Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 17 octobre 2010

17/10/10 Trail : Montée du Wintersberg

Dire que je pensais que s'allait être un super WE. Un super WE de désillusion en cascade oui version les chutes du Niagara, mais sans les chanteurs, et pas de Chicky boum ! Pourtant j'avais pris les devant en anticipant le WE par une AM de RTT afin d'afin d'aborder sereinement cette fin de semaine.
Mais "Confiance est mère de déception ".
Premier coup de couteau par l'annonce de l'accouchement de mon nouveau vélo de route avec le retour des hirondelles.
Deuxième coup de canif à la lecture du cahier de devoirs de français de mon juju qui a entraînée un super marathon de devoirs complémentaires plus éreintant et stressant que n'importe quelle épreuve sportive au monde ! Et là j'en viens à un chapitre assez particulier d'illusions utopiques et de constats affligeants que madame nature et monsieur pas de chance auront mis au point. Pourquoi ne sommes nous pas tous égaux à la base face aux capacités sportives par exemple, ou au facultés intellectuelles. Pourquoi nombre de petits garçons rechignent à aligner quelques lignes de textes alors que construire un engin légo ne posera aucun problème ! Pourquoi nombre de femmes doivent aligner des kms d'endurance avant de pouvoir se confronter à la jungle masculine.
Merci Nature et Pas de chance.
Mais qu'est ce que cela peut-être énervant de croiser un collègue masculin qui courent 2 fois par un et vous met la pâtée, et même Hénaff, qualité premier choix SVP, dès le premier tour du stade.
Troisième coup de poignard, cette satanée montée du Wintersberg. Avec le recul, je pense que je l'avais bien trop préparée, et cela dans des conditions trop favorables. Je devrais savoir maintenant avec le recul que j'ai en endurance, que de toute façon j'y serais arrivée à la faire, tour de stade en plus ou pas. Donc contrairement à mon habitude ce matin, j'avais une ambition de chrono au bout.
Mais "Qui n'attend rien évite beaucoup de déceptions !", et si je n'avais pas fait un meilleur chrono en reco, j'aurais digérer beaucoup plus facilement cette journée noire pour moi.
Temps très couvert au départ, mais bon, je suis une vttiste all season à la base, donc cela ne m'émeut pas plus que cela. Sur la ligne ce matin : El Torero, El Furious, Olivier (de l'OH), mais bon à part à l'échauffement je ne les verrais plus par la suite...Première cette année, faut s'équiper du dosssard et d'un petit badge dans les lacets, et chic un peu de couleurs dans mes lacets, mais pourvue qu'il n'y a pas une branche qui va se coller dedans ! Cà part très vite, je n'arrive pas à avoir de bonnes sensations avant le début de la montée. Au contraire je lutte pour essayer en vain de stabiliser mon souffle. J'ai beau me faire quelques petits plaisirs égocentriques en rattrappant quelques coureurs dans la montée mais à aucun moment je n'arriverais à me caler avec le souffle pour pouvoir attaquer la descente à fond. Note pour plus tard me mettre à la sophrologie. En plus avec toute la pluie de la veille, la descente c'est un peu de la patinette et je n'ose pas trop poser les pieds à l'aveuglette au sol, et perds donc un temps fou en descente. Grrrr !
Par contre, y'a quand même un truc qui m'a fait bien sourire, c'est que je courais devant une star locale qui avait son propre photographe atitré qui la poursuivait avec son appareil sur le parcours. Bon cela doit être pour son presse-books, ou alors y' aurait-il un concours de miss beauté dans le monde du Trail ??!!!!
La dernière montée vers le stade marquera le classement final, et finalement le tour de stade ne sera qu'une formalitée. Ouf, à l'arrivée les vosigrunners sont gentils, le tshirt c'est pas uniquement pour les 150 premiers... en plus, une sympatique petite collation attend les concurrents. J'ai fais aussi mon premier essai douches collectives. Nummm c'est bien ce que je pensais, l'eau n'est pas très chaude !

Bon, pour achever ce terrible WE de M..... je refais une dernière séance de devoirs avec juju, pleine d'espoir...Une chose est sûre, c'est que le trail ne m'a pas assez fatiguée pour ne pas voir les fautes d'orthographes qui s'alignent sur le cahier. Tiens je devrais mettre un cardio pour voir si on peut attraper une attaque au son du mot dictée, ou devoirs...
Au final, pour aborder sereinement la semaine demain, j'ai cherché une maxime pour recharger les batteries après ces contre-performances :
La douleur, les déceptions et les idées noires n'ont pas pour but de nous aigrir, mais de nous mûrir...je vais méditer cela cette nuit !

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