Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

lundi 13 juin 2011

12/06/2011 Les mollets verts Phalsbourg - VTT 65km

Le RDV incontournable du vttiste. Présence en nombre du club de soultz, mais Yvan sera le seul que je réussirais à rattraper et côtoyer un minimum. Donc pas de photo de groupe, puisque chacun roule à son rythme, le chasseur de tête devant, les apprentis astanas le poursuivant de près, et les diesels à l'arrière....
Cette année, pas de nouveauté, on pars sur le même parcours que l'année dernière mais avec un terrain super bien sec (tout ce que j'aime !). Donc les sensations seront-elle les même que l'année dernière ou pas ? Comment analyse-t-on un an après une même rando, avec une donne légèrement différente (avec une maturité supérieure). Donc test, je fais mon récap et je relis mon CR de l'année dernière pour voir.

En tout cas, ce que je retiens avant tout du parcours dans l'ensemble est super positif : un peu de difficulté technique, mais c'est tout. Rien d'insurmontable pas comme dans leurs grandes années avec un cumul de passages dans tunnels, montées impossibles avec un vélo sur le dos car sinon il s'envolait par l'apesanteur, des traversées de rivières sur des ponts en cascade... Non, presque rien ! Quelques passages çà et là pour donner quelques sueurs froides aux gens récalcitrants comme moi à la technique en vtt, mais rien de plus. Que quelques montées, où j'ai délibérée marché sur certaines portions pour gérer mon effort, des descentes agrémentées de quelques grosses pierres pour calmer les plus fous ou divertir les plus trialistes, des racines tellement sèches que même moi je roulais dessus sans claquer des dents. Mais merci aussi à la météo complice sans qui je n'aurais pas tant apprécié ce terrain sec et agréable en terme de température.

Alors la difficulté était où cette année ???? Mais dans le comportement des autres con-génères en vtt. Heureusement pour moi, la séparation du grand parcours se fait dès le départ avec les autres circuits. Ce qui veut dire, que j'ai pu rouler sans stress sur 3 bornes, en chauffant le moteur diesel, sans me faire bousculer par les troupes de nerveux en puissance qui malheureusement nous recroiser quelques km plus tard. Aie, aie, aie, aie. Mais il faudrait vraiment obliger tous les fongios du vtt à faire les longs parcours, car cela les calmeraient peut-être un peu avant le premier ravito. Non messieurs, c'est pas le premier arrivé au ravito qui a gagné ! Non vous êtes pas des chiens de course, qui ont besoin de marquer par leur urine au contrôle, leur terrain : "yes je suis arrivé avant un tel, je prends vite une barre et je repars" au risque de rouler sur son pote qui n'a pas encore démarré lui...Je ne parle même pas du taux de chutes aux quelles j'ai assistée, par des malheureux moins adroits que leurs meneurs qui devaient aussi me dépasser et prendre parfois des risques complètement stupides, et qui se sont retrouvés par terre. C'est dur d'être un chien de file !

Bref après ce méli-mélo de vélo, passant à droite, à gauche, on bifurque enfin après le premier ravito sur la grande boucle du 65km, qui est la juste récompense de l'aventurier téméraire des longues distances, puisque nous avons droit à 90% de petits singles, trankkillllle, dans la forêt, slalomant entre les sapins, roulant sur des tapis d'épines bien moelleux pour le confort de nos roues délicates....presque des duvets ! A part le dénivelé en plus, il n'y a aucune grosse difficulté sur cette partie qui finalement passe très bien, et bien vite, midi passé la faim se fait resentir, j'ai perdu beaucoup de temps à essayer de ne pas me faire écraser dans la première partie, donc j'attends avec impatience ce second ravito.
Un peu light, il n'y a que le stricte nécessaire, mais c'est vrai, ici c'est bien la preuve, que lorsqu'un un parcours vtt est bien, finalement la majorité des gens s'en fichent de se qu'il y a à manger sur les ravitos....sauf moi, évidemment, je ne mange pas de ce pain là, enfin si du pain oui, mais comme il n'y en avait pas... ! La petite dame que je suis est exigeante, normale moi qui régale les petites oies passant à mon ravito de la Soultzerbike avec du 100% maison, chaque petit détail compte, et la faim motive bien des avis.

Bref ici on pédale, on ne mange pas, d'ailleurs, d'autres le disent TB, on ne va  pas s'éterniser ici, un petit bout de chocolat et c'est parti ! Petit combat avec mon camelbag, et c'est reparti donc pour une longue descente, mais whaouuuu, çà descend vite, j'en ai presque la chair de poule, de froid bien sûre ! Je commence à voir et croiser régulièrement du monde, certainement les premiers novices de crampes, n'ayant pas gérer leurs efforts pour passer sur la fin du parcours en toute quiétude. Pour ma part, j'en garde encore sous la pédale, je ne n'explose pas sur ces faux plats, même s'ils sont très ludiques, je n'ai pas envie de terminer embrochée dans les sapins et faire la guirlande en attendant qu'une bonne âme vienne me délivrer. Finalement le dernier ravito ne se fait pas trop attendre, l'odeur du barbecue suscite enfin tout mon intérêt, j'essaie d'en plaisanter, mais visiblement les braves dames du ravito n'apprécient guère la "rivalité" féminine. Ouhhh l'ambiance est hostile....heureusement le photographe du club, m'aide à ouvrir ma poche à eau, toujours aussi récalcitrante, et me sert bien gentillement, ahhh quelqu'un de sympa, merci mr, d'ailleurs je vous rappelle qu'il est interdit de me flasher en pleine descente, avec ma tête d'ahurie, quand je m'aperçois que je suis entrain de descendre des marches, et que je ne suis pas en talon aiguille sur un tapis rouge à Cannes, aucune chance d'ailleurs, comme de terminer de passer les marches sans poser pied à terre !!!!!!

Dernière partie du parcours, j'en garde un souvenir un peu houleux de l'année précédente où les gars du club étaient venus me repêcher et me mettre la pression, et pas dans les pneus....trop pourri le jeux de mots mais bon, on fait ce que l'on peut...aujourd'hui mon objectif était juste devant moi, puisque Yvan venait de quitter le contrôle à mon arrivée. Les dernières montées, les plus dures à mon sens, quand on a pas gérée sa rando, ahhhh mais le moral est excellent, je peste même pas sur les dos d'âne de racines, les passages dans les sous bois sont presque asséchés, je réussi quand même à me salir, un exploit ces derniers temps, mais c'est scandaleux faut passer dans des passages à guais mouillés !!!!. Yvan est juste dans l'épingle au dessus de moi, yes objectif atteint. Michel du club de saverne, me rattrape à son tour et décidera de rester à mes côtés jusqu'à la fin.
C'est bien.... comme cela, je passe un peu moins pour l'insociale à vtt, et je réussis même à lui parler tout en pédalant. Extraordinaire ! Super parcours, j'arrive même encore fraîche et dispo.

Bilan, en relisant mon CR de l'année dernière : j'ai pas l'impression d'avoir lutté contre la nature aujourd'hui mais juste bien progressé techniquement en fermant les yeux en descente en espérant que cela passe,
dans les montées les murs de l'année dernière sont tombés, enfin les portes se sont plutôt ouvertes sur un terrain bien propice à mes modestes capacités de grimpeuse.

1 commentaire:

  1. Salut!!

    Effectivement je parlais bien de toi dans mon CR, je m'excuse si je t'ai mal situé géographiquement.

    Sinon c'était une super rando, mais pas de grande nouveauté même sur le 45.

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