Réveil à l’aube mais mauvaise surprise, le brouillard s’est invité encore une fois. Tant pis, fort de mon expérience, mais sur les conseils de mon mari, je m’arme cette fois-ci de lumière et d’un bo gilet fluo. Bravo adia, tu viens de rentabiliser le gilet des schnackers. 7h40 départ par la piste cyclable et direction liebrauenberg par masthall- lembach.. Je croise sur le trajet des vttistes d’ina bien au chaud dans leur voiture. Surprise en montant, le brouillard disparaît bien vite pour laisser table rase au soleil. Cest pas désagréable, mais bientôt j’allais être bcp moins souriante. Après liebrauenberg, je tombe sur une coupe. Etant de nature très optimiste, je me dis que je vais passer rapidement les premiers arbres. Que n’est ni ! C’est là que mon kolanta a débuté, j’escalade tant bien que mal, les gigantesques arbres, mais il y en a partout ! Je persiste car je sais que plus haut, il y a un sentier en parallèle qui serait plus praticable, mais mauvaise surprise, après avoir trimbaler mon vtt sur le talus, les bûcherons sont aussi passés par là. Etant bientôt arrivée au sommet du col, je constate avec amertune qu’il y en a encore partout. J’arrive enfin au bout de mes efforts, je récupère mon sentier de départ qui se transforme en marre de boue. Heureusement que mon homme et les soultzriders ne me voit pas, ils se fouteraient bien de moi, moi qui revient en principe toute propre. Sur une erreur de trajectoire, je me retrouve carrément enfoncée dans une vase de boue bien profonde. Je réussi à tenir en équilibre, mais impossible de sortir de là, il va falloir que je déchausse mais coincée pareil. Je force tant pis, j’allais pas passer ma matinée dans la boue en attendant une grue qui aurait pu me héliporter. En tout cas, une chose est sûre qu’une fois, les pieds trempés de boue, on ne pose plus de question pour le reste du parcours et on roule allègrement dans les flaques. Je n’étais pas au bout de mes surprises quand derrière le soultzerkpof je me retrouve nez à nez avec 2 chasseurs armés de leurs fusils à bout pourtant…ils n’ont eu besoin que de me dire une fois de passer….les montées du pigeonnier sont super périlleuses comme les descentes trempées par la pluie, et je ne parle même pas de mes amis les racines toutes luisantes comme si elle rigolaient d’avance des mes malheurs ; mais je les évite au maximum. De retour sur le fossé anti-chars, je manque de me faire écraser par des free ridders qui semblent eux prendre leurs pieds...Bref je veux me la jouer fine et redescendre par un chemin pas trop trempés. Grave erreur, ça mouille de partout ! Aujourd’hui c’est mon kolanta à moi, à la différence près que j’ai à manger sur moi !
dimanche 8 novembre 2009
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