Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

vendredi 29 mars 2013

courir après les cloches de Paques

http://connect.garmin.com/activity/290219849
saverne-greifenstein-krappenfels-Brotsch-Haut Barr



St Vit par 5 degres en mars 2013
St Vit par 25 degres en 2012.....
SuperBBBBBBBBBBe parcours, véritable coup de coeur.
Modifier absolument le retour par la ville pour revenir via le canal...c 'est quand même mieux que de courir après les cloches de pâques....








Mais où sont donc passées les cloches de Pâques ?

Ayant encore gardée quelques séquelles de mon éducation un brin trop stricte de catho intégriste, partons à la recherche des cloches de pâques et direction Rome….euhhhh non plutôt saverne pour l’épisode 1 de ma quête.

Départ sous un soleil hésitant du château des Rohan toujours aussi majestueux et qui trône au milieu de la ville au beau sein des nuages qui viennent effleurer les ailes de l’aigle royale prêt à s’envoler dès que le printemps viendra s’installer en Alsace. S’il revient…aucune hirondelle en tout cas à l’horizon. Que l’hiver est long est cette année…6 mois déjà il me semble.

Premiers pas sur les berges du canal de la Marne où le soleil joue vraiment à cache cache avec les nuages. Tout est calme et silencieux à l’image de ces plaques de glace qui flottent encore sur l’eau. On devrait entendre les champs des oiseaux mais il n’en est rien. Hormis mon souffle, la forêt est bien silencieuse.

Première étape les ruines du château du Greifenstein où commence le magnifique sentier du GR bleu qui nous accompagnera jusqu’à Stambach. Début de parcours il fait encore frisquet, on ne s’attarde pas pour savoir si le griffon détient encore la princesse prisonnière tout en haut de la Tour. Nous n’entendons point non plus le son de la flûte de la Dame Blanche, encore moins de coassement du crapaud qui attend son baiser…Une autre mission nous attend, monter jusqu’au Krappenfelse où nous attend un lion. Qu’on ne verra jamais vu qu’on est passé qu’aux pieds des rocheuses….Au moins c’est une bonne raison pour y revenir.

Bien avant cela le premier point de passage sera la grotte de Saint Vit que je découvre émerveillée malgré un ciel tout gris qui a repris l’avantage. Heidi est elle passée par là ? En tout cas ce petit jardin alpestre me fait penser à elle. Ce paysage est vraiment féérique avec la petite tour qui prédomine à flan de colline tout le massif vosgien. Ben voila, on y est arrivé à retrouver une partie des cloches de Pâques. Mais celle-ci respecte son jeun imposé par le carême et aucun son ne retentira sur la forêt. Dommage j’aurais bien réveillée toute cette nature encore endormie par cet hiver qui n’en finit pas. Les perces neiges sont pourtant bien là à côté du règne des stalagmites…Les fleurs du printemps ont été plantée mais il manque cet air chaud qui doit libérer toutes les senteurs de la nature qui sommeillent.
Tant pis il faut encore chercher, repartons à la quête des cloches.

La suite du parcours est un réel enchantement, que des singles, des belles montées qui serpentent au milieu du bois, des passages sous des pins majestueux, des arbres torturés par la nature, et évidement l’apparition des restes de la neige en arrivant vers les Felses…
On terminera notre parcours par la traditionnelle descente vers le brotsch et le Haut barr. N’ayant pas trouvé notre saint graal, je me dis qu’on pourrait peut être trouvé le lapin de pâques et lui sonner les cloches pour lui signaler notre mécontentement.

Direction donc le clos de la garenne pour terminer notre sortie. Pas de lapin non plus. Même pas une poule à qui on aurait pu prendre un œuf en guise de récompense. Rien on rentre donc bredouille de notre aventure.
Il va falloir chercher notre butin sur une terre plus sainte alors…patientons jusqu’au dimanche de pâques et suite de l’aventure...

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