Ich bin eine Berlinerin

La semaine se termine bien à Berlin, après une semaine de mal bouffe enfin premier vrai repas, oufffff mon corps allait lâcher ! Un endroit comme je les affectionne tant : http://www.barist.de/Haupt%20seite.htm
une ancienne gare historique reconvertie en resto...terrasse bondée alors qu il fait super froid dehors, ahhh ces allemands, ils sont vraiment différents....non nous on mange à l'intérieur, serveuse des plus désagréable, service super lent mais la cuisine une apothéose !
Entrée tarte flambée, niammmmmme pas très crémeuse mais super bonne, le plat rumsteck avec gratin de pommes de terre, j'avais pas le droit de préciser ma cuisson de viande, mais celle ci fondera toute seule dans la bouche, en dessert  : tarte flambée pommes au calva....et je dois le reconnaître, moi l'exigence culinaire même, j'ose dire que c'est la meilleure tarte flambée pommes que je n'ai jamais mangé....

et faut que j'aille à Berlin pour cela.....ahhhh je revis; mon estomac retrouve ses marques...

J'aurais appris une chose cette semaine, je suis capable de courir à blanc, le matin avant le petit déj...C'est dingue moi un estomac sur pattes !!! L'unique moyen de respirer un peu d'air frais durant cette semaine de taf au salon, c'est de se lever à l'aube pour courir...Alors qu'il y t-il d'extraordinnaire à cela ? En tout cas, en terme de résistance, j'ai fait un bond en avant avec une moyenne de quatre heures de sommeil par nuit, ça va plus tôt bien...
Courir à Berlin vous réconcilie avec tous les préjugès comme j'en avais pour la vie citadine. Pas un coup de klaxon, les gens qui vous saluent, une cohabitation possible entre tous...et tous ces amplemanns qui vous sourient...

http://connect.garmin.com/activity/225457636

Certains diront que cela aura été une bonne semaine de vacances à l'hotel !!! Pardon, mais on ne s'image pas comment il faut lutter pour s'adapter à cette vie là...Tous les soirs on rentre un peu fatigué et il faut se battre dans la chambre pour s'installer...Entre la couette pliée au mieux, les 36 milles coussins à virer avant d'espérer atteindre le lit, c'est tout une épreuve. Finalement à la maison on se s'embête à faire son lit chaque matin, mais là c'est pire, il faut faire une bataille d'oreiller chaque soir.
Je ne parle même pas du problème récurrent, mais où va-t-on manger ? Et comment rentrer à quatre pattes dans l'hotel sans se faire capter par ses collègues...bon il est vrai que les copines ont du me baillonner....