Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 20 mars 2011

20/03/11 Randonnée des Handicapés Schoenenbourg, variante route 80km

Petite Poucette sort son vélo pour affronter les géants et les vents !!!
Et j'aurais aimer comme elle, qu'un oiseau m'emmène au grès du vent, mais non, j'avais droit à une armada de géants, tous plus grands les uns que les autres pour cette traversée d'Ouest en Est des bosses vosgiennes. 
Au départ ce matin : Jean Marc et Dany les géants verts, Markes, Philippe et Bernard, les géants rouges.  

J'avais à peine dégainer l'appareil photo, que Markes a déjà pris la poudre d'escampette, d'où son absence sur la photo. Le but de son jeu aujourd'hui jouer l'insociable à vélo afin de terminer devant. Et cela a presque marché ! Mais pour jouer à ce jeu là, il faut avoir de sérieux atouts dans ses cartes, il en avait un majeur, l'As de coeur du moral d'acier et surtout le Roi de Piques de celui de la motivation et le valet de trèfles des jambes pour terminer absolument devant moi.

A l'heure où blanchit la froide campagne..
.des cyclistes se mettent en route pour affronter les premières réjouissances du matin : le Pfaffenschlick, le gimbelhof, puis le Pigeonnier. Pas la peine de préciser, malgré la présence du soleil que sur l'ensemble de notre variante montagneuse, par 1°, on ne croise personne. Commençons par le Pfaffenschlick, tant qu'à faire autant faire le plus dure en premier, un petit 13% histoire de réchauffer l'extrémité gauche du petit doigt, au cas où il avait encore froid. Du froid, dans l'air il y en avait comme sur terre, les plaines sont toutes recouvertes de givres alors que nous sommes le premier jour du printemps. Dans la descente vers Lembach, les virages se font sur les freins pour éviter les petites plaques de verglas présentes. Ce serait dommage de chuter à 15km de la maison, ils seraient susceptibles de me renvoyer à pied à la maison pour le bien de mon entraînement trail !!!!
Dans les différentes montées et descentes, chaque géant joue au yoyo, histoire de contenir les premiers, de ne pas laisser partir markes dans sa quête du peloton seul, et surtout pour ramener poucette dans la horde.
Puis les montées des cols se feront en principe en binome. Sauf pour poucette qui a droit à un traitement de faveur ou plutôt pour être sur de ne pas me perdre, on me colle un géant devant et un autre à l'arrière pour me rattraper au cas où je pédalerais à l'envers...Finalement le piegonnier se montera avec une bonne facilité collée dans la rue de benes et le petit mot d'encouragement qui va bien à la fin, heinnnnnnn benes c'est marqué, c'est bon, j'ai pas oublié.
Puis nous attaquons la seconde partie du parcours, où nous rejoignons le parcours officiel de la rando. Les températures grimpent doucement, nous croisons de plus en plus de cyclistes. Mais ce genre de parcours est très exigeant, outre le vent, il faut sans cesse retravailler ses relances et moi aussi je commence sérieusement à retravailler les miennes: arrêt pipi, prises de barres, pause goûter. Non je ne suis pas encore une vraie cycliste, j'ai besoin de mes petits ravitaillements, de mes petites pauses. Et encore, mes colosses peuvent s'estimer contents car maintenant je ne m'arrête plus pour me moucher dans un mouchoir ! Et même pas le temps de prendre des photos du paysage. Timing, timing.

Sur la dernière partie du parcours, Jean Marc nous abandonne pour rentrer à l'heure pour l'apéro et Marc définitivement ne veut plus rien lâcher, et prend même le risque de m'offusquer en oubliant LA Pause Romantique, imaginez 30 secondes, le paysage : les mouettes, cuie-cuie, le soleil, les senteurs de la mer, les dunes de sables, ahhh non pardon, c'est pas exactement cela le paysage, mais on s'y trompe avec un peu d'imagination... on est devant la décharge de Wintzenbach... un rêve se brise...
à ce même endroit, où nous avions partagé l'année dernière mon quatre quart aux pommes ! Mais quel crève coeur ce garçon ! Oublié les sentiments et les bons souvenirs de gâteaux, monsieur file tout droit vers l'arrivée. Un peu requinquée, on reprend donc la route pour retrouver finalement notre loustique à 10 km de l'arrivée entrain de discuter avec un pote ! Tout cela pour rien finalement.
Il est midi, les cloches sonnes, l'odeur des fleschkeschles en haut de la colline nous appellent ! Timing, Timing, un coca pour certain, une bonne bière pour d'autre et hop au passe à table. Et la bonne nouvelle on est pas obligé de reprendre le vélo après, contrairement à samedi prochain !

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