Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

samedi 11 février 2017

Sentier Berg Steig Baerenberg


A deux pas de chez moi, dans la cité de l'ours, dans le Dahner Felsland, ma session trail du samedi, toujours en mode découverte de mon territoire voisin, si riche en rochers remarquables de tout genre.

J'en ai pris à nouveau plein les yeux, je suis regonflée à bloc. Fallait bien compenser le 1 qui est apparu violemment devant le 4. La chasse à l'ours commence... c'est le thème du jour. 


En mode poulette dissimulé sous les traits d'un ours mal léché, sac à dos, carte, juste un litre de boisson, de quoi manger pour 2H,  je pars à la traque de :  
  • Frisquette l'oursonne de mon enfance sur le sentier du Berg Steig.
    Je n'aurais vu qu'un bel écureuil mais déjà cela me ravie surtout que durant toute ma jeunesse je pensais que l'écureuil était une espèce protégée comme le koala et en voie de disparation. Par contre je suis un peu déçue, après quelques recherches sur le net, je m' aperçois qu'en fait il n'y a jamais eu d'ours ici....Je vais vraiment devoir m'acheter une peau de bête synthétique pour mes soirées à thème....
    Oui je sais il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué !
  • Frisquette comme la météo annoncée avec mélange pluie neige. M'en fiche je suis motivée et suffit de s'habiller. Alors je ne sais pourquoi mais j'ai eu pour une fois du bol, il faisait plutôt doux comme l'ours Cajoline. 
    Ca c'est bizarre. Je sens qu'un autre grand malheur va m'arriver. Mais en tout cas contre toute attente, il a fait même beau par moment.
    Et là c'est l'extase.
    Sur un paysage d'hiver, sur un sol maculé de neige, capter ces moments rares où le soleil transperce entre les nuages et vient t'éblouir à travers les sapins, ou au détour d'une piton rocheux, c'est formidable.
    Plus qu'une caresse c'est un moment entier de douceur et de bien être qui s'empare de toi.
    Là je me sens forte comme un ours. 
Bon avec des panneaux de cette taille je ne devrais pas me perdre,
j'aime bien la signalétique des allemands, je trouve cela ludique,
facilement identifiable et surtout facile à retenir !

Encore une matinée riche en découverte de sentiers magnifiques !!! 


Go c'est parti. On débute par l'ascension sur le point de vue du Schufels de la vallée des chaussures.
Oui encore une curiosité du coin, ici la région est réputée pour cette industrie. Va savoir pourquoi. J'en saurais peut-être un peu plus quand je m'attaquerais au sentier des sabotiers que j'ai croisé sur les hauteurs du Buchkammer. 


Je continue l'ascension tranquillement vers le sommet le plus haut du jour : le Jungstberg.
Quoi on est seulement à 491m !
Promontoire, crêtes, table d'orientation, rocher d'escalade, c'est déjà le jackpot.

Poulette n'a pas encore déniché de bêtes sauvages mais j'ai déjà trouvé le miel qui fait avancer tout bon traileur qui se respecte.

Superbe descente, ce ne sont pas des épingles à nourrice mais de la dentelle croisée, tellement que cela serpente entre les arbres. La jouissance d'un coureur tient en si peu de chose parfois. Petit slalom au cœur de la vallée qui est classée réserve naturelle. Je me demande si il y a un lien de cause à effet pour y trouver autant de crottin d'ailleurs.

N'ayant pas de contrainte horaire, je décide de m'écarter du sentier balisé pour faire une petite rallonge sur les hauteurs du Heidenberg.

Autant aller au paradis un jour et provoquer son propre destin. 

J'aime le caractère confortable des teutons qui indique sur les chemins à quelle distance se trouve les Sofas pour admirer les panoramas. Et quand ils précisent Sofa, on est bien d'accord que ce n'est pas un petit banc ridicule où tu te coinces les fesses entre la première, la seconde qui sera aussi la dernière latte du banc. Non c'est un Sofa Banc. La taille de mon lit mais en incurvé tant qu'à bien faire.

Panorama exceptionnel du haut de la falaise qui domine tout le Wasgau. Dommage que le ciel soit couvert, mais je me contente déjà largement de ce spectacle sensationnel à 360° de haut en bas. D'ailleurs bizarrement je ne fais pas trop ma maligne sur les rebords de la terrasse. 


Je vois déjà en face de moi mon prochain objectif qui sera la montée au château du Drachenfels. J'ai du mal à croire qu'il faille juste que je redescende d'1km pour regrimper aussi sec sur les restes de ce palais. Et pourtant si on y accède en deux et trois mouvements sans aucune peine. Zut alors, mais je trouve cela même trop facile. Pas drôle. 


Visite rapide des vestiges du château alors qu'il est vraiment hors norme niveau proportion.

Je sens que la météo est en train de tourner doucement, je distingue avec beaucoup de difficulté le côté Est les paysages. Naaaaaadia regarde de l'autre côté ! Pour l'instant hormis te faire suer comme une bête, ta veste ne t'as en rien servit.
Finalement la traque de la bête c'est moi, non ? 

Seconde partie de parcours qui tranche avec le côté crêtes et rochers pour retrouver une sensation d'intimité plus profonde et secrète avec des chemins nichés au cœur de la vallée d'abord puis d'une forêt assez dense.

Comme si la traque de l'animal en devenait plus confiné. L'étau se resserre doucement. Le piège se met en place doucement pour pousser l'animal jusqu'au fond d'un cirque sans issue. Et là paffff le Geierstein. 

A ce moment là, je me suis sentie vraiment toute petite. Bon il est temps d'apprendre à l'ours de danser. Alors je ne sais pas si j'ai pris le bon chemin pour aller au paradis (sisiisisi car il est impossible de se tromper avec un panneau tous les 100m) mais en tout cas après ma petite séance d'escalade, je me suis retrouvée au bord de la grotte de Lourdes. 



Jésus, marie, joseph, mais que ce fut rapide cette traversée biblique.
Même pas 40 jours, et sans désert ma parole mais tu as vu cela ? Encore plus vite qu'un DHL. 


Fin de parcours facile à flan de collines. Je ne peux plus parler de paysages vu que tout est devenu sombre et gris. J'ai à peine le temps de monter en voiture que la pluie tombe déjà.
Ouf j'ai bien fait de promener mon kway ce matin.

Ma trace
https://connect.garmin.com/modern/activity/1568215663


Boulevard des airs - Demain de bon matin (audio) ft. Zaz - YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=5TUK8ssg8-0


La petite histoire du Drachenfels


Château du "Dragon" ou Château du "Cerf-Volant"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire