Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

lundi 27 juin 2011

Trail : Cross du Mont Blanc - 23 km avec ses 1900 de dénivellé....


L'organisation = des choses à revoir Quand on change radicalement de position entre le matos obligatoire qui tout d'un coup ne l'est plus, on peut rester quelque peu perplexe. Par ailleurs, à moins d'avoir appris le parcours par cœur, aucune indication de kmage parcouru n'est donnée, c'est pas grand chose mais cela aide quand même. Bien sûre la plupart des gens ont des montres multifonction ou des téléphone GPS qui indique tout cela, mais bon y'aura toujours des novices comme mes braves collègues de boulot, qui découvrent ce genre de manifestation et qui reste un peu déboussolé par le manque de repère autour d'eux. Même moi, je me suis fait piégée en voulant de pas courir avec ma montre et comptant uniquement sur mon téléphone branché en mode GPS qui lui a fait de la spéléologie au fin fond de mon sac et qui communiquait donc à ma couverture de survie le timing horaire et les kms de fait. C'est fou comme on se sent seule tout d'un coup quand on n'entend plus la voix nazillarde de la runkeepeuse qui vous fait réviser gratuitement en plus vos leçons d'anglais sur le temps et la distance.
Mais bon, voyons le côté positif de la chose, abandonnée à moi-même, et ne sachant toujours pas lire l'heure à travers le soleil dans le ciel, cela vous force au moins à faire un brin de causette au gens autour de vous pour savoir où on en est. Et cela sera les seules échanges verbaux que j'aurais eu en 3H30 avec le fait de saluer tous les alsaciens que j'avais reconnus soit à leur accent, soit à leurs tenus !
Autre souci au niveau de l'organisation, est le manque de ravitaillement au point d'accueil. Si on était allergique aux bananes et aux oranges, ou passée un certain timing horaire le risque d'hypoglycémie n'était pas loin, il fallait donc juste compter sur ces réserves personnelles, faut il encore être assez expérimenté pour emmener de quoi manger et même sur un 23 km ! Mais la encore une fois je dirais c'est la maturité qui fait toute la différence que ce soit en vélo de route, vtt ou autre, moi perso, étant une "mangeuse" je ne me laisse plus prendre au dépourvue quitte à emmener et trimballer 500 grammes d'alimentation, cela ne me dérange pas du tout. Donc pour tout ce qui n'avait pas pu se ravitailler correctement ils n'avaient pas d'autres choix que de prendre leurs jambes à leurs cous pour se nourrir du paysage, sublime à gogo, et essayer d'arriver au plus vite au sommet de la montagne.
Encore faut-il avoir échappés aux coups de bâton qui étaient interdits d’après le règlement mais qu’une petite partie de gens avaient quand même !!!

Bon passons au positif, ne soyons pas ingrats. Lors du retrait des dossards, voyons voire ce qu'il y a dans les sachets cadeaux :
- un tshirt, pas mal du tout, salomon le partenaire de la manifestation y est pour beaucoup, super enfin un vrai tshirt technique avec une bonne coupe (certes un peu grand pour les petites souris XS comme moi) dans lequel je ressemble un peu à quelque chose de féminin.
- Ahhhh la dernière mode, les gobelets soi disant écolo : le gobelet plastique. On en a un on est tout content mais quand c'est le 3 ou 4, on se dit encore un de plus qui va servir aux piques niques en familles mais qu'est ce qu'on devra boire alors....allez levez haut les verres, c'est l'heure de l'apéro, à la tienne, étienne !
- un ticket pour la descente en télécabine de Planpraz, whouais super, on va voire défiler en moins de 5 mn toute la dénivelé qu'on aura mis toute la matinée à faire ! Ca c’est juste pour se dégouter un peu…
- Le DVD de la course qu'on aura qu'en d'octobre 2011 - quoi en octobre il va falloir attendre si longtemps....
- le ticket pour le buffet d'après course où on a tous faillit tomber en syncope tellement il fallait attendre longtemps car certains philosophaient devant les gargantuesques plats de salade de carottes, de pâtes, de riz, de patates, de tomates, taboulé, les viandes, les fromages, les différents fruits du dessert, du gâteau, etc, etc, etc... Beaucoup choix, trop de choix !
- et le petit plus, la médaille du finisher avec laquelle on peut assommer quelqu'un si on sait s'en servir correctement !

La course, le parcours et les paysages super ! Même avec sa dominante ascendante, j'ai trouvé le parcours assez accessible. J'avais tellement appréhendé cette notion de dénivelé mais finalement tout c'est bien passé. J'en arrive à penser qu'il est bien plus facile à gérer ce type de parcours qu'à encaisser une petite Mac6 mais qui a autant de dénivelé positive que négative, ou alors est ce le fruit de mon entraînement ??? Note pour plus tard, refaire absolument le parcours de Niederbronn pour voir si mes genoux tiendraient cette fois ci !
Évidemment il y a eu des passages plutôt très chauds avec des gentils gendarmes pour vous rattraper si vous loupiez les marches à la via ferrata, des tous petits minis rikikis single avec l'immense vide du ravin à côté, ohhh tiens y'a encore de la neige la bas, mais bon, j'ai pas trop envie de voir si elle est vraiment fraîche...alors je regarde fixement l'horizon devant mes petits pieds...des montées bien raides et surtout une descente super technique dans un pierrier où chacun a dû penser qu'à ce moment précis, la cheville est la partie la plus importante de son corps...et pour terminer un petit mur, ohhh rien que pour le plaisir, avec une petite montée, plein soleil, on aurait cru qu'on était des poulets qu'on voulait faire rôtir avant de les manger tout crus sous les holàs de l'arrivée.

Ma course dans tout cela, finalement je m'en suis bien tiré physiquement. Je n'ai pas trop "souffert" de l'effort et cela j'en avais vraiment besoin suite à la mauvaise expérience de la Mac6. Riche des enseignements de mes maîtres, je me suis bien alimentée toute les heures, et comme d'habitude à chaque ravito, j'ai fait le plein du camelbag. Et qu'est ce que je vous sers avec cela nadia ? benn oui les gens vous connaisse tous ici et vous appelle par votre prénom, car il est marqué sur le dossard, et çà j'avoue cela fait super plaisir quand les gens hurlent votre prénom pour vous encourager, j'avais jamais connus cela, autant de fois entendre son propre prénom....Je suis plutôt contente de mon résultat mais loin d'en être fière car je n'ai pas cherché à faire absolument un temps pour une première fois. Je voulais être de retour pour les midi, et je suis arrivée avec 10 mn de retard, inadmissible, mes parents m'ont toujours appris à être à l'heure pour manger la soupe, au risque de ne rien avoir... et comme toute bonne alsacienne qui se respecte, l'heure c'est l'heure !
De toute façon cela a été très difficile, surtout toute seule, de m'estimer par rapport aux autres gens autour de moi. Étant parti en plus à l'arrière du peloton et voulant rester un minimum avec les collègues de boulot, je n'ai finalement que pris très tardivement mon rythme. Après c'était une longue quête pour remonter sur les autres personnes. En plus étant une manifestation de masse, parfois il est bien difficile de dépasser, et pour ainsi dire, on se pli au rythme des autres, mais évidement de temps en temps, on craque, on joue la kamikaze, en prenant des risques en passant à gauche le long du vide, mais ce serait bête de tomber ici dans les alpes dans le ravin, car je ne suis pas sur que quelqu’un m'aurait rattrapé ! Donc oui, dommage pour la satisfaction personnelle, il me manquait un poison pilote pour m'épauler, mais bon, même seule, je pense m'être bien débrouillée, et la prochaine fois, fort de ce bonne expérience, je ne pourrais que mieux faire.
Merci au boulot, merci à Isi d’avoir proposé cette sortie avec le taff, une superbe opportunité pour venir à bout du Mont Blanc, c’est vrai que je n’avais jamais pris part aux concours de pêche mais là je reviendrais !

2 commentaires:

  1. Ancienne VTTiste, je me suis mis aussi à la CAP ! Outre quelques courses 10 km et 5 km, et finisher au marathon de Paris.Nouveau défi, la course nature ou trail, je me suis inscrite au cross du Mont Blanc ! Au vu du blog qui est vraiment excellent, je suis à la recherche de conseils ou ficelles pour me préparer au mieux !! J ai l'intention d'inclure la Mac 6 dans la préparation !
    Que de souvenirs en VTT, notamment les Crapauds,la Forestière et la Transmaurienne... !! Bon courage et bonnes courses ! Lydie, aussi petit bout de femme , et V2 depuis peu !

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  2. salut lydie, aucun souci pour les conseils, envoie moi ton mail sur nadia.kurtz@wanadoo.fr, je te répondrais avec grand plaisir et pourquoi pas faire quelques entrainements ensemble car en 2012 je devrais de nouveau participer à la mac 6, j'y une vengence à prendre sur moi-meme, et le cross sera un objectif majeur aussi

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