Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

samedi 2 mars 2013

le bestaire animal le temps d'une sortie

Est-ce que je pourrais avoir une matinée de soleil ? A priori non ! Un peu moins froid. Moaisss léger mieux en tournant la page du calendrier. Mais bon, il ne faut pas pousser non plus, allez ce matin je vais défier les lois de la froideur, adieu le bonnet, et les gros gants on sort le mi saison frisquet et je laisse tomber même la veste. MY gode ! Mais quel pied nez à la météo, et oui j’ose de toute façon mon programme de la matinée va être très simple monter et chercher la dénivelé.

Pour m’accompagner mon Iphone que j’ai habillé tel le chiwawa à sa mémère d’un petit manteau d’hiver histoire qu’il ne prenne pas froid, ma banane et mon camelback. La musique à fond les écouteurs pour ne pas entendre le bruit des tronçonneuses et me donner un rythme de croisière…Capitaine Staubing tout le monde est à bord, lancer les amarres et le GPS….

Note positive la montée vers le Kiosque du Heidenkopf se fait totalement les pieds au sec, ouff mes trails touchent à nouveau de la terre et des épines de sapin. Mais quel bonheur !!!! Comme celui de la descente vers le camping, enfin on peux de nouveau serpenter les singles qui sont quand même pas mal ravagés par les sangliers. Oh tiens un écureuil qui grimpe à un arbre, est ce que ce serais enfin un signe de radoucissement ? Mais bon, ne restons pas en admiration devant le petit rongeur car sinon c’est moi qui vais débouliner direct à travers la forêt et prendre des raccourcis et ce n’est pas mon truc.


Histoire de rallonger un peu je décide de passer par le col du Wolfenthal. Les premiers mètres se font encore sur terrain sec mais bientôt ma vision « surnaturelle » d’un ours qui dévale la colline va changer la donne. Tiens ils ont aussi fait un programme de réinsertion de Bouba dans les Vosges du Nord !!! Bon je vais boire un coup… et voila t il pas que je comprends que c’est un gros rondin de bois qui s’avance vers moi et non un animal. Ahhh ces bûcherons qu’est ce qu’ils peuvent être comiques !!! Décidément ce matin y’a toutes sortes de traces d’espèces humaines…je ne suis plus habitué à cela. Mais bon cela ne va pas durer fort longtemps déjà j’aperçois au loin une belle montée toute blanche.

Au début on espère que le filet de terre brune de côté va se maintenir, on se faufile dedans telle une anguille mais bien vite tout le paysage sera de nouveau recouvert de neige et de plaque de glace…Et c’est reparti pour un tour de plus les pieds dans le blanc et en position de canard avec dérapage de contrôle. Je commence à m’habituer à ce genre de terrain et j’en arrive même à avoir des réflexes nerveux surtout en descente. J’ai de la chance car le niveau d’adhérence par endroit est même plutôt bon avec la neige qui fond et j’arrive à progresser sans trop de mal. L’arrivée sur le chalet de la Liese est une autre paire de manche. D’ailleurs le défilé de voitures sur le parking a transformé la place en une véritable patinoire. J’avais espérée faire la circulaire autour du Wintersberg sur des morceaux de terre, mais que n’est ni… !!!!

Ohhhh l’autre !!! Depuis combien de temps on n’a pas vue le soleil ??? Euhhh je me souviens même pas quand c’était la dernière fois et comme ça pèle depuis, comment cela aurait pu fondre ici !!! Qu’est ce que je peux être naïve des fois…J’ai l’impression d’être sur une patinoire et de tourner en rond. J’attends de voir les pingouins sur la banquise. Allez tant qu’à faire je monte à la Tour, histoire de voir s’il fait tout aussi froid là en haut. Heureusement qu’ils ont mis des rondins de bois le long des zigzags car sinon j’aurais été incapable de grimper. Ce n’est pas une chèvre à quoi je ressemble mais à une tortue en train d’essayer de prendre appuie sur les cailloux pour ne pas m’étaler sur place. J’ai pas encore téléchargé l’appli fusée de détresse et en plus ici la 3G ne passe pas. Donc quitte à être ridicule j’y vais mollo, d’ici à ce que quelqu’un me retrouve je serais toute desséchée !!!….Finalement la descente de l’autre côté sera beaucoup plus aisé car le tapis neigeux est resté.

Je prends le risque de descendre par le chemin du camp celte que j’affectionne vraiment tout particulièrement. Petite erreur de stratégie, autant le sentier est praticable, tiens ici la neige a disparue… mais les escaliers de raccord impossible…On dit le ridicule ne tue pas, et y’a pas un chat en forêt, alors c’est partie pour une partie de glissade tel l’Age de glace…et la drôle de petite bestiole c’est moi…les pieds à l’air en terre de me rattraper aux branches…Bon fini la partie de vaudeville, je décide de prendre le gros chemin et de me remettre à courir. C’est moins ludique mais au moins je peux enfin déployer mes petites jambes d'autruche. Frustrée de ne pas avoir fait mon petit single en descente, pour terminer en beauté, je décide de remonter la première portion du rectangle rouge. EHHHHH cela fait du bien au moral même si je n’arrive pas à grimper tel un chamois.

Ce n’est pas grave, je me consolerais en prenant un morceau de fromage et j’admirerais le dessin de l’animal, en me disant qu’un jour je troquerais ma robe de Belle des champs contre celle d’une Capra aegagrus, mais cela sera beaucoup moins sexy non ?

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