Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

jeudi 11 novembre 2010

Reco du Run&Bike Oberhausbergen

Il y a bien des façons différentes de célébrer l'armistice mais celle-ci est certes bien originale : Aller en ville pour se rouler dans la boue ! 5 au départ ce matin : Jo et lolo Furious, Alain qui sera mon Clyde, et Olivier recherchant sa moitié. Tiens décidément on est toujours un nombre impaire ! Olivier ayant déjà pratiqué l'exercice nous éclaire de ses conseils. Nous profitons aussi de la présence d'un sympathique membre de l'organisation du Run&Bike ainsi que les vainqueurs de la cession de la wantz. On mélange tout cela dans un panier, on secoue bien et voilà qu'on remet toutes ses convictions et ses théories en cause. Pourtant on essaie de bien faire avec son coéquipier et de trouver le meilleur compromis afin de se caler mais c'est vraiment pas facile sur une épreuve pareille.
La véritable difficulté du jour aura été le terrain. Boueux à souhait, une vrai partie de plaisir pour les trialistes cul-terreux. Déjà de l'avoir fait juste en courant et sur terrain sec je redécouvre carrément le parcours, et comme je l'annonçais "il va y avoir du sport" mais moi je ne reste pas tranquille !
Déjà il faut trouver un équilibre avec Clyde, pas forcément à l'aise sur le petit vtt de Bonnie. Moi de mon côté, j'apprends à rouler dans la gadoue sans faire mon timorée, et çà c'est déjà énorme pour le coup. Mais fort est de constater que sur un parcours de ce type, il n'y a presque aucun intérêt de faire un run et bike. Le vtt est au contraire un handicape super frustrant et on constate avec effroi qu'on arrive avec beaucoup de mal à rattraper son coéquipier coureur. Ça patine dans tous les sens, dans une des montées la roue arrière ne fait absolument pas le poids, à cela on rajoute l'herbe trempée, finalement on se dit qu'à pied cela ira mieux, à l'issue de cette belle montée, on enchaîne sur un sacré faux plat montant pareil, le coureur lui avance presque mieux, car avec le vtt, on se prend directe en plus le vent de face, on a l'impression qu'on est en Bretagne, la Tramontane vient pas se claquer le long des falaises mais directement sur nos visages. Après cette épisode houleux, on doit affronter une partie très humide où on commence d'abord à s'asperger en traversant des flaques qui sont presque devenus des marécages (ehhhh oui on était nombreux à faire la reco ce matin), le tout en descente, à pied ou en vtt c'est super chaud, je parie d'ailleurs sur une belle descente façon tobbogan le jour j si le terrain n'évolue pas...
Je comprends aussi pourquoi les enfants n'ont pas fait certaines descentes en vtt, car entre les cailloux, les ornières, et les crevasses, son guidon faut bien le tenir, en plus, techniciens que nous sommes plus habités à des cales normales, faut bien plaquer les chaussures complètement encrottés sur les pédales.
J'avais aussi négligé le côté western de la chose, savoir descendre et remonter sur son destrier assez rapidement, zut j'ai toujours refuser jadis dans ma vie passée lors des séances de gym au collège de pratiquer le cheval d'arceaux, mais cela m'aurait peut-être aidé aujourd'hui.

D'ailleurs j'en profite aussi pour rappeler aux gens qu'en descente, suite à un incident que j'ai eu, et cela s'est reproduit sur un second tour d'ailleurs, je rappelle donc aux gentils proprios de chien-chiens de petite taille non attachés et qui n'obéissent pas, ou pire qu'on prévient à multiples reprises d'écarter le chien-chien-à-maman, qu'une roue de vtt ou un pied dans la gueule cela fait mal ! Voili, voilà...
Au final on est presque plussss content de courir que de faire du mal à son vtt, le pauvre il a souffert aujourd'hui balancé à tout va dans les champs, je ne parle même pas de la transmission, les vitesses qui sautent dans tous les sens, l'amortisseur arrière complément embourbé, à l'arrivée on a pesé la bête :  2kg de plus de boue ! Yes au jeux de la boue à Koh Lanta j'aurais gagné aujourd'hui. Petit conseil d'ailleurs, cela ne sert à rien de prendre son tout-suspendu, un bon vieux tout rigide mais super light c'est le mieux !

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