Première petite sortie trail de l'année. Il va bien falloir que je m'y remette doucement, les premiers grands rendez vous approchent à grands pas, et j'aimerais cette année aborder la mac 6 avec une bonne préparation et ne pas rester sur ma déconfiture de 2011.
Dire que ce WE y'avais des recos en veux tu en voilà des différents trails, et plus les températures chutent, plus les annulations tombent.
Pourtant je ne suis pas morte gelée hier sur le vélo, c'est donc que tout va bien pour courir. Ce matin grasse mat, 8h, inspection de l'air frais dehors, numm ah oui quand même -14 encore. Bon, tout va bien quoi. Le soleil brille, que demandez de plus.
Une fois, bien habillée, cela va aller pour courir, autant la pluie je peux comprendre que ça rebute mais le froid, euhhh non. Surtout qu'en courant en forêt en plus, c'est quand même un des sports où l'on chauffe le plus et de partout. Donc quand les pieds et les mains ont chaud, tout le reste c'est bon.
Allez zou, objectif aujourd'hui ? Non pas d'objectif, sinon j'aurais fait le cross cet AM à Neubourg, mais justement, je ne voulais pas me fixer un horaire, un timing, un déplacement, une prépa, aujourd'hui c'est 0 stress. Et c'est ça aussi le côté pratique de la course à pied. Ne pas avoir de contrainte, juste courir pour le plaisir avec une envie de parcours et c'est tout.
Personne avec qui courir, aucun rythme à tenir, juste moi et mon sony à fond les ballons, des ballons rouges remplis d'étincelles, qui remplissent le bleu du ciel....trallalllalaa. Et autant dire qu'aujourd'hui je ne risque pas de croiser grand monde.
Pourtant je ne suis pas morte gelée hier sur le vélo, c'est donc que tout va bien pour courir. Ce matin grasse mat, 8h, inspection de l'air frais dehors, numm ah oui quand même -14 encore. Bon, tout va bien quoi. Le soleil brille, que demandez de plus.
Une fois, bien habillée, cela va aller pour courir, autant la pluie je peux comprendre que ça rebute mais le froid, euhhh non. Surtout qu'en courant en forêt en plus, c'est quand même un des sports où l'on chauffe le plus et de partout. Donc quand les pieds et les mains ont chaud, tout le reste c'est bon.
Allez zou, objectif aujourd'hui ? Non pas d'objectif, sinon j'aurais fait le cross cet AM à Neubourg, mais justement, je ne voulais pas me fixer un horaire, un timing, un déplacement, une prépa, aujourd'hui c'est 0 stress. Et c'est ça aussi le côté pratique de la course à pied. Ne pas avoir de contrainte, juste courir pour le plaisir avec une envie de parcours et c'est tout.
Personne avec qui courir, aucun rythme à tenir, juste moi et mon sony à fond les ballons, des ballons rouges remplis d'étincelles, qui remplissent le bleu du ciel....trallalllalaa. Et autant dire qu'aujourd'hui je ne risque pas de croiser grand monde.
Programme du jour, simple, se garer au resto au liebrauenthal et monter jusqu'au Soultzerkopf par le rectangle jaune. Une bonne montée, et pour revenir, tranquille et prudemment on redescend par le chemin des carrières. J'emmène une petite bouteille d'eau mais j'ai bien trop peur qu'elle fuit et la laisse bien au chaud au fond de la poche. De toute façon il fait tellement froid, que la soif n'est pas là.
Je suis très surprise par la quantité de neige que je trouve sur mon parcours. Entre les plaques de glaces et les différents obstacles de dame nature, le parcours devient même très ludique. C'est amusant de faire les premières traces dans ce tapis tout blanc que personne n'a osé encore braver. Je ne suis pas à Hollywood Street Boulevard, mais pourtant ce sentiment doit être un peu le même, quand on laisse ses traces sur le sol, comme souvenir de notre passage sur la terre. Moi aussi je suis le temps d'une matinée, une aventurière qui foule pour la première fois, un sol vierge de tout passage humain. Je suis la First Lady... et les étoiles moi je les aient dans mon coeur.
Le soleil je veux le décrocher tout la haut au soultzerkopf. C'est comme un pèlerinage qui ressemble plus à une exploration polaire digne de Nicolas Vanier. Quel sentiment étrange de se retrouver seule dans la nature toute blanche. Chaque chemin est une redécouverte pour le corps et l’esprit. Les sentiers se dévoilent au fur à mesure de ma progression dans la végétation toute blanche, inerte et transit par le froid.
De nombreux branchages craquellent lors de mon passage. Le soleil matinal est bien bas dans le ciel, on joue à cache cache, un jeu immense d’ombres et de lumières se dessine tout autour de moi. Au détour de certains arbres, je dois rester bien vigilante à ne pas m’égarer de ma route. Je connaissais des paysages verts comme des émeraudes, et maintenant je foule des terres laiteuses et givrées.
Et une fois le but atteint, on est bêtement et simplement heureux de redescendre. Au détour d'un chemin, je me trompe de sentier, et c'est partie pour un petit coup d'improvisation et d'adrénaline. Au loin j'aperçois une biche qui me montre à sa manière, la façon la plus rapide pour regagner le bon parcours. Allez hop, je ne suis pas à mon niveau de forme optimale, mais j'essaie tant bien que mal de remonter ce petit flan de colline pour rejoindre mon chemin, mais c'est à pied que je terminerais sur cette bosse. Zut ! Alors que la biche frétillant de la queue saute déjà gaiement de l'autre côté de la butte. Ahhh oui mais j'avais un lacet d'ouvert et pas elle, forcement, elle n'a pas besoin de s'arrêter pour faire un double noeud !
Je suis très surprise par la quantité de neige que je trouve sur mon parcours. Entre les plaques de glaces et les différents obstacles de dame nature, le parcours devient même très ludique. C'est amusant de faire les premières traces dans ce tapis tout blanc que personne n'a osé encore braver. Je ne suis pas à Hollywood Street Boulevard, mais pourtant ce sentiment doit être un peu le même, quand on laisse ses traces sur le sol, comme souvenir de notre passage sur la terre. Moi aussi je suis le temps d'une matinée, une aventurière qui foule pour la première fois, un sol vierge de tout passage humain. Je suis la First Lady... et les étoiles moi je les aient dans mon coeur.
Le soleil je veux le décrocher tout la haut au soultzerkopf. C'est comme un pèlerinage qui ressemble plus à une exploration polaire digne de Nicolas Vanier. Quel sentiment étrange de se retrouver seule dans la nature toute blanche. Chaque chemin est une redécouverte pour le corps et l’esprit. Les sentiers se dévoilent au fur à mesure de ma progression dans la végétation toute blanche, inerte et transit par le froid.
De nombreux branchages craquellent lors de mon passage. Le soleil matinal est bien bas dans le ciel, on joue à cache cache, un jeu immense d’ombres et de lumières se dessine tout autour de moi. Au détour de certains arbres, je dois rester bien vigilante à ne pas m’égarer de ma route. Je connaissais des paysages verts comme des émeraudes, et maintenant je foule des terres laiteuses et givrées.
Et une fois le but atteint, on est bêtement et simplement heureux de redescendre. Au détour d'un chemin, je me trompe de sentier, et c'est partie pour un petit coup d'improvisation et d'adrénaline. Au loin j'aperçois une biche qui me montre à sa manière, la façon la plus rapide pour regagner le bon parcours. Allez hop, je ne suis pas à mon niveau de forme optimale, mais j'essaie tant bien que mal de remonter ce petit flan de colline pour rejoindre mon chemin, mais c'est à pied que je terminerais sur cette bosse. Zut ! Alors que la biche frétillant de la queue saute déjà gaiement de l'autre côté de la butte. Ahhh oui mais j'avais un lacet d'ouvert et pas elle, forcement, elle n'a pas besoin de s'arrêter pour faire un double noeud !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire