Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 24 mars 2013

Foulées des cuirassiers Reichshoffen


Pour une fois la météo a eu tout faux.. J'ai sortie et portée bien haut les lunettes de soleil tellement cela piquait aux yeux...Cela faisait tellement longtemps, je me souviens même plus ce que cela faisait de plisser les yeux pour regarder, ahhhh c'est pas bon pour les rides, décidément on peut pas tout avoir...mais du soleil un dimanche matin c'est inouie...même avec une température fraîche qu'importe !

Super parcours pour cette course nature....je la conseille vivement même si elle ne fait que 10 bornes.... il faut juste la compiler avec un retour au calme pour une seconde version plus sauvage.

Peu de monde au départ ce matin, c'est dommage car il y a beaucoup de convivialité sur cet événement. C'est une course qui tend à être connue. On y retrouve les habitués du bitume des courses populaires alors qu'on coure presque à 90% sur des chemins. 

Je suis très contente de découvrir ce petit coin de nature et de forêt que je ne connaissais guère alors que je bosse tous les jours à 2 bornes de là. Pouvoir s'émerveiller d'un parcours là où on s'y attendait pas voila les bonnes surprises des courses natures.
Avant je ne voyais qu'une nationale qui reliait Reich à Niederbronn, aujourd'hui je vois un joli brin de chemin qui permet d'admirer le massif du Wintersberg et celui du Wassenbourg. Je découvre même qu'une forêt permet de passer de Reich à Oberbronn par une série de bosse, voire même une montée.

La course quand à elle est très rapide et nerveuse. Des véritables montagnes russes, on monte, on descend et c'est reparti pour un tour. On a pas le temps de s'ennuyer un instant. Comme d'habitude ces derniers temps je cours à côté de mes pompes. Dur dur pour le moral,  surtout au vu des kms en plus que j'ai dans les jambes dorénavant. Je pense qu'il va falloir sérieusement revoir mes bases de sorties ou apprendre à en attendre moins.

Le chrono se termine et s'est reparti pour un second tour plus aventurier cette fois ci. Direction le parcours en sens inverse. Par contre n'ayant pas de ravitaillement je décide de couper par les bois pour rejoindre les champs le long de la nationale. Mais mon super sens de l'orientation en a décidé autrement et on s'enfonce dans la forêt plus féerique que sauvage. J'étais propre en terminant la course, mais me voila de nouveau en train de batifoller dans les chemins boueux. Pas de balisage au sol mais quelques restes de rubalise d'une marche populaire me font penser que le chemin mène quelque part. Ecoute et regarde la nature et tu retrouveras ton chemin. Oui les arbres parlent d'eux même, il n'y a qu'à les observer. Ils forment un pont aérien qui vous guident vers la sortie. Ouf nous sommes sauvés, on arrive à retourner à la salle et il y a encore à manger...

Merci à Didier de m'avoir supporté tout au long de cette matinée.

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