Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 29 mai 2011

28/05/11 : Trail - course de montagne de Scherviller, l'Ortenbourg 13.6km

Participer à un trail (ou une course de montagne, de nature, enfin peu importe le terme technique qui varie en fonction de la nature du terrain, distance et difficultés rencontrées...) est avant tout un moment de partage et de découverte en pleine nature. On veut en prendre plein les yeux, et pour certains pleins les mollets et le cardio... Ce que l'on retient après est un savant mélange d'un ensemble de paramètres qui prennent en compte un certain nombre de critère qui sont la course en elle-même, car après tout on est pas là pour se balader tranquillement - la magie du lieu par le patrimoine culturel et naturel à découvrir et enfin l'organisation, et les à côtés.  Alors que retenir de cette sortie à la découverte du château de l'Ortenbourg ? Une bonne sortie entre amis avec JC et Alain, où chacun c'est fait plaisir à son propre niveau.

La course
Départ très rapide au centre du village, c'est à croire qu'on a à faire qu'à des montagnards pressés par le temps afin de rentrer pour manger la soupe. Beaucoup de monde, un peu de bousculade, comme d'habitude, le cardio ne trouve plus les pulsations du coeur, et le gps n'arrive plus à capter car ranger trop vite dans la poche du cuissard (d'ailleurs mrs les intelligents du stylisme, des poches un peu plus grande dans les vêtements, ce serait pas plus mal non plus !). Je laisse les gars partirent tranquillement à l'avant. Traversée par les vignes, ou les cèpes de riesling viennent chatouiller les papilles, les mollets eux commencent à chauffer à la vue du château qui s'annonce au loin. La montée, nickelle chrome, super bien gérée de mon côté, c'est peut-être aussi grâce à un terrain très ludique, entre les racines et les rochers, on a pas le temps de s'ennuyer. Et c'est ce qui rend l'épreuve aussi intéressante. Après l'assaut de la forteresse, dommage, on ne fait que la passer et pas la traverser, les troubadours s'embarquent dans une descente sans fin.

Horrible ! Une véritable autoroute, trop roulant ! Les purs descendeurs vous passent à une allure complètement délirante, pas une once de technique. Quel gâchis ! Je me laisse entraîner, sans prendre garde à ma respiration et finalement je réussis à me piéger moi-même, avec un point de côté (dans une descente, la honte, ouhhhhhhh) et m'arrête pour refaire le plein de poumons. Erreur de débutante décidément j'ai encore beaucoup de chose à apprendre car n'oublions pas qu'une course en montagne est une addition d'une multitude de talent, aussi bien que tu peux monter, aussi bien faut-il encore pouvoir descendre.
Les vignes se profilent à nouveau au loin, maintenant il faut se reprendre en jambes et essayer de rattraper un maximum du troupeau. A 400 mètres de l'arrivée, JC et Alain me récupère et me ramènent au fil rouge. L'objectif que m'avait fixée JC dans la voiture a été gagnée haut la main, ouffff sous la barre des 1h20 ! Mission gagnée.

L'organisation
Un prix d'inscription très attractif, tiens, tiens c'est bizarre, non en fait, pas de petit cadeau de bienvenue, ohhh toujours un tshirt en moins au fond de la penderie ! Çà pêche un peu au niveau de l'organisation, pour le retrait des dossards, on se marche déjà dessus, puis j'en arrive au chapitre des douches. Ah les vestiaires et les douches, évidemment en partant sur la dernière course, il ne faut pas espérer avoir encore de l'eau chaude ! Soit ! Soit ! Mais devoir partager un petit 20m2 avec 100 autres candidats à dominante poilu, faut oser. De toute façon y'a qu'une entrée commune dans ce vestiaire, donc on y rentre joyeusement sans penser à mal, enfin aux mâles. Images flash back en série dans ma tête, la petite brebis blanche qui entre dans la fosse aux lions, la petite souris lâchée au milieu des matous, etc, etc...Une petite dame, de 60ans, prônant la liberté sexuelle, force tant bien que mal le passage. Mais oui bien sûr sous les douches on est tous pareil, à quelques différences prêts quand même....Je me voyais bien à côté d'Arnaud Bucher, qui est entré devant moi : Tiens Nono; salut, mais explique moi, tu fais comment pour courir si vite ??... et tiens passe moi le savon , t'es gentil !!!!!! Enfin bon, n'étant pas préparée à cela, l'expérience des douches communes froides, ne me tente pas plus que cela et avec 2 congénères féminines on termine devant les pissoirs pour hommes avec un petit lavabo pour se rafraîchir ! Chouette, super vivifiant après avoir couru durant 1 heure !

au final je retiens surtout la magie du lieu, et les à côtés !
Rien à redire, un mignon petit village alsacien niché au contre fort du Haut Koenigsbourg. Des jolies maisons à colombages, des fleurs un peu partout, et tout le charme d'une petite rivière qui traverse le village, et dépose çà et là des passerelles toutes en vielles pierre. Presque une mini Venise, allez avec les géraniums en plus. Une fois la nuit installée, les tavernes brillent de milles feux, euhhh rappelez moi les gars, pourquoi on s'est pas fait un vrai resto, ils ont l'air vachement bien ? Ahhh oui, on a gagné des tickets collations, c'est vrai ! Et puis c'est plus drôle de devoir se battre pour avoir de la moutarde forte, ou alors la dernière saucisse au barbec ! Durant la course aussi, pour ceux qui n'avaient pas les yeux rivés au sol, il y avait aussi des paysages magnifiques sur la vallée et les montagnes environnantes. En plus avec le soleil qui jouait à cache-cache entre les sapins, super !
En sommes, le déplacement en valait quand même la peine, mais si la descente en trail était bien ennuieuse. Cela m'a vraiment mis l'eau à la bouche pour redécouvrir sans chrono au poignet ce donjon de 32 m de haut et terminer ce parcours en version single !

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