Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

samedi 12 mars 2011

Les "des" route du samedi : 75km à travers les ruines du vosges du nord


Je pensais ouvrir la saison route au niveau du club en programmant cette sortie un samedi AM et par beau temps, verdict 0 participant, que dire !!! Rien ! Plus rien !
A mes côtés, seul Dany (petit pois sans couleur aujourd'hui) qui a osé relevé le défit pour cette après midi à la découverte de nos routes forestières vosgiennes. Rien de tel pour tester le niveau de forme en vue du brevet montagnard qui s'approche, à grand coup de pédales. Premier coup d'oeil sur le parcours, par rapport à ce que j'avais tracé j'écoute les sages conseils de mon acolyte et nous décidons de commencer par le plus dure. Direction Froeschwiller, première montée à 12%, c'est bon la température du corps est à son apogée.
Sur la descente vers Jeagerthal, nous croisons en sens inverse le club de routier de wasselone avec à leur tête Marc qui leur a concocté ce petit parcours de 140km sur la journée, et pour eux, qui sortaient du resto, se mettre en jambe en remontant par jeagerthal,  digestion directe à la russe, çà passe ou ça casse : Prost ou ZDROWIE comme dirait les polonnais ! Mais on arrête là les mondanités, car chacun a encore de la route à faire, déjà au loin nous voyons les ruines du Windstein, le premier d'une longue série qui va rythmer mon parcours.

A Neunhoffen, c'est plus le Hohenfels, la star du village mais les vaches Highlands qui s'emploient déjà à brouter et nettoyer les pâturages. Malgré leurs cornes impressionnantes, dire que ce sont des vaches très tranquilles et très dociles, mais qui aurait l'idée de s'y frotter. C'est une rumeur pour qu'on les laisse tranquillement s'engraisser ! Pour le plus grand bonheur de nos assiettes et estomac.

Dernier kilomètre avant de basculer en Lorraine, bizarrement mon compteur n'a pas supporté le changement de frontière et perd 5km dans l'histoire. Le passage par la N62 est vraiment très désagréable au vue de la circulation et nous décidons à Bannstein de couper à travers le Waldeck. Petit moment de panique quand on se retrouve devant un panneau d'interdiction de circuler au pied de la ruine, mais mon instinct de survie et l'analyse du Gps de dany feront le reste du travail. Successions de petites routes forestières super sympas, sans aucun panneau, heureusement que mon binome avait reconnu le tracé car avec mon impression de la carte de "route you", on ne serait jamais arriver à bon port !

Par contre en lorraine c'était pas seulement l'ouverture de la pêche à la truite mais aussi aux grosses cylindrés. Cela en devient presque désagréable tellement il y en a. Petite pause à Obersteinbach, je regarde amusée les différentes ruines autour de nous = idée reco pour le trail du  mont blanc, aligner la montée et la descente des 4 châteaux puis finir avec une bonne tarte flambée au Wachtfelds, quel programme d'entraînement alléchant ! On reprend la route pour la dernière ligne droite, on a perdu le soleil et 5 ° dans l'air. A 1 km de la maison, Dany, manque de bol, crève de l'arrière. Me faire le coup de la panne si près de la fin, mais que c'est bête !



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