Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 25 septembre 2011

Randonnée du col du pigeonnier à Wissembourg Vtt 54km

http://runkeeper.com/user/nadiakurtz/activity/53656704


Dernière randonnée organisée de la saison et pour une fois, je peux y être de la partie. Première bonne surprise en arrivant, outre le fait de pouvoir se garer tout devant, logique quand on vient à 7h45, la température extérieure qui a doublée par rapport à la maison, 5° en partant, 10° au pied du col. Merci l'écosystème de la forêt. Super, on gonfle le buste, on balance la veste et on ose les manchettes. Ouf on est aussi arrivé avant l'assaut des allemands, on peut encore s'inscrire sans se bousculer
Mais au moment de chevaucher mon fidèle destrier, panne sèche de l'arrière ! Notube, no vélo oui !!!! Bon je regonfle le buste une seconde fois à défaut de pouvoir regonfler mon pneu, afin de roucouler et chercher de l'aide autour de moi. Allez hop, cela ne sert à rien de sortir la mini pompe du fond du sac, autant prendre la vrai de Gaby, et peut-être qu'ils auront pitiés de moi à l'Espace Cycle et qu'ils me prêteront un vélo tout neuf....
On peut toujours rêver, non ?! Euhhh non ! Finalement je vais plutôt compter sur la main forte de mes collègues du club, donc aujourd'hui, je ne me dissipe pas, pédalage, les fesses collées sur la selle, et les pieds dans les cales. Mes compagnons de chemins aujourd'hui : yvan et march, Philou ma station d'essence pour mon pneu.

Le parcours
Nature du sol, 100% approuvée et validée par nadia. Bien sec ! Tout ce que j'aime. Côté technique on passe le tour. Ici on est pas trop friand des défis physiques et prouesses de trialistes.Et cela me convient fort bien vu le peu de technique que j'ai fais cette année. Finalement pari presque tenu aujourd'hui, à peine poser le pied au sol. Randonnée type pour pédaler sur des chemins larges certes mais aussi au risque de s'ennuyer dans les montées, et les descentes filent tellement vite, qu'il faut mieux en profiter en freinant un peu et regarder les paysages aux alentours. Pourtant la dénivelé est bien là, et pari osé pour mettre presque que de la montée à partir du dernier ravito. Il y en avait des grincements de dents !  Mais bon, il faut toujours en garder sous la pédale jusqu'à la fin, au risque sinon de se faire déplumer comme un pigeon....
La randonnée
Heureusement la séparation des parcours a eu lieu dès le départ, cool pas de stress sur les chemins. Très bonne idée aussi de partir sur le grand parcours à 8h pile, les allemands ne déboulent qu'une bonne heure après, et la majorité se précipite sur la distance moyenne. Par contre à l'arrivée, on a du mal à croire qu'on est en France. Heureusement qu'il y a la tarte flambée artisanale pour nous le rappeler.

lundi 19 septembre 2011

1er Trail du Haut-Koenigsbourg - 22km


Première organisation pour ce trail au Haut Koenigsbourg. Même sans la belle et bonne communication faite autour de l'événement c'était un rendez vous incontournable pour la passionnée de pierres médiévales que je suis.
Donc même en ce dimanche matin de pluie, on y va, on emmène sa garde robe complète de traileuse, soit 10 kg environ de change, et direction Kientzheim avec mes potes Jean Christophe et Jean Louis. Arrivés sur place, la nuit et les nuages règnent encore, laurent nous attend déjà. Petit tour du propriétaire, houllalllalllla cela se complique, le départ, le retrait des dossards, les douches, l'arrivée, rien n'est au même endroit, alors Organisation.....Ma stratégie de fainéante se garer au plus près des douches pour ne pas traîner le dressing room. Par contre choix bizarre de l'organisation du HK que d'éparpiller de telle manière les différents points de passages, c'est sûr il y en aura plus d'un qui se sera perdu dans l'histoire. L'inconvénient majeur étant aussi d'abandonner dans la nature les participants à l'arrivée qui ne savent pas où aller pour se restaurer ou se retrouver tout simplement.
Bien sur, on nous a dit qu'il y avait peut-être une salle à la sortie du village, mais est ce que vous savez combien il y a de sortie dans un village ???? Soit, soit, soit mais les organisateurs avait tout prévue ! Ils sont malins ! En effet à l'arrivée de la course on a reçu un choooli sachet Isostar, cela fait rêver et espérer, heinnnnnnn !!!!! Mais non pas de barre, ni de poudre, ni compote, on a déjà le sachet, faut pas déconner !!! Mais une petite bouteille d'eau et un balisto. Et pas la version de luxe pour les gourmands avec les 2 barres, non la version light, du traileur soucieux de sa ligne, ettttt flûte alors, tant pis pour moi ! Mais bon j'ai l'air de me moquer de ce sachet, mais cela fait parti d'un des nombreux bonus ++++ de cette manifestation et franchement c'est du tout "luxe", de l'option gratuite en somme, des petits rien, mais qui font parler, comme quoi ça marche le marketing !

Le parcours : Al dente !!!!! et sans pluie !  Que du bonheur ! Malgré un départ douloureux dans les vignes, mais pourquoi j'ai mis une veste, ahhhhh oui pour l'aérer un peu avant l'automne. Direction la forêt et ses tapis d'épines avec un sol bien sec d'ailleurs. Dommage, cela bouchonne dès le départ, j'aurais bien aimer le courir ce single montant, mais il est tellement étroit que chaque dépassement est une prouesse et j'avoue qu'aujourd'hui je n'ai pas tellement de velléité au combat, surtout que le manque d'entraînement de ces derniers temps, ne me donne aucune confiance en moi. Alors patience et prudence sont mères de toutes vertues, pas besoin de faire un chrono aujourd'hui, je vais lever les yeux et profiter un peu de ces beaux paysages et de ce terrain que j'affectionne tant.
Mais bon, au bout d'un moment, on se laisse doucement prendre au jeu, et le ciel devenant un peu plus menaçant, on avance quand même le pas. Arrive la première grosse descente. Finalement je déteste les descentes, comme en vtt ! Ohhhhh my gode !!!! Mais y'a une avalanche de gens qui me tombe dessus. Ils ne courent pas en descente, ils volent au dessus des pierres, c'est impressionnant et à la fois insultant pour soi. Mais c'est pas possible mais comment font-ils ? Ahhh je sais, ils ne réfléchissent pas, ils tracent, je fais une descente verte en ski de fond, et eux ont chaussé les skis de pistes pour faire la noir ! Mais c'est injuste, ça ne sait pas aussi bien grimper et ça me rattrape en descente !!! Ahhh oui le trail est un sport complet !
Après avoir pris ma grosse claque en descente, enfin l'ascension de ce Haut Koenisgsbourg.  Je sais maintenant que d'un point de vue stratégique c'est en montant que je peux espérer regagner ma position et place d'avant par rapport à mes concurrents ! Alors on gratte, on monte, et on oublie même de boire. Pas très bon pour moi. Surtout qu'au ravitaillement, faute d'avoir perdu l'usage de mes mains (déjà en temps normale elles sont toujours froides), j'ai fait l'erreur de confier le remplissage de mon camelbag aux très gentilles dames de l'accueil qui elles avaient des gants et qui se sont battues avec l'ouverture et la fermeture de ma poche à eau. Au final, mon sac n'était pas trempé de la pluie mais du ravito. J'ai surtout pas pensé à vérifier la contenance de la poche, vue l'étendue des dégâts des eaux, et évidement je me suis retrouvée à sec bien avant le dernier ravito. Pas bon, pas bon.
Pourtant dans la descente j'étais partie confiante. C'était plutôt bien roulant, alors je n'avais aucune excuse pour perdre du temps bêtement. Fallait juste bien viser entre les pierres, rester concentrée, çà maintenant c'est bon j'y arrive plus ou moins bien, pas me laisser emballer par le rythme, garder le souffle et gérer...Mais bon, le malheur de la vieille crampe encore enfouie des crêtes vosgiennes arriva. Panique à bord, on ne lutte surtout pas sur le coup, on stoppe tout ! Tant pis on est encore en descente, tant pis, je me ferrais dépasser par les gens, tant pis pour le temps, tant pis pour l'ego sportif, le pire serait encore de devoir terminer en marchant. Mais c'est pas envisageable, c'est pas assez long comme parcours. Alors on mange un bon coup, on s'arrête 5 secondes, puis on recommence à trottiner tout doucement. Il faut que cela passe, gros travail mentale, faut arriver jusqu'au ravito, faire le plein de boisson et essayer de repartir. Ça marche, il est là, je fonce tête baissée vers les bouteilles d'eau, désolée de paraître impolie, je remplis à ras bord mon camel. Oui je sais on arrive dans 4 bornes, mais bon je gère une situation de crise là, excuse moi, tiens un petit coca, cela ne peu pas faire de mal, manque une bretzel et serait la fête, flashback comme le héros dans la pub qui survole tout pour retrouver sa belle à l'heure, et c'est repartie en conquérante.



Sur le retour, je chope au bras un gars qui s'est mis à marcher, je le sommes gentillement de me suivre, qu'il peut y arriver aussi et direction les derniers kms avant l'arrivée. Oubliée, passée, noyée la crampe ! Je regaloppe comme une petite biche. JC m'accueille comme à son habitude sur le dernier km, mais cette fois ci, c'est un grand sourire de victoire que j'affiche. L'arche est au bout du virage. Je suis contente d'avoir terminer ce magnifique parcours. On me tend une rose, ohhhh encore un cadeau bonus. On me tend une médaille, mais c'est carrément royale ! Le Tshirt en plus c'est aussi un vrai Tshirt Asics, à la bonne taille, qu'on peut ausi le remettre, sans honte, en plus le logo HK franchement top !
Finalement ce qui m'aura fait le plus "XXXier" c'était la file d'hommes qui a monopolisé les toilettes avant le départ !

mardi 13 septembre 2011

La Soultzer Bike 2011, randonnée de l'Outre Forêt, la fête des papilles

2011 : Deuxième saison de la Soultzer'bike à la rando de l’Outre Forêt de Soultz. L’heure des questions.


Premier constant, très peu de participants sur le marathon vtt de 85 km, est ce que les vttistes seraient hostiles à ce genre de distance dans les vosges du nord ? Les faire venir, c’est déjà du boulot, mais pour les faire pédaler, c’est encore une autre histoire. Pourtant je pense que ce parcours restera le plus beau, puisqu’il passait à côté des ruines de châteaux de la région de Niederbronn et très peu de gens connaisse ce secteur. Est-ce vraiment la peine de proposer un si long parcours au vue du temps, du personnel et de l’énergie que cela implique ?

Sinon côté marche à pied, il semblerait que le circuit proposé est bien plu, cependant la encore peu de participants sur le parcours. Finalement l’idée de développer une grande fête familiale autour de la rando, ne semble pas non plus attirer les familles de sportifs. Ou alors messieurs, est ce que cela veut dire que vos gentilles épouses, préfèrent réellement attendre à la maison, le retour du guerrier, avec les enfants collés à l’ordi ?
Où étaient donc la majorité des personnes ? Sur la route, avec la version 105km très prisée, et où on avait placé cette année pour faire écho au vtt et à l’animation musicale de l’année dernière qui avait bien plu, un petit groupe de musiciens de Gunstett-Walbourg qui a joué une grosse partie de la matinée.

Côté vtt, par contre, là encore c’est le parcours moyen de 45km qui a remporté un franc succès. Beaucoup plus de difficulté malgré des chemin « larges », ehhhh oui nous dans le nord on ne fait pas ce que l’on voudrait côté tracé, alors on essaie de mettre le paquet côté animation.
Par contre, nous n’avions pas notre concert rock cette année au Soultzerkopf, cela a manqué, plus d’une personne nous l’a fait remarquer, mais une animation autour de l’Alsace a été mise en place. Alors par rapport au costume traditionnel alsacien et plus spécialement le mien, je rappelle que ce que j’avais sur la tête s’appelle une coiffe et ce n’était pas les oreilles de Minnie, et encore moins celle de Mickey, car la souris fétiche de Disney, est un garçon, et si vous aviez regardez plus vers le bas vous auriez constaté que j’étais en robe = donc en femme alsacienne !!!!!
Comme d’habitude, les gâteaux maison ont bien plu, mais cette année, c’était quand même royale avec les petites tartes flambées sur pain et le punch alsacien. En plus sur le second ravito, Valerie a changé de région question culinaire et a transporté l'ensemble des papilles gourmandes directement en Bretagne : Far Breton , Crêpes à la mirabelle, que que pouvez-t-on encore proposer de plus ???? Allez tant qu'à faire sur le ravito du 80km, les plus courageux étaient récompensés par un taboulé garni de volaile....


Mais à vouloir trop bien faire, on se fait prendre à son propre piège, certains se croient au restaurant, et plus d’une fois, toutes les réserves ont été dévalisées. C’est à croire qu’on avait organisée une rando gourmande ! Et si nous avions jouer au  Ravito Presque Parfait, nous aurions perdu faute de disponibilité par rapport aux gens aux heures de fortes affluences.
Mais il est vrai que nous avons perdu 2 volontaires aussi repartis faire du balisage sur les circuits car il y avait des soucis à ce niveau là. D’ailleurs je pousse un coup de gueule contre les gens qui viennent tout de suite en râlant au contrôle, alors qu’ils se servent allégrement en nourriture, pour critiquer le manque de flèche. Nous les invitons bien cordialement à assister à une épreuve de fléchage et on en reparlera. Ou simplement de faire partie d’une organisation d’une manifestation. Je ne parle même pas des randonneurs qui nous ont saboté notre fléchage, car cela les dérangeaient que les vttistes passent à leur proximité. L’égoïsme et la bêtise humaine n’ont pas de limites, comme cet habitant allemand qui s’est amusé toute la matinée à insulter les vélos qui passaient près de chez lui…

Aie, aie, aie, aie, heureusement qu’il y avait des gens content d’être là, le sourire aux lèvres, en nous remerciant des efforts fournis, comme Denis Pierre qui a osé danser avec moi, Bakir cet allemand, qui s’est fait tamponner les fesses tellement il était heureux de venir en France pour faire cette rando comme il dit Phénoménal…....
et tous les autres happy participants, qui ont transpirés sous le soleil sur les montées de la Soultzer Bike et merci à tous les amis d'être venus...


très bientôt toutes les photos
https://picasaweb.google.com/116509116609081913531/RandoDeLOutreForetSoultzerBike2011
https://picasaweb.google.com/116527308446293104619/RandoSoultzSousForets2011


samedi 10 septembre 2011

sur les traces de la Soultzer Bike

Parfois des amis ont des drôles d'idées, mais bon il faut savoir soutenir leurs efforts et les initiatives personnels, aussi loufoques paraissent-elles, et le jeudi c'est running ! Donc c'est tout naturellement que je me retrouve ce jeudi soir armée de ma frontale; mes gants verts de rosiers, et JC de sa machette, en train de faire un trail nocturne dans la forêt, sur la trace de la Soultzer'bike pour faire du débardage. Je pense que cette scène méritait d'être filmée, deux lucioles courant à travers les bois, dont un avec une machette jouant avec comme un manchakou sur les branchages. Bizarrement nous croisons même une autre personne solitaire mais je n'ose pas le regarder de près, il porte quand même un grand sac dans la main, est-ce les restes de sa femme décapitée en petit morceaux ??!!! Mais pourquoi il fait nuit si tôt d'ailleurs....

Courir de nuit, sur la route, je maîtrisais plus ou moins, mais poser ses petits petons dans la forêt c'est une autre histoire. JC me parle de la philosophie des minimalistes courant, sans chaussures en forêt, de nuit même pour poser leur pied correctement, sentir les vrais sensations, faire corps avec sa foulée, et avoir confiance dans le reste, maiiisss oui donne moi encore une chichon aussi, pour que je vois des étoiles dans le ciel tout gris !!!!!En attendant, évidemment avec el torero, c'est l'aventure avec un grand A, trompés de chemin, en pleine nuit, dans un coin qu'on ne connaît pas vraiment, c'est moyennement drôle, voir pas drôle du tout quand il s'agit de couper tout azimut pour rattraper la bonne trace, mais tout en passant à côté d'une bête sauvage, je suppose un sanglier, qui était en train de manger !!!! Qui est l'intrus entre nous deux, l'homme ou l'animal ? Qui chasse qui ! Qu'importe face à un animal apeuré, je ne fais pas le poids, la parole peut-être, mais j'ai pas envie de faire le test aujourd'hui !!!! Vive le gps, vive les techniques modernes, vive la civilisation que je vois au loin !
http://runkeeper.com/user/nadiakurtz/activity/51367490

samedi 3 septembre 2011

Foulée de la Moder à Schweighouse


Une chaleur d'un mois d'août, une forêt alsacienne qui se transforme en forêt tropicale, manque juste Carlos avec ses chemises à fleur, tellement on a transpiré comme des ours ! Cette année les départs du 5 et 10 kms ne se font pas au même endroit, bizarre, est ce pour cela qu'il n'y a personne dehors autour de la salle ??? Ahhh non, y'a pas d'ombre !!!! Même l'organisation n'a pas eu le courage d'installer quelques bancs dehors, pourtant y'a pas d'alerte canicule aujourd'hui. Ce n'est d'ailleurs pas très sympa à l'égard des chanteurs présents sur la scène extérieure. Le peu de spectateurs qu'il y a, se cache dans la salle, dehors seuls quelques courageux et les coureurs qui tournent les jambes en essayant de transpirer le moins possible. Pas un pète d'air, rien, une sensation d'oppression surtout tellement il fait lourd. Je sens que cela va être très difficile aujourd'hui, même si j'ai déjà couru avec un petit 36°, c'était différent. Petits tours de mise en jambes avant le départ, ça va pas du tout, je suis déjà fatiguée alors qu'on est pas encore partis.

Coup de feu de départ, les gens partent très vite, bien trop vite à mon goût, laurent je le perds de vue au bout de 100 mètres, heureusement qu'il court en récup et qu'on la fait ensemble cette course. Allé, bye bye, je le verrais quand j'arriverais, il sortira tout frais de la douche...Dany part aussi comme une flèche. Allez je lâche l'affaire, je le sens pas aujourd'hui.
Panneau indicatif du km2, quoi seulement, je souffle vraiment comme un boeuf aujourd'hui, j'essaie de trouver de l'air, non y'en a vraiment pas. Ahhhh mauvaises sensations, pourtant ce parcours je l'aime bien. On arrive enfin dans la forêt. Les poumons de la vie, on dit. Je vais peut-être renaitre ???!!! C'est pas l'Amazonie mais presque. Mais pourtant j'y arrive pas. Dany commence sérieusement à s'éloigner. J'ai même pensé à un moment m'arrêter, mais bon ! Trop facile comme attitude, allez je ravale ma salive, et tant pis, je terminerais quand je terminerais.
km4, ça va un peu mieux, je me suis fait à l'idée de ralentir la cadence. Avec le recul d'expérience, je sais très bien, qu'une course comme aujourd'hui me sert juste comme motivation pour mon travail d'entraînement de fond pour essayer d'augmenter mon allure. Mais si ça va pas, ça va pas !!!!!! C'est pas honteux de terminer en une heure après tout. Dany ralentit pour essayer de me repêcher, je raccroche le rythme, et je regagne aussi en confiance, en voyant qu'on se cale sur un petit groupe de coureurs.
La faiblesse des uns fait la force des autres. Ça y est, km5, je me sens bien. La partie va commencer, ahhhh je vais pouvoir essayer de partir à la chasse à l'homme, euhhh enfin histoire de parler, car je ne vois pas d'élément féminin à l'horizon !!!
Finalement la seconde partie du parcours sera bien plus agréable, les kms s'enchaînent plus vite, et j'arrive enfin à reprendre des concurrents. Maintenant l'unique but, sera de terminer le plus rapidement possible, oubliée les petites douleurs, c'est le mental qui reprend le dessus, faut rentrer dans les rangs pour manger du sanglier à la broche !
km8, l'arrivée est au bout, là bas de l'autre côté de la Moder. Pour gagner quelques places facilement, il faut surtout bien maintenir la même allure. J'adore ces derniers kms, chaque dépassement est une récompense pour tous les doutes du départ. La revanche après tout des endurants.  Le stade est à porté de jambes, c'est maintenant que le chrono va se jouer, comme dirait lolo, il est interdit de se laisser dépasser dans le dernier km. Dernière ligne droite, comme l'année dernière, je suis obligée de me taper un sprint final pour pas me faire dépasser par une ombre bleu qui surgit derrière Dany. Ohhh mais ohhh, respect aux dames après tout ! Chauffe qui veux et peux ! Pourtant Record battu : 48-40 (+ 06 pour aller au bipper), merci dany !
Comme quoi parfois, faut pas faire confiance à ses mauvaises sensations....

Le mauvais constat du jour : l'année dernière nous avions droit à un joli Tshirt en matière technique, et cette année bingo la serpillière 3 fois trop grande en coton, par contre les gentils gens de l'organisation, avaient eux un beau tshirt rouge asics, difficile de le louper il ressemblait bcp à celui des crêtes, j'en conclue donc qu'avec la plus value qu'on a sur le 10km, on les habille chaque année d'un nouveau tshirt....

mercredi 31 août 2011

c'est l'automme partout


Petit tour de vélo de route de hier, classique, montée au Pfaffenschlick, ouf il est encore là, il est pas parti durant les vacances. L'automne sonne à notre porte = champignons, citrouilles et feuilles mortes sont là. Mais l'été indien perdure et c'est avec joie que chaque soir on en profite encore avant la nuit...
Et que c'est beau le soleil qui se couche sur les collines des vosges du nord !!!!!

Aujourd'hui version intégrale, trail et piscine à niederbronn. Ouf le wintersberg est aussi encore là....
j'en profite pour varier ma descente et je passe par le camp celtique, sentier du retour au flanc de la colline, super, que du bonheur....
http://runkeeper.com/user/nadiakurtz/activity/50071234

vendredi 26 août 2011

Relais du Houblon, j'ai les boules

Nelle team pour cette année, toujours les mêmes couleurs, en rouge et noir mais avec les boules sur la tête !!!!. Chaque année, c’est décidé, on rajoutera un accessoire, la preuve qu’on peut courir et garder un esprit festif. Nelle coéquipière cette année, faute d’une fanny partie en vacances, c’est scandaleux alors qu’il y a le relais du Houblon ! On rebrasse aussi l’ordre de passage, zut, mes pas croissants dans le monde de la course à pied me prédestine à partir la première, tant pis pour ma récup des crêtes, puis aurélie et fanny.
Petit tour d’horizon autour de moi, très peu de déguisement cette année, c’est dommage !!! Il y a vraiment de plus en plus de gens qui se prennent trop au sérieux ! Ehhh les gens, on est aussi là pour se taper un petit délire non ?! On voit aussi cela au niveau des rythmes de courses, beaucoup de vrais coureurs et pas assez de novices. Dommage, on perd l'esprit d'une course bonne enfant autour d'une fête basée sur le folklore.

Donc en première ligne pour le départ en version sprint, à fond, à fond la forme même, sur 150mm, heiiheiii, premier virage, on décélère, rappel à l’ordre brutal des poumons qui ont lâché prise au second virage, MAYDE, Mayde !!!!!….Puis on entame, la montée vers la butte Montmartre, ahhhh non, je me trompe, je me croyais un instant sur les Champs Elysées tellement qu’il y avait de spectateurs,  ( = je plaisante aussi, car perso, je trouve cette année bien morose au niveau de la participation des spectateurs) et cette longue ligne droite qui monte, et que je redécouvre, alors qu’en temps normal le centre ville d’Haguenau est tout plat….puis descente, à fond les manettes en rassemblant ses forces, je recherche mes poumons et je les accroche en haut des boules de mon sers-tête. Premier passage de relais effectué, le plus dur est fait !

Sur le reste des relais on temporise au maximum au début pour accélérer progressivement au fur et à mesure. Le corps s’habitue de nouveau à recourir normalement après les crêtes. La locomotive chauffe enfin mais déjà le dernier coup de feu retentit sur la silhouette de Carine arrivant quelques secondes trop tard….Dommage cette année encore, on se loupe de près avec le tour de plus, alors qu’on commençait à prendre goût à l’effort.

Les plus de cette année : super, ils ont mis un ravito à côté du parc coureurs, mais quelle bonne idée !
Les moins : cela devient une course de relais bien trop sérieuse, il est où le folklore local ???? Faudrait peut-être d'avantages encourager les gens qui animent les courses, y'aurais peut-être plus d'équipes aussi...
et pas seulement ceux qui filent comme des lapins. On s'en doute que les X team et les clubs d'athlés savent courir, c'est des chasseurs de chronos. En plus au niveau des classements par catégories, et surtout au niveau des féminines c'est du grand n'importe quoi, mélanger les loisirs amateurs comme nous avec les clubs d'athlé c'est de la pure uthopie sportive, à moins que cela nous sert d'émulation, mais pour cela il faudra en faire des tours de stade en fractionné....
+

lundi 22 août 2011

Les crêtes vosgiennes, trail 33km

Houlaaaaa, avant de commencer mon petit récap, petite visualisation de mon état d’esprit à savoir :
Définition du mot crête = une ligne joignant les points hauts d'un relief .
Donc dans mon imaginaire romantique de la montagne, cela va grimper certes, l’épreuve annonce 1000m de dénivelé, ce qui me fait guère peur, mais sur des beaux sentiers tout plat, une belle ligne droite sur le sommet, au milieu de la verdure et quelques cailloux par si, par là autour pour égayer un peu, et c’est tout…..Y’a pas de caillasse sur une crête quoi ! Ha, ha, ha, ha !!!!!….. On m’aurait menti ! Image floue dans ma tête, c’est bizarre, ma réception satellite est un peu brouillée par rapport à la réalité du terrain. Ce ne sont pas mes crêtes vosgiennes mais on doit être en Crète.  Non, je reconnais à peine mes « petites » Vosges. Heureusement les vaches noires et blanches de race vosgiennes sont là pour bien me rappeler dans quelle région je suis, car j’avais un petit doute à un moment vu la nature chaotique du terrain. Des cailloux, des cailloux, encore des cailloux, mais est ce que le Petit Poucet est passé par là ?

Donc mon ressentie par rapport à cette course : beaucoup plus dure que ce que je m’imaginais. J’avais peur de la distance, ehhh oui j'arrive dans le trail et en plus c'est ma plus grosse distance de la saison, et finalement c’est la nature technique du terrain qui fut le plus difficile à apprivoiser.
Courir en montée et descente sur un tel terrain accidenté, j’avoue ne m’être pas du tout entraîné à cela. Il faut savoir rebondir et viser sur chaque pas tel un kangourou, et aie aie les pieds, alors moi en plus avec mes soucis d’ampoules (malgré le tanage et la crème Nok à répétition, mais que reste-t-il d’autre à faire à part une greffe d’une nelle voûte plantaire, ce qui pourrait m’être utile aussi en natation peut-être…), mes appuis étaient bien trop faibles et mauvais pour ne pas être compensés par les mollets qui ont morflaient.
Mais finalement j’ai su tenir bon en ralentissant le rythme, et malgré des débuts de crampes car insuffisamment alimentée, mais là encore cela m’a servi de leçon. Il faut s’obliger à manger beaucoup plus pour compenser son inexpérience face aux chocs du terrain. Mais quel paysage ! Et toutes ces petites fourmis qui filent tout droit à l'horizon...

L'organisation, la course

Arrivés la veille, nous prenons nos dispositions pour arriver bien à l’heure pour le départ du bus à l’auberge du Blancrupt. Mais le temps passe et toujours pas de bus. L’attente est un peu longue, surtout que personne n’est là pour nous rassurer et plutôt nous faire patienter dans de bonnes prédispositions. Arrivés en retard des cars, tout le monde se précipite pour rentrer au plus vite, mais là encore une fois, faut attendre tassés les uns contre les autres et c’est plutôt très désagréable et tendu entre le traileur pas content, le grincheux de service, le malpropre qui sent déjà la sueur le matin à 7h30....
Ouf enfin assise, que la route semble longue pour aller au Marskstein, la température monte autant que l’altitude. A peine sortis des bus, c’est la course pour retirer les dossards et là c’est la totale anarchie. C’est quand même surprenant pour des gens qui organisent depuis des années, de ne pas signifier de manière claire et nette les files pour les numéros de dossards. Panique à bord, à 12mn du départ, toujours pas de dossard, tant pis pour l’échauffement, de toute façon il fait déjà 25° dans l’air….On se presse pour aller au départ, petite photo avec des gros souries à l'affiche et c’est parti.

Départ très rapide à mon goût, beaucoup trop, je n’ai pas l’habitude de courir plein soleil, alors progressivement les freins humains se mettent en place. Tout le reste de la course sera une succession de montée et descente caillouteuses. Le paysage je ne l’ai pas admiré mais subit de près, devant être très vigilante et concentrée lors de chaque foulée. Quelques passages sympathiques en forêt tout de même me feront retrouver le sourire. Et quel bonheur d’arriver sur le Gazon du Faing, je crois que j’aurais pu embrasser le sol tout mou et gravillonné à souhait. J’arrive de nouveau à dérouler le pied correctement et s’est reparti pour les derniers kms de course, plein soleil toutefois, alors qu’on avait la chance, d’être accompagné par un ciel sombre, orageux et venteux sur les hauteurs du Hohneck.
L’arrivée pointe enfin son bout, je n’arriverais pas à tenir mes temps, tant pis, c’était un premier essai sur caillasse, guère très enchanteur d'ailleurs…En sortant des barrières, heureuses surprises des cadeaux maison, sympa le pot de confiture à l’effigie de la manifestation, à la pêche naturellement pour repartir du bon pied….et le Tshirt mémoire en taille XS, inespérée, je vais pouvoir le remettre !

Donc en conclusion, je revois ma définition du mot crête, loin de l’image idyllique que j’avais en mémoire, pour me rapprocher davantage de la définition du mouvement punk, car outre la coupe de cheveux spécifique à ces gens, ce n’est pas eux aussi qui jetaient des cailloux et des pavés ? Car ils y en avaient partout !
http://www.kaysersberg.com/courses-des-cretes.htm
http://www.alsace-en-courant.com/courses/photos.php?course=cretes&galerie=20110821-cretes, merci au photographe les photos sont aussi belles que son sourire !
http://runkeeper.com/user/nadiakurtz/activity/48707494
Remarque personnelle : faudrait interdire les éponges sur des trails, et donner des pénalités à tous les gens qui jettent leurs gels et éponges par terre !

dimanche 31 juillet 2011

La chasse au trésor...du panneau indicatif....

Ma patience a ses limites mais comme dirait Julien Doré : j'ai dépassé les limites aisément largement, quand je commence le travail, je finis le travail proprement....


Sortie trail sur du plat dans la forêt d'Haguenau, test du parcours vtt 20km, version run et bike, moi en courant et les enfants sur leurs escargots ohhh leurs vélos (tiens les mots dépassent mes pensées... ). Par précaution j'avais imprimé le plan du parcours, mais bon c'est fléché pas d'inquiétude à avoir. A priori !!!!
Etant à pied et devant attendre les enfants, je passe malgré tout beaucoup de temps à rechercher des panneaux qui ne se trouvent pas au bon endroit, quand il y en a !!!! Une chose est claire, sans mon impression sommaire du plan du parcours, il est tout à fait impossible de faire ce circuit sans se perdre. Pourtant j'ai de longues années d'expériences derrière moi dans la recherche de balisage...si pas de panneau, on continue tout droit, enfin logiquement...

Mais finalement le km 16 eu raison de ma persévérance et ma patience ! Heureusement je croiserais le seul couple de vttites de la matinée à ce moment là pour me rediriger vers la bonne direction. Par chance aussi c'est une personne avec qui j'avais déjà sympathisé à la piscine, pratiquant toutes les deux du vélo. Après ce petit moment de convivialité, ouf cela fait du bien....nous rejoignons finalement nos traces du début de parcours. Dommage on retombe sur une partie que l'on avait déjà fait mais ayant déjà passée plus de deux heures à demander à des limaces d'avancer c'était pas le moment de revenir sur nos pas. Patience et persévérance sont mères de toutes vertus...mais enfin bon y'a des limites à tout...Mais pourquoi, y'a des mairies qui font des parcours vtt et ne les entretiennent pas ! C'est quand même dommage de ne pas finir un travail proprement... voilà comment gâcher de belles initiatives.
Alors j'espère qu'il n'y a pas de braves touristes qui s'essaient à tester ce parcours sans être armés de cartes et gps, car sinon ils revisiteront très vite les vieux contes de Grimm : au choix, le petit poucet, hansel et gretel, les 3 petits homme dans la forêt...

jeudi 28 juillet 2011

à la recherche des crêtes

http://runkeeper.com/user/nadiakurtz/activity/45247547

un grand classique du genre pour une belle sortie, même quatre coureurs réunis ce soir, c'est inoui : Piegonnier, Scherhol, 7 Fontaines et le Soultzerkopf en guise de cerise sur le gâteau ! Reste maintenant à mettre la crème fraîche pour la recherche des bonnes sensations pour tenter les crêtes vosgiennes.
33 km quand même...
L'envie est là, le coeur y est déjà sur ces petits chemins de montagne, la tête presque, reste plus qu'aux jambes à suivre... et repousser les limites des douleurs de ces maudits frottements...

dimanche 24 juillet 2011

VTT 60k Circuit des Myrtilles à Ottrot



Un des derniers rendez vous de la saison vtt la randonnée des myrtilles à Ottrott.
Pour une fois libre de toutes contraintes, je peux de nouveau partir sur un circuit plus long, mais pas de 80km aujourd’hui, les conditions météo ne s’y prêtent guère, ni la courte nuit passée. Quelques soultz’ridders au départ ce matin, mais pas tous, décidément pour un club on a bien du mal à accorder nos violons pour partir ce serais-que ensemble, alors pour le reste, faut pas trop en demander, à moins de pouvoir se caler sur le rythme des plus véloces. Mais çà c’est une autre histoire. Donc c’est bien toute seule, que je m’aventure dans cette nouvelle version de circuit 2011.Voyons voir si le ramage se rapporte au plumage car côté communication, le club a mis le paquet….

Les 10 premiers kms : de la montée, rien que de la montée sur du gros chemin en plus, personne pour me raconter des blagues, c’est donc d’un ennui mortel…aucun intérêt, rien de ludique…Si c'est pour monter bêtement, autant faire de la route avec mon synapse...Arrive enfin un peu de variété sur le parcours, avec quelques mises en bouche de petits chemins mais très vite le tout est gâché par un retour violent sur goudron, et on recontinue à grimper jusqu’au premier ravito où je retrouve ma fine équipe de soultz.

Petit cliché souvenir, c’est vrai c’est rare de se croiser sur les randos, alors autant immortaliser ce moment ! Je refais le plein de chaud à l’aide d’une tisane bouillante, c’est bizarre on a fait que monter mais pourtant il fait de plus en plus froid… On quitte enfin le vtc pour passer au vtt, mais très vite le terrain deviendra très gras, et le combat entre moi, le vélo et la gadoue commence. En plus, mauvais choix ce matin, pas mis les chaussures en goretex, et mes petits petons ne résisteront pas longtemps face à l’humidité. Je perds un temps fou à éviter au maximum les enlisements, et garder le contrôle de la machine me demandera beaucoup d’énergie et de sang froid… et çà y’en a du froid ce matin ! Avant d’arriver au second ravito, on passe par le traditionnel passage dans les chaumes, au bout duquel la descente sur le bitume nous attend, histoire de nous glacer encore davantage avant le contrôle. Entre 5 et 7°, mais en tout cas, ici glagla, chacun enfile tout ce qu’il trouve dans son sac. Les petits pois me dépassent aussi chacun à leur tour et finalement un seul aura la gentillesse et la galanterie de m’accompagner sur le reste du parcours.
Maintenant que nous avons fait que monter, le reste du parcours sera enfin du vrai vtt XC, avec des sentiers à profusion. Ce sera cher payer tout ça…Malheureusement la nature du terrain viendra personnellement me gâcher tout mon plaisir. Là encore effectivement ce sera que mon ressentie personnelle n’ayant guère goût pour les batailles dans la boue. Déjà sur terrain sec, les descentes sont un défit physique et technique, mais alors là, les dérapages contrôlés entre les pierres et la boue et les relances pour regrimper derrière, huoujouuuu, juouuuuu….c’est trop pour moi, cela ne m’amuse qu’un moment…rajouter à cela le froid et l’humidité, et oui, c’est un cocktail explosif…
Donc en conclusion, cette nelle version de parcours me laisse grandement perplexe, j’y aurai laissé plus de plume et je garde mon ramage pour une autre rando…de toute façon à Ottrott on y va principalement pour manger de la tartelette aux myrtilles après une bonne merguez non ????

Nocturne du Hans

http://runkeeper.com/user/nadiakurtz/activity/44544545
L’équipe des soultz’riders représentait par : Laurent, joel, alain et nadia.
Première participation à cette grande fête très prisée de la course à pied. Courir en nocturne n’est évidement pas une première pour moi mais avec autant de monde autour et autant d’animation oui.
Alors que retenir de cet événement ? Malheureusement je suis passée à côté des animations mises en place, grâce à la pluie, l’invitée surprise à laquelle je ne m’attendais pas. Pas pu profiter des différents spectacles autour non plus, puisqu'il a bien mouillé avant et après la manifestation. Dommage c'était aussi le but du déplacement, mince alors faudra donc revenir l'année prochaine alors...

Arrivés sur place en retard, on commence notre échauffement à courant à travers à la ville à la recherche des dossards. Heureusement on est assez tôt pour ne pas faire la file car ça fait peur 2000 coureurs venant d'un coup pour retirer leur dossard. On découvre aussi la nouveauté de cette année, la fameuse casquette à led !
Whaou rien que pour cela, cela valait la peine de venir ! En plus elle est sympa cette casquette, bon je n'irais pas la porter dans les soirées mondaines ( car je n'y suis jamais invitée...) mais bon elle ne traînera pas sur la pile des tshirts au moins...
Puis on en arrive à la question existentielle de la soirée, où est ce qu’on mange ??? Leçon 1, j’en étais pas encore tout à fait persuadée pour l’instant mais manger 2 heures avant une course est une très mauvaise idée même pour un ventre sur patte comme moi. J’en payerai les frais bien vite. Un service très long à table, une faim plus grande que l’estomac, et nous revoilà partis en courant à la voiture pour nous changer avant la course. Les parapluies sont de sorties, la mode est au sachet plastique transparent sur soi avec la casquette c’est chic !!! Finalement l’heure de la course arrive bien vite, on a à peine le temps de choper notre vague pour se faufiler dedans et c’est déjà parti. On lance les chronos, mais cela part très doucement. Ahhh oui j’ai oublié c’est une vrai course populaire, où ginette, paul, françois et marguerite courent…enfin tout le monde essaie de courir.

Notre tactique de course était de rester ensemble, sachant que le maillon faible étant bien sûre moi. Mais dur, dur de rester tout derrière le nez collé sur les fesses des gens, donc j’ouvre les débats en commençant à dépasser. Ayant un peu de difficulté dans ce genre de jeux, finalement nous travaillerons à trois pour faire la course : laurent ouvrant le chemin et joel veillant à ne pas me perdre dans la foule.
Et ça franchement c’était
- royale même si j’avais un peu honte d’être la proie des appels incessants de mes 2 coachs, désolée tout les gens qu’on a réveillés dans la nuit...
- royale même si on a perturbé certains coureurs aux sons de nos voix mais nous on aura bien mis soin à dépasser proprement et on a pas râlé comme certain car y’avais trop de monde…comment ça du monde, monsieur, mais vous êtes à la Hans, vous saviez pas qu'il y aurait plus de 2000 coureurs et que pour dépasser ce serait chaud....non monsieur y'a pas d'air de dépassement prédéfini pour vous...vous mouillez vos chaus's dans l'herbe comme moi !
- royale comme le décor sur le parcours et les différents jeux de lumières le long du tracé
- royale comme le nombre de gens déguisés, çà c'est de la convivialité !
- royale comme le nombre de spectateurs malgrè les conditions météo défavorables
- royale de courir derrière deux gardes du corps qui se sont amusés en balançant des blagues aux autres concurrents, désolée les filles surtout, mais ils sont en sous régime, faut qu'ils s'occupent....
- et royale comme la pizza que j’ai failli vomir dans la première montée...mais qui malheureusement m'est restée sur l'estomac sur les 12 bornes !

mardi 19 juillet 2011

Ne dit on pas après la pluie le beau temps

mais non, finalement après la pluie, y'a la pluie, en plus je me suis fait bien prendre au jeux, entre les remarques gratuites, mais si tu peux courir, il pleut à peine en forêt, tu ne le sentiras même pas, et le sms de JC, qu'il faut que j'aille le récupérer pour courir...ils m'ont bien eu !
J'avais pas pris la pluie du dimanche, alors le mardi aura sa revanche....
En plus confiante en voyant la température extérieure, je pars juste en Tshirt et le kway basique décathlon. Celui qui ressemble à un sac poubelle, en plus coloré, c'est plus chic, mais aussi en moins étanche. Dire que je l'avais pris pour gagner du poids dans mon sac à dos du mont blanc, mais heureusement que je n'ai pas eu à m'en servir. En fait, il est tellement léger et compacte, qu'il fait passer la pluie, c'est top quand même. Mais ce soir j'aurais au moins appris à quoi sert une capuche sur un kway...je trouvais toujours cela très ridicule, mais finalement avec ça sur la tête et la casquette pour tenir le tout, même plus froid dans la nuque !
Petit parcours de 10km au départ de Liebfrauenberg , mais avec 400m de dénivelé, intéressant pour le travail des crêtes, en plus aujourd'hui au programme, exercice de saut de flaque d'eau, très amusant en soi, mais on parlait pas de plan sécheresse dans le nord...en tout cas plus chez nous en forêt....on sort les bottes les amis....maintenant je sais pourquoi les lutins portent des bottes...

dimanche 17 juillet 2011

17/07/11 VTT circuit de la mossig à wasselonne

http://runkeeper.com/user/nadiakurtz/activity/43688112

Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille...
Il fallait avoir sacrement envie de vouloir faire du vtt ce matin du côté de wasselonne. Des sms en pagailles, les copains qui se recouchent, les plus téméraires partiront quand même à l’aube pour faire le maxi de km…Finalement nous serons à 4 (JC, Charles, Jok et nadia) du club qui iront mouiller nos slips sur le circuit de la mossig. Et puis wasselonne, on les aime bien, donc solidarité oblige, on se bouge un minimum. 8h la pluie cesse enfin, départ pour wasselonne mais sans aucune conviction de long parcours. Après tout, il est tout à fait concevable vu la météo de faire un petit parcours, juste histoire de mériter son repas dominicale. Et puis après tout avec un dénivelé de 900 m sur un 35 km pourquoi pas, j'ai hâtes de voir çà....De toute façon, dans la petite suisse ils ne font pas les choses à moitié, alors d'avance je sais que je vais en chier sur les racines humides.

Sur place, pas grand monde, dany des petits pois, au vue de la météo, roulera avec moi ce matin. Un petit café, un morceau de gâteau et c'est partie pour réveiller les gens au ravito. Royale j'en ai deux à faire, miam, miam, miam. Le parcours répondera à toutes mes attentes, du vrai vtt avec un maximum de sentiers, des racines reluisantes d'éclats guettant le moindre de mes dérapages, et des petites pierres bien brillantes reprenant le flambeau, au cas où j'aurais baisser ma garde. Première montée, je fais sauter le coupe vent, dans la seconde le kway, super je suis en Tshirt, température nickel pour rouler, à peine quelques gouttes par ci par là. On a été bénis des dieux ce matin, finalement même pas fait saucer, sales comme des cochons forcément, mais honnêtement cela aurait pu être pire. Merci le terrain sablonneux. Super parcours !

Je m'excuse d'avoir réveillé les gens au ravito, mais après tout cela leur aura fait un peu d'animation, vu le peu de vrais passionnés qui ont osé rouler ce matin. Dommage, tout était pourtant réunis pour passer une bonne matinée de vélo. Au ravito, du sucré, du salé, des sandwiches de la taille de véritables hamburgers américains et des fruits frais. Les mirabelles, un vrai délice ! Rien que pour cela, je ne regrettes pas d'avoir sali mon vtt. Et même pas de chute ! J'ai serré tellement fort mon guidon, priant que l'arrière aller suivre l'avant, je pense avoir usé les 0.5 mm de couche supérieur du gripp des poignées, tellement j'avais peur qu'alain me mitraille dans la forêt, me débattant dans la boue, et me confondant avec une petite truie...

samedi 16 juillet 2011

Corrida de la Streisselhochzeit à seebach

Mais que de monde à cette corrida cette année.On a eu la bonne idée de venir tôt faisant courir les enfants, bien au moins, je n'ai pas attendu une heure aux pré-inscriptions pour retirer le dossard. Choix cornélien pour retirer le tshirt cadeau :  un M trop grand ou un L beaucoup trop grand, ou un xl pour faire un tapis ??? dure dure, et c'est quand qu'on aura droit à des Tshirts taillés pour les femmes ! 
Échauffement avec la course des petits, heureusement même sans certif médicale, ils ont eu droit de courir et d'avoir leur médaille. Et ils n'étaient pas les seuls.
Ma louloutte me demande de prendre le départ avec elle, mais je refuse de lui donner la main, en repensant à la scène de Schirrheim, où elle a traînée par terre à la recherche des poussières des étoiles. Mais tout se passe bien, je cours à côté d'elle, et elle prend confiance, julien est loin devant, c'est déjà un petit homme ! Durant la course, nous dépassons des petites filles en larmes, je connais trop bien ces situations pénibles, quelques mots d'encouragements pour elles mais ma puce a mis son petit moteur en route et on dépasse facilement une petite file de concurrents. Bon quelque part c'est tricher car je lui ouvre la voie et elle suit sans problème, mais bon, il faut bien une première après une chute douloureuse pour la regonfler à bloc.

A peine les petits arrivés, c'est déjà l'heure de l'échauffement pour moi. Je n'ai toujours pas croisé Fanny que je suis sensée coatcher aujourd'hui. Ce sera un véritable coup de bol si je l'a retrouvée, mais non, rien. Avec grand plaisir, je croise mes collègues de boulot qui ont pris goût à la course à pied suite à notre aventure au mont blanc. Comme quoi parfois des petits défis sportif en milieu professionnel peut éveiller bien des vocations.
Petit tour de chauffe dans le quartier, et c'est déjà l'heure du départ. Ça part vite, je fais un effort pour prendre un bon départ, mais difficile d'estimer si je suis dans le bon rythme. N'ayant pas d'éclaireur aujourd'hui, il va falloir que je me débrouille toute seule. J'essaie d'écouter mon corps, mais dure, dure surtout après le vtt de ce matin. Le parcours est exigeant et nécessite une bonne dose de relance après les petites côtes. Il faudra finalement passer les 2 petites boucles dans le village pour ranger les gens. A partir de ce moment, les groupes se forment et puis chacun y va avec ses motivations et ses tripes, ses forces et ses faiblesses. Le moral et les jambes ne seront pas à la hauteur aujourd'hui, même à côté des boys à moitié à poils...Sur les dernières montées je ne réussirais pas à accélérer pour sortir du groupe. Tant pis, ce sera un jour sans, et cela me servira de leçon pour la prochaine fois...
Cela reste quand même une belle course, avec un vaste publique, où y'a encore des gens au moins qui ne se prennent pas trop au sérieux, allez si l'année prochaine je la refais, je mettrais la coiffe alsacienne...
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