Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 21 février 2010

21/02/10 : Rallye, Snowscoot, ski, et Djumbo

Ca y est, on est qualifié pour la seconde manche de Trophée Andros, en plus, cette semaine, on a de la chance car on a toute la largeur de la route pour dépasser. Reconnaissant au loin le logo Citröen, l’audi croit déjà reconnaître son rival Loeb et commence sa course poursuite pour arriver en tête à la station de la Serva. Heureusement si on doit mourir aujourd’hui on aura au moins épargné les enfants ! Donc encore une fois, je m’excuse auprès de toute les voitures qu’on a dépassée et qui on eu peur et qui se sont rangées ! Désolée, vraiment !
Arrivée saine et sauve à la station, direction la location de ce fameux « snowscoot ». Première mauvaise surprise, personne n’est là pour vous expliquer les rudiments de base. Je ne parle même pas du temps de chiotte qu’il a fait toute la matinée, un brouillard à coupé le souffle, la neige qui tombe en rafale, le vent qui tacle bien dans le visage, mais quel bonheur ! Soit on va faire avec ! Donc je conseille vraiment à tous les néophytes, prenez un cours pour la première fois et ne vous laissez pas avoir par votre Fast&Furious de mari ! Car là grosse erreur du mâle dominant, il pense maîtriser le truc mieux que vous et vous conseille maladroitement sur une piste qui descend bien vite. Donc tactique féminine, essayer de fuir le plus loin possible et essayer de maîtrise seule l’engin. Quelques petits tours sur une mini pente ne me mettent pas en confiance, mais pourquoi n’ai-je pas regardé sur l’ordi comment il faut faire…J’ai l’impression d’être un éléphant sur un drôle d’engin où y’a même pas de frein et c’est bien connu les éléphants pour tourner du cul c’est pas évident, alors sur la neige en plus !
Après un petit tour sur une piste verte de ski, le truc commence à venir. N’oublions pas que je fais du vtt et mes souvenirs de ski de piste ne remontent pas aussi loin. Retour à la piste rouge, j’arrive enfin à faire de belles trajectoires avec toute la grasse qu’un éléphant peut avoir sur un tel bike. Mais bon, cela commence à lasser.
Une chose est sûre, le snowscoot j’accroche pas, et c’est pas parce qu’il y a un guidon comme au vélo, que cela va me faire monté au septième ciel, à part Djumbo, j’connais aucun éléphant qui vole ! Le snowscoot fait partie de ces sports, que j’appelle rudimentaire : descendre pour descendre (remonter à pied comme je l’ai fais, ou en télésiège comme les autres moutons…), cela n’a guère d’intérêt pour moi, qui privilégie les sports d’endurance.


Avec tout cela, il a bien fallut que je me console autour d’un bon apéro alsacien : bretzels et limonade bien fraîche, youpi c’est la fête. Petits sandwichs et c’est repartis cette fois-ci sur les skis. L’éléphant se transforme en gazelle. On part pour enchaîner 2 circuits, le rouge et le noir : COMPETITION ! Compétition, oui mais compétition avec la neige. Entre temps, le beau temps a repris le dessus, le soleil nous dit même coucou entre les sapins. La première partie du circuit rouge se passe super bien, mais pour enchaîner sur le noir, on change de massif. Donc oui la compétition a commencé mais avec la neige qui accroche tellement aux skis, qu’on est obligé de s’arrêter pour la décoller. Ce qui est pratique, dans les très très très grosses montées, on tient tout seul. En temps normal, j’aurais du me battre pour tenir en équilibre, mais là la gazelle s’est de nouveau fait bouffer par l’éléphant, dure loi de la nature. C’est dommage car le circuit compétition se transforme en circuit raquettes, tellement on est ralenti par la neige qui colle ! On prie, on se débat pour terminer au plus vite cette partie du circuit pour revenir sur l’autre versant de la montagne, où le sens ski de glisse reprend tout son sens. La gazelle se libère de nouveau…on boucle notre parcours de 11km en 1h30.

mardi 16 février 2010

16/02/10 à mardi gras, tu courras...


Le soleil a décidé de me narguer depuis ce matin, de retour de la cantine, je lâche sans le faire exprès mes collègues. C'est décidé, ce soir on remet les chaussures de sport et c'est reparti pour la course à pied. Après une rapide analyse du terrain, la neige a enfin disparu de la piste cyclable, ouffff. J'ai l'impresssion que cela fait une saison entière que je n'ai pas pu courrir de jour encore, le soir en rentrant du boulot. Mais oui, aujourd'hui c'est mardi gras, et tu courras, tant que tu pourras, oui....Ouiiiieee la reprise est terrible, mais pourquoi perd-t-on si facilement tous les efforts accumulés avant les tempêtes de neige répetées dans les Vosges du Nord. Courrir est donc un bien grand mot, mettre un pied devant l'autre, est plus juste. Mais tout cela valait bien la peine, partir de jour, assister au coucher du soleil sur les vosges, le ciel rose qui se fait rattrapper peu à peu par l'obscurité. Rien que pour cela, c'était la peine de sortir, et qu'est ce que cela fait du bien de respirer enfin de l'air autre que celui du home-traineur ou du chlore en semaine...

dimanche 14 février 2010

14/02/10 Trop de neige tue la luge !

1ère manche : arriver au domaine de la Serva vivante.
Oui, j'ai réussie à survivre à la première manche du Trophée Andros bien accrochée dans le siège de l'audi A4, qui monte sans problème au Champs du Feu, à la même vitesse sur la neige que sur sol goudronnée sec.
2nd manche : arriver à descendre en luge.
Impossible aujourd'hui, trop de neige tue la luge. Si on a le malheur de prendre les bosses aujourd'hui c'est pour rester coincer dessus. Malgrè le monde, la neige ne voudra pas se tasser aujourd'hui. C'est loupé pour imiter les grands champions de luge de Vandcouver aujourd'hui.

3ème manche : faire monter le coeur en ski de fond
Mission réussie, la bonne reconnaissance du parcours, permet de prendre le maxi de vitesse en descente, on soutient aussi l'effort en montée. Le parcours type " motocross" est super plaisant, on ne s'ennuie pas, j'ai l'impression d'être dans le dessin animée de Tarsan, quand il est tout petit, et qu'il surfe sur les lianes, bon avec la neige en moins, les sapins, la nature vosgienne....enfin tout quoi !C'est tout bizarre de dépasser tous ces gens qui ont l'air de se promener tranquillement à côté. Oups, mais c'est ce qu'ils font !!!

Bon, je crois que je vais me mettre sérieusement au Skating au moins cela me calmera !

4ème manche : rentrer sain et sauf....
Oui désolée les gens qu'on dépasse en descente, on vous fait peur, bon moi aussi j'ai peur, mais une audi c'est super, ça descend comme ça monte ! 2nde manche du trophée Andros...sebastien loeb es-tu là ?

samedi 13 février 2010

13/02/10 Baptème Skating

Waouh !
Première impression, c'est bizarre de passer de bâtons de ski tradi à des tailles hautes, on dirait presque que les mains se retrouvent sur les échasses.
Coin, Coin !
2ème impression, mouvement du carnard avec les pieds. Je m'étonnes encore que ces bestiaux arrivent à avancer de cette manière. Et dire qu'ils trempent aussi leurs fesses par du -5° dans l'eau glacée. C'est bizarre, un canard, mais qu'est ce que c'est bon, grillé en filet avec des airelles et un gratin de patates.
Bref mouvement du canard : transfert de masse du pied gauche sur le pied droit, tout en inclinant légérement le pied, soulever le ski bien à plat, planter le bâton en même temps qu'on revient en appui... tout cela paraît bien bien simple sur le principe mais beaucoup plus difficile à mettre en oeuvre, surtout quand on a comme moi, des problèmes psychomoteurs. Tout se base sur l'équilibre comme dirait Dany, tiens c'est bizarre, JC m'a déjà rabaché ce refrain la semaine dernière sur le vtt lors de notre périble dans la neige.
Bon pour une première, apparament je me suis pas trop mal débrouillée. Aucune chute, normale reine prudence c'est moi.
Donc bon baptème, il va falloir maintenant resortir la Daisy qui est en moi et rendre cette démarche de canard plus fluide et naturelle ( et afin de ne pas avoir mal aux tibias) car quand on maitrise le mouvement, je pense qu'on peut y prendre son pied ! Vive le skatting...

dimanche 7 février 2010

7 fév : 1 rando vtt, 1 ravito et 1 bougie de plus

J moins un !Cette année la chance voulant que mon annivesaire tombe un dimanche, autant en profitez et faire mon activité favorite, du VTT ! Mais bon malgrès quelques voyants qui sont passés au vert, cela va être chaud. Y'a une semaine, on croulait sous la neige, et je m'en doute que tout n'a pas fondu sur les chemins, la preuve la petite forêt que je passe chaque jour où tout est encore blanc. Donc motivation, on a déjà fait pire avec ce Torero de JC. Surtout que cette année, on sera certainement pas seuls, puisque des invitations aux vttistes du coin ont été lancés.
A reconfirmer demain soir, lors de mon CR. J'ai donc passée l'après midi à faire des gâteaux qui seront je l'espère reconforter les courageux. Car demain, avec la pluie de cette semaine, cela va être gras, très gras !
Ce sera l'occasion de tester mes nouvelles chaussures (en vrai) qui sont 100% étanches et chaudes lors de mes séances de home-traineur dans la cave ! Au pire des cas, j'aurais juste à monter au Soultzerkopf où l'équipe balai, enfin le ravito nous attend. Reste plus qu'à préparer mon vtt, lui mettre une bougie de plus dessus, ben oui à 7h20, fait encore nuit, et en plus y'aura certainement du brouillard. Donc autant mettre le plus de lumière possible, ce qui est pratique avec l'âge, plus on avance dans le temps, plus on a de bougies, est ce que cela veut dire que je vais encore davantages rayonner demain ! Trop facile le jeu de mot !
JOUR J  
Avant de faire mon CR, je pense que je vais d'abord méditer un peu sur le canapé devant la TV. Cela nuancera davantage mon resentie !!!!!!!!!!!!!!!!!
Donc mon CR !!!!!
Je crois que mes 34 ans à VTT je m'en souviendrais longtemps. Enfin à Vtt est un bien grand mot, si je devais comptabiliser le temps passé dans mes 2 cales par rapport au temps de marche. Y'a pas photo. Mais quelle idée ! Mais comment peut-on être si naif ! Je m'attendais à trouver un peu de neige mais pas comment dirais-je le Pôle Nord du Canada. J'aurais pu jouer un remake de Blanche toute Neige en Vtt, version Alaska; d'ailleurs j'ai encore le costume (cf les crapauds). Au moins cette fois, j'ai pu tester l'étanchéité de mes chaussures et chaussettes. Donc je confirme avec les 2 pieds dans la soupe de neige, j'avais les petons au sec. Etttoonnnant !
Donc que retenir de cette matinée :
- j'manque encore de vélocité pour arriver à patauger dans la soupe de neige,
- j'ai pas les fesses assez grosses pour mettre le poids sur l'arrière de la selle
- problème de motricité par des bras trop faibles pour empècher le guidon de tourner

Bref, je suis bien loin de la conduite de pilote dans la neige. Mais je crois que je vais pouvoir m'en passer ! Le ravito au Soultzerkopf aura été notre but de cet matin et la route pour rentrer notre récompense. En tout cas pour moi, cela restera une expérience, je l'espère unique, mais ne sais-t-on jamais ce qui peut encore arriver !
Pour ne retenir que le meilleur de cette matinée : Glissades et gamelles à gogos, superbe accueil au Soultzerkopf par ma famille, la bonne humeur de chacun malgrè la neige (dans l'ordre alphabétique : Alain, Dany, Dominique, Guy, Hervé, et les Jeans Christophe, Marc, Yves, que je tiens particulièrement à remercier pour m'avoir attendue, supportée, aidée et motivée, les leçons de JC pour le portage et la motricité
Et puis cela auraît pu être pire sous la pluie et le brouillard !
Je m'en souviendrais longtemps de mes 34 ans à vtt dans la neige, qui aurait du pas y avoir !
Note pour plustard, penser à alleger mon vtt !
Photos encore à suivre....les premières sont sur :
http://picasaweb.google.com/nadiaVTT/Sorties_WE

dimanche 31 janvier 2010

31/01 Sortie ski : les bronzès font du ski sous une avalanche

Au départ : Jean-Claude Dus (alias Jean Marc), Bernard (Patrice) sans Nathalie (forfait pour cause de castro, c'est petit comme excuse pour ne pas se ridiculiser devant les autres mais soit !), Gigi (euhhh moi nadia) et Popeye (Dany).
Et c'est parti pour les bronzès alsaciens, direction Spountzland. Quelques flocons ici et là, puis, plein, plein, plein de neige, partout. Tout est blanc c'est très beau mais chiant quand papy du dimanche sort son 4x4 et roule à 30km/heure, vitesse maxi, avec le vent dans le dos, et poussé par notre voiture.
Bref après un long trajet, oh quelle surprise à l'arrivée au pied des pistes, il neige toujours, toujours et toujours et encore. Etant pressé par le temps (notre jean-claude nationale ayant une ouverture à concrétiser au théatre, on se sait jamais, sur un coup de chance comme dirait l'autre dans le film....), on s'élance tout schouss sur la piste.
Mais houllllaa, tous les bronzès ne maîrisent pas leurs skis, et puis faut-il ajouter, qu'il n'a pas arrêté de neiger, neiger, et neiger, avec un bon petit vent qui glace le visage, voir des fois des rafalles qui empêchent de voir les traces, les traces, mais y'avais plus de traces, balayaient par la neige...presque du hors piste même ! Quelle aventure, enfin presque ! Quelques virages mal négociés, les skis qui s'enmêlent, notre Jean-Claude est quand même fier sur ses skis ! Pas très souple sur les siens Bernard-Patrice, trouve ses motivations derrière une allemande qu'il tallonne de près, et oui comme en vélo, cela coupe du vent !
Heureusement j'avais emmené mon camelbag, l'embout tout gelé par les températures extérieures : -7 ! Mais ma gourde, elle avait bien chaud dans la voiture ! Petit tours, bien sympathique, toujours pas de soleil en vue, mais plein, plein de neige. Ehhhh bien cela promet pour la semaine prochaine, jamais cela ne fondra cette semaine. Petit tour de reconnaissance d'ailleurs cet am, mais oui au soultzerkpf y'a plein de neige aussi. Bon au pire des cas (tempête de neige, sol encore verglassé), je peux monter en ski et qui serait prêt à relever le défit ?
Sinon une version route est aussi envisable, on a bien croisé un routier au pigeonnier à 16h !

lundi 25 janvier 2010

Vélocité


Alors ma meilleure recette pour faire une bonne séance de home-traineur = être à la veille d'un gros meeting où je serais en face de 100 personnes dont 1% de femme...
Le vélocité vient à moi tout seul ! Rien de tel pour calmer ses angoisses ! Mais j'ai du mal encore à comprendre comment cela va me faire progresser en vtt, en route je veux bien...




dimanche 24 janvier 2010

24/01 Tout Schouss au champ du feu

Profitons de la neige, tant qu'il y en a !
Je pense que si cela continue, je vais devenir championne du monde de descente en luge. Attention, cela relève presque de l'épreuve sportive, descendre à fond, savoir négocier sa trajectoire tout en se tenant éloignée des novices dangereux, prendre les bosses au bon moment et frêner au dernier moment tout en faisant en demi-tour, non vraiment c'est tout un art ! Remonter à bloc, ouie, ouie, cela fait travailler les fessiers l'air de rien, et c'est repartie.
Après cet échauffement, petit tour de ski de fond à donf ! J'ai juste droit à un tour de manège pour ainsi dire, alors soyons fous, allez hop direction piste rouge. Tiens je reconnais des sentiers où l'on passe en vtt avec Ottrott, c'est rigolo, çà monte, ça descente, très ludique ce circuit rouge de la Hochwald ! Je le conseille vivement. Mes nouveaux bâtons en carbone, ah ça pêtent quand même de le préciser, me ravient. Le soleil pointe même le bout du nez mais pour laisser place bientôt au flocons...
Seul bémol de cette journée les cons de strasbourgeois qui prennent l'air et qui m'enfume ! Les débiles qui emmène leur chien sur les pistes.


dimanche 17 janvier 2010

17/01 : SORTIE ski de fond


Houllaaaa, vais-je encore y arriver après au moins 7 ans d'abstinance ?!Direction Allemagne. 4 volontaires au départ dont 2 refusant le covoiturage. Cà commence bien ! Tu m’étonnes quand on roule dans une voiture de « jackes » avec un coffre et un aileron, on ne va pas mettre ses pieds dans un monospace. La honte si jamais quelqu’un te voit. Bref le ski c’est comme le vélo, cela ne s’oublie pas. Heureusement dans le groupe, le niveau est homogène. Malgré le mauvais temps, nous avons fait 2 petits circuits. Je ne citerais pas à qui on décernera la palme des chutes ! Un indice, il a acheté une veste verte avec des gouttes dessus qu’il utilise aussi en vélo.
A refaire sous le soleil, car il doit y avoir de beau paysages à regarder.
Petit bémol, personne n’a mis de bonnet à pompons, et je pense être la seule à avoir mis des vraies chaussettes avec des pingouins qui font du ski.





mardi 12 janvier 2010

Janvier 2010 : l'hivers a pris le dessus


La neige recouvre la campagne c'est beau mais c'est chiant ! Impossible de courrir ( eh oui au pays de didiland, y'a juste la piste cyclable qui est praticable la nuit sans danger) par contre pour progresser à la piscine, c'est bien...

Premier entrainement de vélocité (donc c'est pas une recette de gateau...)
C'est quand même bizarre de se réfugier dans la cave en tenue de vélo et chanter à tue tête , lire les magazines qu'on avait en retard ! Ambiance, ambiance...
Mon homme me dit de compter les fréquences de pédalages, il m'a même installer un cardi fréquence, truc chose, mais j'en ai pas besoin pour lire le Marie Claire ! Et puis compter les tours de pédalages et chanter en même temps c'est impossible. Bref ! vélocité, vélocité tu viendras à moi...petit à petit...





jeudi 31 décembre 2009

31 décembre, derniers tours de roues de l'année avant la pluie

L'année se termine par une petite sortie route. 1H avant la pluie. Juste le temps d'admirer mes nouvelles chaussures. Tiens elles vont bien avec mon canon. Je croise quand même quelques téméraires sur la piste cyclable, même que certains sont en short et manches courtes ! Je sue comme une bête à côté, habillée pour affronter, on ne sait jamais le grand froid qui pourrait me rattraper dans la forêt. Mais le soleil disparait peu à peu, les nuages me menacent, arrivée sur Haguenau, demi-tour direction maison. Je suis quand même arrivée à me salir...





dimanche 13 décembre 2009

13/12 VTT à Zinswiller-Ina : Constat Doux Amer

Que dire de la sortie d’aujourd‘hui si ce n’est qu’on se sent tout petit et minable par rapport aux cadors d’Ina. Pourtant je croyais avoir un minimum de conditions physiques après les km accumulés cette année. Mais non, y’a toujours des situations qui vous remettent bravement en en place. Et dire qu’on a fait que 30 bornes ! Bordel j'arrivais quand même à faire des sorties de 60-70 bornes cet été ! C’est vrai que les conditions météo n’étaient pas favorable mais bon habillé bien chaudement avec 4 couches (donc impossible de faire pipi à moins de se retrouver le pt’bidon à l’air), ça passe sans problème. Le terrain, mauvaise excuse aussi, c’est beaucoup moins boueux que par chez nous, mais c’est vrai que mon petit cerveau féminin n’aime pas les racines ni les singles tout humides,houllahoulla sous le paquet de feuilles y’a peut-être des pièges alors là aussi attention et prudence. Mais trop de précaution retarde de trop le rythme.
Alors que dire, ah je sais la brusquesse, mot que je viens d’inventer, du parcours. On a pas le temps de chauffer la machine, on monte dès le départ bien raide, on ne lésine pas sur le portage sur des flancs de montagne où j’ai pas vu de chemin, un charmant chemin le long d’une rivière, où le soleil vient réfléchir toute la beauté du paysage est juché de racines, et ainsi de suite...Heureusement qu’il a toujours un qui crève pour manger un bout. Merci le ciel, car après ce sera en roulant qu’il faudra grignoter. Conclusion, à moins de déconnecter mon cerveau et de faire, minimum des transfusions de sang de Vouilloz, Absalon, Martinez, impossible de suivre. Constat doux amer en cette fin de saison, j’ai beau me plaindre à la maison, on me répond VELOCITE ! C’est quoi çà, des gâteaux au chocolat ? j’ai comme un doute !



dimanche 6 décembre 2009

6 déc. Saint Nicolas avec Ina, nanannnaa! L'enfer au paradis

une vague promesse de rouler avec les petits pois, depuis le temps qu'on se croise sur les chemins ! Se faire forcer la main, en décrouvrant sur leur calendrier que je serais leur "guide" le 6 déc, ça tombe bien, j'avais rien à faire ce jour là....

Selon toutes vraisemblances, les soultz riders seront de tout coeur avec moi, à défaut d'être présents...c'est chouette de se sentir épauler par les collègues du club ! C'est donc seule que je filerais vers Liebfrauenthal.
7h30 je suis prête mais dans un bien vilain état. C’est bizarre, je n’arrive rien à manger, et j’ai un truc qui me pèse sur l’estomac. Ne pouvant décliner à cette heure ma mission, je m’élance sur la piste cyclable, où je serais bientôt rattrapé par JY. Peu de temps après, nous arrivons à Liebrauenthal où nous attend 6 autres vttistes tout de vert vêtus, ahhh petit pois vert jusqu’au bout. La joie de trouver de nouveaux collègues me fait un peu oublier mon estomac. Direction du jour Wissembourg. Le terrain est bien gras, j’ai l’impression de ne pas avancer, entre le reste de Schnupe de cette semaine et ces satanées crampes. Mais j’ai une mission aujourd’hui, alors j’essaie de me concentrer sur mon objectif. Toute la petite troupe gravit sans souci les premières côtes, petit tour complet autour du chalet du Soultzerkopf et direction Pfaffenschlick. Mister Orbéa, je tiens à citer cette marque, tellement ils font des bos vélos avec les résidus du vélo d’Absalon, donc Mister Orbéa me fait l’extérieur dans un virage et ploufffffffffffff, tubeless mort ! Là j’ai fait l’erreur de la matinée en prenant une barre de céréales. C’était le début de la descente en enfer pour mon estomac. Je gère tant bien que mal face aux difficultés restantes, mais heureusement que le sport provoque de l’adrénaline et compense plus ou moins mes crampes. Les premières descentes s’amorcent, mon objectif sera maintenant de ne pas m’arrêter pour vomir. Mais le corps a ses limites, ou plutôt ses priorités, je commence vraiment à traîner la pâte sur les dernières montées. Je gère, je gère. Je repense au repas de fêtes ingurgités la veille à l’occasion de l’anniversaire de mes parents, et je me dis que ce serait dommage qu’il termine là dans la forêt. Vers la descente sur Liebrauenberg, je me dis qu’il faut absolument que j’en termine au plus vite, 2ième erreur, je fonce vraiment trop vite dans la descente et là la honte, je crève. Mais les gentlemens prennent les choses en mains. En 2 ou 3 mouvements, la chambre est changée et s’est reparti pour le dernier Km.

Résumé donc de cette sortie : l’enfer au paradis, l’enfer car j’ai souffert beaucoup intérieurement à me battre contre mes crampes, et le paradis car super bien entourée de gaillards très sympathiques. Comme quoi c’est stupide d’avoir des apprioris et désolée encore par ma petite mine et faible forme vers la fin. A 17h, la délivrance, j’ai enfin tout vomi ! Joyeux saint nicolas !




dimanche 8 novembre 2009

8 novembre 2009 – VTT mon kolanta à moi

Réveil à l’aube mais mauvaise surprise, le brouillard s’est invité encore une fois. Tant pis, fort de mon expérience, mais sur les conseils de mon mari, je m’arme cette fois-ci de lumière et d’un bo gilet fluo. Bravo adia, tu viens de rentabiliser le gilet des schnackers. 7h40 départ par la piste cyclable et direction liebrauenberg par masthall- lembach.. Je croise sur le trajet des vttistes d’ina bien au chaud dans leur voiture. Surprise en montant, le brouillard disparaît bien vite pour laisser table rase au soleil. Cest pas désagréable, mais bientôt j’allais être bcp moins souriante. Après liebrauenberg, je tombe sur une coupe. Etant de nature très optimiste, je me dis que je vais passer rapidement les premiers arbres. Que n’est ni ! C’est là que mon kolanta a débuté, j’escalade tant bien que mal, les gigantesques arbres, mais il y en a partout ! Je persiste car je sais que plus haut, il y a un sentier en parallèle qui serait plus praticable, mais mauvaise surprise, après avoir trimbaler mon vtt sur le talus, les bûcherons sont aussi passés par là. Etant bientôt arrivée au sommet du col, je constate avec amertune qu’il y en a encore partout. J’arrive enfin au bout de mes efforts, je récupère mon sentier de départ qui se transforme en marre de boue. Heureusement que mon homme et les soultzriders ne me voit pas, ils se fouteraient bien de moi, moi qui revient en principe toute propre. Sur une erreur de trajectoire, je me retrouve carrément enfoncée dans une vase de boue bien profonde. Je réussi à tenir en équilibre, mais impossible de sortir de là, il va falloir que je déchausse mais coincée pareil. Je force tant pis, j’allais pas passer ma matinée dans la boue en attendant une grue qui aurait pu me héliporter. En tout cas, une chose est sûre qu’une fois, les pieds trempés de boue, on ne pose plus de question pour le reste du parcours et on roule allègrement dans les flaques. Je n’étais pas au bout de mes surprises quand derrière le soultzerkpof je me retrouve nez à nez avec 2 chasseurs armés de leurs fusils à bout pourtant…ils n’ont eu besoin que de me dire une fois de passer….les montées du pigeonnier sont super périlleuses comme les descentes trempées par la pluie, et je ne parle même pas de mes amis les racines toutes luisantes comme si elle rigolaient d’avance des mes malheurs ; mais je les évite au maximum. De retour sur le fossé anti-chars, je manque de me faire écraser par des free ridders qui semblent eux prendre leurs pieds...Bref je veux me la jouer fine et redescendre par un chemin pas trop trempés. Grave erreur, ça mouille de partout ! Aujourd’hui c’est mon kolanta à moi, à la différence près que j’ai à manger sur moi !


dimanche 1 novembre 2009

1er Nov 09 VTT J'irais voir si le pigeonnier est encore là

C’est avec la rage au ventre que je constate que le brouillard ne va pas se lever ce matin. Dire que chaque jour de la semaine qui vient de passer, y’avait un magnifique soleil à 7h30 quand je partais au boulot. Zut alors, la nature est contre moi, mais je pars quand même.Ohhh y’aura peut-être du soleil au Pigieonnier. Départ de la maison, en me disant que je vais chauffer sur la piste cyclable. Que n’est ni ! Trempée oui, le froid qui commence à se propager. Je croise sur Woerth 2 cannibales seuls, aussi grand que moi, bon ce n’est pas trop dure çà, bon si maintenant après la nature c’est les chiens qui s’y mettent pour m’empêcher de rejoindre la forêt ! J’vois enfin le resto à Liebfrauenthal, je monte à bloc directement le sentier qui le longe, arrivé en haut au liebrauenberg, c’est bon la température a pu montée de 5°. J’continue à monter au Soultzerkopf, et là la récompense, le soleil ! Direction Piegionnier, je croise un vttiste à l’intersection, et nous décidons de faire chemin ensemble.
Non mais attendez, roulement de tambour, sortez les trompettes, c’est la première fois que cela m’arrive ! J’y mets du miens, purée cà monte ici, et parler en même temps c’est pas mon fort ! Au fil de la discussion, j’apprend que c’est pas encore un vrai Vttiste, je me disais bien, quelqu’un qui me parle, ça pouvait pas être un « pro » à 2 roues. En tout cas, c’est un bout de route vachement sympa qu’on a fait ensemble. Un gars, tout à fait normal, qui ne parle absolument pas de « technique-matos » vtt , mais la vie en général, de tout et de rien !Quel bonheur, il me montre une variante de descente, je lui propose mon chemin de retour sur un sentier qu’il ne connaît pas…moment magique de partage d’une même passion. Nos chemins se séparent au wiep, je replonge dans le brouillard direction Liebfrauenberg, je reperds mes 5° et regagne la piste où y’a pas un chat ce matin.