Première organisation pour ce trail au Haut Koenigsbourg. Même sans la belle et bonne communication faite autour de l'événement c'était un rendez vous incontournable pour la passionnée de pierres médiévales que je suis.
Donc même en ce dimanche matin de pluie, on y va, on emmène sa garde robe complète de traileuse, soit 10 kg environ de change, et direction Kientzheim avec mes potes Jean Christophe et Jean Louis. Arrivés sur place, la nuit et les nuages règnent encore, laurent nous attend déjà. Petit tour du propriétaire, houllalllalllla cela se complique, le départ, le retrait des dossards, les douches, l'arrivée, rien n'est au même endroit, alors Organisation.....Ma stratégie de fainéante se garer au plus près des douches pour ne pas traîner le dressing room. Par contre choix bizarre de l'organisation du HK que d'éparpiller de telle manière les différents points de passages, c'est sûr il y en aura plus d'un qui se sera perdu dans l'histoire. L'inconvénient majeur étant aussi d'abandonner dans la nature les participants à l'arrivée qui ne savent pas où aller pour se restaurer ou se retrouver tout simplement.
Bien sur, on nous a dit qu'il y avait peut-être une salle à la sortie du village, mais est ce que vous savez combien il y a de sortie dans un village ???? Soit, soit, soit mais les organisateurs avait tout prévue ! Ils sont malins ! En effet à l'arrivée de la course on a reçu un choooli sachet Isostar, cela fait rêver et espérer, heinnnnnnn !!!!! Mais non pas de barre, ni de poudre, ni compote, on a déjà le sachet, faut pas déconner !!! Mais une petite bouteille d'eau et un balisto. Et pas la version de luxe pour les gourmands avec les 2 barres, non la version light, du traileur soucieux de sa ligne, ettttt flûte alors, tant pis pour moi ! Mais bon j'ai l'air de me moquer de ce sachet, mais cela fait parti d'un des nombreux bonus ++++ de cette manifestation et franchement c'est du tout "luxe", de l'option gratuite en somme, des petits rien, mais qui font parler, comme quoi ça marche le marketing !
Le parcours : Al dente !!!!! et sans pluie ! Que du bonheur ! Malgré un départ douloureux dans les vignes, mais pourquoi j'ai mis une veste, ahhhhh oui pour l'aérer un peu avant l'automne. Direction la forêt et ses tapis d'épines avec un sol bien sec d'ailleurs. Dommage, cela bouchonne dès le départ, j'aurais bien aimer le courir ce single montant, mais il est tellement étroit que chaque dépassement est une prouesse et j'avoue qu'aujourd'hui je n'ai pas tellement de velléité au combat, surtout que le manque d'entraînement de ces derniers temps, ne me donne aucune confiance en moi. Alors patience et prudence sont mères de toutes vertues, pas besoin de faire un chrono aujourd'hui, je vais lever les yeux et profiter un peu de ces beaux paysages et de ce terrain que j'affectionne tant.
Mais bon, au bout d'un moment, on se laisse doucement prendre au jeu, et le ciel devenant un peu plus menaçant, on avance quand même le pas. Arrive la première grosse descente. Finalement je déteste les descentes, comme en vtt ! Ohhhhh my gode !!!! Mais y'a une avalanche de gens qui me tombe dessus. Ils ne courent pas en descente, ils volent au dessus des pierres, c'est impressionnant et à la fois insultant pour soi. Mais c'est pas possible mais comment font-ils ? Ahhh je sais, ils ne réfléchissent pas, ils tracent, je fais une descente verte en ski de fond, et eux ont chaussé les skis de pistes pour faire la noir ! Mais c'est injuste, ça ne sait pas aussi bien grimper et ça me rattrape en descente !!! Ahhh oui le trail est un sport complet !
Après avoir pris ma grosse claque en descente, enfin l'ascension de ce Haut Koenisgsbourg. Je sais maintenant que d'un point de vue stratégique c'est en montant que je peux espérer regagner ma position et place d'avant par rapport à mes concurrents ! Alors on gratte, on monte, et on oublie même de boire. Pas très bon pour moi. Surtout qu'au ravitaillement, faute d'avoir perdu l'usage de mes mains (déjà en temps normale elles sont toujours froides), j'ai fait l'erreur de confier le remplissage de mon camelbag aux très gentilles dames de l'accueil qui elles avaient des gants et qui se sont battues avec l'ouverture et la fermeture de ma poche à eau. Au final, mon sac n'était pas trempé de la pluie mais du ravito. J'ai surtout pas pensé à vérifier la contenance de la poche, vue l'étendue des dégâts des eaux, et évidement je me suis retrouvée à sec bien avant le dernier ravito. Pas bon, pas bon.
Pourtant dans la descente j'étais partie confiante. C'était plutôt bien roulant, alors je n'avais aucune excuse pour perdre du temps bêtement. Fallait juste bien viser entre les pierres, rester concentrée, çà maintenant c'est bon j'y arrive plus ou moins bien, pas me laisser emballer par le rythme, garder le souffle et gérer...Mais bon, le malheur de la vieille crampe encore enfouie des crêtes vosgiennes arriva. Panique à bord, on ne lutte surtout pas sur le coup, on stoppe tout ! Tant pis on est encore en descente, tant pis, je me ferrais dépasser par les gens, tant pis pour le temps, tant pis pour l'ego sportif, le pire serait encore de devoir terminer en marchant. Mais c'est pas envisageable, c'est pas assez long comme parcours. Alors on mange un bon coup, on s'arrête 5 secondes, puis on recommence à trottiner tout doucement. Il faut que cela passe, gros travail mentale, faut arriver jusqu'au ravito, faire le plein de boisson et essayer de repartir. Ça marche, il est là, je fonce tête baissée vers les bouteilles d'eau, désolée de paraître impolie, je remplis à ras bord mon camel. Oui je sais on arrive dans 4 bornes, mais bon je gère une situation de crise là, excuse moi, tiens un petit coca, cela ne peu pas faire de mal, manque une bretzel et serait la fête, flashback comme le héros dans la pub qui survole tout pour retrouver sa belle à l'heure, et c'est repartie en conquérante.
Pourtant dans la descente j'étais partie confiante. C'était plutôt bien roulant, alors je n'avais aucune excuse pour perdre du temps bêtement. Fallait juste bien viser entre les pierres, rester concentrée, çà maintenant c'est bon j'y arrive plus ou moins bien, pas me laisser emballer par le rythme, garder le souffle et gérer...Mais bon, le malheur de la vieille crampe encore enfouie des crêtes vosgiennes arriva. Panique à bord, on ne lutte surtout pas sur le coup, on stoppe tout ! Tant pis on est encore en descente, tant pis, je me ferrais dépasser par les gens, tant pis pour le temps, tant pis pour l'ego sportif, le pire serait encore de devoir terminer en marchant. Mais c'est pas envisageable, c'est pas assez long comme parcours. Alors on mange un bon coup, on s'arrête 5 secondes, puis on recommence à trottiner tout doucement. Il faut que cela passe, gros travail mentale, faut arriver jusqu'au ravito, faire le plein de boisson et essayer de repartir. Ça marche, il est là, je fonce tête baissée vers les bouteilles d'eau, désolée de paraître impolie, je remplis à ras bord mon camel. Oui je sais on arrive dans 4 bornes, mais bon je gère une situation de crise là, excuse moi, tiens un petit coca, cela ne peu pas faire de mal, manque une bretzel et serait la fête, flashback comme le héros dans la pub qui survole tout pour retrouver sa belle à l'heure, et c'est repartie en conquérante.
Sur le retour, je chope au bras un gars qui s'est mis à marcher, je le sommes gentillement de me suivre, qu'il peut y arriver aussi et direction les derniers kms avant l'arrivée. Oubliée, passée, noyée la crampe ! Je regaloppe comme une petite biche. JC m'accueille comme à son habitude sur le dernier km, mais cette fois ci, c'est un grand sourire de victoire que j'affiche. L'arche est au bout du virage. Je suis contente d'avoir terminer ce magnifique parcours. On me tend une rose, ohhhh encore un cadeau bonus. On me tend une médaille, mais c'est carrément royale ! Le Tshirt en plus c'est aussi un vrai Tshirt Asics, à la bonne taille, qu'on peut ausi le remettre, sans honte, en plus le logo HK franchement top !
Finalement ce qui m'aura fait le plus "XXXier" c'était la file d'hommes qui a monopolisé les toilettes avant le départ !
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