Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

mardi 26 janvier 2016

Trail blanc du Gaschney


Tac Tac Tac qu’est-ce que je n’aime pas entendre ce bruit de gouttière le matin en me réveillant.

Les warnings se mettent déjà en route, bordel c’est aujourd’hui qu’on va au trail blanc du Gaschney, et déjà les routes du nord sont glacées.
Petit vent de panique comment vont être les autres routes dehors ?
Est ce qu’on pourra accéder à la station sans faire 5 kms à pieds avant ?


Bon après le trail blanc c’est une petite distance, cela fera un excellent échauffement. Mais se retaper la distance en arrivant quand tu ne penses qu’à une douche chaude c’est moyen.




Covoiturage au max de la capacité technique avec 3 poulettes sur la banquette remontées à bloc et au moins 15 kgs de nourriture dans la voiture. Manquait le réchaud et on pouvait faire Service Driving Après Ski !

Direction retrait des dossards dans la petite salle d’accueil, on se presse, on se colle et on se marche déjà dessus. Tiens surprenant, un dossard et une puce, je me crois en format triathlon, ou alors c’est déjà un présage pour la suite des péripéties…


Le gros dilemme du jour quoi mettre. La météo est plus que clémente mais on est en montagne et le soleil peut vite se faire prendre par les nuages. Les températures ont bien grimpé, ce n’est pas aujourd’hui qu’on va choper des engelures.




Petit brief du départ, comme d’habitude on n’entend rien, de toute façon cela n’a aucune importance, si on doit mourir aujourd’hui on servira de repas au retour des hirondelles au printemps. Feu de départ lancé, les premiers partent super vite, ils ont bien raison vue qu’on commence par une descente et qu’après chaque dépassement sera une expédition polaire.

Forcément je suis partie trop habillée, j’explose de chaud dès le départ, pas le choix faut que je me débarrasse d’une couche. Mais quelle bonne idée j’ai eu de mettre ma montre et ma puce au-dessus de la veste. Qui se coince évidemment avec le sac qui ne veut plus se fermer!!!! 5 Min de combat, l’aide de jipi, un épisode de Gigi des Bronzés font du Ski, on repart enfin à la course poursuite du temps perdu.


Et quelle course poursuite, quelle épreuve de force avec une pression à la con à la clé en plus pour notre duo.
Faut savoir que courir sur la neige tassée c’est facile quand c’est du gros chemin plat. Mais là, aussi surprenant que cela puisse paraître, il n’y en avait presque pas, et la plupart du temps on était enclavé dans une monotrace avec des trous de pas.

Une vigilance extrême, une concentration à chaque pas, c’était véritablement un vrai travail mental en courant. Et depuis quand ?????- faut que je réfléchisse autant moi pour courir !!!!! Cela m’a épuisé tout cela. Rajouter à cela le travail physique du rattrapage de jambe, ouiieiieiie HS la petite warrior. Je me posais beaucoup trop de question pour avancer correctement.

Autant les paysages nordiques sont magnifiques, autant faut compter sur les changements permanents de contraste entre la forêt, la neige et le soleil. Sans compter les glissades en série.
Pour dépasser c’est vraiment un travail de forcené. Autant jipi arrive à sauter tel un cabri dans les tas de neige, autant moi je m’enfonce, j’ai plus pieds et je me noie dans la neige. Terrible je n’arrive pas à trouver mon rythme, je hurle toutes les 5mins de mes propres frayeurs, aucun souffle, je découvre que j’ai une hanche au bout de mes jambes.

Dur dur dur aussi molle qu’est la neige.



Parcours
J’adore ce genre de profil, tout en montée avec deux boucles qui permettent de repasser au point de départ. Idéal pour balancer ses affaires en trop et pour faire un petit coucou aux supporters.
Par contre pour dépasser c’était chaud. Autant au début fallait forcer le passage, en se bouffant pleins de bâtons en l’air, autant à la fin les gens se poussaient gentiment. Il est vrai que moi j’étais enfin d’attaque sur la seconde boucle. On reconnait bien là les endurants.
Je persiste à dire qu’il faudrait interdire sur les petites distances les bâtons (et si les personnes ne savent pas comment se muscler les bras, qu’elles nagent !).


L’ambiance
Outre la féerie du lieu lié à des conditions météo idéales, on a vraiment tous passés un bon moment. Entre ceux venus pour la course et le chrono et ceux pour la bataille de boules de neiges, chacun a retrouvé une âme d’enfant devant une crêpe bien chaude et un vin chaud.










Remarques diverses
  • J’aime ces instants magiques de course partagés entre potes. Que ce soit le sourire radieux de Christine sur la première marche du podium, que le cri de guerre de Stéphanie quand elle se tape des sprints intermédiaires…
  • J’aime quand on me met une pression à la con qui me motive à sortir de ma bulle de confort


  • J’aime retrouver sur ce genre de course les copains de run que l’on se fait au fil des épreuves, et qu’on est tellement content de revoir

  • J’aime chuter à 400m de l’arrivée, me taper une crampe à la con et me faire héliporter pour me relever de la neige avant de terminer la rage au ventre 
  • Mon frontale était ravie de faire un tour à la neige
  • Mes chaussures ont été enfin nettoyé depuis le début de l'année


https://connect.garmin.com/activity/1025068024

https://www.facebook.com/trailblancdugaschney

https://www.youtube.com/watch?v=fwjXgskUN50



1 commentaire:

  1. Un super trail partagé avec toi.

    Vive la pression à la con.
    Ma ptite poulette notre avenir commun au sein de la Ttw était tout de même en jeu. MDR.

    C'était vraiment classe.😜😉

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