Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

samedi 26 mars 2011

130 km de petites routes, comme quoi on peut se faire plaisir même sur le bitume

Dans la série à thème les des"routes" du samedi j'avais prévu une belle sortie de 130km, un parcours de choix, celui du coeur dicté et préparé avec beaucoup d'attention le long de petites routes tranquilles des vosges du nord afin d'attirer tous les amoureux d'espaces verts et de vélo.
http://www.routeyou.com/route/view/305134/randonnee-a-velo-sapins-pins-routes-forestieres-et-rivieres-dans-le-nord.fr

Au départ, ce matin, 1 seul malheureux mais valeureux cycliste en la personne de Dany qui lui ose braver les prédictions alarmistes de la météo qui nous avez prévu une bonne alternance de pluie et des éclaircies. A nous deux, mon garde manger de survie sur le dos, les kways à porté de main sur les vélos, nous voilà partis pour une bonne journée de pédalage sur les petites routes de campagne.
Alors je ne sais pas ce qu'il y avait ce matin, mais nous sommes quand même partis sous de bons cieux, baignés de beaux rayons de soleil, avec des températures dignes d'un mois d'octobre certes, mais pas un seul chat ( ahhh si un mais écrasé sur la route...), pas un chevreuil, pas une voiture, pas de tracteurs, pas de débiles en quad, rien, nada, personne sur la route. Pour croiser le premier cycliste, il aura fallu faire 100 km, et nous rapprocher de la presque civilisation et des nuages gris pour croiser le premier courageux en vélo en début d'après midi.
Passés Zinswiller, on se croit seuls au monde, tiens c'est bizarre y'a peut-être eu une fulgurante alerte de nuage radioactif japonnais qui nous serait retombés dessus, et par sécurité, les gens sont confinés chez eux. Mais non, on croise quand même quelques bûcherons et pêcheurs par si, par là, bon après tout on a basculé en lorraine, et ils n'ont pas forcémement les dernières infos du monde ici...prudence donc, mais arrivés à Baerenthal, on retrouve un semblant de vie humaine avant de replonger dans le nomensland entre Mouterhouse et Lemberg. 
Une fois ces collines gravitent, le plus gros en dénivelé est fait, mais le reste sera une succession de bosses usantes à souhait pour les petites jambes que j'ai. Mais la beauté des paysages prendra le pli sur le moral et j'y puiserais à fond pour affronter la menace des nuages bien chargés qui se profilent au loin.
Mais le plus dur aura été de reproduire en réel ce que peut afficher une carte. Et même avec les signes d'indiens de Dany sur sa feuille de route, on aura réussi à se perdre au détour de quelques chemins, mais à chaque fois, on retombera heureusement sur nos pattes, en procédant à de fines analyses de géolocalisation. Voyons le côté positif, bientôt je serais une experte de la géographie régionale !
Je connaîtrais toutes les routes où il faut rouler avec les pneus neiges ou les chaînes au mois de mars.  Par contre, cela prend malheureusement du temps sur le timing de roulage, mais tant pis, si déjà on se donne de la peine de faire un tracé, autant essayer de le respecter au maximum. Et puis les fesses sont aussi contentes de respirer le grand air de temps en temps !

Dernière ligne droite, de retour dans notre région à l'entrée d'Obersteinbach, le ciel se charge de plus en plus de grisailles, par précaution, j'enfile directement le kway, et arrivés sur Lembach, les premières vraies gouttes qui mouillent se font sentir. Très chanceux jusqu'ici, nous n'échapperons pas à notre sort. Dany me pousse dans mes derniers retranchement en me fixant un objectif mobile droit devant nous à 600 mètres. Allés, on va essayer de se le faire cet unique dépassement de cycliste qui se présente à nous aujourd'hui. Après un petit moment, nous réussissons enfin à devancer ce grand "dadet" que je m'apprêtais à engueuler car il n'avait pas de casque quand je reconnais sous le bonnet, monsieur Bernard H des tribisch !!! Mais biensûr cela ne pouvait être qu'un bon nageur pour ce mouiller par ce temps ! C'est donc à trois que nous terminerons sous la pluie jusqu'à Morsbronn où nous attend un café bien chaud. Merci Dany pour m'avoir supporté dans tous les sens du terme toute la journée...

2 commentaires:

  1. Anonyme29.3.11

    petite sortie de 33 km....j'en ai mal partout...alors 130km....BRAVO...je m'incline bien bas!!! CS

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  2. mais t'inquiète pas moi aussi il y a 15 ans j'avais commencé par des sorties de 33km...

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