Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

samedi 3 septembre 2011

Foulée de la Moder à Schweighouse


Une chaleur d'un mois d'août, une forêt alsacienne qui se transforme en forêt tropicale, manque juste Carlos avec ses chemises à fleur, tellement on a transpiré comme des ours ! Cette année les départs du 5 et 10 kms ne se font pas au même endroit, bizarre, est ce pour cela qu'il n'y a personne dehors autour de la salle ??? Ahhh non, y'a pas d'ombre !!!! Même l'organisation n'a pas eu le courage d'installer quelques bancs dehors, pourtant y'a pas d'alerte canicule aujourd'hui. Ce n'est d'ailleurs pas très sympa à l'égard des chanteurs présents sur la scène extérieure. Le peu de spectateurs qu'il y a, se cache dans la salle, dehors seuls quelques courageux et les coureurs qui tournent les jambes en essayant de transpirer le moins possible. Pas un pète d'air, rien, une sensation d'oppression surtout tellement il fait lourd. Je sens que cela va être très difficile aujourd'hui, même si j'ai déjà couru avec un petit 36°, c'était différent. Petits tours de mise en jambes avant le départ, ça va pas du tout, je suis déjà fatiguée alors qu'on est pas encore partis.

Coup de feu de départ, les gens partent très vite, bien trop vite à mon goût, laurent je le perds de vue au bout de 100 mètres, heureusement qu'il court en récup et qu'on la fait ensemble cette course. Allé, bye bye, je le verrais quand j'arriverais, il sortira tout frais de la douche...Dany part aussi comme une flèche. Allez je lâche l'affaire, je le sens pas aujourd'hui.
Panneau indicatif du km2, quoi seulement, je souffle vraiment comme un boeuf aujourd'hui, j'essaie de trouver de l'air, non y'en a vraiment pas. Ahhhh mauvaises sensations, pourtant ce parcours je l'aime bien. On arrive enfin dans la forêt. Les poumons de la vie, on dit. Je vais peut-être renaitre ???!!! C'est pas l'Amazonie mais presque. Mais pourtant j'y arrive pas. Dany commence sérieusement à s'éloigner. J'ai même pensé à un moment m'arrêter, mais bon ! Trop facile comme attitude, allez je ravale ma salive, et tant pis, je terminerais quand je terminerais.
km4, ça va un peu mieux, je me suis fait à l'idée de ralentir la cadence. Avec le recul d'expérience, je sais très bien, qu'une course comme aujourd'hui me sert juste comme motivation pour mon travail d'entraînement de fond pour essayer d'augmenter mon allure. Mais si ça va pas, ça va pas !!!!!! C'est pas honteux de terminer en une heure après tout. Dany ralentit pour essayer de me repêcher, je raccroche le rythme, et je regagne aussi en confiance, en voyant qu'on se cale sur un petit groupe de coureurs.
La faiblesse des uns fait la force des autres. Ça y est, km5, je me sens bien. La partie va commencer, ahhhh je vais pouvoir essayer de partir à la chasse à l'homme, euhhh enfin histoire de parler, car je ne vois pas d'élément féminin à l'horizon !!!
Finalement la seconde partie du parcours sera bien plus agréable, les kms s'enchaînent plus vite, et j'arrive enfin à reprendre des concurrents. Maintenant l'unique but, sera de terminer le plus rapidement possible, oubliée les petites douleurs, c'est le mental qui reprend le dessus, faut rentrer dans les rangs pour manger du sanglier à la broche !
km8, l'arrivée est au bout, là bas de l'autre côté de la Moder. Pour gagner quelques places facilement, il faut surtout bien maintenir la même allure. J'adore ces derniers kms, chaque dépassement est une récompense pour tous les doutes du départ. La revanche après tout des endurants.  Le stade est à porté de jambes, c'est maintenant que le chrono va se jouer, comme dirait lolo, il est interdit de se laisser dépasser dans le dernier km. Dernière ligne droite, comme l'année dernière, je suis obligée de me taper un sprint final pour pas me faire dépasser par une ombre bleu qui surgit derrière Dany. Ohhh mais ohhh, respect aux dames après tout ! Chauffe qui veux et peux ! Pourtant Record battu : 48-40 (+ 06 pour aller au bipper), merci dany !
Comme quoi parfois, faut pas faire confiance à ses mauvaises sensations....

Le mauvais constat du jour : l'année dernière nous avions droit à un joli Tshirt en matière technique, et cette année bingo la serpillière 3 fois trop grande en coton, par contre les gentils gens de l'organisation, avaient eux un beau tshirt rouge asics, difficile de le louper il ressemblait bcp à celui des crêtes, j'en conclue donc qu'avec la plus value qu'on a sur le 10km, on les habille chaque année d'un nouveau tshirt....

1 commentaire:

  1. Anonyme7.9.11

    bravo, pour y avoir souffert, les mêmes sensations et impressions...

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