Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 1 mai 2011

01/05/11 Epfig à la recherche du muguet sur le circuit des Rohan

Première sortie "officielle" avec mes enfants sur le petit parcours vtt 25 km d'Epfig. Ayant déjà fait un bon nombre de fois ce parcours, je pensais que le parcours allait être plus ou moins adapté pour eux. Traversée de vignes, petit saut en forêt, ravito et retour. C'est vrai qu'en tant adulte, pratiquante endurante de vtt, je ne m'imaginais pas la difficulté du parcours. Après tout epfig, c'est pas hoerdt ou kilstett, ça monte ! ça monte même beaucoup quand on a à peine 5 et 7 ans.

Au départ, beaucoup de monde, je suis obligée de mendier une photo de groupe, et voilà déjà le groupe astana prêt à partir. C'est pas qu'ils ont un train à prendre mais un certain furious à besoin de "scalper" tout le monde certainement...Je suis triste pour les enfants, cela leur aurait fait très plaisirs d'être encadrés par les "grands" sur au moins, ne serait-ce que, sur 1 kilomètre !!!...histoire de s'y croire aussi...Mais apparemment le train est entrée en gare, et c'était pas un RER mais un TGV !
Nous nous élançons donc dans les premières montées, histoire de donner le ton de la matinée; ehhhh oui les enfants ça monte ici, euuhhhh oui presque tout le temps. Mais pas d'inquiétude, après le ravito c'est fini, on redescend tout d'un bloc. Le ravito, c'est comme si on parlait du sommet de l'evrest pour eux, tellement cela parait loin et haut. Évidement j'ai droit à tous les aléas de la météo qui touche à 200% plus un enfant, enfin surtout les mistrigrettes...Mais pourquoi il fait froid en forêt, mais pourquoi le soleil disparaît, mais pourquoi il fait chaud ici, pourquoi, oui pourquoi, pourquoi l'adverbe préféré de tous les enfants un peu curieux de nature, et dans la nature y'en a des pourquoi !!!! Bon tant que cela parle et chantonne tout va bien, même si c'est nulle ici car cela fait que monter. Forcément pour le petit macho, le rythme de sa petite soeur ne lui convient pas et on repart pour une nouvelle série de pourquoi....mais les autres....
Au km 6, on assiste à la première chute de la journée, y'a une flaque de boue en vue, laura pile nette, belle cascade, ouf évitée la flaque, évidement elle est encore à 2 mètres !!! Plus de peur que mal, mais les pleurs tonitruants de l'enfant ont réussi à réveiller toutes les vaches de la vallée, et c'est dingue comme cela peut résonner dans les vignes !!! Pendant la séance de calinou-réconfort, je m'aperçois que j'ai le pneu arrière à plat. Intéressant le tubelless. Mais le ciel est trop bon avec moi, puisque à ce même moment, Yvan passe avec son fils et me regonfle à bloc mon pneu après une petite séance de démontage de ma pompe...Ouf sauvée, en plus dans la foulée, julien prend à la roue de william et voilà parti le clan des petits mâles, ce qui n'est pas à déplaire à laura au sommet de sa forme de boudeuse, meurtrie par sa terrible chute !
Pour lui faciliter les montées, et histoire de retrouver le moral, je lui prend son vtt et la fait marcher, c'est bon la mauvaise humeur passe....J'avais oubliée qu'il y avait un mur avant le ravito, et voila t il pas que je retrouve mon juju à l'agonie et qui préfère finalement rouler avec sa petite soeur et sa maman...
Tournée générale de BN qui rigolent, très important pour le moral et c'est reparti pour la grimpette. Impossible à faire pour des enfants, je décide donc de monter progressivement avec mon vtt, pour revenir en courant afin de récupérer les vélos des gamins et les remonter plus haut. Finalement ils trouvent ce jeux rigolo, et chacun à leurs tours vont quand même essayer de soit remonter sur le vélo, soit pousser ensemble mon vtt, et petit à petit on réussi enfin à atteindre ce ravito !
Dommage comme nous sommes les derniers, ils ne reste plus de tartines ni de chocolat, mais heureusement y'a des oranges ! Pour rentrer au vue du dénivelé dans les vignes, je décide de prendre la route, je ne voudrais pas en retrouver un ou une planté dans les cepes faisant office de grappe de raisins, surtout avec les freins qu'ils ont....On recoupe le parcours vers Nothalten, deuxième chute de la journée, forcément chacun à droit à ses bleus. Mais les garçons sont plus douillet que les filles et un coup de cadre mal placé et voila même le plus fort des hommes abattu à terre, réveillant à son tour tous les moutons qui dormaient paisiblement dans la prairie et c'est dingue y'a autant d'échos de ce côté de la vallée que de l'autre.
Égalité partout, 2 blessés lassés du parcours qui pestent contre la moindre des petites montées, " mais pourquoi y'a encore des montées, maman le monsieur à l'accueil avait dit que cela n'allait que descendre"...oui pourquoi, pourquoi, même moi en tant qu'adulte je ne supporte pas qu'on me mente à un ravito, alors des enfants, ben pourquoi, ben parce qu'ils ne connaissent pas le parcours tout simplement ! Retour à la salle, les enfants on retrouvés le sourire, oublié les peines et les bleus, et vive le poulet frites, si ça c'est pas un menu de fêtes, je ne sais pas ! Laura attend impatiemment sa première coupe, et elle l'aura vraiment mérité celle là ! Et elle l'attendait depuis bien des kms. Chouette elle a aussi gagnée une chambre à air, super mon pneu est toujours à plat !

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