Suite à mon super pirouette, cacahuète... de dimanche, il a fallut que je me rende à l'évidence que s'il y a avait une chose qui me serait bien impossible cette semaine c'est de nager. Bon remonter sur le vélo même sur la route, en plus de nuit, niet pas vraiment très prudent. Alors il ne reste plus qu'à chausser mes runnings. Pourtant tous les éléments s'étaient ligués contre moi, une grosse choucroute à midi, la nuit qui tombe, et comme cela ne suffisait pas la pluie. Mais bon, après mettre déguisée et en-gilet-fluoté, remis la main sur la frontale, casquette et c'est partie pour la première nocturne de l'automne. Et puis après tout combien y'a d'handicapé des bras/épaules mais qui courent quand même les JO. Moi aussi je peux me la jouer les Jamel Debouse mais sans la barbe et le zozotement. Et puis c'est pas parce qu'on arrive pas à lever un bras au-dessus de la tête que les jambes ne pourraient pas courir. C'est marrant parfois la fatalité car j'ai faillit partir sans ma montre, vu le peu d'ambition que j'avais, mais bon, je vais quand même la récupérer ne serais-ce que pour savoir combien de temps j'ai tenu. Je pars évidement en mode escargot essayant plusieurs positions de bras et prend finalement mon rythme. Je me surprends moi-même à avaler les kms, malgré la pluie. J'avais oublié une des premières vertues du sport : la libération des endorphines. Bilan plus qu'honorable en arrivant à la maison, je regarde avec surprise mon chrono, tiens j'ai bien fait de l'avoir emmené celui là.
Comme quoi : le corps a sa propre intelligence, il s’adapte à nous quelque soit la situation dans laquelle on se trouve et on arrive même à se surprendre soi-même. Et même dans l'obscurité, y'aura toujours une lueur d'espoir au bout du tunnel.
Comme quoi : le corps a sa propre intelligence, il s’adapte à nous quelque soit la situation dans laquelle on se trouve et on arrive même à se surprendre soi-même. Et même dans l'obscurité, y'aura toujours une lueur d'espoir au bout du tunnel.
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