Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 17 avril 2011

17/04/11 Mac 6, Trail 24km, mon petit Défi des Vosges....


Le parcours, rien à redire

Journée magnifique pour cette première MAC6, le parcours vraiment très sympa, j’ai bien aimé les petits singles à travers les myrtilles, je me serais presque cru dans une aventure de Charlotte aux Fraises, sauf que la saison est bien trop précoce pour récolter les fruits. Niveau « découverte », parfait aussi, on court tel un Indiana Jones à travers la forêt et les épines de sapin, parfois on a envie de prendre un coupe-coupe pour tailler les branchages qui viennent nous chatouiller le visage mais il n’en ai rien… Malheureusement certains passages sont tellement étroits et techniques, impossible de dépasser, tant pis, on se ménage les guibolles, et on profite de l’instant présent…

Mon premier trail sur une telle distance = apprendre à prendre des coups... comme rambo

Sans entraînement spécifique, verdict sans appel et sans surprise (pour la simple sportive que je suis…), je me suis ramassée comme il se devait, sans pelle mais avec le reste des feuilles mortes de l’automne…Mmmmais pourtant je suis très contente de moi, car finalement j’ai eu le gâteau sec mais sans la crème, la chantilly et la cerise au kirch….C’est comme si j’avais assiégé le château mais sans pouvoir y résider, donc oui je me sens « conquérante » du Wintersberg, mais pas victorieuse du petit défit des vosges…
Explication de texteDans ma tête, avec le profil du parcours, je n’avais qu’une idée en tête avec une stratégie de course très simple, ne rien lâcher avant l’arrivée au pied de la tour, puis après gérer la descente au mieux….Donc oui, je suis arrivée à tenir, plus ou moins bien, sur toutes les difficultés des ¾ du parcours, nous étions un petit groupe à courir ensemble, les uns rattrapant les autres dans les montées ou les descentes selon le choix de ses armes physiques.

Mais finalement la dernière étape fut la plus longue et la plus terrible. La majorité se sont taillé la bonne part du gâteau, logique, 7km avec une dominante de profil descendant puis l’arrivée. Moi je n’avais même pas imaginé une seconde, ne pas pouvoir courir dans la descente, mais la brusque réalité de la souffrance du débutant est bien là et ainsi sonne le glas…et celui la se manifeste, comme dans un dessin animé, par un petit être invisible qui vient près de vous, d’abord vous mordille gentiment le mollet par une petite crampe au mollet, puis vous achève avec son violent coup de marteau dans les genoux.
En plus sur la première partie du parcours, déjà moralement j’avais perdu des balles inutilement, j’aurais pu refaire tout le cours d’anatomie de formation des ampoules, et des parades du pied pour essayer de se positionner autrement. Avec le recul, je me dis que ces petits exercices de styles, ont certainement influencé sur la pression du mollet et contribuer à la chute des « genoux » après les montées…

La descente d’enfer ou en enfer…
Arrivée à la tour, je suis certainement la seule qui est refait le plein de son camelbak. Ehh oui j’ai quand même réussi à boire plus 1,5 litres et on me demande si il est encore nécessaire de refaire le plein !!!!!. Bhennn oui, pour moi, fondamentalement les crampes surviennent avec une mauvaise hydratation, donc la prochaine fois, tant pis, je boirais jusqu’à 2 litres entre les ravitos, mais en tout cas, j’aurais essayé de mouiller ma crampe. Et puis je ferais comme tout le monde, je mangerais même sans faim, je me moquais des abonnés au gel et barres en tout genre, et bien cela aussi il va falloir changer, le trail est après tout le bûcheron de la route, faut que cela tienne au corps, pour tenir l’esprit…
Ahhh cette tour de Babel, je l’ai tant attendue et espérée pour finalement « chuter » totalement en descente. Et quand les genoux flanchent, y’a plus rien à faire et pire encore en descente. Que c’est terrible cette frustration de « travail » accomplie pour rien, enfin si se traîner tant bien que mal sur les derniers kilomètres, et en arriver à penser que si c’était plat ou si cela montaient serait finalement encore mieux, car de toute façon, faudrait marcher…Mais non…faut essayer de courir. Le portable commence à sonner dans le sac, c’est bon je sais déjà que je suis hors délai, même pas besoin de regarder sur mon chrono ! Les derniers concurrents vous dépassent vous jetant quand même des notes d’encouragement, autant que les premiers du Grand Défis, passant à côté de vous, très alèses encore dans leur course. Sur les derniers km, heureusement JC vient me secourir moralement, et va même jusqu’à me porter mon sac jusqu’à l’arrivée. Rien que pour son geste,  je ne m'écroulerais pas devant lui, et je la franchirais cette ligne...pour jeter mes chaussures le plus loin possible !

Ce que j’ai pas apprécié….
outre mes chaussures, mes ampoules, mon tshirt trop court pour supporter les frottement de mon sac serré déjà au maximum, mon mollet droit, mes genoux et mon mental pas assez fort pour outre passer la douleur….
- les gens qui jettent leurs mouchoirs en papier dans la nature et qui font comme de rien été quand on leur crie dessus
- les gens qui coupent le parcours à travers les bois ou les virages…
- tous ces gens qui ne souffrent pas d’une once de transpiration alors que eux aussi c’est leur premier trail et qu'ils ne s’étaient pas entraînés non plus !!!
- le manque de Faire Play des gens dans les singles, qui t’empêchent volontairement de passer, car eux ne veulent pas prendre de risque ici, alors tu attends ….d'ailleurs eux je vais les envoyer en stage de vtt, en descente, à l’avant des copains qui vont leur mettre une de c’est pression pour pouvoir dépasser, eux aussi vont apprendre à se jeter dans les fourrées !
- les journalistes qui vous interwievent à l’arrivée alors qu'on a une tête d’ahurie totale, et un débit de paroles digne d'une zombie vue la situation…
- un classement scratch qui n’en est pas un, avec un temps faux pour ma part, si si c'est possible même avec une puce électronique et bien que cela soit en ma faveur c’est terriblement gênant quand même…

Alors prête pour retenter l'expérience ? Il va bien falloir s'y remettre, le mont blanc c'est dans 2 mois, soit 6 semaines pour se fortifier des genoux à la rambo qui devront endosser bien des montées...et les ampoules je n'osent même pas y penser, de toute façon c'est bientôt paques, je peux continuer à marcher sur les oeufs.

Vidéo de la déterrée sur Alsace 20 : http://www.alsace20.fr/video.php?id=2421

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