Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

lundi 27 mai 2013

Course des Lavoirs

http://connect.garmin.com/activity/318318846


Seconde édition de la course des lavoirs pour ma part. J'avais ardé un très bon souvenir de l’édition 2012 alors c’est avec un très grand plaisir que je reviens ici.
Même avec certainement presque 10° de moins par rapport à l’année dernière. Le parcours, il me semble, est identique à celui de l’année dernière. On peut schématiser celui-ci en deux parties : une première partie montante vraiment très ludique et sympathique sur des petits singles comme je les adore et un retour sur chemins roulants pour ceux qui aiment envoyer en descente sans prendre de risque.
Ma course no comment…. c'est comme les essais de lancer de fusées. On aime en parler quand elle décolle mais pas quand elle reste dans les startings blocks. 18kms de questionnements sur moi-même c’est longs….

Organisation au top (hormis le problème de rubalise qui disparait), voila encore un club qui permet de faire une course à un prix raisonnable avec un sandwich à l’arrivée pour se requinquer, une rose pour les femmes et un vrai Tshirt rose girly qui ressemble à quelque chose. 

lundi 20 mai 2013

Pentes et côtes de wissembourg

http://connect.garmin.com/activity/315459342


Déjà pour le jeu de mot à deux balles, j’adore !
Après le choix du parcours : pas mal. On se croirait presque sur un urban trail avec la longue distance en moins. On enchaîne bitume et chemins, maisons alsaciennes et remparts historiques, du plat le long de la rivière aux montées en escaliers sur pierres glissantes.
Enfin la météo, comme d’habitude de la pluie qui transforme le circuit en un véritable cross par endroit.
Et le clou de la journée, enfin une bonne idée de cadeaux qui change du traditionnel Tshirt qui me va si rarement, un sympathique sac de sport noir où je peux arriver à me mettre dedans quand j’aurais retrouvé mon poids de forme !

La course
Beaucoup d’ambiance sur cette rencontre sportive du nord de l’Alsace rassemblant pas mal de clubs locaux. OH morsbronn venu en force et départ groupé avec le 5 km permettant de courir un peu avec les collègues. Enfin un peu, pas longtemps non plus. Surtout quand les collègues passent à côté et éclaboussent d’autant plus que si on se baignait directement dans les flaques ; on serait moins crotté. N’est ce pas Sandrine….ohhhhh la vilaine fille qui adore la boue.
Je prends le départ avec Christophe qui se chargera de l’allure. Mais comment dire. Quand on n’a pas les jambes et le mental difficile de tenir le rythme. En plus dés le départ je chauffe trop vite, et oubliant de mettre un tshirt et joue les playmettes en brassière. A défaut de briller par les performances sportives autant reluire par autre chose….
Désolé Christophe de ne pas avoir tenu la distance …j’espère que sur la prochaine course que nous ferons ensemble, je serais plus optimale.

samedi 18 mai 2013

C’était bien le pont en ce we d’automne….

…Comme dirait l’autre : y’a plus de saison ma bonne dame !!! 
Mais siiiii nous sommes repassés de l’hiver à l’automne avec un détour rapide par l’été par l’unique journée de soleil et de chaleur en ce samedi 18 mai. Donc je n’hésite pas une seule seconde, et je fonce en forêt pour une petite séance de duathlon sur le Liebfrauenberg. Je pars bien décidée à affronter la boue collante pour travailler au mieux ma motricité et faire fonctionner la moulinette. 

Je suis d’ailleurs étonnée que le terrain ne soit pas plus marécageux et m’amuse à rouler à pleine roue dans le bourbier. J’affine mon bronzage terre de glaise à souhait à défaut de prendre le soleil.

J’avais juste oublié un petit détail, c'est ue le vtt ne supporterais peut être pas autant que moi les passages fangeux maintenant que je n’ai plus d’assistance technique.
Ohhhhhh lallllaaa la galère, pourquoi un dérailleur ne tient pas deux sorties de suite sans être bichonné et révisé !!!!! Bon cela m’aura permis de monter sur le grand plateau et d’amortir le prix des dents qui glisse dessus. Petit détour par Pfaffenbronn en essayant de trouver une vitesse qui tienne sur le dérailleur mais il n’y a vraiment plus rien à faire…quand la machine a le hoquet, tousser ne sert à rien. Essayer de comprendre d’où vient le problème est totalement inutile. Quand on a aucune compétence mécanique, faut juste adapter le parcours au cycle de pédalage. Bon cela devrait donc le faire, je connais le terrain et décide donc de prendre du roulant pour redescendre. J’avais omis aussi un petit détail, nos amis les bucherons. Tiens un petit panneau qui prévient du débardage, mais bon cela va passer…
Règle n°1 dans ces cas là, surtout rester dans la trace du tronc qu’ils ont tiré sur des kilomètres et des kilomètres pour garder de la motricité...
Règle n°2, ne pas vouloir changer de vitesse en tirant brutalement sur les cuisses quand le tronc traine en plein milieu du chemin…..
Règle n°3, pleurer un bon coup quand la chaine se retourne et bloque le dérailleur….
Alors oui le vtt c’est super, sur terrain sec et sans problème mécanique. Heureusement qu’il fait beau aujourd'hui les oiseaux chantent, la forêt sent bon le pin frais, et les petites fleurs s’étendent le long des sentiers….que du bonheur pour enchainer avec la course à pied où mes lacets ne devraient pas me faire défaut et entrainer une casse moteur….
Finalement courir c'est plus accessible comme activité sportive…
http://connect.garmin.com/activity/315459287

lundi 13 mai 2013

Test les nouvelles Glycerin Brooks 2013


A peine deux ans, et voilà déjà que les Glycerin commencent à rendre l’âme et surtout des bout de tissus. Petit tour rapide sur le marché des chaussures de running et premier constant la flambée des prix….Difficile de trouver une bonne paire de pompe sous la barre des 100 euros.
Voir donc sur le net les promos. Encore un défit à relever quand on chausse du 36.5….De toute façon brooks je suis, brooks je reste. Après quelques recherches, je trouve mon bonheur sur un site allemand 21run.com. Commande passée facilement même si l’allemand n'est pas bien traduit mais la livraison à ma grande surprise est faite en deux jours express.
Quel plaisir de trouver ce paquet dans ma boite aux lettres à deux jours du semi de strasbourg.
Remarque 1 : on peut faire le ménage avec…cool elles sont très polyvalentes les nelles glycerin 2013….
Analyse des autres évolutions.
D'abord le look. Y’a vraiment rien à redire, elles sont trè
s girly avec ce mélange de rose et de gris. On peut oser les mettre avec une robe, même si cela peut faire rire votre ami.
Après le confort. J’ai vraiment l’impression que cela a été encore amélioré. Le pied glisse à l’intérieure telle cendrillon dans son chausson en ver. Les lacets sont d’une douceur extrême, on pourrait se carresser avec telle une plume.
Le system d’amorti est toujours le même techniquement mais passer dans des chaussures neuves est très significatif pour le ressenti. Au final après le test du semi, aucun souci, vraiment brooks c’est du happy run. 

dimanche 12 mai 2013

Semi, Courses de Strasbourg

http://connect.garmin.com/activity/311523536

Une première pour moi alors que je n’étais pas prête du tout pour faire cette course. Mordre du bitume sur 21km n’est pas quelque chose que je trouve d’attirant.
Mais enfin bon, il faut savoir ouvrir ses horizons et pour décrier une épreuve sportive il faut bien d’abord la faire. Même si cela n'est n aucun cas un des mes objectifs sportifs, me voila donc enrôlé dans cette course avec Didier à mes côtés pour me soutenir.
Niveau de confiance d'avant course, plus bas que terre vue la façon dont je me déplace depuis quelques temps sur mes petites jambes quand il s'agit de courir. La veille sur une petite séance de bike&;run, je tapais du pied tel une séance de claquettes irlandaises. Rien de rassurant donc.

Arrive donc le jour de la course, hasard, le matin en y allant il pleut comme vache qui pisse.
Tiens donc ! Mais my gode, mon brushing va être complètement défraichit, et mes nelles chaussures mouillées, je vais ressembler à quoi…On court quand même en ville ! C’est dimanche en plus, il faut s’habiller un peu classe et en plus y’a du monde….
(Nb pour plus tard oublier le cuissard noir décathlon qui remonte de trop quand on court et qui irrite l’entrejambe, et en plus vous oblige à marcher comme une cow girl au boulot le lundi...)

Et quelle foule d’ailleurs ! Je n’arrivais pas à palper ce qu’était une manifestation d’une telle grandeur mais en se faufilant dans les sas de départ, on peut dire en effet que c’est impressionnant…
Du monde partout, tout le temps, des animations, des coureurs, un public très nombreux malgré le temps automnal…une course de ville quoi !


Mon première expérience de semi….
Le départ déjà en soi est très bizarre. Un coup de feu retenti mais on ne bouge pas avant les 500 premiers mètres. Allez déplacer un tel troupeau en ville au son des cloches….Difficile… Quoi qu’il en soit, il faut chercher et tailler dans le vif pour trouver son rythme. Encore plus difficile. Ca court de partout et à tous rythmes, sans vraiment partir franchement. Maitre mot décanter et rattraper le drapeau des deux heures, puisque c’est le temps que je pensais faire.
Finalement arrivée devant ces porteurs, l’allure ne me convenait pas non plus, et, surtout il y avait trop de monde autour du pot de confiture. Exit de jouer les mouches, je prends un peu de distance et zou en avant.
Qu’ils m’ont paru long les 10 premiers kms. Je cherche un rythme de course et de souffle que je ne trouve pas. On a beau passer dans les « beaux quartiers » de Strasbourg, cela ne m’aide guère. Petite baisse de régime à mi parcours. Je me rends compte que je n’ai à peine fait la moitié et que la route est encore longue jusqu’à l’arrivée.

Petit coup de blues, qu’est ce que je fous là….bon je vais essayer de manger un truc et boire un coup pour me rebooster un peu. Je dis définitivement non au gel (formule classique) d’antioxydant d’overstim trop difficile à téter. A part réussir à l’ouvrir et le garder en main, niveau nutritif zéro.
Manu, un collègue de l’OH me rattrape d’ailleurs à ce moment là et me demande de ne pas lâcher le rythme. Mais où vais-je, que suis-je ??????

Heureusement on arrive dans un coin de verdure au château de Pourtalès…ahhh enfin un peu de forêt, et me revoilà ragaillardie pour continuer sur ma lancée. Ahhh je retrouve un peu de campagne en ville, un parterre de terre, des flaques d’eaux à éviter pour ne pas salir ses chaussures et être présentable à l’arrivée…
Bref un peu de bonheur et de joie reviennent en moi. La fin de parcours m’a paru très longue une fois revenue sur le bitume. Chaque km avalé me rapprochait positivement de l’arrivée. J’ai beau regarder autour de moi, cela m’angoisse de voir tous ces coureurs tellement à l’aise en train de courir alors que moi je reste crispée sur mon effort. Et qu'est e que le dernier km était long…Au final un temps honorable pour quelqu'un qui n’y croyait pas un instant.

Je te remercie didier de m’avoir attendu et pousser jusqu’au bout du parcours. 

mercredi 8 mai 2013

8 mai Victoire 1945… et sur moi-même ? non…


Vive les jours fériés et le soleil qui se fait trop rare en alsace ces derniers temps…
Après une séance bien laborieuse de cap la veille avec les copains de l’OH, aucun doute ce matin, il faut retourner sur le vtt et commencer les enchainements avec la cap en vue de la préparation de l’xterra en juillet.
Je ne sais pas pourquoi mais je pars avec l’idée en tête que le terrain est plutôt sec en forêt et que mes pieds ne toucheront pas le sol.
Je sors donc les chaussures d’été bien blanches et zou en avant sur un petit circuit que je maitrise all dente. Plaisir enfin retrouvé de retourner sur le vtt mais avec rien dans les cuisses pour monter confortablement. Bien vite je me fais rattraper par la réalité du sol qui est complément détrempé et labouré par les grumiers. Véritable saccage sur ce bout de sentier qui mène au col du Wiep. J’étais de couleur chair en partant et me voilà recouverte de boue de haut en bas. Je pars en guerre en ce jour de Victoire et mon ennemi sera la Saleté. Mais la défaite est au bout du chemin. Je n’ai pas les armes pour lutter contre elle. Je sonne l’armistice.
Et bien bravo, comment je vais faire moi pour nettoyer mon vtt en rentrant….Pourquoi les gens construisent des apparts sans faire des points d’eaux à l’extérieur ! Il faudrait créer un label éléphant bleu pour les sportifs…
Retour de parcours par un chemin plus roulant, histoire de tirer autre chose que de la boue, puis enchainement par une petite séance de cap.
Je n’avais pas encore salie les trails alors autant y aller franco histoire de rentabiliser les galères de nettoyage. Je voulais aussi voir si j’avais pu récupérer de la veille et le constat est bien vite affligeant. Rien dans les mollets. Je n'arrive pas à avancer. Je crois vraiment les copains quand ils me traitent de grosse ! Ce serait donc un début de piste…

lundi 29 avril 2013

Trail des balcons d'Azur

http://connect.garmin.com/activity/305315900

Mandelieu, son château, ses plages, ses mouettes, la chaleur, 300 jours de soleil par an…et un we pluvieux celui du 28 avril ! Forcément j’y suis allée pour courir mon premier trail dans les alpes.
Le programme : Les Balcons d’Azur… bleu azur comme la couleur du ciel en temps normal ou celle du parapluie qu’il faut ouvrir pour ne pas être trempé ?!....

Bref je commence à avoir l’habitude du sale temps sur mes courses phares et je m’équipe en conséquence. Mes petits gants, mon bandeau, mon parapluie, mes bottes de caoutchouc, mon imperméable et mes chaussettes jaunes et rouges à petits pois…..
Dommage d’avoir fait autant de km pour trouver le même temps de canard que dans le nord mais heureusement il ne faisait pas aussi froid. Je ne vais quand même pas dire que nous avions eu une pluie tropicale mais en tout cas rien d’insurmontable pour des alsaciens qui ont connus un hiver de 6 mois cette année.

Ici le trail est monnaie courante, chaque semaine il y a une manifestation sportive. Finalement l’équivalent de nos courses populaires sur route de 10km sauf qu’ici il faut mordre le caillou.
Mon dernier souvenir de cette région remonte à plus de 10ans, sauf qu’à l’époque j’étais sur un vtt et je m’étais juré de ne plus me casser ma bosse sur ces terrains bien trop techniques et chaotique à mon goût. Alors voyons ce que cela donne en version trail.
Au programme un peu de dénivelé : 1800 en positif. Pour cela j’ai misé sur une bonne préparation alimentaire (à défaut du physique…) exit les salades, la choucroute et la tartiflette, bonjour les pâtes, le thon et le malto…3 jours à me balader avec ma bouteille à en attraper une tendinite….La prochaine fois je me greffe directement le camel sur le dos.
Résultat du régime presque sportif, pas de crampes ni de bobos. C’est sur à l’allure que j’allais j’ai bien gérée. Mais au final il y avait quand même moins de dénivelé qu’annoncé mais j’avais l’impression qu’en descente il y en avait beaucoup plus !!!!

Les paysages difficiles à dire sous une pluie de nuages…quelques beaux panoramas entre deux cumulus mais les senteurs provinciales étaient là. Superbes singles à gogos, des montées vertigineuses en mode via ferrata, j’ai adoré….des descentes en cordes où il ne faut pas se louper, j’ai trop flippé….et de la caillasse partout. Difficile dans ces conditions de profiter du paysage.

Les montées sont longues mais plaisantes et les descentes sont infernales. J’admire tous ces coureurs qui survolent ces cailloux. Moi j’essai de préserver l’environnement au maximum et pose mes pieds avec délicatesse entre les pierres et c’est dingue le temps qu’on peut perdre en procédant de la sorte…
Choix du parcours super (si je ne tiens pas compte de la caillasse en descente…). Mais vraiment de très belles traces au travers la montagne qui ont été balisées spécialement pour les coureurs.


Les points négatifs
Côté organisation, je pense que les sudistes ont bien des choses encore à apprendre. Pas de réel espace d’accueil, pas de douches, pas de vestiaires et le parking à 2km à pied. Alors ok faire le départ sur la plage à côté du château c’est magique mais question confort surtout quand il pleut c’est bien rudimentaire.
Les ravitos sur la course : ahhhh la pièce jointe que je ne suis pas arrivée à ouvrir le jour d’avant la course c’était pour prévenir qu’on serait en autosuffisance…curieux comme façon de procéder, ben heureusement que j’emmène toujours à manger car à force de sucer des cailloux j’aurais gagné mon ticket d’entrée pour Kohlanta…
Le choix des contrôles n’était pas non plus très opportun surtout quand il faut attendre 15min en montée car le pointeur se trouve au sommet…le pauvre !
Un grand merci à Didier de m’avoir emmené et fait découvrir ce trail, pour être resté avec moi tout au long du parcours et de m’avoir supporté jusqu’au bout de cette aventure…ce qui est aussi une épreuve en soi….

lundi 22 avril 2013

Vtt randonnée de la Petite Suisse à wasselonne



En résumé super parcours, super accueil; rando plus que phare....la perfection de la rando VTT selon les grands Tétras de Wasselonne....
Que dire de plus de cette première sortie VTT de l’année…hormis que c’était vraiment un très beau parcours, pas trop technique mais des singles fabuleux…


La météo affichait plutôt grise mine, heureusement d'ailleurs inon cela aurait été trop beau. Une sortie que je qualifierais digne d’un film de Jean Paul Jeunet
Le décor est planté d’emblé, cette même couleur jaunâtre, un poil sombre où se mêle des paysages grandioses et poétiques. Des rencontres fortuites et inédites qui agrémentent ma sortie et rendent mon cheminement plus que plaisant. D’ailleurs ce n'est pas une randonnée vtt que je fais mais un véritable parcours épicurien.

« Pas de repos pour Billy Brakko…. »
Au départ de Wasselonne, quelques craintes pèsent sur moi, je pars seule, pas forcement très rassurée quand à la santé de mon pneu. Pas de folie aujourd’hui je retourne enfin sur le vtt et je tiens à rester assise dessus sans casse. Je m’arme bien sur des outils indispensables de premiers secours mécanique mais ne sachant absolument pas m’en servir ! Ohhh jouons la carte de la femme blonde au cas où…sauf qu’’il n’y a pas grand monde sur les chemins.
Je croise assez rapidement un vttiste qui s’égare dans un premier virage et on commence à arpenter les chemins ensemble. Enfin on commence plutôt à attaquer la première longue montée qui nous ramènera au premier point de ravitaillement, fort nécessaire, puisque cela faisait une petite heure que je n’avais pas mangée…
Très belle montée, bien progressive et qui se termine par un single qui devient de plus en plus technique pour terminer à flan de rochers.
Première étape gourmande, je m’attaque aux verrines, histoire de rester sur du light pour la suite. 


« La cité des enfants perdus »
Changement de cap et direction la vallée des Thal….quelque chose…. pour prendre le départ des pistes de ski de Pandour. Les petits pois vers ne tardent pas à me rattraper mais la cavalerie s'emballe  le rythme s’accélère sur un faux plat montant avant d’attaquer une belle descente. Jeu de veste et plus de veste et que je remets la veste. On perd 4° degrés dans la descente et on commence davantage à s'engouffrer ans la forêt aux travers de splendides singletracks par delà lesquels on aperçoit des petits villages nichés au fin fond de la vallée genre….La cité des enfants perdus…
Je suis bien contente d’arriver de nouveaux à la civilisation surtout que cela faisait bien longtemps que je n’entendais que le bruit des oiseaux…
Seconde étape gourmande, je m’attaque au café et gâteaux qui fondent dans la bouche, miam un délice le fondant au chocolat…«Délicatessen…»

« Micmacs à tire-larigot »
Le plein de magnésium fait, je repars en compagnie des frérots Schimpf, attaquer la montée de la schleiff. Règlement de compte de bonne conduite au détour d’une descente avec un « Alien » (ehhhh oui même Jeunet s’est aventuré dans ce film…) qui n’hésite pas à nous pousser pour arriver en bas en premier. Faut quand même être stupide pour se prendre la tête un dimanche matin en faisant une randonnée et non une course…et en plus le gars il trouve cela normal…Bref il y a des imbéciles partout.
Continuité de belles grimpettes, toujours et encore sur des chemins magnifiques avant d’arriver au sommet. On remonte l’air de rien en termes de température mais quelques crachoilles m’attendent sur le prochain stand de dégustation. Il est temps de passer aux choses sérieuses et on fait péter les Big Macs de jambon- fromages avec quelques fruits frais histoire de varier les plaisirs dégustatifs et de m’alourdir pour la descente….

« Le fabuleux destin d’amélie poulain »
…et il faut bien cela car il va falloir que je reste sur le vélo puisque tétras Domi m’escortera pour rejoindre la salle. Zut !!!!! C’est un très bon descendeur qui survole en plus la caillasse. Est-ce qu’on peut encore le charger d’un peu de sciure pour le handicaper dans la descente !!!…Je suis sûre qu’il faut rebaliser correctement les intersections pour ne pas se tromper.
Mais comment je vais faire pour le suivre…Moi les cailloux je les respecte. Je choisis ma trajectoire, je les évite quand c’est possible et zig zag à souhait pour descendre tranquillement….Mamamia….Allez je suis montée faut bien affronter la descente, tel est mon destin !
Comme mise en bouche petite ascension d’un pic rocheux, vélo sur le dos…merci les tétras pour cette variante aérienne cela faisait longtemps que je n’ai pas joué à Cliffhanger, puis séance sensations trop fortes dans une descente…où je constate vraiment la différence de vélo entre mon modèle XC et celui beaucoup plus freeride de Domi. En fait j’ai l’impression d’être un petit poussin assis dans un panier à l’avant à côté d’un descendeur assis sur un chopeur….Bon finalement à pied cela passe bien aussi !

Agréable fin de parcours le long de la Mossig, histoire de salir un peu le vtt et justifier le lavage à l’arrivée… Chouette j’arrive enfin et le soleil sort de dessous les nuages…

dimanche 14 avril 2013

Mac 6 Niederbronn

http://connect.garmin.com/activity/297882733

Les années se suivent et ne se ressemblent pas…J’ai essayé les courses avec une bonne préparation mentale et physique, alors place maintenant à l’improvisation libre. Pas d’objectif de chrono aujourd’hui, zéro pression donc je me dis que cela devrait aller.

Faute 15-O nadia

Petits tours de chauffe autour du stade juste de quoi prendre conscience que c’était une erreur de faire du vélo de route hier. Quoique non, après réflexion, je n’arrive pas fraîche et dispo alors qu’importe de toute façon je serais loin dans les classements….et pouvoir faire du vélo la veille d’une course est une liberté que je m’accorde avec beaucoup de grâce.

Cela me fait trop plaisir de redécouvrir ce parcours par temps sec, toutes mes anciennes recos ont été faites dans la neige alors cela fait du bien de monter sur une terre bien sablonneuse.

Je me souviens que l’année dernière je n’avais pas tellement apprécié le parcours tellement j’avais la tête dans le guidon voulant à tout pris améliorer mon temps. Cette année j’ai l’impression de faire un autre circuit, certainement du au fait d’apprécier chaque km de sentiers que l’on emprunte. Il est vrai que le temps estival y est aussi pour beaucoup. Attention sortez les crèmes solaires, premier coup de chaud en vue…

Faute 30-0 nadia

La course difficile en elle-même. Les coureurs partent toujours très vite et on a vite fait de se faire happer par la foule. La où on pourrait courir ça bouchonne à gogo…j’en fais les frais à plusieurs reprises essayant de me faufiler sur le talus mais ce n’est pas du goût de tout le monde. Je crois que c’est la première fois que je me fais engueuler par une bonne femme car je l’ai dépassée de cette manière. Après tout cela me regarde si je n’ai pas envie de renifler son cucul dans la montée… J’essaie de ne pas me mettre martel en tête pourtant que c’est dur aussi moralement de se faire rattraper par les copains qui reviennent du challenge des Seigneurs encore plus frais que moi. EHHHH un peu de respect là les bâtonneux, y’a des petites joueuses comme moi qui essaient d’avancer du mieux possible…Mais comment ils font !!! Ils m’impressionnent ces messires.

Autre catégorie de gens qui m’en mettent plein la vue ce sont les minimalistes…courir juste avec son short et ses runnings. Pas de gourde, rien à manger et eux ont zéro crampe. Mais comment ils font ! Moi ma course s’est arrêtée au KM 18, plus de mollet droit et pourtant j’ai mangé et j’ai bu….Bordel de bordel ! J’en viendrais donc jamais à bout de ces crampes. C’est à croire que j’ai une mauvaise hygiène de vie, je mange pourtant des knacks frites tous les jours à la cantine avec de la mayo et du ketchup ! EUUUUhhh non c’est une blague, y’a pas des knacks tous les jours d’abord….

45-0, jeu set et match, j’ai mis largement plus longtemps que l’année dernière…encore une course sans mais une jolie sortie par un temps splendide….la piscine a été un vrai bonheur…quoique j’ai eu trop la honte quand je me suis retrouvée coincée dans le toboggan car je n’arrivais plus à pousser sur me jambes…

vendredi 12 avril 2013

Lyon - Brasserie du Nord....

....du Paul Bocuse, qui n'en est pas. Ou alors il faudrait l'assumer autant dans l'assiette que sur la carte.
Très décue de ce restaurant. A côté les artisans de Masterchefs sont des virtuoses de la cuisine. Dans l'assiette il manque tout : le charme, la finesse, la présentation, un brin de rève...C'est bien beau d'avoir des serviettes bordées, mais si il n'y a aucune maggie dans les plats à quoi bon ! Heureusement le dessert relève un peu la note avec un baba au rhum à tomber par terre.


jeudi 11 avril 2013

Lyon urban trail en voila une idée qui est bonne...

Découverte de la ville en courant au petit matin.
Rien de tel pour voir de belles choses par la quiétude du jour qui se lève.
Y'a vraiment rien à dire Lyon c'est une belle ville....et très propre. Pas vue une crotte de chien en 36 heures incroyable !!!
Une affiche que je vois au hasard de ma promenade matinale, le Lyon Urban Trail, c'est bien cette idée de faire découvrir les villes hors des sentiers battus qui en sont pourtant bien remplis. 

Je suis partie bêtement en prenant une veste, un bandeau et des gants....Pfouaiisisis quelle idée, une heure d'avion et me voilà avec presque 10 degrès de plus....Fini le froid du nord, le tshirt et short sont de sortie. 

Youpi !!!! Que c'est beau une ville la nuit. Autant je ne sais pas pourquoi on éclaire les autoroutes, autant je ressens toute cette énergie de ces bâtiments chargés d'histoire qui sont illuminés de mille feux..

dimanche 7 avril 2013

Course du Soultzerkopf

http://connect.garmin.com/activity/294754246


Mon résumé en une ligne serait :
Super parcours du 13km, superbe météo, ambiance très conviviale....douche chaude et l'odeur des merguez que du bonheur !

Si je devais développer cela donnerait quelque chose de ce goût là….

Réveil matin, réveil affolant…on prend les gosses, les jouets, les goûters, la veste, le bonnet et zou direction Lampertsloch…Lampert quoi ? Loch comme le trou ! Alors qu’on a plutôt tendance à monter pour accéder à la salle. Les Strasbourgeois ont du rigoler pour venir….Heureusement les GPS sont là.
Journée bénie des dieux, le club a beaucoup de chance, le soleil est au rendez vous. Avec du vent certes, mais qu’importe en forêt cela a guerre d’importance.
Accueil très convivial par les organisateurs qui sont au taquet pour que tout ce passe bien… C'est un peu comme au vtt, déplacer les gens au nord d’Haguenau c'est déjà une épreuve en soi.
J'ai beaucoup de plaisir à retrouver les copines et copains de course à pied qui sont presque tous la. Chacun préparant telle ou telle course, donc plus ou moins affutés ou en récup, qu'importe la raison l'essentiel est de se faire plaisir en courant.
Pour ma part, faute de temps je pars sur le petit parcours ce qui ne me dérange pas le moins du monde sachant que je ne connais pas les enchainements de sentiers.
Alors découverte .....et on y va…comme dirait l'autre ! Quoi il faut donc courir. Ahhh bon mais je n’y arrive plus de trop ces derniers temps ! Alors essayons de retrouver les jambes et de courir avec un poil de mordant.



Erreur n°1 être partie en long : première montée et j’explose déjà mon système de régulation interne. Alors je ne sais pas pourquoi mais en temps normal ôter une partie de sa veste prend 30 secondes et là c’est un combat à mort qui commence…Non je ne stresse pas pour rien…. !!!! J'avais juste les mains de coincer bêtement dans des manches….Mais quel manchot je fais quand même….

Erreur n°2, pensé que subitement j’allais pouvoir boire dans ma gourde !
C’est qui la gourde, moi oui !!!! Mais depuis quand je suis assez manuelle pour faire des trucs de dingue comme cela. Inimaginable ! Mais pourquoi j’ai des idées farfelues le dimanche matin. A part m’énerver avec le bidon niveau d’hydratation zéro….Non je ne stresse toujours pas pour rien…Avec tout ceci on me signale en plus qu'on est sur une course, et qu'on e s’arrête pas pour boire….Et crotte alors, mais y’a du soleil la, non mais allo quoi !!! A l’eau….

Bref je suis bien contente de faire ce petit parcours qui est à mon sens bien plus ludique et sympathique que sa grande sœur. Le tracé empreinte une majorité de petits chemins que je connaissais bien les ayant parcourus sur mon vtt et que je redécouvre en version trail.
Vraiment très très bien les enchainements que ce soit par la nature du terrain que par les paysages.
J'essaie même de courir aujourd'hui comme quoi la niaque revient peu à peu. Oublié presque les soucis pour retrouver à l’arrivée le sourire de ma fille qui m’accueille pour me dire que j’ai mis du temps…..
Ahhhhh les enfants y’a rien de tel pour vous ramener aux réalités de la vie…j’adore…

En résumé belle manifestation qui tend à être connue, en plus c'est à deux pas de chez moi alors il faut venir, ici aussi on peut trailer en forêt et faire des parcours intéressants.

dimanche 31 mars 2013

j'ai retrouvé les cloches de pâques

Truttenhausen-Mont st Odile-Landsberg

Fin du carême, jour d'allégresse et de joie...pour retrouver les cloches de Pâques. Pour cela pas moins de 3 lieux cultes à visiter ce dimanche.
Pour commencer l'abbaye de Truttenhausen, point de départ de ce circuit hautement religieux. Hormis des bouses de vaches aucun son de cloches en perspective. Il faudra donc s'élever davantage vers les hauteurs du ciel pour se rapprocher des saintes divinités musicales.
Le terrain est beaucoup plus humide par rapport à la sortie de vendredi, et déjà mes chaussures sont crados à peine partie...Mais c'est insupportable !!!! J'avais mis mes habits de dimanche et de fête pour aller à l'église. Bon l'habit ne fait pas le moine dit on...mais bon il y participe quand même beaucoup.

Second lieu de passage, l'abbaye de Niedermunster, nichée au coeur de la forêt et au beau milieu d"un pré clôturé d'un haut grillage qu'il faut escalader pour essayer de ressortir de l'enceinte. Certes devait certainement y avoir un chemin plus accessible mais cela aurait été moins drôle...et surtout on ne l'a pas trouvé...

Toujours aucun clocher en vue, donc on continue notre ascension vers le Mont Saint Odile. Montée progressive sans grosse difficulté, peu de pèlerin ce matin sur ces sentiers chargés d'histoire, c'est à croire que tout le monde se cantonne à chercher les oeufs de pâques dans son jardin.
On arrive assez rapidement à la source et première mauvaise surprise de la journée des escaliers encore complètement gelés. J'avais froid jusqu'à présent mais ce n'est rien au vue de ce qui nous attend sur les hauteurs. Un petit vent froid balaye joyeusement toute la neige qui se trouve encore au sol. Blanc tout blanc qu'ils sont encore les sentiers...ça me désole ce temps...je veux du chaud et des senteurs printanières...et pas encore des glissades en série...

J'en oublie presque le chant des cloches de pâques qui résonne sur toute la vallée....
Bennnnnnnnn voilà mission accomplie, on traîne pas, fait bien trop froid et je pense qu'il n'y a pas de grog au self....et puis faut chercher des oeufs maintenant....

vendredi 29 mars 2013

courir après les cloches de Paques

http://connect.garmin.com/activity/290219849
saverne-greifenstein-krappenfels-Brotsch-Haut Barr



St Vit par 5 degres en mars 2013
St Vit par 25 degres en 2012.....
SuperBBBBBBBBBBe parcours, véritable coup de coeur.
Modifier absolument le retour par la ville pour revenir via le canal...c 'est quand même mieux que de courir après les cloches de pâques....








Mais où sont donc passées les cloches de Pâques ?

Ayant encore gardée quelques séquelles de mon éducation un brin trop stricte de catho intégriste, partons à la recherche des cloches de pâques et direction Rome….euhhhh non plutôt saverne pour l’épisode 1 de ma quête.

Départ sous un soleil hésitant du château des Rohan toujours aussi majestueux et qui trône au milieu de la ville au beau sein des nuages qui viennent effleurer les ailes de l’aigle royale prêt à s’envoler dès que le printemps viendra s’installer en Alsace. S’il revient…aucune hirondelle en tout cas à l’horizon. Que l’hiver est long est cette année…6 mois déjà il me semble.

Premiers pas sur les berges du canal de la Marne où le soleil joue vraiment à cache cache avec les nuages. Tout est calme et silencieux à l’image de ces plaques de glace qui flottent encore sur l’eau. On devrait entendre les champs des oiseaux mais il n’en est rien. Hormis mon souffle, la forêt est bien silencieuse.

Première étape les ruines du château du Greifenstein où commence le magnifique sentier du GR bleu qui nous accompagnera jusqu’à Stambach. Début de parcours il fait encore frisquet, on ne s’attarde pas pour savoir si le griffon détient encore la princesse prisonnière tout en haut de la Tour. Nous n’entendons point non plus le son de la flûte de la Dame Blanche, encore moins de coassement du crapaud qui attend son baiser…Une autre mission nous attend, monter jusqu’au Krappenfelse où nous attend un lion. Qu’on ne verra jamais vu qu’on est passé qu’aux pieds des rocheuses….Au moins c’est une bonne raison pour y revenir.

Bien avant cela le premier point de passage sera la grotte de Saint Vit que je découvre émerveillée malgré un ciel tout gris qui a repris l’avantage. Heidi est elle passée par là ? En tout cas ce petit jardin alpestre me fait penser à elle. Ce paysage est vraiment féérique avec la petite tour qui prédomine à flan de colline tout le massif vosgien. Ben voila, on y est arrivé à retrouver une partie des cloches de Pâques. Mais celle-ci respecte son jeun imposé par le carême et aucun son ne retentira sur la forêt. Dommage j’aurais bien réveillée toute cette nature encore endormie par cet hiver qui n’en finit pas. Les perces neiges sont pourtant bien là à côté du règne des stalagmites…Les fleurs du printemps ont été plantée mais il manque cet air chaud qui doit libérer toutes les senteurs de la nature qui sommeillent.
Tant pis il faut encore chercher, repartons à la quête des cloches.

La suite du parcours est un réel enchantement, que des singles, des belles montées qui serpentent au milieu du bois, des passages sous des pins majestueux, des arbres torturés par la nature, et évidement l’apparition des restes de la neige en arrivant vers les Felses…
On terminera notre parcours par la traditionnelle descente vers le brotsch et le Haut barr. N’ayant pas trouvé notre saint graal, je me dis qu’on pourrait peut être trouvé le lapin de pâques et lui sonner les cloches pour lui signaler notre mécontentement.

Direction donc le clos de la garenne pour terminer notre sortie. Pas de lapin non plus. Même pas une poule à qui on aurait pu prendre un œuf en guise de récompense. Rien on rentre donc bredouille de notre aventure.
Il va falloir chercher notre butin sur une terre plus sainte alors…patientons jusqu’au dimanche de pâques et suite de l’aventure...

dimanche 24 mars 2013

Foulées des cuirassiers Reichshoffen


Pour une fois la météo a eu tout faux.. J'ai sortie et portée bien haut les lunettes de soleil tellement cela piquait aux yeux...Cela faisait tellement longtemps, je me souviens même plus ce que cela faisait de plisser les yeux pour regarder, ahhhh c'est pas bon pour les rides, décidément on peut pas tout avoir...mais du soleil un dimanche matin c'est inouie...même avec une température fraîche qu'importe !

Super parcours pour cette course nature....je la conseille vivement même si elle ne fait que 10 bornes.... il faut juste la compiler avec un retour au calme pour une seconde version plus sauvage.

Peu de monde au départ ce matin, c'est dommage car il y a beaucoup de convivialité sur cet événement. C'est une course qui tend à être connue. On y retrouve les habitués du bitume des courses populaires alors qu'on coure presque à 90% sur des chemins. 

Je suis très contente de découvrir ce petit coin de nature et de forêt que je ne connaissais guère alors que je bosse tous les jours à 2 bornes de là. Pouvoir s'émerveiller d'un parcours là où on s'y attendait pas voila les bonnes surprises des courses natures.
Avant je ne voyais qu'une nationale qui reliait Reich à Niederbronn, aujourd'hui je vois un joli brin de chemin qui permet d'admirer le massif du Wintersberg et celui du Wassenbourg. Je découvre même qu'une forêt permet de passer de Reich à Oberbronn par une série de bosse, voire même une montée.

La course quand à elle est très rapide et nerveuse. Des véritables montagnes russes, on monte, on descend et c'est reparti pour un tour. On a pas le temps de s'ennuyer un instant. Comme d'habitude ces derniers temps je cours à côté de mes pompes. Dur dur pour le moral,  surtout au vu des kms en plus que j'ai dans les jambes dorénavant. Je pense qu'il va falloir sérieusement revoir mes bases de sorties ou apprendre à en attendre moins.

Le chrono se termine et s'est reparti pour un second tour plus aventurier cette fois ci. Direction le parcours en sens inverse. Par contre n'ayant pas de ravitaillement je décide de couper par les bois pour rejoindre les champs le long de la nationale. Mais mon super sens de l'orientation en a décidé autrement et on s'enfonce dans la forêt plus féerique que sauvage. J'étais propre en terminant la course, mais me voila de nouveau en train de batifoller dans les chemins boueux. Pas de balisage au sol mais quelques restes de rubalise d'une marche populaire me font penser que le chemin mène quelque part. Ecoute et regarde la nature et tu retrouveras ton chemin. Oui les arbres parlent d'eux même, il n'y a qu'à les observer. Ils forment un pont aérien qui vous guident vers la sortie. Ouf nous sommes sauvés, on arrive à retourner à la salle et il y a encore à manger...

Merci à Didier de m'avoir supporté tout au long de cette matinée.