Ca y est, on est qualifié pour la seconde manche de Trophée Andros, en plus, cette semaine, on a de la chance car on a toute la largeur de la route pour dépasser. Reconnaissant au loin le logo Citröen, l’audi croit déjà reconnaître son rival Loeb et commence sa course poursuite pour arriver en tête à la station de la Serva. Heureusement si on doit mourir aujourd’hui on aura au moins épargné les enfants ! Donc encore une fois, je m’excuse auprès de toute les voitures qu’on a dépassée et qui on eu peur et qui se sont rangées ! Désolée, vraiment !
Arrivée saine et sauve à la station, direction la location de ce fameux « snowscoot ». Première mauvaise surprise, personne n’est là pour vous expliquer les rudiments de base. Je ne parle même pas du temps de chiotte qu’il a fait toute la matinée, un brouillard à coupé le souffle, la neige qui tombe en rafale, le vent qui tacle bien dans le visage, mais quel bonheur ! Soit on va faire avec ! Donc je conseille vraiment à tous les néophytes, prenez un cours pour la première fois et ne vous laissez pas avoir par votre Fast&Furious de mari ! Car là grosse erreur du mâle dominant, il pense maîtriser le truc mieux que vous et vous conseille maladroitement sur une piste qui descend bien vite. Donc tactique féminine, essayer de fuir le plus loin possible et essayer de maîtrise seule l’engin. Quelques petits tours sur une mini pente ne me mettent pas en confiance, mais pourquoi n’ai-je pas regardé sur l’ordi comment il faut faire…J’ai l’impression d’être un éléphant sur un drôle d’engin où y’a même pas de frein et c’est bien connu les éléphants pour tourner du cul c’est pas évident, alors sur la neige en plus !
Après un petit tour sur une piste verte de ski, le truc commence à venir. N’oublions pas que je fais du vtt et mes souvenirs de ski de piste ne remontent pas aussi loin. Retour à la piste rouge, j’arrive enfin à faire de belles trajectoires avec toute la grasse qu’un éléphant peut avoir sur un tel bike. Mais bon, cela commence à lasser.
Une chose est sûre, le snowscoot j’accroche pas, et c’est pas parce qu’il y a un guidon comme au vélo, que cela va me faire monté au septième ciel, à part Djumbo, j’connais aucun éléphant qui vole ! Le snowscoot fait partie de ces sports, que j’appelle rudimentaire : descendre pour descendre (remonter à pied comme je l’ai fais, ou en télésiège comme les autres moutons…), cela n’a guère d’intérêt pour moi, qui privilégie les sports d’endurance.
Avec tout cela, il a bien fallut que je me console autour d’un bon apéro alsacien : bretzels et limonade bien fraîche, youpi c’est la fête. Petits sandwichs et c’est repartis cette fois-ci sur les skis. L’éléphant se transforme en gazelle. On part pour enchaîner 2 circuits, le rouge et le noir : COMPETITION ! Compétition, oui mais compétition avec la neige. Entre temps, le beau temps a repris le dessus, le soleil nous dit même coucou entre les sapins. La première partie du circuit rouge se passe super bien, mais pour enchaîner sur le noir, on change de massif. Donc oui la compétition a commencé mais avec la neige qui accroche tellement aux skis, qu’on est obligé de s’arrêter pour la décoller. Ce qui est pratique, dans les très très très grosses montées, on tient tout seul. En temps normal, j’aurais du me battre pour tenir en équilibre, mais là la gazelle s’est de nouveau fait bouffer par l’éléphant, dure loi de la nature. C’est dommage car le circuit compétition se transforme en circuit raquettes, tellement on est ralenti par la neige qui colle ! On prie, on se débat pour terminer au plus vite cette partie du circuit pour revenir sur l’autre versant de la montagne, où le sens ski de glisse reprend tout son sens. La gazelle se libère de nouveau…on boucle notre parcours de 11km en 1h30.
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