien il y a de sortie dans un village ???? Soit, soit, soit mais les organisateurs avait tout prévue ! Ils sont malins ! En effet à l'arrivée de la course on a reçu un choooli sachet Isostar, cela fait rêver et espérer, heinnnnnnn !!!!! Mais non pas de barre, ni de poudre, ni compote, on a déjà le sachet, faut pas déconner !!! Mais une petite bouteille d'eau et un balisto. Et pas la version de luxe pour les gourmands avec les 2 barres, non la version light, du traileur soucieux de sa ligne, ettttt flûte alors, tant pis pour moi ! Mais bon j'ai l'air de me moquer de ce sachet, mais cela fait parti d'un des nombreux bonus ++++ de cette manifestation et franchement c'est du tout "luxe", de l'option gratuite en somme, des petits rien, mais qui font parler, comme quoi ça marche le marketing !

Le parcours : Al dente !!!!! et sans pluie !  Que du bonheur ! Malgré un départ douloureux dans les vignes, mais pourquoi j'ai mis une veste, ahhhhh oui pour l'aérer un peu avant l'automne. Direction la forêt et ses tapis d'épines avec un sol bien sec d'ailleurs. Dommage, cela bouchonne dès le départ, j'aurais bien aimer le courir ce single montant, mais il est tellement étroit que chaque dépassement est une prouesse et j'avoue qu'aujourd'hui je n'ai pas tellement de velléité au combat, surtout que le manque d'entraînement de ces derniers temps, ne me donne aucune confiance en moi. Alors patience et prudence sont mères de toutes vertues, pas besoin de faire un chrono aujourd'hui, je vais lever les yeux et profiter un peu de ces beaux paysages et de ce terrain que j'affectionne tant.
Mais bon, au bout d'un moment, on se laisse doucement prendre au jeu, et le ciel devenant un peu plus menaçant, on avance quand même le pas. Arrive la première grosse descente. Finalement je déteste les descentes, comme en vtt ! Ohhhhh my gode !!!! Mais y'a une avalanche de gens qui me tombe dessus. Ils ne courent pas en descente, ils volent au dessus des pierres, c'est impressionnant et à la fois insultant pour soi. Mais c'est pas possible mais comment font-ils ? Ahhh je sais, ils ne réfléchissent pas, ils tracent, je fais une descente verte en ski de fond, et eux ont chaussé les skis de pistes pour faire la noir ! Mais c'est injuste, ça ne sait pas aussi bien grimper et ça me rattrape en descente !!! Ahhh oui le trail est un sport complet !
Après avoir pris ma grosse claque en descente, enfin l'ascension de ce Haut Koenisgsbourg.  Je sais maintenant que d'un point de vue stratégique c'est en montant que je peux espérer regagner ma position et place d'avant par rapport à mes concurrents ! Alors on gratte, on monte, et on oublie même de boire. Pas très bon pour moi. Surtout qu'au ravitaillement, faute d'avoir perdu l'usage de mes mains (déjà en temps normale elles sont toujours froides), j'ai fait l'erreur de confier le remplissage de mon camelbag aux très gentilles dames de l'accueil qui elles avaient des gants et qui se sont battues avec l'ouverture et la fermeture de ma poche à eau. Au final, mon sac n'était pas trempé de la pluie mais du ravito. J'ai surtout pas pensé à vérifier la contenance de la poche, vue l'étendue des dégâts des eaux, et évidement je me suis retrouvée à sec bien avant le dernier ravito. Pas bon, pas bon.
Pourtant dans la descente j'étais partie confiante. C'était plutôt bien roulant, alors je n'avais aucune excuse pour perdre du temps bêtement. Fallait juste bien viser entre les pierres, rester concentrée, çà maintenant c'est bon j'y arrive plus ou moins bien, pas me laisser emballer par le rythme, garder le souffle et gérer...Mais bon, le malheur de la vieille crampe encore enfouie des crêtes vosgiennes arriva. Panique à bord, on ne lutte surtout pas sur le coup, on stoppe tout ! Tant pis on est encore en descente, tant pis, je me ferrais dépasser par les gens, tant pis pour le temps, tant pis pour l'ego sportif, le pire serait encore de devoir terminer en marchant. Mais c'est pas envisageable, c'est pas assez long comme parcours. Alors on mange un bon coup, on s'arrête 5 secondes, puis on recommence à trottiner tout doucement. Il faut que cela passe, gros travail mentale, faut arriver jusqu'au ravito, faire le plein de boisson et essayer de repartir. Ça marche, il est là, je fonce tête baissée vers les bouteilles d'eau, désolée de paraître impolie, je remplis à ras bord mon camel. Oui je sais on arrive dans 4 bornes, mais bon je gère une situation de crise là, excuse moi, tiens un petit coca, cela ne peu pas faire de mal, manque une bretzel et serait la fête, flashback comme le héros dans la pub qui survole tout pour retrouver sa belle à l'heure, et c'est repartie en conquérante.



Sur le retour, je chope au bras un gars qui s'est mis à marcher, je le sommes gentillement de me suivre, qu'il peut y arriver aussi et direction les derniers kms avant l'arrivée. Oubliée, passée, noyée la crampe ! Je regaloppe comme une petite biche. JC m'accueille comme à son habitude sur le dernier km, mais cette fois ci, c'est un grand sourire de victoire que j'affiche. L'arche est au bout du virage. Je suis contente d'avoir terminer ce magnifique parcours. On me tend une rose, ohhhh encore un cadeau bonus. On me tend une médaille, mais c'est carrément royale ! Le Tshirt en plus c'est aussi un vrai Tshirt Asics, à la bonne taille, qu'on peut ausi le remettre, sans honte, en plus le logo HK franchement top !
Finalement ce qui m'aura fait le plus "XXXier" c'était la file d'hommes qui a monopolisé les toilettes avant le départ !

mardi 13 septembre 2011

La Soultzer Bike 2011, randonnée de l'Outre Forêt, la fête des papilles

2011 : Deuxième saison de la Soultzer'bike à la rando de l’Outre Forêt de Soultz. L’heure des questions.


Premier constant, très peu de participants sur le marathon vtt de 85 km, est ce que les vttistes seraient hostiles à ce genre de distance dans les vosges du nord ? Les faire venir, c’est déjà du boulot, mais pour les faire pédaler, c’est encore une autre histoire. Pourtant je pense que ce parcours restera le plus beau, puisqu’il passait à côté des ruines de châteaux de la région de Niederbronn et très peu de gens connaisse ce secteur. Est-ce vraiment la peine de proposer un si long parcours au vue du temps, du personnel et de l’énergie que cela implique ?

Sinon côté marche à pied, il semblerait que le circuit proposé est bien plu, cependant la encore peu de participants sur le parcours. Finalement l’idée de développer une grande fête familiale autour de la rando, ne semble pas non plus attirer les familles de sportifs. Ou alors messieurs, est ce que cela veut dire que vos gentilles épouses, préfèrent réellement attendre à la maison, le retour du guerrier, avec les enfants collés à l’ordi ?
Où étaient donc la majorité des personnes ? Sur la route, avec la version 105km très prisée, et où on avait placé cette année pour faire écho au vtt et à l’animation musicale de l’année dernière qui avait bien plu, un petit groupe de musiciens de Gunstett-Walbourg qui a joué une grosse partie de la matinée.

Côté vtt, par contre, là encore c’est le parcours moyen de 45km qui a remporté un franc succès. Beaucoup plus de difficulté malgré des chemin « larges », ehhhh oui nous dans le nord on ne fait pas ce que l’on voudrait côté tracé, alors on essaie de mettre le paquet côté animation.
Par contre, nous n’avions pas notre concert rock cette année au Soultzerkopf, cela a manqué, plus d’une personne nous l’a fait remarquer, mais une animation autour de l’Alsace a été mise en place. Alors par rapport au costume traditionnel alsacien et plus spécialement le mien, je rappelle que ce que j’avais sur la tête s’appelle une coiffe et ce n’était pas les oreilles de Minnie, et encore moins celle de Mickey, car la souris fétiche de Disney, est un garçon, et si vous aviez regardez plus vers le bas vous auriez constaté que j’étais en robe = donc en femme alsacienne !!!!!
Comme d’habitude, les gâteaux maison ont bien plu, mais cette année, c’était quand même royale avec les petites tartes flambées sur pain et le punch alsacien. En plus sur le second ravito, Valerie a changé de région question culinaire et a transporté l'ensemble des papilles gourmandes directement en Bretagne : Far Breton , Crêpes à la mirabelle, que que pouvez-t-on encore proposer de plus ???? Allez tant qu'à faire sur le ravito du 80km, les plus courageux étaient récompensés par un taboulé garni de volaile....


Mais à vouloir trop bien faire, on se fait prendre à son propre piège, certains se croient au restaurant, et plus d’une fois, toutes les réserves ont été dévalisées. C’est à croire qu’on avait organisée une rando gourmande ! Et si nous avions jouer au  Ravito Presque Parfait, nous aurions perdu faute de disponibilité par rapport aux gens aux heures de fortes affluences.
Mais il est vrai que nous avons perdu 2 volontaires aussi repartis faire du balisage sur les circuits car il y avait des soucis à ce niveau là. D’ailleurs je pousse un coup de gueule contre les gens qui viennent tout de suite en râlant au contrôle, alors qu’ils se servent allégrement en nourriture, pour critiquer le manque de flèche. Nous les invitons bien cordialement à assister à une épreuve de fléchage et on en reparlera. Ou simplement de faire partie d’une organisation d’une manifestation. Je ne parle même pas des randonneurs qui nous ont saboté notre fléchage, car cela les dérangeaient que les vttistes passent à leur proximité. L’égoïsme et la bêtise humaine n’ont pas de limites, comme cet habitant allemand qui s’est amusé toute la matinée à insulter les vélos qui passaient près de chez lui…

Aie, aie, aie, aie, heureusement qu’il y avait des gens content d’être là, le sourire aux lèvres, en nous remerciant des efforts fournis, comme Denis Pierre qui a osé danser avec moi, Bakir cet allemand, qui s’est fait tamponner les fesses tellement il était heureux de venir en France pour faire cette rando comme il dit Phénoménal…....
et tous les autres happy participants, qui ont transpirés sous le soleil sur les montées de la Soultzer Bike et merci à tous les amis d'être venus...


très bientôt toutes les photos
https://picasaweb.google.com/116509116609081913531/RandoDeLOutreForetSoultzerBike2011
https://picasaweb.google.com/116527308446293104619/RandoSoultzSousForets2011


samedi 10 septembre 2011

sur les traces de la Soultzer Bike

Parfois des amis ont des drôles d'idées, mais bon il faut savoir soutenir leurs efforts et les initiatives personnels, aussi loufoques paraissent-elles, et le jeudi c'est running ! Donc c'est tout naturellement que je me retrouve ce jeudi soir armée de ma frontale; mes gants verts de rosiers, et JC de sa machette, en train de faire un trail nocturne dans la forêt, sur la trace de la Soultzer'bike pour faire du débardage. Je pense que cette scène méritait d'être filmée, deux lucioles courant à travers les bois, dont un avec une machette jouant avec comme un manchakou sur les branchages. Bizarrement nous croisons même une autre personne solitaire mais je n'ose pas le regarder de près, il porte quand même un grand sac dans la main, est-ce les restes de sa femme décapitée en petit morceaux ??!!! Mais pourquoi il fait nuit si tôt d'ailleurs....

Courir de nuit, sur la route, je maîtrisais plus ou moins, mais poser ses petits petons dans la forêt c'est une autre histoire. JC me parle de la philosophie des minimalistes courant, sans chaussures en forêt, de nuit même pour poser leur pied correctement, sentir les vrais sensations, faire corps avec sa foulée, et avoir confiance dans le reste, maiiisss oui donne moi encore une chichon aussi, pour que je vois des étoiles dans le ciel tout gris !!!!!En attendant, évidemment avec el torero, c'est l'aventure avec un grand A, trompés de chemin, en pleine nuit, dans un coin qu'on ne connaît pas vraiment, c'est moyennement drôle, voir pas drôle du tout quand il s'agit de couper tout azimut pour rattraper la bonne trace, mais tout en passant à côté d'une bête sauvage, je suppose un sanglier, qui était en train de manger !!!! Qui est l'intrus entre nous deux, l'homme ou l'animal ? Qui chasse qui ! Qu'importe face à un animal apeuré, je ne fais pas le poids, la parole peut-être, mais j'ai pas envie de faire le test aujourd'hui !!!! Vive le gps, vive les techniques modernes, vive la civilisation que je vois au loin !
http://runkeeper.com/user/nadiakurtz/activity/51367490

samedi 3 septembre 2011

Foulée de la Moder à Schweighouse


Une chaleur d'un mois d'août, une forêt alsacienne qui se transforme en forêt tropicale, manque juste Carlos avec ses chemises à fleur, tellement on a transpiré comme des ours ! Cette année les départs du 5 et 10 kms ne se font pas au même endroit, bizarre, est ce pour cela qu'il n'y a personne dehors autour de la salle ??? Ahhh non, y'a pas d'ombre !!!! Même l'organisation n'a pas eu le courage d'installer quelques bancs dehors, pourtant y'a pas d'alerte canicule aujourd'hui. Ce n'est d'ailleurs pas très sympa à l'égard des chanteurs présents sur la scène extérieure. Le peu de spectateurs qu'il y a, se cache dans la salle, dehors seuls quelques courageux et les coureurs qui tournent les jambes en essayant de transpirer le moins possible. Pas un pète d'air, rien, une sensation d'oppression surtout tellement il fait lourd. Je sens que cela va être très difficile aujourd'hui, même si j'ai déjà couru avec un petit 36°, c'était différent. Petits tours de mise en jambes avant le départ, ça va pas du tout, je suis déjà fatiguée alors qu'on est pas encore partis.

Coup de feu de départ, les gens partent très vite, bien trop vite à mon goût, laurent je le perds de vue au bout de 100 mètres, heureusement qu'il court en récup et qu'on la fait ensemble cette course. Allé, bye bye, je le verrais quand j'arriverais, il sortira tout frais de la douche...Dany part aussi comme une flèche. Allez je lâche l'affaire, je le sens pas aujourd'hui.
Panneau indicatif du km2, quoi seulement, je souffle vraiment comme un boeuf aujourd'hui, j'essaie de trouver de l'air, non y'en a vraiment pas. Ahhhh mauvaises sensations, pourtant ce parcours je l'aime bien. On arrive enfin dans la forêt. Les poumons de la vie, on dit. Je vais peut-être renaitre ???!!! C'est pas l'Amazonie mais presque. Mais pourtant j'y arrive pas. Dany commence sérieusement à s'éloigner. J'ai même pensé à un moment m'arrêter, mais bon ! Trop facile comme attitude, allez je ravale ma salive, et tant pis, je terminerais quand je terminerais.
km4, ça va un peu mieux, je me suis fait à l'idée de ralentir la cadence. Avec le recul d'expérience, je sais très bien, qu'une course comme aujourd'hui me sert juste comme motivation pour mon travail d'entraînement de fond pour essayer d'augmenter mon allure. Mais si ça va pas, ça va pas !!!!!! C'est pas honteux de terminer en une heure après tout. Dany ralentit pour essayer de me repêcher, je raccroche le rythme, et je regagne aussi en confiance, en voyant qu'on se cale sur un petit groupe de coureurs.
La faiblesse des uns fait la force des autres. Ça y est, km5, je me sens bien. La partie va commencer, ahhhh je vais pouvoir essayer de partir à la chasse à l'homme, euhhh enfin histoire de parler, car je ne vois pas d'élément féminin à l'horizon !!!
Finalement la seconde partie du parcours sera bien plus agréable, les kms s'enchaînent plus vite, et j'arrive enfin à reprendre des concurrents. Maintenant l'unique but, sera de terminer le plus rapidement possible, oubliée les petites douleurs, c'est le mental qui reprend le dessus, faut rentrer dans les rangs pour manger du sanglier à la broche !
km8, l'arrivée est au bout, là bas de l'autre côté de la Moder. Pour gagner quelques places facilement, il faut surtout bien maintenir la même allure. J'adore ces derniers kms, chaque dépassement est une récompense pour tous les doutes du départ. La revanche après tout des endurants.  Le stade est à porté de jambes, c'est maintenant que le chrono va se jouer, comme dirait lolo, il est interdit de se laisser dépasser dans le dernier km. Dernière ligne droite, comme l'année dernière, je suis obligée de me taper un sprint final pour pas me faire dépasser par une ombre bleu qui surgit derrière Dany. Ohhh mais ohhh, respect aux dames après tout ! Chauffe qui veux et peux ! Pourtant Record battu : 48-40 (+ 06 pour aller au bipper), merci dany !
Comme quoi parfois, faut pas faire confiance à ses mauvaises sensations....

Le mauvais constat du jour : l'année dernière nous avions droit à un joli Tshirt en matière technique, et cette année bingo la serpillière 3 fois trop grande en coton, par contre les gentils gens de l'organisation, avaient eux un beau tshirt rouge asics, difficile de le louper il ressemblait bcp à celui des crêtes, j'en conclue donc qu'avec la plus value qu'on a sur le 10km, on les habille chaque année d'un nouveau tshirt....