Le temps en ce samedi : idéal, température douce et soleil au zénith. Les petits courent aussi avec grand plaisir sous l'oeil attentif d'un écureuil...premier petit tour de chauffe pour moi qui doit encore escorter ma princesse mais promis me dit-elle la prochaine fois, elle osera courir toute seule! Juju lui joue les grands garçons et bouscule ses copains du premier rang. Jojo lui survolera son 5km et arrivera tellement vite, que je le cherche encore à l'arrivée. Le terrain de ce 10km est très agréable, une grande partie en forêt, tiens, tiens, c'est ludique comme en vtt, sauf que dans le sable y'a pas l'arrière qui chasse contrairement au vtt. Les départs me font toujours autant marrer, j'ai toujours cette impression d'être une minuscule petite fourmi au milieu des milles pattes. Je discute encore tranquillou tant que je peux avant le coup d'envoi et c'est parti.
Départ très difficile, tout le monde part très vite, je prend mal mes marques, mon tibia jambe gauche comme d'hab me rappelle à l'ordre. Cool, zen tout va bien se passer, je ralentie, faut que j'arrive à faire passer ma raideur, et la course pourra commencer. Peu après le 3km, les différents groupe de niveau se forme, je reconnais Claude (mon escort men de la course de Schirrheim) lui fait un petit coucou, il pense à ce moment là que je vais prendre sa foulée mais pour moi c'est encore trop tôt. Panneau 4 bornes c'est tout bon pour moi, le diesel à chauffé, le moteur va pouvoir se mettre en route et c'est vraiment parti pour une réelle course poursuite. Mon premier objectif sera de rejoindre Claude 300 mètres plus loin devant, et après on a improvisera. Arrivée à sa hauteur, le malin me fait accélérer et on arrive à distancer tout notre groupe. On rattrappe au fur à mesure pas mal de concurrents. Sans vraiment se parler (euhhh impossible pour moi dans ces conditions), alors qu'on a fait juste une course ensemble, on se fait mutuellement confiance et on se lance à corps perdu dans notre chevauchée sauvage. On ne se lâchera pas d'une semelle, même de taille 37.
Il me tira jusqu'à la fin du parcours dans mes derniers retranchements, me poussant au sprint final. Je ne peux baisser les bras, enfin les pieds, soutenue par les cris de mes supporters (enfin surtout la cousine Nathalie que j'entendais de l'autre bout du stade, zut alors faut vraiment que je tienne jusqu'au bout..). Arrivée sur les chapeaux de roues mais à bout de souffle ! J'ai battue mon record personnel. Je suis super contente. Claude nous a imposé une sacrée cadence qu'on est arrivé à maintenir jusqu'au bout. Sacrée travail de coopération. Merci à lui. Récompense final le sanglier à la broche. Miam, miam ! Je sais maintenant à quoi servent ces vilaines bestioles !
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