Ou comment célébrer mon
enterrement de sportive....
Et quoi
de mieux pour cela que de faire un last run sous les poussières d’étoiles d’un
ciel doux d’hiver. Alors je rejoue la scène car ça c’est dans la vie rêvée pas
la réalité qui se passe sous la pluie et un adorable vent qui fouette le
visage.
Départ d’un bon groupe de noctambules en direction du Wintersberg mais
en version route…Alors mes pauvres cascadia n’aiment pas du tout, du tout, du
tout et me remercie de cette torture en me faisant deux belles ampoules. Sur
une portion de route de 3kms, alors même quand le matos est contre moi…que dire
que faire…Et ben courir tout simplement. Me laisser tremper à nouveau après la
sortie de dimanche c’est pas top sur le retour de bronchite.
Je
ne comprends pas trop bien les règles de conduite de ce groupe. Ne pensant pas
prendre la poudre d’escampette, je marque le rythme de début de course afin de
chauffer tranquillement. Bizarrement personne ne suit hormis mon pote nico
accompagné d’un autre coureur. Nonnnnn je ne fais pas mon insociable en traçant
à l’avant, je ne comprends juste pas pourquoi personne ne suit. On attend au
chalet que le groupe se rassemble afin d’entamer la descente en deux groupes.
Version road et single. A peine le temps de se mettre en route, que tout le
monde met le turbo. Avec nico, on ne recroisera plus personne avant l’arrivée
au gymnase. Ok j’ai bien compris que peu de personnes apprécient le plaisir de
la grimpette pour tailler si vite en descente. Soit, soit, soit….
On
arrive enfin au meilleur et le but de la soirée : vin chaud, knacks,
bredeles et autres douceurs après une bonne douche bien chaude…Bonne fin de
soirée de partages et d’échanges sportifs de nos divers horizons.
Allez
vive le trail, une petite page se tourne pour moi pour 25jours d’abstinences….
Ca
va être long…surtout quand la kiné et le toubib ne pensent pas pareil….
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire