une vague promesse de rouler avec les petits pois, depuis le temps qu'on se croise sur les chemins ! Se faire forcer la main, en décrouvrant sur leur calendrier que je serais leur "guide" le 6 déc, ça tombe bien, j'avais rien à faire ce jour là....
Selon toutes vraisemblances, les soultz riders seront de tout coeur avec moi, à défaut d'être présents...c'est chouette de se sentir épauler par les collègues du club ! C'est donc seule que je filerais vers Liebfrauenthal.
7h30 je suis prête mais dans un bien vilain état. C’est bizarre, je n’arrive rien à manger, et j’ai un truc qui me pèse sur l’estomac. Ne pouvant décliner à cette heure ma mission, je m’élance sur la piste cyclable, où je serais bientôt rattrapé par JY. Peu de temps après, nous arrivons à Liebrauenthal où nous attend 6 autres vttistes tout de vert vêtus, ahhh petit pois vert jusqu’au bout. La joie de trouver de nouveaux collègues me fait un peu oublier mon estomac. Direction du jour Wissembourg. Le terrain est bien gras, j’ai l’impression de ne pas avancer, entre le reste de Schnupe de cette semaine et ces satanées crampes. Mais j’ai une mission aujourd’hui, alors j’essaie de me concentrer sur mon objectif. Toute la petite troupe gravit sans souci les premières côtes, petit tour complet autour du chalet du Soultzerkopf et direction Pfaffenschlick. Mister Orbéa, je tiens à citer cette marque, tellement ils font des bos vélos avec les résidus du vélo d’Absalon, donc Mister Orbéa me fait l’extérieur dans un virage et ploufffffffffffff, tubeless mort ! Là j’ai fait l’erreur de la matinée en prenant une barre de céréales. C’était le début de la descente en enfer pour mon estomac. Je gère tant bien que mal face aux difficultés restantes, mais heureusement que le sport provoque de l’adrénaline et compense plus ou moins mes crampes. Les premières descentes s’amorcent, mon objectif sera maintenant de ne pas m’arrêter pour vomir. Mais le corps a ses limites, ou plutôt ses priorités, je commence vraiment à traîner la pâte sur les dernières montées. Je gère, je gère. Je repense au repas de fêtes ingurgités la veille à l’occasion de l’anniversaire de mes parents, et je me dis que ce serait dommage qu’il termine là dans la forêt. Vers la descente sur Liebrauenberg, je me dis qu’il faut absolument que j’en termine au plus vite, 2ième erreur, je fonce vraiment trop vite dans la descente et là la honte, je crève. Mais les gentlemens prennent les choses en mains. En 2 ou 3 mouvements, la chambre est changée et s’est reparti pour le dernier Km.
Résumé donc de cette sortie : l’enfer au paradis, l’enfer car j’ai souffert beaucoup intérieurement à me battre contre mes crampes, et le paradis car super bien entourée de gaillards très sympathiques. Comme quoi c’est stupide d’avoir des apprioris et désolée encore par ma petite mine et faible forme vers la fin. A 17h, la délivrance, j’ai enfin tout vomi ! Joyeux saint nicolas !
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