Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

jeudi 30 septembre 2010

une lueur dans la nuit

Suite à mon super pirouette, cacahuète... de dimanche, il a fallut que je me rende à l'évidence que s'il y a avait une chose qui me serait bien impossible cette semaine c'est de nager. Bon remonter sur le vélo même sur la route, en plus de nuit, niet pas vraiment très prudent. Alors il ne reste plus qu'à chausser mes runnings. Pourtant tous les éléments s'étaient ligués contre moi, une grosse choucroute à midi, la nuit qui tombe, et comme cela ne suffisait pas la pluie. Mais bon, après mettre déguisée et en-gilet-fluoté, remis la main sur la frontale, casquette et c'est partie pour la première nocturne de l'automne. Et puis après tout combien y'a d'handicapé des bras/épaules mais qui courent quand même les JO. Moi aussi je peux me la jouer les Jamel Debouse mais sans la barbe et le zozotement. Et puis c'est pas parce qu'on arrive pas à lever un bras au-dessus de la tête que les jambes ne pourraient pas courir. C'est marrant parfois la fatalité car j'ai faillit partir sans ma montre, vu le peu d'ambition que j'avais, mais bon, je vais quand même la récupérer ne serais-ce que pour savoir combien de temps j'ai tenu. Je pars évidement en mode escargot essayant plusieurs positions de bras et prend finalement mon rythme. Je me surprends moi-même à avaler les kms, malgré la pluie. J'avais oublié une des premières vertues du sport : la libération des endorphines. Bilan plus qu'honorable en arrivant à la maison, je regarde avec surprise mon chrono, tiens j'ai bien fait de l'avoir emmené celui là.
Comme quoi : le corps a sa propre intelligence, il s’adapte à nous quelque soit la situation dans laquelle on se trouve et on arrive même à se surprendre soi-même. Et même dans l'obscurité, y'aura toujours une lueur d'espoir au bout du tunnel.

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