La météo capricieuse mais bon il suffisait de s'équiper car c'était prévu ainsi !!!!
Alors cela aurait pu être pire non ? Il aurait pu pleuvoir du début à la fin après tout. Alors que la, notre beau ballon d'Alsace a juste marqué une franche transition ! Ça c'était pour le taré en débardeur à 7H du matin. Car oui il y a toujours un inconscient qui part en version tout court partout.
Faudra par contre que les techniciens de Kalenji m'explique comment ils font tenir sur la tête leur capuche. Car je veux bien croire que je n'ai pas une tête bien faite, mais quand même y'a des limites. J'ai pensé à un moment à mettre un serre tête mais bon ce n'était pas dans l'équipement imposé en option.
Pareil pour les gants odlo, hormis de donner des doigts de fée (ce qui est totalement inutile quand on fait du trail...) si ils pouvaient juste donner chaud - et pas boire et absorber l'eau de la pluie !!!!
Conclusion la prochaine fois je mets mes gants de vélo de décathlon à 9 euros (le prix de 5 doigts chez odlo que je peux me mettre profond d'ailleurs...) qui feront très bien l'affaire.
Après on mélange le sens de course et l'ordre des difficultés et cela donne ces constats.
- 1. Col d 'Auxelles
Passe totalement inaperçu par un début de course débuté dans le noir vu que je n'avais pas de frontale mais je pense avoir été la seule débile qui a ramassée par terre un ballon illuminé et qui l'a promené joyeusement entre les lampions qui ont jalonnés le chemin, la montgolfière, des jongleurs et cracheurs de feu...Tiens y'a pas de montée à la corde cette année et de bain de boue ???? Ohhh dommage !
- 2. Commencer par la planche des belles filles au début c'est une grosse connerie...
Y'a bien trop de bouchons. En plus je me suis cash pris la tête avec une dame qui n’avançait pas devant moi et qui n'a pas compris mon humour à deux balles avec mon allusion à sa sortie nordic walking. Alors oui j'aurais pu la dépasser et pousser tout le monde de côté car j'aurais grimper plus vite mais comme j'étais pas à cran j'ai gentiment attendue !!!!
Et si je persiste à dire que si tu as des bâtons c'est pour avancer plus vite ou alors tu sais pas t'en servir. Y'a d'autres moyens pour se muscler les bras au cas où.
Attaquer à frais cette première grosse montée c'est vraiment plus facile qu'en fin de parcours comme en 2014.
- 3. La montée du Ballon par le sentier des cascades
Sens inverse de 2014, me souviens très bien vu que j'ai failli m'y tuer en essayant de courir en descente cette année là. Donc la on le prends dans le sens de la marche en montant. Beaucoup plus facile aussi. Je pense que j'y ai passé moins de temps que la première année.
Après une fois arrivée au sommet la descente reste agréable hormis les 3 passages très techniques rendus encore plus difficiles avec la pluie.
Mes cascadias ont bien remplis leur rôle descriptif. Cependant encore une fois, quand on prend les choses calmement on arrive bien mieux à recourir après dès que cela devient plus roulant. Mais sur ces points là je dois vraiment progresser pour gagner du temps à savoir cesser d'avoir peur en descente et me freiner.
- 4. La montée de la tête des Redoutes
Aussi en sens inverse donc aussi plus facile à grimper même si c'est la 3ème grosse montée de la journée. Mais arrivés sur ces difficultés ne faisant que remonter des coureurs, on a la niaque facilement.
- 5. Le Mont Jean (sens idem)
Je le craignais tant car qu'il était encore bien présent dans mes souvenirs et surtout après la rallonge qu'on aura pas cette année. Ouf je n'aurais pas à insulter des pauvres bénévoles. De toute façon je tenais bien sur mes jambes même si j'avais commencé à ralentir depuis ma commande express petit coup de mou de la redoute. Mais aucune ampoule à l'horizon, aucun mal de genoux, pas de chutes, bref aucun gros pépin.
Paragraphe spéciale femme : âme masculine sensible abstenez vous de lire, de toute façon vous me comprendrez rien ! Rubrique nécrologique je suis qu'une femme fait chier !

Pour la 4ème fois sur une grosse épreuve d'endurance, je tombe sur mon premier jour de règles.
Bordel j'en ai marre d'être une gonzesse; déjà qu'il faut se battre contre les bouffées de chaleur, la tête qui tourne, la pression de l'anémie qui vous enlève toute votre force active, il faut en plus lutter avec un tampon qui joue au bouchon de champagne.
Après essayer une fois de mettre un tampon sous une pluie battante avec des doigts gelés. Impossible presque !
En plus, petit détail technique à la con, le tampon sous l'emprise du froid et de l'humidité devient immédiatement une grosse éponge qui ne tient pas en place. Non je suis ravie. Zen attitude.
Sans dire que je ne sais pas ce qu'il m'est arrivé mais je suis complètement trempée durant 2 bonnes heures, je grelotte une bonne partie de la matinée alors que j'ai chaud en haut. Je suppose que mon camel a dû fuir aussi.
Bref toutes les joies d'une femme.....
Conclusion

Au final gérer toutes ces sensations c'était bizarre et assez éprouvant mais les jambes n'avaient aucun souci.
Je ne suis pas partie du tout pour faire une course mais un entraînement en groupe et finalement j'ai fais mieux niveau chrono mais surtout en étant toujours super zen avec un cardio au tempo entraînement.
Ce Belfort trail c'était vraiment une bonne leçon sur la façon d'aborder une course autrement, j'ai vraiment kiffé cet état d'esprit....
Quand je vois la pression négative que je met inutilement quand je suis seule mais que c'est stupide !