Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 5 août 2018

Triathlon du lac vert Mittersheim

Swim Bike Run mais surtout du FUN ...

Superbe journée au triathlon du lac vert de Mittersheim. Nouveau format pour moi qui n'avait jamais exploré cette piste : pratiquante le matin, bénévole l'après midi.

Mélanger l'utile et l'agréable, pas mal pour passer une journée de folie sous les sunlights ardents des tropiques.

Au programme lunettes de soleil, casquettes, torses nus, sueurs, des éponges qui volent.....une canicule du feu de dieu mais que des participants avec le sourire...sous leur transpiration ruisselante. 



Une organisation rodée et une équipe de bénévoles du club de tri de Fénétrange au top. 

Mon tri format S

Le tri du Lac vert (je persiste à dire que ce lac n'est pas vert...), Mittersheim Plage, pays de la Lorraine, pays de la mirabelle. Cela tombe bien, la cueillette a été fructueuse la veille, un petit encas maison, de quoi faire le plein de vitamines avant de se jeter à l'eau. 


Première dans le parc vélo, faut bien être la number one quelque part, alors autant que cela soit à l'installation du matériel. 


J'admire le bonnet jaune, c'est aussi le cadeau du jour avec un pot de miel, décidément je suis toujours dans les mêmes tons chauds éclatant de l'été : mirabelle, miel, bonnet, soleil...


Pour un peu on pourrait peut-être me donner aussi un maillot jaune non ?
Faute de goût exact, tenue sobre noire et blanche assortie à mon vélo, classe mais discrète, je n'ai plus qu'à sortir mon épingle du jeu.
Enfin plutôt sortir le grand jeu pour nager - on va dire avancer c'est mieux et sortir de l'eau avant l'évacuation par les canoës. 


Natation sans combinaison c'est mieux

Chacun joue avec ses propres armes et pas celle d'une combinaison.
J'avais oublié ce que c'était en 2ans un départ de natation.

Ah oui l'effet machine à laver avec le mode essorage et trempage mélangés, deux en un comme l'adoucissant dans le Cajoline, sauf que là ce n'est pas des caresses que tu te prends mais des coups. 
Heureusement on peut nager la brasse, ouf je suis sauvée dans mes trajectoires, au moins je n'ai pas besoin de zigzaguer sur toute la largeur du lac pour me rattraper. De temps en temps un petit crawl pour se la jouer, mais bon pas trop longtemps non plus...


Grave erreur de ma part, de m'être qu'entraînée qu'en crawl; j'avais oublié que la brasse tirait et sollicitait beaucoup plus l'épaule.
Bon il est vrai que je suis aussi sensée nager le crawl et pas brasser comme une grenouille, mais dans cette agitation, cela me calme. Je n'oublie pas que la première étape de survie est de sortir de l'eau. 


NB : 19 minutes dans l'eau à batailler. 
Petite pensée à ces filles qui font une natation en 10min et qui terminent juste devant moi au classement...mais qui ne savent pas vraiment courir et faire du vélo; mais que la vie est mal faite....

  • Comment briller par ses défauts en faisant du triathlon !?
  • Comment se mettre soi-même minable en assumant ces faiblesses ?!!!!!
  • Comment faire preuve d'humilité

Vol au vent # une bouchée charcutière sur la vélo 

Purée j'ai vraiment tripée à fond ce contre la montre. 
Car oui ce n'est pas juste la partie vélo que tu fais, mais le rattrapage de temps perdu dans la cession d'avant.

Bien que surprise par le vent, arrivée une fois sur les hauteurs de la campagne.
Mais comment la nature fait cela. Comment d'un virage tu passes d'une situation extrême à l'autre. Olé hiséo....Vache comme cela draft d'ailleurs dans certains groupes. C'est à croire que certains font leur sortie dominicale.

Mais quelle remontée en toute beauté : les concurrentes féminines d'abord; puis les derniers hommes, l'ambulance, les pompiers, le tracteur, les touristes du dimanche en voiture qui ne comprennent pas qu'il faut partager la route, je crois que j'aurais tout eu.

Concentration, bonne fréquence de pédalage sans forcer tout le temps. Je gère le vélo tout en douceur mais en rythme pour pouvoir affronter la chaleur de la cap. 

NB :  47 minutes d'euphorie en temporisant pour espérer bien courir
Presque 100 personnes de reprise, mais que c'est galvanisant cette remontée, du bonheur à l'état pur.

A retenir pour le prochain tri sur ce format là, vu mon endurance, c'était juste inutile de temporiser autant le vélo, j'aurais du le faire à l'arrache du début à la fin, c'est rien 45minutes d'effort finalement. 

Courir sur le haricot

Ok il fait chaud, c'est l'été, c'est génial, sauf quand on te fait courir sous le cagnard à l'heure de l'apéro !!!!!!!!!!! Grrrrrrrr.....

Non maisss oohhh je suis pas habituée à courir sur du bitume par cette chaleur moi ! Je vis dans les bois et la montagne, bordel !
Comment on devient un chat en rasant tout ce qui peut donner de l'ombre.
Impossible de donner de la vitesse, les jambes ne répondent pas. Le souffle est trop court, j'ai l'impression de revivre ma tuberculose.
Ahhh suis frustrée comme tout mais j'arrive pas à me faire violence.


Nb : 25 minutes à me trémousser sous le soleil, donnez moi de la crème histoire de peaufiner mon bronzage
J'arrive quand même à limiter les dégâts, en rattrapant du monde (bonus plus plus plus). Même si je cours comme une patate, la purée n'est pas aussi mauvaise que cela. 

Conclusion

Trop contente de mon résultat. D'habitude je prends la dernière feuille de résultats et je remonte dans la liste. Là surprise, même pas l'avant dernière ! 

Mais quel pied cette matinée, que du bonheur ! 





Bénévole d'un jour, bénévole toujours

En tout cas quand les gens sont sympas, la question ne se pose même pas. 


Chouchou, beignet, caramel, beurre salé de la mer....

J'aurais du faire un medley de mes plus belles repliques au contrôle/ravito.

Non monsieur c'est par là qu'il faut aller, Non mon gars tu n'as fait qu'un tour, allé on repars, prends un mars...on prend un chouchou ou tu passes pas....



Non mais clair faire le gendarme c'est un taf pour moi !
La finesse et la discrétion incarnée ....J'ai le TShirt bleu officiel, me manquait plus que le sifflet pour faire la circulation. Pour les fouilles corporelles je ne suis pas contre. 


Ce qui m'a fait le plus marré c'est le triathlète qui a terminé sa course et qui devient un touriste landa . Le voilà qui passe tranquillou avec ses 25kgs de bagages, femmes et enfants et qui ne comprend pas, quand on lui demande de se pousser pour laisser les autres concurrents encore arriver. Déconnectés les gars ! 



Couché de soleil sur le lac, dernière baignade histoire de profiter de la quiétude du début de soirée et me rafraîchir les fesses après cette journée sous la fournaise.



Ambiance exaltente...

J'avais oubliée ce que c'était cette euphorie sur une manifestation d'un triathlon, cette ferveur des personnes à se dépasser. Cela fait du bien aussi de retrouver cette ambiance de course plus nerveuse et survoltée que l'on a pas en trail par exemple. 



Même si tu passes pour une simple anonyme qui n'est rien, car tu ne fais pas ou plus partie d'un club. C'est presque méprisant d'ailleurs cette attitude collégiale et cette distinction par affiliation ou non à un groupe. Ahhh tu es d'un tel club, je vais peut être te parler alors...
Une indifférence caractérisée qui se manifeste aussi par le nombre de photo par exemple, de ta reconnaissance ou non sur la ligne d'arrivée, des sollicitations du public...de l'intérêt qu'on te porte finalement ou pas.


le parcours

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